Mon compte
    Suspiria
    Note moyenne
    2,7
    1163 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Suspiria ?

    127 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    25 critiques
    3
    29 critiques
    2
    23 critiques
    1
    22 critiques
    0
    20 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    un film étrange mais intriguant.
    on ne s ennuie pas de tout le film.
    j'ai passé un bon moment.
    un film a revoir
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    176 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Luca Guadagnino adapte l'œuvre maîtresse de Dario Argento en la détournant de son but initial pour l'amener sur des territoires inconnus presque "pasoliniens", et l'on ne peut que saluer cette volonté de transcender l'originale pour ne pas offrir un simple remake mais bien un véritable remix. Dans le Berlin de la période de la Bande à Baader idéalement reconstitué, entre pluie, fumée et onirisme nous naviguons dans une école de danse, prétexte à une sororité malfaisante où les corps souffrent autant que les esprits, où certaines femmes naissent et d'autres meurent. Bien qu'un peu trop long et n'évitant pas l'emphase et le maniérisme ce film est suffisamment possédé et troublant pour nous amener sans peine jusqu'à à la superbe scène de Sabbat final. Et la musique et la voix fantômatique de Thom Yorke qui compose la BO ajoutent son lot de maléfices.
    jthuil
    jthuil

    13 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mars 2021
    Arrêtez tout !!! L'horrible réalisateur de "Call me by your name" a eu une nouvelle "idée" : réaliser un remake du chef d'oeuvre de Dario Argento, Suspiria ! Idée ô combien prétentieuse, certes, mais on n'est plus à ça près... Et c'est sans grande surprise qu'on touche le fond avec cet interminable pensum (2h30), imbu de lui-même, dans lequel les personnages alternent entre plusieurs langues dans une même phrase (allemand, anglais et parfois français). L'obsession du scénariste et du réalisateur ? Avoir l'air plus cultivé et plus malin que les autres, en intellectualisant l'oeuvre de base pourtant très organique, à coup de digressions auteurisantes sur la psychanalyse, sur la bande à Baader ou encore sur le féminisme. Tout un programme... Le résultat est abominable, grotesque, pitoyable et extrêmement ennuyeux. Une horreur en somme.
    labadens
    labadens

    14 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2021
    Dans la famille des entreprises périlleuses, le remake du cultissime Suspiria de Dario Argento peut faire office de mètre-étalon. Pierre angulaire du cinéma d’horreur italien, jouissant d’une réputation loin d’être usurpée, le film du Maestro n’avait pas trop de raison d’être refait, marquant encore aujourd’hui, plus de 40 ans après sa sortie, les spectateurs au fer rouge avec ses allures de cauchemar éveillé.
    C’est sans compter sur le péché d’orgueil d’un autre réalisateur transalpin, Luca Guadagnino, tout juste auréolé d’un succès international avec Call Me By Your Name. Celui qui nous avait conté la romance entre deux éphèbes passant leur temps au bord de la piscine dans leur petit milieu bourgeois se voit avec entre les mains une histoire d’école de danse où l’on s’adonne au culte d’une terrifiante sorcière. Difficile de s’imaginer donc Luca Guadagnino, exemple typique du réalisateur de l’intelligentsia mondaine, aux manettes d’un film d’horreur.

    En fin de compte, il est impossible de comparer cette mouture 2018 de Suspiria avec le film originel. Guadagnino ayant l’intelligence de ne pas bêtement recopier le film d’Argento , ne gardant finalement que les grosses lignes du scénario, à savoir le personnage de Susie, l’école de danse et la Mater Suspiriorum.
    Le film interroge alors immédiatement la question du remake, genre à part entière qui a aujourd’hui colonisé Hollywood.
    En optant pour cette approche diamétralement opposée, Guadagnino donne presque l’impression de créer une œuvre originale. Si le film offre donc une vision complètement différente, il fait poindre également une sorte d’arrogance de la part de son créateur. Le réalisateur, qui s’affirme fan du film de Dario Argento, témoigne d’une certaine prétention en voulant refaire un film qu’il adore à sa sauce. On dit alors au revoir au technicolor chatoyant de la version de Dario Argento pour plonger dans des couleurs ternes et grisâtres puisant plus dans le cinéma britannique ou allemand des années 70.

