Avis : Wolf Creek 2 - Page 4

Régulièrement, chez la Graine, nous nous fendons d’une critique sur le dernier DVD sorti en bundle avec Mad Movies. Et bien qu’on adore ce magazine, peut-être le dernier culturel où souffle un certain vent de liberté, on se demande, ce mois-ci, quelle mouche australienne les a piqués ! Franchement les gars, qualifié Wolf Creek 2 de Grec McLean, sorti le 7 avril, d’épique et de féroce (si, si, c’est marqué en gros sur la jaquette), c’est un peu fort de café. Et puis, en plus, ça faisait longtemps qu’on avait vu à la fois si laid et si réactionnaire, même au pays des kangourous.

Katarina Schmidt (Shannon Ashlyn) et Rutger Enqvist (Phillipe Klaus) sont partis vivre l’aventure en Australie pour leurs vacances. Jeune couple follement amoureux, ils ne se doutent pas que sur leur chemin ils rencontreront Mick Taylor (John Jarratt), un bushman sadique et tueur en série.

Commençons par l’esthétique de Wolf Creek 2. Le méchant de l’histoire, Mick Taylor n’a d’original que de donner son vrai nom tout de go. Australien, celui-ci est donc habillé en bushman de l’outback. C’est original si on oublie que nous sommes en Oz. Petite originalité, tout de même, il n’a aucun mode opératoire, ce qui en fait un psychopathe particulier. Ainsi multiplie-t-il les manières de tuer. Mais après la combustion, l’arme blanche, les armes à feu, la strangulation, j’en passe et des meilleures, on finit par se dire que Grec McLean a surtout voulu finir ses mots-croisés sur le thème. Cet inventaire morbide à la Prévert rend finalement le tueur banal, lui ôtant sa particularité en voulant le rendre trop polyvalent.

Pour ce qui est des décors, on a beau tenter de nous faire profitez de la beauté de l’Australie, cela ne sauve pas le film du vide qui l’habite, semblable au désert semi-aride de l’arrière-pays. Hormis quelques plans qui ferait très bien, en poster, dans votre salon, à côté du cadre acheté à Gifi représentant des grattes-ciels new-yorkais, comme la sublime vue du Wolf Creek, cratère volcanique ayant inspiré le nom du film, le reste des décors est banale. Il n’y a rien d’exceptionnelle dans une succession de route tristes et abandonnées qui aurait pu tout aussi bien se trouver n’importe où sur la planète. Chercher plutôt du côté de The Rover, une quelconque émotion routière, celle effleurant dans Wolk Creek 2 étant plutôt routinière. En plus de ces défauts criants, il y a un problème au niveau de la photographie, et pas des moindres, que même une série Z, essaierait d’éviter. Durant toutes les poursuites en voiture de nuit, ils n’ont pas jugé bon d’éliminer les reflets des phares sur la caméra, donnant à l’ensemble une impression d’amateurisme enlaidissant la scène.

Enfin, rentrons dans le vif du sujet, aussi sûrement que Mick Taylor aime y tailler son bout de gras. Commençant par l’exécution de deux policiers, à mettre en parallèle avec un massacre sauvage de kangourous, Wolf Creek 2 aurait pu être une gentille satyre sur l’Australie vu par un Australien tirant à boulet rouge sur les clichés de son pays natal et sur l’autorité en général. Seulement, ce qui aurait pu être un sympathique brûlot anar exploite jusqu’à la corde un humour de très mauvais goût flirtant avec la xénophobie la plus assumée. Malgré ses mimiques exaspérantes, le personnage incarné par John Jarratt ne développe qu’un humour diablement poussif. Ne jouant que sur un seul registre, le racisme bas du front allié à un chauvinisme de bar du commerce, ce dernier n’est pas drôle, seulement énervant et tellement premier degré que l’on se questionne sur les intentions du réalisateur. Le gore, quant à lui, s’il ne sert qu’à exploser le budget hémoglobine d’une réalisation, échoue dans ses deux missions fondamentales : susciter la peur et choquer. On ne tremble pas une seule seconde devant Wolf Creek 2 et l’on ressent davantage de dégoût devant les dialogues inutilement grossiers que pour les lubies perverses du tueur.

