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Lightning_Mc_Queen
23 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mai 2008
Moite et malsain, le calvaire d'Asia Argento met vraiment mal à l'aise, surtout lorsque son père n'hésite pas à la filmer dans les situations les plus troublantes, glauques et inconfortables. Glaçant.
Un film completement previsible. Depuis Trauma, ou il faisait deja tourner sa fille, j'ai la desagreable sensation que argento est un realisateur de telefilm, sa facon de filmer le choix de ses acteurs, le doublage aussi peut etre !! Je vais finir par croire que son seul bon film est 'Les frissons de l'angoisse'...
Là, je DOIS défendre un film que j'aime beaucoup et très sous-estimé à mon avis! Le Syndrome de Stendhal n'est pas vraiment un film d'horreur (j'avoue que je suis assez perplexe face aux gens qui lui reprochent le manque de scène gore...) mais un portrait psychologique insolite et totalement désespéré d'une femme, Anna Manni (l'incroyable Asia Argento, qui m'a surpris comme je ne l'aurais jamais imaginé), torturée au sens physique et moral du terme. Dario Argento se penche vers d'autres choses que l'angoisse (même si un climat malsain et stressant plane sur tout le film), il s'intéresse aux sentiments, et ce qui est étonnant c'est qu'il arrive à livrer des émotions fortes par ce film. La lenteur joue en la faveur de l'histoire à mon avis, installant une ambiance tantôt joyeuse, tantôt malsaine... bref, c'est très destabilisant. Beaucoup de choses sont symboliques dans ce film et il offre une belle matière à réflexion, ce qui fait forcément plaisir. Bref, un film très sous-estimé à mon avis.
"Le syndrome de Stendhal" est le treizième film de Dario Argento toujours fidèle à un genre, le giallo, qu'il a lui-même initié et qui à l'époque est quasiment devenu obsolète. Il s'inspire d'un ouvrage éponyme de Graziella Magherini psychiatre qui s'intéresse à ce syndrome inexpliqué qui voit certains individus tomber en transe devant une œuvre d'art, nommé ainsi en référence à un sentiment semblable éprouvé et décrit par Stendhal lui-même en 1817 lors d'un voyage à Florence. La première demi-heure donne lieu à un face à face entre Asia Argento et le tueur en série sans qu'aucune explication plausible ne soit donnée aux évènements. La jeune femme alors est envoyée à Florence pour une enquête sur un tueur qui a sévi trois fois à Rome et qui semble s’être déplacé pour continuer ses méfaits. Ayant un rendez-vous à la Galerie des Offices, elle se trouve prise de malaise devant un tableau, il s’agit là du syndrome de Stendhal évoqué dans le titre du film. Le contexte posé et le titre expliqué, l’intrigue devient plus classique. spoiler: Sur les conseils de son thérapeute Anna (Asia Argento) rentre chez elle dans son village natal. Le tueur la suit sur place et la kidnappe. Elle finit par se libérer et tuer le pervers qui encore une fois l’a violée. Malheureusement l’esprit du tueur est entré en elle et elle continue l’œuvre de son bourreau . On retrouve les goûts sanglants d’Argento qui n’hésite pas à faire jouer des scènes difficiles voire scabreuses à sa progéniture. Malgré ses défauts liés à une intrigue plutôt lâche, le film se laisse voir sans déplaisir, la fille d’Argento montrant un talent prometteur et une présence envoûtante.
d'un ennui total....Vraiment été déçu d'Argento, sa fille joue bien mais dans un mauvais film de son père. Je la préfère encore dans LAND OF THE DEAD même si ce n'est pas le meilleur film de Zombie...Un Argento parfait pour moi sont les DEMONS-SUSPIRIA-TRAUMA-Deux yeux maléfiques (D'après Edgar Poe)et dans les Masters oh horror!
LE seul bon film de Dario Argento des années 90'. L'idée de reprendre le theme du syndrome de stendhal est geniale. On va nous faire une mixture pour les fans d'arts baroques en leurs faisant visiter Florence (d'une bien curieuse maniere), en les immergeants dans des ambiances froides, flippantes et pleines de mysteres distillées par un score de morricone (un peu repetitif mais qui colle bien aux scenes) du sang, de la folie, une asia argento impeccable et vachement convaincante (contrairement a d'autres de ses roles) et vous obtenez ce film superbe! Seul point faible: 3 ou 4 effets de syntheses completement ridicules et tres mal foutus, mais on s'en cogne! Le film du reveil du maitre, reveil de courte durée d'ailleurs
La virtuosité du maître du Giallo se retrouve dans ce film, pesant, dérangeant. c'est parfaitement interprété, il y a peu de temps mort. Le syndrome de stendhal est le prétexte pour réaliser un film remarquable. L'identité du tueur est dévoilée assez rapidement, mais l'intérêt du film est ailleurs, calqué sur la peur, les émotions des victimes. Le rebondissement final est inattendu. Il faudra ensuite attendre le sang de innocents pour revoir un bon Argento, et dans une moindre mesure, the card placer, alors, régalez-vous !
Peut-être le plus grand film de Dario Argento, plus que les sempiternellement acclamés SUSPIRIA et LES FRISSONS DE L'ANGOISSE?
Une oeuvre difficile d'accès, brutale, tordue mais néanmoins approfondie, intimiste, intelligente et au final émouvante. Le charisme d'Asia Argento dans un rôle complexe, la superbe musique d'Ennio Morricone et plusieurs scènes mémorables (l"ouverture à la galerie des Offices, le flash back via la peinture, l'errance finale dans les rues...) en font une oeuvre marquante du cinéma des années 90, tous genres confondus. Un film à voir, revoir, et réévaluer.
Probablement le dernier bon film d'Argento. Le parallèle fait entre la douleur engendrée par les chefs d'oeuvres de la renaissance italienne et le pouvoir du maniaque exercé sur le personnage d'Asia Argento est fascinant. La force baroque délivrée par le film, si elle est déjà loin de celle d'un "Suspiria", nous fait attendre impatiemment le vrai retour d'Argento.
J'aime beaucoup les films réalisés par Dario Argento mais j'avoue qu'il commençait à me lasser tant son style devenait répétitif : éclairages rouges, bleus, verts, longs couloirs, escaliers en colimaçon et puis, le grand choc avec le syndrome de Stendhal dans lequel il fait abandon de ses recettes habituelles pour tourner un film, fantastique à la limite du surréalisme. Les changements de coiffure d'Asia Argento et les jongleries dans l'espace et le temps m'ont fait penser à "lost Higway" de Lynch. Asia Argento est sublime physiquement et en tant que comédienne; comme le scénario veut que son personnage soit amateur d'art, elle choisit des amants qui sont des chefs-d'œuvre de la nature et, ce qui ne gâche rien de très bons comédiens aussi.
en regardant ce film pour la première fois, j'ai quelques associations qui me viennent: j'ai très vite pensé à hitchcock, au film "Vertigo" quand Kim Novak se rend au musée et semble fascinée par un tableau. Comme elle, Anna est une héroïne hitchcokienne, une introvertie tournée vers un monde intérieur obsédant et tourmenté, un personnage clivé. La musique lanscinante de Moricone me rappelle celle de Rosemary's baby de Polanski, la schizophrénie d'Anna celle du Locataire du même Polanski. Bref, de grandes références pour un Argento bien inspiré et qui signe là cependant un film très personnel et réussi.