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Un visiteur
3,5
Publiée le 27 juillet 2011
depuis l'année dernière, cet acteur, qui avait pourtant une place affirmée au sein de l'industrie cinématographique US, a pris un nouveau risque en ajoutant une nouvelle corde à son arc. En effet, le voilà devenu metteur en scène d'un film, Rendez vous l'été prochain que j'ai pu voir au cinéma à sa sortie en décembre 2010.
Pour son premier film, l'acteur a préféré filmer un sujet modeste, en adaptant un pièce de théatre dans laquelle il avait joué. Ici PSH s'intéresse à des personnages peu en vue dans le cinéma américain traditionnel: des sortes d'antihéros pas mal détruits par la vie et qui ne savent pas comment s'y prendre pour commencer une histoire d'amour, et que leurs tatonnements rendent infinement touchant. Simultanément, Hoffman suit un autre couple, que forment les meilleurs amis du personnage principal; couple qui semblait solide aux premiers abords, et qui se détruit à petit feu.
Et ce parallélisme entre cette histoire qui commence et l'autre qui s'enfuit est vraiment fait de manière juste et délicate .
Evidemment, la mise en scène, pour une première, reste discrète, et ne transcende pas réellement ce qui reste quand même une sage adaptation d'une pièce de théatre, mais j'ai vraiment trouvé cette première oeuvre à l'image de l'acteur qui la réalise, à savoir brillante et touchante. chronique entière sur philip seymour hoffman ici :http://www.baz-art.org/archives/2011/07/27/21564254.html
Comédie romantique qui se targue tout le long de nous montrer qu'il s'agit d'un film indépendant avec des personnes imparfaites mais qui au final essaie de nous transmettre des émotions très conventionnelles. C'est trop plat.
Acteur déjà confirmé et reconnu (un Oscar du meilleur acteur dans un rôle principal en 2006 pour « Truman Capote » de Bennett Miller), Philip Seymour âgé de 42 ans en 2010 met en scène son premier film avec « Rendez-vous l’été prochain ». Il ne lui reste plus que neuf films à tourner et moins de cinq ans à vivre, finalement vaincu par sa longue addiction aux drogues et à l’alcool. Il n’est sans doute pas au mieux quand il décide de porter à l’écran une pièce de Robert Glaudini, « Jack Goes Boating » qu’il avait lui-même interprété à New York aux côtés de John Ortiz et Daphne Rubin-Vega eux aussi présents dans le film. Très investi Hoffman produit le film avec John Ortiz. Le résultat est plutôt satisfaisant, Philip Seymour Hoffman faisant montre d’une réalisation fluide et épurée expose tels qu’on peut les voir dans la vraie vie quatre personnages de la petite classe moyenne new-yorkaise qui chacun cherche à trouver l’amour ou à maintenir son couple en vie malgré les rancœurs accumulées au fil des années. On sait que le cinéma américain excelle dans le genre si périlleux des comédies dramatiques douces-amères qui font mouche sans effet de manche là où cinéma français depuis la disparition des Claude Sautet, Claude Miller et le retrait des Pascal Thomas, Pierre Jolivet ou André Téchiné s’est mis en tête un peu par idéologie que la tartine devait être grassement beurrée pour donner envie de « vivre ensemble ». Philip Seymour Hoffman ne fait pas exception à la règle qui trouve immédiatement le ton juste tant dans sa réalisation que dans son propre jeu. Aucun jugement de valeur, juste quatre adultes dans la quarantaine se demandant s’ils vont parvenir à aborder les années de l’âge mûr en ayant trouvé un accord avec eux-mêmes. Le pari semble difficile à relever pour Jack (Philip Seymour Hoffman) particulièrement introverti et mal à l’aise avec un physique qu’il ne juge pas séduisant ou pour Connie (Amy Ryan) qui semble être passée à côté d’elle-même sans doute trop rigide et exigeante. spoiler: Les deux chacun ami de son côté avec Clyde (John Ortiz) et Lucy (Daphne Rubin-Vega) vont être mis en contact par le couple qui de prime abord paraît avoir surmonté le cap des ans qui passent. Dans la première partie, Hoffman montre avec finesse comment avec un peu de volonté tous les complexes peuvent être surmontés et comment l’amour naissant peut se révéler être un moteur pour gravir des montagnes que l’on croyait infranchissables (apprendre à nager ou à cuisiner !) et qui n’étaient en vérité que des collines. Mais les choses ne sont jamais totalement ce qu’elles paraissent être et le couple qui les entraîne vers l’union va commencer à révéler ses propres failles. En somme les choses de l’amour qui sont si complexes montrent que rien n’est jamais perdu ou acquis dans ce domaine si merveilleux qui recèle aussi sa part d’ombre. Les acteurs qui se connaissent bien sont parfaitement en phase impliquant parfaitement le spectateur dans les petits tourments et blessures intimes de leurs personnages. La musique composée par Evan Lune et Grizzly Bear illustre parfaitement chacune des humeurs et notamment celle du générique qui au son de « Peace Piece » de Bill Evans nous rappelle que nous avons vécu un joli moment offert en cadeau par ce magnifique acteur sans doute assez proche par certains aspects des deux personnages masculins du film et qui, parti bien trop tôt aura tout de même eu le temps de laisser son empreinte indélébile sur le cinéma américain des années 2000.
