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    Suspiria
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    127 critiques spectateurs

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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    397 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Film aussi fascinant que bordélique, Guadagnino appose sa patte en terme d’ambiance et de mise en scène, avec des moments réussis, mais je dirais qu’il plonge en évacuant toute subtilité à force de vouloir mordicus représenter la sorcellerie, quitte à devenir vulgaire. Dans la version d’Argento il y avait une place pour le mystère quant à la manipulation du personnel de l’école, de l’histoire du bâtiment, avec des meurtres sans auteur identifié, en connaissance de cause le réalisateur montre l’envers du décor, nous sommes spectateur de tout ce qui se passe, avec en parallèle l’enquête mollassonne de la transformiste en chef Swinton (idée et maquillage de merde). Il ne reste que la relation ambiguë entre Susie et madame Blanc, avec cette thématique de la filiation qui connaitra une apogée complètement grotesque, entre les flashbacks et le côté expédié malgré plus de 2h de développement, je suis resté sur une impression de grand rien, d’un vain détournement. Mais, je le redis, il y a du relief niveau imagerie, la technique est quasi irréprochable, avec des plans inspirés et une superbe photographie, j’ai aussi aimé les séquences de danse où règne un climat fiévreux, par contre, et là j’en suis le premier désolé parce que je l’adore, la voix de Thom Yorke gâche la bande originale et parait hors sujet, l’ayant écouté au préalable je pensais qu’il ne chanterait que pour le générique de fin.
    Ti Nou
    Ti Nou

    502 abonnés 3 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2019
    En réalisant ce remake, Luca Guadagnino a le mérite de ne pas du tout chercher à jouer dans le même registre que Dario Argento. Là où Argento utilisait une abondance de couleur, la version de Guadagnino s’avère plus froide, exploitant des décors ternes d’Europe de l’est en pleine guerre froide. Dommage que le dernier acte s’enfonce dans des délires ésotériques plus guignolesques qu’effrayants.
    romano31
    romano31

    281 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2020
    Je n'ai pas vu la version originale de Dario Argento donc je ne pourrais comparer les deux œuvres. Ceci étant, j'ai trouvé la version de Luca Guadagnino vraiment très intéressante. Déjà, j'ai adoré l'ambiance du film, assez sombre et pesante. De plus, les actrices sont formidables (Dakota Johnson et Tilda Swinton en tête), les chorégraphies de danse également et la mise en scène est très travaillée. Il y a des scènes absolument géniales dans ce film ( spoiler: la scène de danse/torture, la représentation scénique avec les lanières rouges et la scène finale)
    et bien qu'il puisse dérouté par instant, le film reste fascinant à regarder. On regrettera juste quelques effets spéciaux un peu ratés ce qui est dommage sachant que c'est le maquillage qui est privilégié la plupart du temps. Un très bon film donc mais pas forcément facile d'accès.
    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Un remake du film de Dario Argento, au début prometteur avec une ambiance inquiétante, avant de se perdre dans des méandres mystiques assez déroutantes.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    319 abonnés 2 982 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2019
    traité sous forme d'actes, L. Guadagnino apporte un vrai regard artistique à ce remake. avec une réalisation minutieuse, les décors, une musique planante, la direction d'actrices etc. il créait une ambiance mystérieuse, ensorcelante. c'est l'atout fort du film comportant quelques séquences troublantes voire sanguinolentes et au récit flou. en outre, le format est trop long, difficile de maintenir l'attention dans la durée.
    Roub E.
    Roub E.

