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Fargo Boy
89 abonnés
165 critiques
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3,5
Publiée le 18 mai 2020
Mike le serial killer-bushmen est de retour et c'est toujours aussi bien : actions, courses poursuites, gore à l'excès... le tout superbement filmé dans des paysages naturels à couper le souffle.
13 804 abonnés
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2,5
Publiée le 18 février 2016
Plus sanglant que son volet prècèdent, "Wolf Creek 2" ne lèsine pas sur les effets gores! Si un jour vous dècidez de rouler plein pot sur les routes australiennes, n'oubliez jamais de respecter la règle n°1 : « il ne faut jamais s'arrêter ! » Ça vous èvitera un sacrè tas de problèmes! On peut dire sans se tromper que cette suite tardive est du même tonneau que le premier opus avec un bushman meurtrier toujours aussi psychopathe et sadique du cerveau! John Jarratt, dont personne n'avait jamais entendu parler il y a de ça dix ans, reprend mèchamment du service! Emballè et pesè, avec une bonne giclèe d'hèmoglobine à l'arrivèe! spoiler: La sèquence des kangourous ècrasès est complètement dingue et ce « Qui veut gagner des millions » à l'australienne à la limite de l'insoutenable (le pauvre Ryan Corr sait ce qu'il perd mais ignore ce qu'il gagnera à la fin de la projection). Bref, on perd ici en originalitè ce qu'on gagne en traumatisante efficacitè. "Wolf Creek 3" en 2016 ? Peut-être bien ? Attendons gentiment le retour de Mick Taylor...
Toujours réalisé par Greg Mclean ce second volet de Wolf Creek est un peu différent mais toujours aussi bien voir mieux que le 1. Le film démarre fort avec une très bonne scène d'ouverture qui met l'accent sur ce que va être le film, terminé la captivité on assiste à une multitude de course poursuite que ça soit en voiture, à pied, à cheval comme une chasse à l'homme. On retrouve ce qui a fait le succès du premier avec du gore, de la violence tout ça parfaitement porté par John Jarratt toujours très bon dans le rôle d'un Mick Taylor toujours autant sadique et pervers qui profite d'un gigantesque terrain de jeu avec des magnifiques paysages.
"Wolf Creek", premier du nom, jouissait d'une réputation un peu usurpée tant sa vision décevait et nous laissait sur notre faim. Cette suite fait mieux que le premier opus, nous plongeant dès le début dans l'atmosphère lourde et poisseuse de l'Outback australien où le tueur Mick Taylor sévit, toujours prêt à traquer, mutiler et tuer les touristes qui osent s'aventurer trop près de son territoire. Ce qui frappe avant tout dans le film, c'est le sens de la mise en scène de Greg McLean. En une séquence, il introduit une telle tension qu'il est impossible de décrocher. Il suffit que quelques minutes s'ensuivent, que Mick se trouve d'autres victimes et c'est reparti de plus belle. "Wolf Creek 2" est un film crade et bien gore qui ne fait pas dans la dentelle. John Jarratt semble s'en donner à cœur joie dans le rôle de ce serial-killer qui déteste les touristes, prêt à tuer de sang-froid tous ceux qui se trouvent en travers de son chemin. Filmé dans de superbes décors, ce film s'avère rapidement glaçant comme en témoigne le questionnaire que fait subir Mick à un touriste qu'il a attrapé. Ce n'est certainement pas agréable à voir mais c'est diablement ficelé et ça prend aux tripes.
Greg Mc Lean avait su se faire une petite place dans le monde fermé des réalisateurs de film d'horreur au moment de la renaissance du "slasher" gore qui s'était fait jour dans la lignée du "Hostel" d'Eli Roth en 2005. Son film "Wolf Creek" emprunt de réalisme et de la magie du désert australien lui aurait autorisé de surfer sur la vague. Il n'en a rien été, le deuxième opus débarquant seulement sept ans après son aîné. Le croquemitaine Mick Taylor interprété par John Jarrat est de retour mais cette fois McLean lui donne des allures de Freddy Krueger avec une autodérision de bon aloi qui permet au spectateur de se détendre en prenant un peu de recul au milieu de toute cette tuerie. Pour le reste le film est fidèle au cahier des charges habituel. Rien d'innovant donc et à réserver aux fans inconditionnels du genre.
maintenant que l'on connait le méchant et le contexte, place a la surenchère de violence voir le gore. et les effets sont assez réussis. dans son genre, wolf creek respecte les codes du film d'horreur et offre certaines scènes interessantes ( dépecage, interrogatoire ) voir originales. mais hélas, d'autres moments peu crédible comme la fin de la poursuite en camion et la fin du film. Mais wolf creek reste dans l'ensemble interessant dans son genre.