Exploitant un humour rance de raciste bien australien (ou bien de chez nous, c’est le même ramassis de connerie), Grec McLean rend pénible un long-métrage horrifique déjà ennuyant et pas novateur pour un shilling. Cher lecteur, vous pouvez passer votre chemin, fut-il poussiéreux, sans aucun regret.

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Suite qui n'a aucune recherche ou seul la violence bien trash prime sur tout le reste

Le scénario n'est pas d'une originalité folle mais le film se laisse voir. Les scènes gores sont particulièrement gratinées...

Souvent annoncé comme le film australien le plus terrifiant jamais réalisé, comme en témoigne sa pochette de couverture, Wolf Creek s'organise autour d'un tueur en série local prenant en chasse violemment et mortellement les touristes s'aventurant près du célèbre cratère. Après un premier épisode moyen qui célébrait le mensonge en servant une sauce pauvre en hémoglobine, la suite relève le niveau avec des meurtres bien plus violents. John Jarratt, qui interprète avec beaucoup de réussite le cruel Mike Taylor constitue la pierre angulaire du film, si bien que s'il venait à disparaître, le film n'aurait plus aucun intérêt, un peu à la manière des boogeymans. Outre le charisme de son principal antagoniste et la violence montrée à l'écran, on regrettera beaucoup la maigreur du scénario, qui pourrait se résumer en une éternelle fuite synonyme de course-poursuite.

Peut-on faire mieux que l'effroyable premier WolfCreek sortie en 2005 crée par Greg McLean. Un film d'horreur qui aura marqué les plus brave amateurs de gore en tout genre et qui aura gagné énormément de récompenses dans tous les festivals. C'était à l'époque la mode des Torture Porn initiées par Eli Roth et son Hostel, suivi par la saga de James Wan avec SAW. On est en 2014, et Mike le chasseur est de retour et je vous rassure, il n'a pas changé!! ... Maintenant on le connait, on sait ce qu'il veut hmmm non, on sait pas ce qu'il veut... on sait surtout ce qui lui "déplaît". Dans ce second volet on apprend dorénavant, qu'il ne faut pas non plus se mettre en travers de son chemin, au risque de finir par faire partie de ses trophées de chasse.... Lui il n'aime pas les touristes étrangers qui envahissent son beau pays l'Australie à la recherche de sensation forte. Et comme il le dit : "tu veux de la sensation forte, je vais t'en donner et tu vas t'en rappeler toute ta vie". Le réalisateur Greg McLean a bien pris son temps pour nous replonger dans une autre forme de terreur avec son sérial Killer raciste. Il n'a pas cherché à nager sur le succès du premier opus, et en prenant son temps il nous a pas resservi le touriste attrapé et torturé dans l'antre d'un tueur. Dans WolfCreek 2, le tueur sévit sur la route toujours avec son pick up munis de ses spots. Le truc effrayant quand dans ta tente tu entends de l'extérieur un bruit de moteur et des projections de lumière se braquaient dans ta direction. Le faite que le sérial Killer chasse toujours du côté du cratère de WolfCreek, nous donne l'occasion de voir comment il procède, et grâce à cette bonne idée scénaristique, McLean nous gratifie d'images magnifiques du désert australiens, de ses terres arides, avec des plans vu du ciel, des panoramiques sublimes, des plans fixe long ou on prend bienle temps de admirer le paysage... ce qui crée une soudaine forme de claustrophobie car on ce dit juste après que : p*** j'aimerais pas me perdre dedans! On sent en plus que le réalisateur à un super directeur de la photo pour nous faire voyager à la façon d'un documentaire, de manière à rendre son film très réaliste, qu'on s'attache à certains des personnages pour mieux les zigouyer ensuite... hmm j'dis rien. Le gibier que chasse Mike n'a pas de quoi se cacher, vu que ce malade est tireur d'élite et fan des headshots, mais çà on le savait déjà dans le 1er! Vaut mieux pas avoir la chance de le croiser en faisant du stop et justement les duel sur la route çà sentait l'hommage au film de Spielberg (Duel) mais pourquoi pas, on a tous besoin de référence ..car le faite que Mike Switche avec un camion à un moment donnée d'une de ses poursuites, bon sang que çà l'fait! Non mais les scènes sur la route Ppfpffou!! Que d'angoisse! ...Le "désavantage" de WolfCreek, c'est que c'est un faux slasher movie, que l'on a pas droit à ces bêtes étudiants venus faire la java comme dans toutes mauvaises productions américaines, mais à un casting d'excellents inconnus, parfaitement crédibles, qui évidemment nous font entrer dans une terreur bien orchestré par le réalisateur, car rien qu'à la vue de cette tête de redneck de Mike qui les interpelle par un : "viens là mon petit cochon" déjà on se dit que çà va mal se passer pour eux. J'ai adoré le personnage de Paul dit au passage... vu que l'on a droit à une bonne partie du film où le tueur joue au chat et à la souris avec sa victime, j'ai trouvé cela excellent et tellement effrayant. On ferait comment à sa place!! Le dénouement final est tout simplement parfait, plein de subtilité ou rien qu'un simple mot ridicule, décris la folie de ce sérial Killer pas comme les autre. Bon voilà j'ai pas spoilé, juste tenté de vous donner envie de voir ce film qui est dissociable du premier... mais voyez quand même WolfCreek 1 avant d'enchainer sur le 2. Ouaih j'ai mis 5 étoiles, l'excellence comme le premier, car Greg McLean si vous vous intéressez à la réalisation à quand même utiliser de très beaux plans, parfaits pour nous semer le doutes mais j'en dis pas plus! WolfCreek 2, une tuerie!