    966 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Faire un remake de Suspiria une des œuvre cultes de Dario Argento (pas ma préférée ceci dit) avait tout du projet casse gueule et je dirais même inutile. Avant de voir si cette version est un bon film, on peut déjà dire que c’est un excellent remake. Il ne se contente pas de singer ce que faisait très bien Argento il y a 40 ans mais reprend juste sa trame pour en donner une autre version. On aime ou on aime pas mais au moins il y a une vision. Cette nouvelle version transposée dans le Berlin du mur propose une lecture plus réfléchie, plus alambiquée mais aussi plus terne de cette histoire de sorcière. Il parle de jeunesse sacrifiée, de la culpabilité allemande au sortir de la guerre, de deuil, de lutte de pouvoir, d’emprise et j’en passe tant il est dense. Mais il est dans le même temps moins prenant, moins piégeux que son aîné et du coup forcément moins effrayant (à vrai dire il ne l’est pas du tout selon moi). Plus froid, gris, presque professoral, il parait du coup mieux maîtrisé dans tout ces aspects, c’est un film ou tout semble cadré, pesé mais où on peut juger qu’il manque la spontanéité. Mieux joué que son aîné (ça me semble indiscutable) ce Suspiria m’a peut être plus intéressé mais ne m’a jamais fasciné comme le faisait par moment son modèle.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2024
    Après le chef-d'oeuvre "Call Me by Your Name", Guadagnino frappe une fois de plus très fort avec ce superbe "Suspiria" qui enfonce définitivement l'original.
    eldarkstone
    eldarkstone

    223 abonnés 2 082 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2019
    entre film d'angoisse glauque a souhait et delire psycho-dramatique, le moins que l'ont puisse dire c'est qu'on ne sait trop sur quel pied danser avec ce film, tantot saisissant, tetanisant par ses images, avec quelques fois tout de meme, quelques grosses longueurs, lentes, mais pas inintéressant.
    Catherine V.
    Catherine V.

    56 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2021
    Ayant vu le Suspira de 1977, j’ai voulu pour m'en faire une idée voir le remake du film culte du maître italien de l’épouvante, Dario Argento.
    Je n’ai je crois jamais vu un navet pareil !
    Enfin, plus exactement, non pas un navet mais un film aussi indigeste et qui dure en prime 2h30 !
    Le casting me paraissait alléchant, il y a Dakota Johnson, Tilda Swinton et même Sylvie Testud. Il y a aussi Chloë Grace Moretz mais ce n’est pas son nom au générique qui me donnera envie de voir un film.
    Le point que je qualifie d’assez ”cocasse” est qu’il y aussi dans ce ”remake” Jessica Harper, bien entendu plus qu’adulte puisqu’elle a 71 ans aujourd’hui, qui était l’interprète principale Suzy Banner dans le Suspiria de 1977.
    Dans le Suspiria de 1977, Susie reste la protagoniste car Mater Suspiriorum est en fait Helena Markos, ce qui a été changé dans le remake.
    La danse, qui n'est peut être pas totalement absente mais tout de même très en arrière-plan dans l’original, devient avec le Suspiria 2018 un élément-clé du drame.. Enfin "danse" façon de parler.....
    En effet, le rôle reste plus que « physique », cette fois, avec une démonstration de danse contemporaine (chorégraphiée par Damien Jalet) qui est à mon avis peut être une performance mais tout ce qu’on veut sauf de la danse, mais passons, ça n’engage que moi.
    Bref, le début se laisse regarder mais vraiment que le tout début... Après, l’histoire n’a fait que s’enfoncer dans de l’incompréhensible, même du grand n'importe quoi, et du très laid à regarder, en plus.
    Bref, à oublier.
    Eric C.
    Eric C.

    241 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2020
    Un remake du célèbre film de Dario Argento maître du cinéma d'horreur et le risque des remake de n'être qu'en dessous de l'original ou de ne pas respecter l'œuvre. Ici on n'a vraiment pas un copier coller ni une version diminuée de l'œuvre originale. Ce Suspiria est un film qui garde le thème principal, reste clairement dans le genre du film d'horreur surtout dans la dernière partie et reste également dans ce groupe de sorcière implantée dans le cadre d'une compagnie de danse. Malgré tout ici le film est très centré sur cette académie de danse, internat de jeunes danseuses dans le Berlin de 1977, très sombre et terne avec le contexte politique compliqué et tendu de la bande à Baader, ce centre étant le repère et sous la direction d'une bande de sorcière. Esthétique remarquable, très beau contexte de ballet de danse moderne avec une ingéniosité des chorégraphies et une déstructuration presque un démembrement des corps. Tilda Swinton est parfaite en prof quasi gourou de danse et surtout Dakota Johnson est époustouflante de présence, performance et aussi beauté vénéneuse qui peu à peu se révèle et s'affirme. On peut cependant reprocher un film un peu long, surtout au début, et quelques passages un peu hermétiques au niveau du sens. Film assez hypnotique et surtout une magnifique Dakota Johnson qui à elle seule justifie de voir ce film.
    Horrophile75
    Horrophile75

