Film d'horreur français divisé en deux parties inégales. Dans la première, nous faisons connaissance avec le groupe parti faire de l'escalade en Croatie (d'où le titre). Cette partie n'est pas sans rappeler the Descent, avec une certaine verticalité de l'action même si dans l'autre sens. Le décor est présent, la tension monte rapidement parce que nous savons qu'il ne s'agit pas d'une comédie et que nous nous attendons à ce que tout bascule, sans savoir à quel moment cela va arriver. Cette moitié de film a su capter mon attention. La deuxième partie, comme prévue, présente une dégénérescence de la situation vers l'horreur. Mais là où the Descent réussissait à prolonger et même à accentuer le sentiment de claustrophobie du début (vu que l'on plongeait de plus en plus profond), Vertige abandonne spoiler: le panorama de falaises et l'idée d'escalade pour passer dans un environnement de forets avec une triste histoire sans originalité de quasimodo dégénéré et psychopate vivant dans la classique cabane de cauchemar au fond du bois . Une partie vraiment réussie (celle de la montée en pression), une vraiment ratée (celle sensée nous procurer de l'effroi) pour une note moyenne. Dommage.
La première moitié du film est atypique, prometteuse et convient au titre du film : on a de superbes paysages de hautes montagnes pour un groupe de jeunes qui se confrontent surtout aux duretés de la nature. Pourtant la déception est immense durant la seconde partie où on rejoint la trivialité d'un film d'horreur banal et nettement plus ennuyant. De plus cette partie n'a plus rien à voir avec un "vertige". En bref un vrai gâchis cinématographique.
Ce film, réalisé par Abel Ferry et sorti en 2009, n'est pas mal mais sans plus. C'est l'histoire d'un groupe d'amis qui décide de faire de l'escalade en Croatie mais les évènements ne se passeront pas comme prévu. On a déjà vu ce synopsis (sur le fond bien-sûr) des dizaines de fois dans le cinéma d'horreur mais étant disponible sur Netflix et surtout étant français, je n'ai pas pu résister. Je suis en effet curieux en ce qui concerne les films d'horreur français car il en existe certes de très mauvais mais quand ils sont réussis, ils le sont vraiment et on ne regrette pas sa soirée. Ici, sans être réellement mauvais, il n'est pas totalement réussi non plus (ce qui détruit d'ailleurs ma théorie mais bon). Le début commence plutôt bien, les personnages ne sont pas trop clichés, il n'y a pas vraiment d'incohérences (mis à part le fait que je ne comprends pas comment quelqu'un qui a le vertige décide d'accompagner ses potes faire de l'escalade en haute montagne, même pour conquérir une fille) et le film nous met directement dans l'ambiance. Malgré tout, on sent tout de même un peu la case facilité, notamment avec le groupe de jeunes, la façon de les mettre en scène etc. qui nous donne quelque chose d'assez prévisible pour la suite. Et c'est effectivement ce qu'il se passe, le film tombe dans sa deuxième partie (donc une fois les personnages spoiler: confrontés au psychopathe ) dans du déjà-vu et du prévisible à fond la caisse. C'est d'ailleurs très dommage car, d'après le synopsis Netflix en tout cas, je m'attendais certes à un survival mais tourné de manière un peu plus originale, peut-être quelque chose du même registre que "Wolf Creek" ou encore "The Descent". En dehors de ça, la réalisation est assez bonne et nous montre de très beaux plans de la montagne (d'ailleurs assez appuyé par des plans de coupe plutôt inutiles à un certain moment du film) et puis le casting n'est franchement pas trop mal. "Vertige" est donc un survival de plus dans le paysage cinématographique qui n'apporte pas grand chose au genre mais qui se laisse tout de même regarder assez facilement.
Mal joué, mais efficace dans son genre. "Vertige" parvient malgré tout à tenir en haleine tout du long, sans que l'intrigue ne mette trop de temps à se mettre en place. Le plus surprenant est comment le film réussit à se métamorphoser, passant du film d'escalade à la "Cliffhanger" au survival dans la forêt. Le final est un peu ridicule et peu crédible, mais au moins on ne s'ennuie pas.