Dans le genre méchant, Mick Taylor joue très mal. Après, c'est tiré par les cheveux, le méchant se trouve toujours à l'endroit où se cache les p'tits jeunes... Bref, un film d'horreur avec tous les clichés qui vont bien... Pas de surprise.

Suite qui fait à peu près la même chose que le premier film mais avec tout en mieux : plus de budget, plus d’action, moins de scènes où il ne se passe rien avec une introduction moins longue, et du gore à foison ! La mise en scène est bien plus inventive avec des passages rappelant Duel de Spielberg. Bref, une belle petite surprise comparé au premier que j’avais moyennement apprécié.

Après un 1er volet étonnant et tonitruant, on est un peu déçu par celui ci, au scénario quasi identique mais au déroulement plus mou.

La suite raté du 1er
plus aucune surprise
on sait que ça va être la boucherie, un détour mortel à la sauce australienne.

Myke est de retour encore plus énervé que le 1er Wolf creek. Plus de gore,plus de cascades, plus d'humour noir.... Malgré des longueurs vers la fin et quelques situations risibles, le film s'en tire bien mais cette suite a perdu ce qui fesait du premier wolf creek sa distinction.

Si tu aime le sang, les scènes un peu macabre, un tueur taré mais fun. Se film est fait pour toi !

une suite a la hauteur ou s'incruste l'humour noir et parviens a en fair un bon film si on oublie quelques incohérences ! Moin sombre que le premier mais plus violent, on notera quelques séquences gore et saignantes. Si on oublie les quelques détails peu crédibles c'est assez divertissant et réjouissant.

Certes, beaucoup de trash, limite trop, mais aucune histoire, des scènes qui se suivent et aussi ennuyantes les unes que les autres. Si certains films comme Hostel ou meat train ou encore detour mortel arrivent à donner nausée et malaise, celui-ci ne fait aucun effet. c'est juste complètement raté. une suite qui n'aurait jamais dû exister

Si vous cherchez un film de réflexion, fuyez ! C'est du 2 de QI. Mais si vous cherchez du brutal, gore, atroce, allez-y ! J'ai bien aimé ce film: les acteurs sont bons, c'est actif, il y a quelques scènes d'humour noir cultissime (" - Voyons voir ce que tu as entre les tripes le fritz ? Je vais te vider comme un poisson " et pour le coup, ce n'est pas qu'une expression ) et j'ai trouvé la fin particulièrement réussie pour ce genre de films, et si vous y arrivez, à la fin, vous vous rendrez compte que ça laisse une question en suspens Ad Vitam Eternam...

Si vous êtes amateur du genre Snuff 102, Human Centipède 2 et autres grands moments de cinéma, mattez ce film, ça vaut vraiment le coup ! :-)

Ce n'est pas une suite, mais un "épisode" sur notre Australien découpeur de chair à l'humour ravageur !
Et son retour est franchement bien venu : on rit, ça saigne, ça va vite, il y a de bonnes idées... et on a toujours quelques vieux clichés qui gâchent le plaisir, mais s'oublient vite !