    39 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2020
    Franchement j'ai un avis mitigé sur ce remake du célèbre film de Dario Argento. En tout les cas, ces deux films n'ont aucune commune mesure, au point qu'il convient d'oublier le premier pour pouvoir apprécier le deuxième, et ayant mis une note de 4.5 au premier "Suspiria", je vous laisse deviner lequel des deux j'ai le plus apprécié. En effet dans cette version la musique n'est que peu présente, assez insipide et décalée par rapport à l’ambiance après guerre donné au film (contexte que je n'apprécie pas), les couleurs ne sont pas criardes et l'histoire principale spoiler: (rivalité entre clans de sorcières)
    n'est pas du tout la même. Laissons là les comparaisons et parlons des points forts : une très belle photographie style ancien, une reproduction assez fidèle du mythe des sorcières et, pour une fois, pas entièrement péjorative, un très bon jeu d’actrices (mettons de côté le vieux papy-psy qui, de toute manière, n'apporte pas grand intérêt à l'histoire selon moi), et on ne s’ennuie pas devant ce film en format de conte, malgré ses 2h30. Enfin, les points négatifs : allusions au sex nombreuses et sans intérêt, déchainement mal venu de violences à la fin du film, manque de clarté au dénouement qui laisse un goût amer (pour ne plus amples informations, je vous conseille de consulter internet pour comprendre toutes les ficelles de l'histoire). On peut saluer l'originalité, parce que faire le remake d'un grand classique comme "Suspiria" c'est pas facile, mais quand même, je suis peut-être influencé par le film original, mais je reste que moyennement convaincu.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    177 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Luca Guadagnino adapte l'œuvre maîtresse de Dario Argento en la détournant de son but initial pour l'amener sur des territoires inconnus presque "pasoliniens", et l'on ne peut que saluer cette volonté de transcender l'originale pour ne pas offrir un simple remake mais bien un véritable remix. Dans le Berlin de la période de la Bande à Baader idéalement reconstitué, entre pluie, fumée et onirisme nous naviguons dans une école de danse, prétexte à une sororité malfaisante où les corps souffrent autant que les esprits, où certaines femmes naissent et d'autres meurent. Bien qu'un peu trop long et n'évitant pas l'emphase et le maniérisme ce film est suffisamment possédé et troublant pour nous amener sans peine jusqu'à à la superbe scène de Sabbat final. Et la musique et la voix fantômatique de Thom Yorke qui compose la BO ajoutent son lot de maléfices.
    labadens
    labadens

    14 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2021
    Dans la famille des entreprises périlleuses, le remake du cultissime Suspiria de Dario Argento peut faire office de mètre-étalon. Pierre angulaire du cinéma d’horreur italien, jouissant d’une réputation loin d’être usurpée, le film du Maestro n’avait pas trop de raison d’être refait, marquant encore aujourd’hui, plus de 40 ans après sa sortie, les spectateurs au fer rouge avec ses allures de cauchemar éveillé.
    C’est sans compter sur le péché d’orgueil d’un autre réalisateur transalpin, Luca Guadagnino, tout juste auréolé d’un succès international avec Call Me By Your Name. Celui qui nous avait conté la romance entre deux éphèbes passant leur temps au bord de la piscine dans leur petit milieu bourgeois se voit avec entre les mains une histoire d’école de danse où l’on s’adonne au culte d’une terrifiante sorcière. Difficile de s’imaginer donc Luca Guadagnino, exemple typique du réalisateur de l’intelligentsia mondaine, aux manettes d’un film d’horreur.