    L’action est d’ailleurs déplacée de Fribourg à Berlin afin de profiter du contexte politique particulier de la capitale allemande alors à l’époque encore divisée en 2 par le mur et en proie aux attentats de la fameuse bande à Baader. C’est donc dans ce climat politique instable que la jeune américaine Susie Bannion rejoint l’académie de danse Helena Markos, où un affrontement interne a lui-même lieu entre deux factions sur la direction de l’école. Un maigre rapprochement avec la situation géopolitique de la ville de Berlin, mais qui suffira à David Kajganich pour pondre son script et permettre à Guadagnino de se justifier de s’attarder aussi longtemps sur ce point.

    Il faut préciser que cette version de Suspiria a la particularité de durer près de 1h de plus que son aînée. Alors qu’Argento nous assénait un simili-climax dès les premières minutes de son film, Guadagnino prend le contre-pied total, préférant prendre son temps et diffuser une horreur latente, voire même quasi-invisible pendant la totalité du long-métrage et qui surviendra par petites bribes, notamment au cours de séquences de danse. Contrairement à Argento qui utilisait l’école de danse comme un simple contexte, Guadagnino y voit un potentiel afin d’y explorer une certaine horreur corporelle renvoyant au body horror. La séquence la plus réussie du film est d’ailleurs un parallèle entre une chorégraphie endiablée délivrée par Susie Bannion/Dakota Johnson et le châtiment réservé à une écolière dissidente voyant ses membres se contorsionner à la limite de l’humain dans des hurlements de douleur ; cette séquence a le mérite d’impressionner surtout qu’on commençait un peu à s’ennuyer poliment.

    Tous ces éléments, le développement du contexte, le rythme très lent, l’utilisation de l’horreur soulèvent ce qui est certainement le plus gros point noir du film et qui le rend presque détestable. Avec ce film, Luca Guadagnino s’inscrit à la perfection dans la vague du cinéma d’auteur s’essayant au genre avec une certaine suffisance. La prétention les accompagnant témoigne alors d’un certain mépris pour ce pan du 7ème art en voulant y insuffler ce qui est un côté bourgeois contraire à ce que le cinéma bis était à ses origines, à savoir un cinéma populaire maltraité par la critique qui n’y voyait souvent que des films d’exploitation racoleurs visant à appâter le chaland.

    Avec cette vague de cinéastes adoubés par les grands festivals prônant l’élite cinématographique, le cinéma de genre prend des airs pédants, bavards et développe un intellect hautain (alors que des œuvres bis ont délivré des messages politiques bien plus forts que certains drames d’auteurs).
    Ce Suspiria en est un exemple frappant !
    Alors qu’Argento axait son film sur les sensations au détriment de l’histoire, opposant une histoire simpliste à un travail colossal sur l’ambiance au travers de sa palette chromatique et de son atmosphère sonore, Guadagnino délivre une trame qui s’avère aussi balourde que vaine. En résulte alors un salmigondis boursouflé, chassant plusieurs lièvres à la fois de façon bien trop artificielle. On pense notamment à l’utilisation du seul perso masculin (par ailleurs incarné par Tilda Swinton dans ce qui semble être la plus grosse fausse bonne idée du film au contraire de sa performance magnétique de Mme Blanc).
    La dimension fantastique de l’œuvre émane de façon insidieuse tout au long du film. Guadagnino préférant là aussi inclure son histoire de sorcière dans ce réalisme politique. Susie Bannion n’est d’ailleurs plus la Blanche-Neige innocente face à la méchante sorcière du film d’Argento, elle devient un moyen d’expression d’une féminité qui cherche à s’émanciper. À ce niveau, Dakota Johnson fait un travail plutôt convaincant, notamment dans ces séquences de danse.
    Cette approche de l’horreur démontre encore une fois un côté arty de la part de Guadagnino illustré à merveille par cette performance de danse digne de l’art contemporain le plus abscons. . S’il est plutôt avare en effets horrifiques pendant près de 2h, Guadagnino se rattrape cependant dans un final repoussant les limites du grotesque et cherchant par tous les moyens à choquer, au travers de maquillages peu ragoutants et plutôt approximatifs : complètement risible !
    Pour quelqu’un qui voulait reproduire les sensations que lui avait procurées le film original, le transalpin se trompe sur toute la ligne. Difficile de voir la puissance évocatrice de l’œuvre d’Argento, tout semblant de sensation étant noyé sous des couches superflues de délires artistiques inefficaces et ce n’est pas cette surenchère grand-guignolesque finale qui va arranger les choses.

