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Peter Franckson
53 abonnés
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3,0
Publiée le 7 février 2021
Le film consacré à l’aigle royal (Aquila chrysaetos) est un rêve de gosse pour le réalisateur de 51 ans dont c’était le 1er film. Il est commenté par le comédien Charles Berling. Ce dernier introduit l’aigle royal, un peu longuement, de façon poétique, littéraire et même philosophique. Le film, qui débute le 16 mai, est le compte rendu filmé de la quête de Jean-Michel Bertrand (pendant 5 ans, en toute saison car il voyageait entre chaque prise de vues), à cheval, avec un âne qui transporte 50 kg de matériel, à pied, à skis, à l’affût et bivouaquant dans le Champsaur (haute vallée de la rivière Drac) et le Valgaudemar (vallée affluente parcourue par la Séveraisse), situés dans le massif des Ecrins (autrefois massif du Pelvoux). A côté de ses propres contingences (menu constitué de jambon et de tourte aux pommes de terre, vaisselle faite au papier hygiénique), il en profite pour filmer (sans drone) les animaux qui l’environnent. spoiler: Cela n’est qu’au bout de 3 ans qu’il voit l’aigle royal dans la forêt de son enfance. Il bivouaque près de l’aire : il y a 2 poussins et il va en suivre la croissance (1 mois de couvaison et 3 mois avant qu’ils ne s’envolent). Malheureusement, c’est long (énumération d’animaux) et lent : on attend la fin qui ne vient pas alors que le film ne dure pourtant que 52 mn ; il est plus proche du concept de caméra-stylo qui permet de raconter ses états d’âmes, d’où un statut hybride entre le film animalier (qui est avant tout un documentaire sur la faune des Ecrins plus que sur l’aigle royal), son « making of » (à la chronologie confuse) et le film d’introspection. En fait, il y a peu d’images d’aigles et les autres images font figure de digression. Un court métrage plus ciblé aurait suffi.