Nous ne nous emballerons pas avec excès sur ce long métrage, mais comme il s'agit d'un film à suspense et horreur, genre qui déçoit plus qu'à son tour, force est de constater que la réalisation a réussi son coup. Le scénario assez plat il faut le souligner reste secondaire.Heureusement, la mise en scène se tient,les acteurs se débrouillent, le sang gicle à souhait, bref l'attente est comblée pour l'amateur. A noter des images très soignées de l'Australie et une scène inédite à notre connaissance concernant des kangourous qui ne sont pas à la noce. Les trucages passent bien, sauf en deux scènes ; pas vraiment ratés, mais douteux.
Cette suite de "Wolf Creek", toujours réalisée par Greg McLean et sortie en 2013, n'est pas mal du tout ! J'en suis d'ailleurs assez surpris car ce genre de suite se plante en général royalement ! C'est ici l'histoire d'un couple d'allemands qui campent à côté de Wolfe Creek, Mick passe par-là et les attaquent. D'après ce synopsis, on pourrait penser que le film ne fait que de recycler la recette du premier pour surfer sur son relatif succès. Mais, finalement, pas du tout, le film ne tombe justement pas dans ce piège et nous avons une suite très différente du premier ! Tout d'abord, nous pouvons constater que la première partie du film avec le groupe de touristes allemands se rapproche plus des faits réels qui ont inspirés le premier (et indirectement cette suite) puisque les personnages sont plus ou moins fidèles à la réalité, ce qui fait d'ailleurs froid dans le dos. Nous retrouvons également le même psychopathe du premier, ce qui est également une très bonne chose car nous sommes habitué à lui et à son mode de fonctionnement, ce qui nous permet de rentrer plus rapidement dans l'action et notamment avec cette très bonne scène d'introduction mettant en scène les policiers. Concrètement, le scénario n'est pas bien plus original que le premier, ce n'est finalement qu'une énième histoire de psychopathe qui traque des jeunes gens. Mais, comme avec "Massacre à la tronçonneuse 2", la forme a su se différencier du premier et s'avère être dans l'ensemble assez surprenante. Effectivement, pour continuer l'analogie avec "Massacre à la tronçonneuse 2", une bonne partie du film se passe en course-poursuite et dans le repère du méchant, ce qui nous change un peu du premier. Celui-ci est également beaucoup plus sanglant, nous offrant des scènes toujours de plus en plus poussées dans le gore. Mis à part la scène "question/réponse" (ceux qui ont vu le film comprendront de quoi je parle) un peu rébarbative, on ne s'ennuie pas car on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. La réalisation est toujours aussi bonne, le réalisateur privilégiant cette fois le désert et les routes australiennes, ce qui donne d'ailleurs lieu à des courses-poursuites très bien mises en scène. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons John Jarratt qui joue très bien et qui reste toujours aussi détestable dans son personnage et puis nous avons également, entre autres, Ryan Corr qui joue bien. "Wolf Creek 2" n'est pas un film excellent mais il reste tout de même assez surprenant.
Il me semble que "Wolf Creek" premier du nom m'avait pas mal plu, d'où ma déception à la vision de cette suite ... Les premières minutes sont pourtant très bonnes, le bush australien, les touristes allemands, un climat angoissant et surtout notre sympathique Mike Taylor de retour ! Puis, passée la première boucherie, un ennui total ... De courses poursuites en courses poursuites, il n'y a aucune originalité et ce même avec l'apparition de l'humour noir, peu amusant ici, et ce petit clin d'oeil somme toute bien sympathique à "Duel". On a beau avoir du gore et de la torture psycho, je n'ai pas du tout accroché, ça m'a paru très long et je n'y ai rien trouvé d'un tant soit peu divertissant. Le personnage de Mike lui-même ne m'amuse pas, de plus je le trouve assez peu charismatique. Tout est tellement exagéré que l'on oublie rapidement le fameux "tiré de faits réels", d'autant plus que les rebondissements sont prévisibles au possible. Restes de jolis décors et une toute fin assez inattendue, ça fait bien léger pour moi.
rien de neuf dans ce volume 2, si ce n'est une bonne dose d'humour en plus. personnellement, j'ai été plus scotché par le premier opus, mais cette course poursuite sur les 3/4 du film se laisse voir sans déplaisir. Pour le reste, aussitôt vu, aussitôt oublié...
On dirait un peu un western avec ces décors du far West même si le côté horreur et gore est très très marqué par ce côté sadique et répugnant des personnages principaux. Une bonne suite que beaucoup apprécieront. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
Le premier opus se suffisait à lui-même...Une suite n'était pas forcément utile. Le personnage n'évolue pas,même si ce deuxième titre laisse au fameux sadique du "Bush Australien " toute la latitude d'exprimer son talent avec un petit humour noir en plus. Le côté gore et trash est très bien filmé dans la première partie et laisse un véritable sentiment de stupeur et la gorge sèant,il est regrettable que la deuxième partie démontre finalement la sauvagerie, la brutalité et la barbarie d'un homme qui se dresse pour sauver son pays des soi-disants "maudits Anglais "..l'explication reste mince au détriment d'un bel effet de terreur et d'angoisse qui plus est servi avec une belle photographie...et là il y a fort à parier que le Number 3 va se pointer dans pas longtemps.