    En fin de compte, il est impossible de comparer cette mouture 2018 de Suspiria avec le film originel. Guadagnino ayant l’intelligence de ne pas bêtement recopier le film d’Argento , ne gardant finalement que les grosses lignes du scénario, à savoir le personnage de Susie, l’école de danse et la Mater Suspiriorum.
    Le film interroge alors immédiatement la question du remake, genre à part entière qui a aujourd’hui colonisé Hollywood.
    En optant pour cette approche diamétralement opposée, Guadagnino donne presque l’impression de créer une œuvre originale. Si le film offre donc une vision complètement différente, il fait poindre également une sorte d’arrogance de la part de son créateur. Le réalisateur, qui s’affirme fan du film de Dario Argento, témoigne d’une certaine prétention en voulant refaire un film qu’il adore à sa sauce. On dit alors au revoir au technicolor chatoyant de la version de Dario Argento pour plonger dans des couleurs ternes et grisâtres puisant plus dans le cinéma britannique ou allemand des années 70.

    L’action est d’ailleurs déplacée de Fribourg à Berlin afin de profiter du contexte politique particulier de la capitale allemande alors à l’époque encore divisée en 2 par le mur et en proie aux attentats de la fameuse bande à Baader. C’est donc dans ce climat politique instable que la jeune américaine Susie Bannion rejoint l’académie de danse Helena Markos, où un affrontement interne a lui-même lieu entre deux factions sur la direction de l’école. Un maigre rapprochement avec la situation géopolitique de la ville de Berlin, mais qui suffira à David Kajganich pour pondre son script et permettre à Guadagnino de se justifier de s’attarder aussi longtemps sur ce point.

    Il faut préciser que cette version de Suspiria a la particularité de durer près de 1h de plus que son aînée. Alors qu’Argento nous assénait un simili-climax dès les premières minutes de son film, Guadagnino prend le contre-pied total, préférant prendre son temps et diffuser une horreur latente, voire même quasi-invisible pendant la totalité du long-métrage et qui surviendra par petites bribes, notamment au cours de séquences de danse. Contrairement à Argento qui utilisait l’école de danse comme un simple contexte, Guadagnino y voit un potentiel afin d’y explorer une certaine horreur corporelle renvoyant au body horror. La séquence la plus réussie du film est d’ailleurs un parallèle entre une chorégraphie endiablée délivrée par Susie Bannion/Dakota Johnson et le châtiment réservé à une écolière dissidente voyant ses membres se contorsionner à la limite de l’humain dans des hurlements de douleur ; cette séquence a le mérite d’impressionner surtout qu’on commençait un peu à s’ennuyer poliment.

    Tous ces éléments, le développement du contexte, le rythme très lent, l’utilisation de l’horreur soulèvent ce qui est certainement le plus gros point noir du film et qui le rend presque détestable. Avec ce film, Luca Guadagnino s’inscrit à la perfection dans la vague du cinéma d’auteur s’essayant au genre avec une certaine suffisance. La prétention les accompagnant témoigne alors d’un certain mépris pour ce pan du 7ème art en voulant y insuffler ce qui est un côté bourgeois contraire à ce que le cinéma bis était à ses origines, à savoir un cinéma populaire maltraité par la critique qui n’y voyait souvent que des films d’exploitation racoleurs visant à appâter le chaland.