    Lors du climax, Helena Markos crie : « Ce n’est pas de la vanité, c’est de l’art ». C’est un peu ce que Guadagnino nous hurle à la figure pendant près de 2h30, montrant un auteur sûr de ces effets pompiers et ne se remettant à aucun moment en question, maltraitant les codes du genre dans l’unique but de déranger une certaine caste élitiste. Une œuvre tellement maniérée qu’on n’arrive plus à en distinguer la moindre once d’honnêteté, et ce n’est pas les arrangements pompeux de Thom Yorke pour la partition qui vont changer quelque chose. À défaut de nous faire frissonner, Guadagnino aura pris le titre au pied de la lettre et nous aura tiré de nombreux soupirs.
    Cochon dindedu 72
    Cochon dindedu 72

    8 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 janvier 2021
    Je n'étais pas fan de l'original...Mais là.. on touche au fond du néant du vide de la pensée bobo qui pollue le cinéma depuis belle lurette Alternant des scènes toutes plus caricaturales les unes que les autres (fascination des bobos urbains pour l'extrême gauche avec l'omniprésence de la bande à bader et des prises d'otages, aucun personnage masculin, les flics sont ridiculisés etc...) et des scènes horrifiques ridicules cherchant sans doute une symbolique psychanalytique etc. Un film intellectuel prétentieux élitiste sans intérêt. Bien que ce fût un four total en tout cas au vu du scénario le metteur en scène fera carrière avec la bénédiction des journalistes.
    Leo de Seine
    Leo de Seine

    19 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2021
    Alambiqué, confus, pédant et surtout... très chiant. Oui, c'est ça, ce film est juste hyper chiant, pas la peine d'en rajouter davantage.
    Catherine V.
    Catherine V.

    56 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2021
    Ayant vu le Suspira de 1977, j’ai voulu pour m'en faire une idée voir le remake du film culte du maître italien de l’épouvante, Dario Argento.
    Je n’ai je crois jamais vu un navet pareil !
    Enfin, plus exactement, non pas un navet mais un film aussi indigeste et qui dure en prime 2h30 !
    Le casting me paraissait alléchant, il y a Dakota Johnson, Tilda Swinton et même Sylvie Testud. Il y a aussi Chloë Grace Moretz mais ce n’est pas son nom au générique qui me donnera envie de voir un film.
    Le point que je qualifie d’assez ”cocasse” est qu’il y aussi dans ce ”remake” Jessica Harper, bien entendu plus qu’adulte puisqu’elle a 71 ans aujourd’hui, qui était l’interprète principale Suzy Banner dans le Suspiria de 1977.
    Dans le Suspiria de 1977, Susie reste la protagoniste car Mater Suspiriorum est en fait Helena Markos, ce qui a été changé dans le remake.
    La danse, qui n'est peut être pas totalement absente mais tout de même très en arrière-plan dans l’original, devient avec le Suspiria 2018 un élément-clé du drame.. Enfin "danse" façon de parler.....
    En effet, le rôle reste plus que « physique », cette fois, avec une démonstration de danse contemporaine (chorégraphiée par Damien Jalet) qui est à mon avis peut être une performance mais tout ce qu’on veut sauf de la danse, mais passons, ça n’engage que moi.
    Bref, le début se laisse regarder mais vraiment que le tout début... Après, l’histoire n’a fait que s’enfoncer dans de l’incompréhensible, même du grand n'importe quoi, et du très laid à regarder, en plus.
    Bref, à oublier.
    moket
    moket