Super film très surprenant et plein de rebondissements, mais je déconseille pour les personnes sensibles car il y a des images gore. Beaucoup de suspense, spoiler: dommage que la fin soit si inexpliquée
Un slasher/survival français en pleine nature avec des moments d'escalade, pourquoi pas. Après sa vision on se dit qu'il n'est pas pire que beaucoup d'autres films du genre... oui mais en règle générale ce sont de mauvais films. Et on fait toujours le même constat : rien n'arrive à la hauteur du père fondateur : "Délivrance", ou pour trouver une référence plus contemporaine et gore : "The descent". Ici on trouve à peu près tous les défauts possibles de ces réalisations en panne d'inspiration : un scénario creux vu et revu et des comportements grotesques.
D habitude les films d horreur, sanglants français sont mauvais, mais celui m a plutôt bien surpris, dans le positif. Un début un peu poussif, mais ensuite on plonge dans une atmosphère glaciale, et assez gore. Un final rocambolesque.
Le récit passe du film catastrophe, utilisant son décors et les éléments, au pur slasher. Malgré quelques maladresses, un personnage mal écrit et quelques dialogues maladroits, Abel Ferry instaure la tension de belle manière.
3 étoiles pour la première demi heure du film : quel spectacle ! Quel vertige ! Après ces 30 min, ça part dans tous les sens. Ecourtez le visionnage si vous aviez prévu de regarder un film sur les frissons de la via ferrata (vous ne serez pour le coup pas déçus !). Bref, j'invite à considérer ça comme un court métrage et à fuire toute la seconde partie du film qui est risible à souhait ! Un mechant sorti de nul part (une fausse '' histoire vraie '') qui agit sans motivation particulière, des morts de partout. C'est marrant mais alors bien moins bon que le début du film qui, lui, est fidèle au titre.
Un bon petit film francais d'épouvante ,ce qui est assez rare. La 1ere partie est plus axée sur la partie sportive de l'escalade, très réussie, très bien filmée cette superbe Via Feretta . L'arrivée du "monstre" est un plus convenue. Beaucoup de sang , un peu gore , on se rapproche des films de genre US , tout en cherchant une filiation avec le cultissime " Délivrance" . Mais les jeunes acteurs sont tous très bons et on se laisse bien embarquer, même si on aime pas trop ce genre .
On aurait apprécier avoir les mains davantage moites pour un film se nommant "Vertige" avec une telle affiche ! En effet, la sensation de vertige sera rapidement délaissée au profit d'un simple et banal film d'horreur, où la fameuse bande de potes deviendra la cible d'un rustique croate psychopathe. Dommage, cette via ferrata s'annonçait plus originale et expérimentale que le malheureux schéma classique auquel on aura droit.
Un film complexe, difficile à juger car difficile à comprendre dans son intention… La première moitié du film est excellente et vraiment efficace, le spectateur est transporté dans l’intrigue grâce à un suspense de tous les instants et des décors montagneux sublimes. La mise en scène est dynamique, elle amplifie encore cette sensation de tension et d’angoisse liée aux paysages et à l’altitude, on ressent presque le vertige qu’éprouvent les personnages. Malheureusement, après une quarantaine de minutes, le film bascule dans le slasher classique et perd toute sa qualité, toutes les bonnes intentions qu’il avait laissé présager dans la première demie heure. Les personnages sont caricaturaux, les flashbacks de Chloé sont totalement inutiles, la poursuite dans les bois est risible, la fin est ridicule et surtout, le méchant est catastrophique. Il est une sorte de Quasimodo coiffé à la mode Plastic Bertrand, tout excité et glauque, mais pas vraiment effrayant. On se demande vraiment pourquoi le film n’est pas resté sur sa lancée, pourquoi il a choisi de prendre un virage du coté de l’horreur et du slasher plutôt que d’approfondir l’angoisse du vertige et des paysages. De plus, cette option laisse un vrai gout de déjà vu, on a l’impression que le film est un mauvais remake à la française de « The Descent ». Coté casting, le tout est très hétérogène, il y a du bon et du mauvais. Fanny Valette, Maud Wyler et Nicolas Giraud sont plutôt crédibles dans leurs différents rôles, mais Johan Libéreau qui interprète Loic est affligeant, chacune de ses apparitions frôle l’insupportable. En résumé, un début génial qui permettait d’espèrer le meilleur…mais une deuxième partie ratée et réchauffée venant gâcher le film ! Dommage… Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)