Film désespérément lent, où le propos est étiré interminablement dans des plans sans vigueur et même sans vie. Film qui a pour sujet l’agoraphobie, et qui ne réussit qu’à en donner une impression de vide... c’est pour le moins un peu court ! Une bonne idée cependant, celle de la prison où le héros (l’anti-héros plutôt) trouve son seul refuge à la fin de l’histoire en n’hésitant pas à se faire passer pour un meurtrier. Mais pour l’essentiel, c’est un film qui passe à côté des mécanismes de cet état, tout simplement en ne les exposant pas. Film raté donc.
Peu inspirée par le thème, j'avais loupé cette Montgolfière d'Or des Trois Continents nantais 2008, je craignais de m'endormir entre repassage et tonte de gazon... Or donc, Beto se lève à 7h15 dans la maison qu'il garde et entretient depuis 30 ans. Replié sans en souffrir, il assure l'intendance de la forteresse qui l'abrite, journées bien réglées, nuits réparatrices, on vient à lui sans qu'il se dérange, le dehors est devenu scabreux s'il faut en croire les infos télévisées, ce ramassis de sordide. Possible que certains spectateurs languissent de la lenteur descriptive, il faut s'appuyer sur la beauté photographique et le discret grincement sous-jacent, ces sueurs de Beto dès qu'il est destabilisé, cette raide patronne et son chignon trop droit... Le déplacement vaut pour la fin qu'on n'est pas certain d'avoir compris nettement, ce peut être le pire remonté des tréfonds, ou seulement un geste d'humeur, en tous cas ça décoiffe !
Critique sociale (la différence de classe…) sur un canevas affligeant de paresse. L’intrigue, si l’on peut dire, s’étire interminablement : c’est qu’il faut atteindre le métrage commercial. Donc, Beto, gardien de maison, ouvre les volets le matin, les ferme le soir ; il tond le gazon et nettoie les carreaux. A l’occasion, il écrase une araignée et tue sa patronne. Si l’on pouvait se consoler en se disant que, cette fois, le fond est atteint, mais le pire est que la semaine prochaine, un autre film ira encore plus loin dans cette quête de l’absolu minimalisme.
Les habitués du cinéma mexicain (Reygadas, Eimbcke, Escalante) ne seront pas surpris de l'apparent immobilisme de Parque via. Son drôle de héros accomplit le même rituel chaque jour, enfermé, dans toutes les acceptions du terme, dans une solitude quiète. Ennuyeux ? Non, car le réalisateur sait, à doses homéopathiques, distiller un humour pince sans rire et l'on attend à ce qu'à un moment ou un autre, un accès de violence vienne ébranler l'édifice. Ce qui arrive, effectivement, mais sans la gratuité qui disqualifiait Los bastardos, par exemple. Bien au contraire, les dernières scènes du film de Enrique Rivero sont une façon intelligente de boucler la boucle pour ce film singulier, rigoureux et lancinant.
J'aurais tant aimé vous écrire mon bonheur d'avoir vu ce petit film mexicain, loin des sentiers battus, en ces temps de mastodontes comme Harry Potter VI (ou VII ?), GI Joe et autre Là-Haut. Las ! Ce petit film est petit, étriqué, sans intérêt. Le scénario nettement insuffisant -en tout cas pour un long métrage- est compensé par une répétition de scènes statiques et filmées en gros plan. Enfin, l'acteur principal est non professionnel et ça se voit. Même si la scène finale est étonnante, cela ne justifie aucunement de perdre 1h30 de son temps cinématographique. En un mot : chiant !
Un film un psychologique intérrésant sur cette homme qui sait habitué à cette situation de hermitte et qui dos au mur arrive à commettre l'irréparable. Mais d'un autre coté ça ne film qu'un homme s'occupant d'une maison ce qui peut être assez vite très chiant. Néanmoins je suis surpris par la fin. Acteurs sympa sans être géniaux.
Une version très originale sur la relation maître-esclave même quand le maître est avenant. Film très réussi avec une véritable écriture cinématographique. Cela devient si rare. Le protagoniste est parfait dans son rôle de gardien, rôle qu'il ne joue pas puisqu'il le vit ou l'a vécu. La fin du film, quoique finement annoncée, est époustouflante.