Vu en avant-première à l'UGC Ciné Cité Les Halles en présence de Philip Seymour Hoffman le 13 décembre. Ce qui était le meilleur moment de la soirée. Car le film lui ne m'a pas convaincu du tout. Pour être franc, je me suis profondément ennuyé. Très décevant de la part d'un si grand acteur. Mais c'est bien connu, un grand acteur ne fait pas forcément un grand metteur en scène. Techniquement c'est bien fait. De belles images, une belle musique. Les acteurs sont bons, là n'est pas le problème. Même si Hoffman a tendance à en faire parfois trop. La double casquette acteur/réalisateur semble avoir peser lourd sur ses épaules. Amy Ryan (Green zone, Gone baby gone) est vraiment très bien. Tout comme le couple d'amis (John Ortiz, Daphne Rubin-Vega). Ils ont tous repris (sauf Ryan) leur rôle de la scène. Le film est adapté d'une pièce de théâtre et cela se sent. Ce qui n'est pas un reproche en soi la plupart du temps. Mais ici il n'y a pas de rythme, la mise en scène est mollassonne et sans personnalité. Les personnages peinent à être attachants et ne transmettent pas beaucoup d'émotion (que l'on attend en vain). Moi qui suis plutôt bon public et avec la larme facile, cette pourtant (presque) belle histoire m'a laissé de marbre. De plus c'est vraiment cucul et ça dégouline un peu trop de bons sentiments. Bref ennuyeux, sans intérêt, sans surprise et décevant. Un film factice donc et un peu vain. Un coup d'épée dans l'eau pour Philip Seymour Hoffman. Laissons-lui le doute du premier film et attendons le suivant. Pour celui-là c'est raté...
Première réalisation de P.S. Hoffman qui reste cependant typiquement dans un cinéma indépendant US. Pas celui de Sundance devenu vitrine de « gros sous » sous couvert « d’auteurisme » non, le vrai cinéma indépendant made in Oncle Sam. C’est donc avec une certaine maladresse de réalisation qu’on posera son regard sur ce Jack Goes Boating. Malade de rythme, (sans doute) égocentrique de ton, il émerge cependant une fraîcheur et une sincérité immuables à tout film à petit budget. Cela n’en fera jamais un grand ni un bon film, mais la présence de l’ensemble des comédiens contribue à souligner le charme de l’ensemble sur ces deux points.
Philip Seymour Hoffman acteur inspiré passe avec bonheur derrière le caméra pour une comédie romantique toute en émotion et sensibilité, charme et humour. Le coup de coeur des fêtes de fin d'année.
Premier long-métrage pour l'acteur Philip Seymour Hoffman (Oscar du Meilleur Acteur en 2006 pour sa performance dans Truman Capote), qui adapte la pièce de théatre de Bob Goldini, dans laquelle il jouait. C'est donc à travers une histoire qu'il maîtrise parfaitement qu'il s'essaie avec difficulté à la réalisation d'une comédie dramatique sur fond de love story. Si les interprètes sont irréprochables, le scénario quant à lui laisse à désirer (un manque cruel de piquant et d'originalité) et concernant la mise en scène, elle aurait eu besoin d'un peu plus de rythme afin d'éviter que le spectateur ne sombre dans l'ennui. Philip Seymour Hoffman et la radieuse Amy Ryan forment un très beau couple aux côtés de John Ortiz & Daphne Rubin-Vega. Dommage que le film s'enlise et soit aussi amorphe, surtout avec des acteurs aussi bons.
