Derniers Avis : Suspiria - Page 9

Je l’ai trouver pas mal grâce au prestations de Dakota Johnson et Tilda Swinton .Si non film d’horreur pas mal assez long avec quelque scènes hard comeme.

Le film s’efforce à rendre crédible cet élément fantastique dans le monde réel sans que cela ne semble improbable. À l’image de L’Exorciste de Friedkin, c’est dans sa froideur réaliste mélangé au surnaturel baroque que le film trouve son équilibre.

Susie Bannion (Dakota Johnson) a été élevée dans une famille Amish en Ohio. Elle la quitte pour Berlin où elle doit intégrer une prestigieuse école de danse. Sous la férule de madame Blanc (Tilda Swinton), les ballerines sont soumises à une discipline de fer. Certaines d'entre elles n'y résistent pas et disparaissent mystérieusement, telles Patricia (Chloë Grace Moretz) qui a trouvé refuge chez le docteur Klemperer.

C'est peu dire que le nouveau film de Luca Guadagnino était attendu avec impatience. Sa présentation à la "Mostra" de Venise a fait l'événement. Tout était réuni pour susciter l'envie. Le remake du film culte de Dario Argento. Une brochette d'artistes parmi les plus trendy du moment. Derrière la caméra le réalisateur de "Call me by your name".

Le résultat ne laissera pas indifférent. Sorti lessivé de la salle après plus de deux heures trente, on criera au génie ou à l'imposture. On sera époustouflé par le culot d'une mise en scène qui s'autorise toutes les outrances, filme le Berlin gris des années soixante-dix, leste un film d'horreur de références à la Shoah et à la "Fraction Armée Rouge", abandonne la linéarité du récit pour la fulgurance de quelques scènes de danse d'une beauté magnétique.

Ou bien on décrochera vite d'un film trop long, presqu'obèse, dont on ne comprend rien et, pire, dont on aura renoncé à y comprendre quelque chose, copie sans imagination du film démodé de Dario Argento dont on se demande quel écho il suscite quarante ans après sa sortie, surenchère de sang et de corps dénudés filmés avec complaisance, culminant dans un gigantesque sabbat de sorcières plus risible que véritablement impressionnant.

En 1977, Dario Argento réalisait « Suspiria » le premier volet de sa Trilogie des Enfers. Tourné en Technicolor, on connait le travail minutieux du réalisateur sur les couleurs primaires. Quarante ans plus tard, l’ambiance baroque n’est malheureusement pas au rendez-vous du remake de Luca Guadagnino. Le réalisateur de « Call me by your name » utilise son propre style et ne se sert finalement que de la trame de départ de l’originale pour oser emprunter le titre « Suspiria ». Dakota Johnson joue une jeune danseuse américaine qui intègre une école de danse à Berlin. Tilda Swinton interprète la chorégraphe qui va faire d’elle la danseuse étoile. En parallèle, nous découvrons que l’académie est en fait une couverture pour un repaire de sorcières. Malgré ses six actes et un épilogue, Luca Guadagnino ne cherche pas à instaurer une tension grandissante comme le faisait Argento. Il impose directement un fourre-tout d’explications énigmatiques, qui trouveront peut-être des réponses par la suite. L’esthétisme des décors et de la lumière suit l’ambition du cinéaste à placer son intrigue sur l’histoire post Seconde Guerre Mondiale en Allemagne. Mais toutes ces théories sur la culpabilité et l’Armée Rouge ne font pas bon ménage avec le cœur de l’histoire. En 2h30, Guadagnino a voulu traiter de pleins de sujets mais les raconte mal. Son sens de l’érotisme est toujours aussi snobe que son précédent long-métrage et bien qu’on ait passé un moment agréable grâce à des comédiennes efficaces et une mise en scène de qualité, on reste avec un goût amer que cette version 2018 de « Suspiria » n'est qu’une enveloppe sans fond.
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J'ai tant à dire ce film que je ne sais même pas comment formuler mes pensées.

Alors je vais aller au plus simple car il me faudrait écrire un article entier pour être exhaustif et je n'ai pas vraiment le temps ni l'envie. Premièrement, il est important de préciser que j'aime moyennement le Suspiria de Dario Argento, mais la BA de ce remake me faisait très envie. C'est donc dans l'optique de voir quelque chose de différent que j'ai visionné ce film, et non pas par amour de l'original.

Et le moins que je puisse dire, c'est que j'ai été servi. Ce remake est très différent de l'original, et ça n'a pas été pour me déplaire. Je dois même avouer que globalement, je l'ai préféré à l'original.

Points positifs :

Le film ne manque pas d'originalité et de personnalité. Pas seulement vis à vis de l'original, mais aussi vis à vis du cinéma d'horreur actuel. En fait, je dirais que ce remake de Suspiria allie les qualités inhérentes aux films d'horreur des années 70, avec celles des films d'horreur de notre époque. La peur est uniquement basée sur l'ambiance et il n'y a aucun jumpscare. C'est un vrai bon film d'horreur à l'ancienne, avec le savoir-faire actuel, ce qui m'amène au second point.

La réalisation est de grande qualité, la photographie est magnifique, de même que la musique (celle du thème principal notamment), et tout cela contribue à donner au film une ambiance unique et maitrisée. Les séquences horrifiques sont vraiment impressionnantes, et l'une des scènes de danse m'a vraiment mis mal à l'aise de part sa violence, et la qualité de sa réalisation.

Points négatifs :

Le film est très esthétisant, parfois à l’extrême, ce qui a tendance à le rendre légèrement pompeux. Je me souviens d'une préface de Stephen King qui expliquait que le défaut qu'ont de nombreux jeunes auteurs (c'était son cas à lui aussi), consiste à vouloir en faire des caisses pour montrer à quel point ils sont bons. C'est un peu ce que j'ai ressenti avec ce film. Le réalisateur sait qu'il est doué, mais il en fait un peu trop à mon sens. Aussi, le film aurait pu être allégé d'une bonne demi-heure.

Secondement, si j'ai moyennement aimé le Suspiria de Dario Argento, c'est notamment à cause de sa fin, que je trouvais un peu trop grandiloquente. Sauf qu'en matière de grandiloquence, le final de ce remake arrive à faire encore pire. Tout le sérieux du film s'écroule à cause d'un final beaucoup trop en décalage par rapport au reste du film.

Donc pour résumer, le film est bien réalisé, il propose une atmosphère unique, originale, et maitrisée, mais le final, sans être mauvais, vient dénaturer ce que le film construit durant les deux premières heures, et le résultat en est assez troublant.

Ma note : 3,5/5

Le remake de Suspiria par Luca Guadagnino souffre selon moi d’une gestion du rythme trop lente, ce qui empêche le spectateur d’être totalement happé par l’histoire. C’est prétentieux et raté sur pas mal d’aspects mais je trouve qu’il malgré tout des moments de grâce où l’horreur est vraiment estomaquante. Le réalisateur choisit une approche sensorielle à la Tarkovski avec une esthétique naturaliste qui donne une touche vintage et unique aux images, comme si le film avait été tourné dans les années 70, c’est saisissant. Le travail atmosphérique est vraiment ensorcelant, renforçant ainsi le sentiment d’être face à une œuvre obscure qui cherche à nous posséder.

Long-métrage horrifique dès le début via son ambiance étrange !!
Les effets spéciaux ne sont pas extraordinaires mais restent convenables tout de même !
Actrices et acteurs restent favorablement appréciables dans leurs rôles respectifs !
Un film visuellement attractif mais pas mémorable pour autant !