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TTNOUGAT
588 abonnés
2 530 critiques
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5,0
Publiée le 25 février 2011
Une petite merveille des années 30 avec une Danielle Darrieux absolument craquante et même éblouissante. Son couple avec Henri Garat est vraiment réussi et leurs duos en chansons apportent une fraîcheur surprenante mais rafraîchissante. Un moment exceptionnel se situe au moment du bal,lorsque toute la salle reprend en choeur le refrain...C'est à ses instants que l'art cinématographique atteint la grâce. Il ne faut surtout pas s'attacher à la morale du film, qui elle est catastrophique:irrespect de la société,négligence absolue du souhait des autres,mensonges permanents, manipulations en tous genre et triomphe final de tous ces mauvais principes. Peu importe donc ici ces considérations, du moment qu'on n'y est pas dupe. Le spectacle est constant avec des acteurs de haut niveau et on y verra en plus avec plaisir l'apparition sans doute unique du grand compositeur Georges Van Parys.Il est évident que ce cinéma à disparu mais que le coeur des cinéphiles battra éternellement pour lui...Nos descendants le retrouverons comme nous le faisons avec les fables de Jean de La Fontaine ,ces petits bijoux de l'art littéraire français. Peut-être que notre cinéma des années 30,art plus universel,leur survivra encore plus longtemps.
Rien de mal fait mais cette petite comédie n'a rien non plus d'extraordinaire. Danielle Darrieux est adorable mais les personnages sont vraiment d'un "autre temps", les chansons sont sympa et elles sortent de nul part.
Jean Boyer n'est pas un grand nom du cinéma, mais ce qu'il faisait, il le faisait bien, ce film bénéficie donc d'une réalisation très honnête, d'une excellente photographie et d'une direction d'acteurs sans faute. Henry Garat est excellent, mais c'est surtout Danielle Darrieux, remarquablement mise en valeur et absolument craquante qui crève l'écran. L'histoire est gentillette et donne lieu à des scènes mémorables comme le bal musette ou cette partie de cartes avec Darrieux coiffée d'une casquette, cigarette au bec et demandant qu'on "ferme la lourde". Et puis il y a la musique de Georges Van Parys (qu'on aperçoit dans un petit rôle de simplet). Bref ce film est un enchantement sauf qu'il y a un hic : le twist final, où on atteint les sommets de l'imbécillité. Mais cette fin paraît tellement artificielle et décalée qu'elle ne gâche ni le film ni le plaisir de s'en être régalé.
Une comédie honnête avec peu de temps morts qui est surtout boostée par la présence de Danielle Darrieux. Curieusement si le film au départ à un esprit de lutte féministe le final surprenant et plutôt tiré par les cheveux aurait plutôt l'effet inverse.
Ayant vu « Battement de cœur » d'Henri Decoin juste avant, difficile de ne pas faire la comparaison, clairement en défaveur d'« Un mauvais garçon ». Jean Boyer était un artisan sympathique mais moyennement doué : moins bien rythmé, moins bien écrit, moins bien filmé... Si la comédie se laisse voir et fait sourire à plusieurs reprises, quelques chansons sympas (dont celle du titre) étant à relever, cela reste assez faiblard niveau scénario spoiler: (le dénouement, tout en facilité assumée, prête quand même à sourire) et personnages secondaires (bon, les parents ne sont pas trop mal), les comédiens faisant ce qu'ils peuvent pour compenser ce manque. Bon, il y a une petite dimension « progressiste », ne tenant pas vraiment sur la durée. Reste Danielle Darrieux, comme toujours charmante dans ce qui est clairement le meilleur rôle, à défaut d'être mémorable. Léger. Un peu trop.
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3,5
Publiée le 12 novembre 2012
Pour Danielle Darrieux, Henri Garat devient le mauvais garçon! Tournè en 1936, cette comèdie entraînante de Jean Boyer fait parti de la soixantaine de films rèalisè par un tâcheron de la pellicule, un excellent metteur en scène qui ne nourrit d'autres prètentions que celle de divertir! L'histoire d'une jeune avocate qui refuse le mariage proposè par ses parents en s'attachant rapidement à un escroc! Mais le film de Boyer n'est pas celui que l'on croit avec une pirouette finale surprenante! Entre-temps, la charmante Darrieux va apprendre le mètier en vivant mille et une pèripèties dont un bal qui nous ramène dans l'ambiance bon enfant de "Circonstances attènuantes" du même Boyer ou l'escalade d'un muret pour fuir la police! Et puis "Un mauvais garçon" doit èvidemment une grande partie de sa notoriètè à la chanson "C'est un mauvais garçon" que chante avec malice une Darrieux conduisant sur les routes de la capitale! Attachant, bon enfant certes, mais surtout des acteurs formidables, jusque dans les seconds rôles tels que Madeleine Suffel (elle y joue la bonne) ou Andrè Alerme ("Je suis un martyr") qui incarne avec drôlerie le père de cette jeune fille de bonne famille devenue avocate...