    Avec cette vague de cinéastes adoubés par les grands festivals prônant l’élite cinématographique, le cinéma de genre prend des airs pédants, bavards et développe un intellect hautain (alors que des œuvres bis ont délivré des messages politiques bien plus forts que certains drames d’auteurs).
    Ce Suspiria en est un exemple frappant !
    Alors qu’Argento axait son film sur les sensations au détriment de l’histoire, opposant une histoire simpliste à un travail colossal sur l’ambiance au travers de sa palette chromatique et de son atmosphère sonore, Guadagnino délivre une trame qui s’avère aussi balourde que vaine. En résulte alors un salmigondis boursouflé, chassant plusieurs lièvres à la fois de façon bien trop artificielle. On pense notamment à l’utilisation du seul perso masculin (par ailleurs incarné par Tilda Swinton dans ce qui semble être la plus grosse fausse bonne idée du film au contraire de sa performance magnétique de Mme Blanc).
    La dimension fantastique de l’œuvre émane de façon insidieuse tout au long du film. Guadagnino préférant là aussi inclure son histoire de sorcière dans ce réalisme politique. Susie Bannion n’est d’ailleurs plus la Blanche-Neige innocente face à la méchante sorcière du film d’Argento, elle devient un moyen d’expression d’une féminité qui cherche à s’émanciper. À ce niveau, Dakota Johnson fait un travail plutôt convaincant, notamment dans ces séquences de danse.
    Cette approche de l’horreur démontre encore une fois un côté arty de la part de Guadagnino illustré à merveille par cette performance de danse digne de l’art contemporain le plus abscons. . S’il est plutôt avare en effets horrifiques pendant près de 2h, Guadagnino se rattrape cependant dans un final repoussant les limites du grotesque et cherchant par tous les moyens à choquer, au travers de maquillages peu ragoutants et plutôt approximatifs : complètement risible !
    Pour quelqu’un qui voulait reproduire les sensations que lui avait procurées le film original, le transalpin se trompe sur toute la ligne. Difficile de voir la puissance évocatrice de l’œuvre d’Argento, tout semblant de sensation étant noyé sous des couches superflues de délires artistiques inefficaces et ce n’est pas cette surenchère grand-guignolesque finale qui va arranger les choses.

    Lors du climax, Helena Markos crie : « Ce n’est pas de la vanité, c’est de l’art ». C’est un peu ce que Guadagnino nous hurle à la figure pendant près de 2h30, montrant un auteur sûr de ces effets pompiers et ne se remettant à aucun moment en question, maltraitant les codes du genre dans l’unique but de déranger une certaine caste élitiste. Une œuvre tellement maniérée qu’on n’arrive plus à en distinguer la moindre once d’honnêteté, et ce n’est pas les arrangements pompeux de Thom Yorke pour la partition qui vont changer quelque chose. À défaut de nous faire frissonner, Guadagnino aura pris le titre au pied de la lettre et nous aura tiré de nombreux soupirs.
    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2019
    J'ai l'impression que soit on est fasciné par ce film, soit on ne comprend pas grand chose et on le rejette sans détour.. Je dois avouer être dans cette deuxième catégorie, les plus de cette oeuvre sont les actrices, vraiment Dakota Johnson nous offre une prestation incroyable, Tilda Swinton est aussi très convaincante comme à son habitude, l'atmosphère du film est pesante, la réalisation est de toute beauté, mise à part certains effets de sang un peu raté, mais dans l'ensemble, ça se regarde avec beaucoup de plaisir. Par contre, j'ai trouvé ça lent.. Je n'ai jamais réussi à être emporté à 100%, la double histoire avec l'ancien rescapé juif m'est passée au dessus, j'aurai aimé mieux comprendre, même si c'est le but du réalisateur de nous perdre un peu, j'ai trouvé le final génial dans la mise en scène, mais impossible pour moi d'en saisir toutes les subtilités, j'aime pourtant ce genre de cinéma, qui essaye de nous surprendre, de nous perdre, de part les longueurs je ne pense pas le regarder une deuxième fois, Suspiria restera une déception pour ma part.
    Ghighi19
    Ghighi19

    68 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Alors je peux comprendre qu' on reste hermétique à ce film et j avoue avoir eu très peur en le visionnant .
    C est pour moi une autre vision du scénario original de Dario Argento et il est donc inutile de les comparer . La mise en scène est assez forte pour sublimer l angoisse que nous ressentons . Après l idée d avoir inclus plusieurs sous histoires n était pas obligatoire et apporte peu de choses . Je reste pas très convaincu par le final trop grand guignol pour moi . Après ça reste une oeuvre intéressante.
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