Adapté d'une pièce de théatre. LA volonté de faire quelques choses de qualité, se sent (le passage d'acteur, à metteur en scène ; est un poste qui comme n'a pas du le penser. Necessite certaines connaissance et un travail tout autre) ; mais c'est difficilement convainquant. LE scénario lui, nous réserve peu de surprise. Avec une fin romanesque que l'on sent venir à des kilomètres (comme souvent dans ce type de réalisation). Les acteurs jouent avec justesse, mais l'émotion se dégageant de chacun des personnages, ne se fait pas vraiment sentir. Un point pourtant clé, pour ce genre de film. Cela rend donc deja le film un peu moins entrainant... EN ce qui concerne la réalisation, on notera quand même que techniquement ; le film est bien fait. Belle musique en adéquation avec ce que l'on veut nous faire passer (a part bien sur les émotions qui ne passent pas au-dela de l'écran et c'est quand même décevant), et de belles images. Il est vrai qu'on sent parfois, que le réalisateur a voulu en faire un peu trop (comme on voit souvent dans ce genre de production, ou l'on ne sait pas si l'on va tomber dans le mélo dés plus complet...^^). L'histoire a pourtant tout pour être attachante, belle, réaliste... MAis le manque de rythme général, ajouté à un global un peu mou. Rend le film un peu trop simple, et vide de toute émotion (les personnages apparaissent parfois, comme s'ils n'avaient aucune personnalité et se prété juste au fait de réciter leurs textes comme s'il s'agissait de la pièce de théatre... PEtit hic donc. Un peu trop de bons sentiments comme sait le faire le style, mais on voit que le réalisateur veut nous émouvoir. Et du coup, trop de bons sentiments ; enlève tout charme qu'aurait pu nous transmettre chacun des jeux des acteurs. Alors qu'ils avaient tout pour nous convaincre, grâce à un jeu tout à fait correct. A vouloir utiliser les codes du genre, la production s'est un peu enlisé dans quelques choses de fade, sans grande personnalité. C'est bien dommage, car la base et le casting sont là et bons. Cela n'n fait pas un navet, mais cela le classe loin d'être le chef d'oeuvre ou du moins la production de cette fin d'année. MEttons ça, sur le coup ; qu'il s'agit de sa 1ère réalisation. Et que le passage d'acteur, à réalisateur ; n'a pas totalement été effectué avec toute les choses à éviter et les choses à retenir pour réaliser une performance (car je pense qu'en tant que le réalisateur, il a les moyens de faire quelques choses de bien plus poignant, et convainquant). Reste à voir, ce que sera sa deuxième production. Ni convaincu, ni complètement déçu. Mes attentes étaient peut être un peu de trop (surtout que je savais qu'il s'agissait de son 1er film en tant que réalisateur^^). Un film à ne pas mettre spécialement de coté, mais qui se laisse simplement voir ; une fois comme ça et qui malheureusement ne mérite peut être par contre pas le prix d'une place de cinéma.
Je me suis vraiment ennuyé en regardant ce film d'une lenteur exaspérante et au scénario ténu. Les acteurs sont bons (d'où le 1,5/5, mais c'est le seul point positif. Il y avait sans doute des messages subliminaux à capter ?
L'immense Philip Seymour Hoffman passe enfin à la réalisation,avec cette comédie névrotique et aigre-douce,transposition d'une pièce de théâtre dans laquelle l'acteur jouait.Choix surprenant pour cet acteur intense qu'on attendait plutôt dans un drame intégral.Malheureusement,il ne parvient pas à se détacher de l'étiquette indé qui colle à la peau de "Jack goes boating"(je zappes le titre français,vraiment trop moche).Personnages écrasés par leurs inhibitions et leurs complexes.Etalage de situations statiques et d'une humeur générale neurasthénique.Minceur d'un scénario,qui joue uniquement sur la peur des quadras à relançer leur vie affective,et sur les trésors d'humanité qu'ils ne demandent qu'à partager.A ce titre,le couple secondaire,formé par John ortiz et Daphné Rubin-Vega,est assez émouvant et réaliste,dans sa façon de s'effriter,inaltérable et déprimante.Quant au couple majeur,un duo d'asociaux,ils trouvent dans le partage,la patience et la générosité,les vertus pour poindre une lueur d'optimisme.Seymour Hoffman,exagère dans les grimaces,mais se révèle touchant et juste,et Amy Ryan,toute en sensibilité feutrée,assure aussi.Les dialogues sonnent vrais et modernes.Il y a des moments de grâce,voire de poésie.Mais au final,on retient surtout l'apathie et le manque d'idées nouvelles.
Pour sa première réalisation, Philip Seymour Hoffman a adapté une pièce de théâtre à la tonalité douce-amère basée sur la relation amoureuse délicate entre deux marginaux. La seule véritable réelle réussite de cette production (presque trop) indépendante est la prestation de Seymour Hoffman le rendant tout à fait crédible dans son rôle de demeuré. Tout cela est malheureusement miné par un scénario donnant une image particulièrement naïve des relations humaines et par sa mise en scène dont le rythme statique parvient à créer un ennui regrettable et une absence d’empathie avec les personnages. Soyons clément avec celui qui est un de mes acteurs préférés, laissons-lui d’autres occasions qu’il est aussi un bon metteur en scène!
Je m’attendais à beaucoup mieux de la part de ce film de Philip Seymour Hoffman.
Pour commencer, le scénario reste classique et le film n’apporte aucune touche de nouveauté. Le long-métrage est prévisible et ceci jusqu’à la toute fin. Néanmoins, je dois admettre que l’histoire a été plutôt bien tournée et qu’elle a réussit à m’intéresser. On voit qu’elle a été travaillée, le scénario n’a pas été bâclé. On s’attache rapidement aux personnages qui sont correctement développés. De plus, le sujet est bien traité, le message passe bien et les dialogues sont justes. Du côté de la réalisation, on sent que Philip Seymour Hoffman s’est investi dans son projet. Néanmoins, la mise en scène n’est peut être pas au rendez-vous. En effet, elle reste beaucoup trop classique et transparente. J’aurais aimé qu’elle soit beaucoup plus présente. De même, le film manque de rythme (on s’ennuierait presque à certains moments). A noter cependant que les musiques sont irréprochables. Pour la distribution, c’est un sans-faute. Philip Seymour Hoffman est très touchant et émouvant dans son rôle et Amy Ryan tient parfaitement la route.
Bref, c’est un beau film, mais il ne restera pas dans les esprits.