    529 abonnés 4 334 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Une sorte de cauchemar éveillé, pas vraiment un film d'horreur mais une ambiance terriblement anxiogène. Pour le reste, c'est une sorte de gros gloubi-boulga pédant et suffisant avec du mystère, de la danse, une musique étrange et du brouillard...
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Faire un remake de Suspiria une des œuvre cultes de Dario Argento (pas ma préférée ceci dit) avait tout du projet casse gueule et je dirais même inutile. Avant de voir si cette version est un bon film, on peut déjà dire que c’est un excellent remake. Il ne se contente pas de singer ce que faisait très bien Argento il y a 40 ans mais reprend juste sa trame pour en donner une autre version. On aime ou on aime pas mais au moins il y a une vision. Cette nouvelle version transposée dans le Berlin du mur propose une lecture plus réfléchie, plus alambiquée mais aussi plus terne de cette histoire de sorcière. Il parle de jeunesse sacrifiée, de la culpabilité allemande au sortir de la guerre, de deuil, de lutte de pouvoir, d’emprise et j’en passe tant il est dense. Mais il est dans le même temps moins prenant, moins piégeux que son aîné et du coup forcément moins effrayant (à vrai dire il ne l’est pas du tout selon moi). Plus froid, gris, presque professoral, il parait du coup mieux maîtrisé dans tout ces aspects, c’est un film ou tout semble cadré, pesé mais où on peut juger qu’il manque la spontanéité. Mieux joué que son aîné (ça me semble indiscutable) ce Suspiria m’a peut être plus intéressé mais ne m’a jamais fasciné comme le faisait par moment son modèle.
    KaizokuGari
    KaizokuGari

    5 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2020
    Le pire film que j'ai vu de toute ma vie, et je suis très sérieux, je n'exagère rien. J'ai été le voir en salle, et c'est la première fois que j'ai vu des gens quitter le cinéma avant la moitié du film. La première heure est absolument ignoble, vide, et vous donne vite envie d'aller dormir si vous comptiez le regarder le soir. Lorsque le film démarre enfin, on comprend vite qu'il ne s'agit pas d'un film d'horreur, mais d'un film gênant, oppressant, dégoûtant. J'aurais dû demander le remboursement de mon ticket, à fuir.
    romano31
    romano31

    281 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2020
    Je n'ai pas vu la version originale de Dario Argento donc je ne pourrais comparer les deux œuvres. Ceci étant, j'ai trouvé la version de Luca Guadagnino vraiment très intéressante. Déjà, j'ai adoré l'ambiance du film, assez sombre et pesante. De plus, les actrices sont formidables (Dakota Johnson et Tilda Swinton en tête), les chorégraphies de danse également et la mise en scène est très travaillée. Il y a des scènes absolument géniales dans ce film ( spoiler: la scène de danse/torture, la représentation scénique avec les lanières rouges et la scène finale)
    et bien qu'il puisse dérouté par instant, le film reste fascinant à regarder. On regrettera juste quelques effets spéciaux un peu ratés ce qui est dommage sachant que c'est le maquillage qui est privilégié la plupart du temps. Un très bon film donc mais pas forcément facile d'accès.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    J'ai vraiment bien aimé ! Même si, je l'avoue, je n'ai pas tout compris. Et les vidéos explicatives m'ennuient car à chaque fois il disent la même chose : les remakes sont nuls comparés aux originaux.. Je trouve qu'il ne faut pas toujours se bloquer et comparer à la lettre les deux films. Je n'ai pas vu l'original, mais ce film est pour moi très bien réalisé et fou la trouille !! Je croyais qu'Hérédité était horrible, mais ce film l'est encore plus !
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Pas terrible le remake. Ou alors c'est l'ambiance glauque qui m'a rebuté. Ou alors je n'ai rien compris au concept ma chère.
    Alasky
    Alasky

    351 abonnés 3 408 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Wow on est à l'opposé du grandiose Suspiria de 1977, là on touche le fond niveau remake ! Visuellement c'est immonde et insipide, ça frise le ridicule toutes ces scènes interminables et confuses. Un des films les plus médiocres de 2018, à éviter absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Très bon remake du film de 1977, super jeu d'acteurs, images incroyables, vraiment prenant !

    Cependant pas à laisser entre toutes les mains
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top