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benoitparis
114 abonnés
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2,5
Publiée le 1 juillet 2010
Le western spaghetti dans sa veine la plus ludique et parodique, avec situations, personnages et accessoires baroques. C’est amusant mais tout de même un peu trop systématique. Il y a plus d’inventions dans la suite, « Le retour de Sabata ».
« Sabata » (1969) est un western spaghetti assez intéressant qui aurait pu s’appeler « Banjo et Sabata » (à ne pas confondre avec « Django et Sartana (1970)). Les personnages principaux sont attachants, Lee Van Cleef, William Berger (Bango), le sosie transalpin de Nino Ferrer, Pedro Sanchez et Nick Jordan, le sosie officiel de Brian Eno, période Rox Music. L’histoire, assez classique, tourne autour de l’argent : vol, corruption, convoitise… C’est une sorte de jeu du chat et de la souris entre Lee Van Cleef (Sabata) et William Berger (Bango). Seul défaut du film, sa longueur. Frank Kramer (Gianfranco Parolini) et son coscénariste avaient tellement d’idées en tête qu’ils ont voulu tout caser sur une histoire de près de deux heures. Le propos est léger et sans prétention, mais terriblement répétitif. Un peu comme dans un James Bond, on se demande continuellement comment Sabata va s’en sortir car Lee Van Cleef semble toujours avoir un coup d’avance sur ses adversaires, même les plus pervers comme Stengel joué par l’inquiétant Franco Ressel.
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Bien que loin d'être aussi bien que des classiques comme: "pour une poignée de dollars" ou " mon nom est personne", "sabata" fait partie de ces films qui , sans être des chef-d'œuvre, se laissent facilement voir agréablement regardés. Même si l'humour est parfois un peu lourd, le jeu des acteurs assez médiocre ( excepte lee van cleef qui est assez convenable ) ,et si certains personnages sont assez ridicules( comme l'indien, qui ressemble plus a un jean-claude vandamme avec une perruque qu'a un vrai indien ) on passe un bon moment.
Sabata est un très bon western, bien rythmé emmené par un Lee van Cleef froid au top, qui fait penser à un Cowboy qui aurait l'attirail de James Bond. Les trouvailles visuelles, la B.O. et les nombreuses fusillades rendent ce film très sympathique et à prendre au second degré.
Evidemment ce n'est pas du Sergio Leone qui restera le maître incontesté du "western" à l'italienne. N'en demeure pas moins, que SABATA est un excellent film très agréable avec tous les ingrédients nécessaires pour plaire à un large public, surtout amateur du ciné "cow-boys" dans l'ouest sauvage. Tout comme la bande-son n'égalera jamais celle de ENNIO MORRICONE , lui aussi maître incontesté dans son domaine, mais n'est pas du tout désagréable à l'oreille. Ce film est parsemé de curiosités, des armes bizarres, un indien-singe gymnaste qui saute partout à des hauteurs vertigineuses...Un "méchant" digne d'un James Bond.... WILLIAM BERGER à un "look" pas très "westernien" il m'a fait penser pendant tout le film à NINO FERRER de l'époque de la chanson "Z'avez pas vu MIRZA ? Où est passé ce chien" !!! N'empêche qu'au début on ne le situe pas tellement bien, on le prend pour un "mendigot" toujours en train de jouer de son banjo pour gagner quelques pièces...Mais peu à peu son vrai visage se dévoile. LEE VAN CLEEF longiligne et très élégant dans sa tenue noire et son large chapeau de la même couleur , incarne avec brio SABATA pour qui l'on éprouve beaucoupp de sympathie. Son esprit vif et mordant dissimule tout de même un tueur impitoyable.Ou plutôt, un homme que l'on sent investi d'une mission et qui n'hésit pas à tuer pour l'accomplir dans les régles. J'ai beaucoup aimé ce "héros" hors-norme avec lequel on passe 1h40 de film , attentif, concentré et concerné......Si LEONE l'avait réalisé certainement que le film aurait valu 20/20 , mais ce réalisateur n'est pas très loin du maître et je lui attribue 17/20 !
Le style spaghetti est là, mais le film est trop dense, on est parfois perdu, la musique trop hachée... Très inspiré de Sergio Leone, parfois trop c'est voyant... Sinon le jeu est excellent.