En 2014 le cinéma horrifique n'est pas mort, du moins pas en Australie car on nous ponds ce second opus de Wolf Creek, supérieur au premier . L'histoire ? On s'en fout c'est un survival basique, le méchant traque le gentil mais ... Mais c'est réussi . Réussi dans sa façon d'approcher le personnage principal indirectement, réussi dans son rythme maintenu de bout en bout baignant dans le soleil de plomb Australien .
Sec et brutal avec des effets gore maitrisés mais jamais utilisé de façon abondante et poussive, l'engrenage infernal se referme sur nous sans même que l'on s'y attende (enfin un peu quand même) et nous voilà embarqué pour une virée sanglante dans l'enfer désertique d'Australie . Coté réalisation rien à dire c'est très bon, surtout au niveau des paysages qui sont très beaux . L'ambiance de l'Australie sauvage colle à merveille et peut faire penser à un Texas Chainsaw Massacre, sous son soleil aride, la transpiration et les mouches qui volent autour de taches de sang séchés .
Un peu d'humour noir et quelques références orienté ciné pour couronner le tout, un unique jump-scare qui marche à merveille, un tueur charismatique et bien déjanté, un passage façon "duel" sous haute tension dans un joyeux massacre de Kangourous, de l'hémoglobine, des doigts coupés, un jeu de question réponse étouffant et des cadavres .
Mais voilà que Wolf Creek 2 nous emmènes tout de même dans les tréfonds d'un scénario ultra classique et convenu néanmoins rudement maitrisé au point d'oublier ce classicisme tape à l'oeil . Coté personnage en dehors du méchant qui dégage un truc et qui est réussi, les autres n'étant pas développés (en même temps le film n'offre pas le temps à cela) on peut les trouver un peu vide .
Un film d'horreur violent, sec, chaud et tenace, un bon petit film d'horreur qui prend aux tripes et qui me réconcilie avec le genre trop souvent bâclé et mal maitrisé .
Là où le premier opus avait mis un peu de temps pour faire monter la tension, le deux attaque beaucoup plus rapidement vu qu'il ne faut pas longtemps à deux flics un peu trop tatillons pour croiser la route d'un Crocodile Dundee qui n'aime pas être tatillonné de trop prés...Toujours un peu d'hémoglobine, de sadisme, d'humour (et oui, quelques sourires malgré les situations) et un méchant toujours très méchant. Si vous avez apprécié le numéro 1, vous apprécierez le 2 qui garde le même esprit et le même décor des étendues australiennes. Si vous n'avez pas apprécié le 1, je doute que vous cherchiez à voir le 2.
Wolf Creek 2 est à Wolf Creek ce que Los Angeles 2013 est à New York 1997 : une suite contrapuntique qui aborde son aîné comme un reflet inversé. Là où le gore constituait un moyen de figurer l’âme sauvage du Sud de l’Australie, il devient ici une finalité en soi, si bien que le film compose une série de variations sur la violence jouées sur un mode burlesque. C’est dire que Wolf Creek 2 est tout ce que n’était pas l’œuvre originale : un divertissement régressif dans lequel le bourreau s’amuse de son statut d’icône, poursuit de jeunes gens comme s’il traquait des cochons, accumule les remarques xénophobes et homophobes. Greg McLean met en scène un spectacle, à l’opposé de son approche autrefois viscérale, ce qui lui permet de radicaliser ses thèmes de prédilection, en l’occurrence ici une critique virulente du tourisme de masse qui transforme le territoire australien en zone de passage, en objet de curiosité, tourisme qui n’est en fin de compte que la perpétuation de l’esprit colonisateur des puissances européennes. Une thèse d’extrême-droite que le film tourne en dérision, rend ridicule par l’outrance avec laquelle il l’expose, tout en la présentant comme un credo auquel adhère Mick Taylor. Wolf Creek 2 est une œuvre dérangeante, aussi dérangeante que le premier volet mais pas des raisons différentes. Ce qui choque ici, c’est l’évidence que constitue la chasse à l’homme, filmée comme une attraction mobilisant moult véhicules et armes à feu, qui considère l’individu étranger comme un corps à dépiauter, démembrer, fouiller en extrayant ses organes. Nous nous heurtons à la violence primitive d’un mythe australien dépourvu de morale et qui incarne un contre-tourisme, un tourisme domestique qui explore la souffrance humaine en découpant le corps des étrangers.