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AMCHI
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4,0
Publiée le 23 octobre 2020
A l'annonce d'un remake de Suspiria j'ai d'abord cru à une mauvaise blague, c'est sans conteste une des plus belles réussites de Dario Argento, et sans y prêter plus d'attention que cela pourtant au fur et à mesure que le projet avancé cela titillai davantage ma curiosité. A ma connaissance ce film n'a pas été un grand succès en salles étant presque sorti dans l'indifférence générale, c'est dommage car ce remake s'avère original et loin des films d'épouvante formatés à base de jump scare que l'on nous fourgue trop souvent ces derniers temps-ci. D'ailleurs il ne faudrait pas vraiment parler de remake car le film original est plus une source d'inspiration pour le réalisateur qu'une envie de refaire le film, il y a des points communs avec l'original, ça se passe dans une académie de danse en Allemagne (mais à Berlin et non plus à Friburg) qui est bien sur un antre de sorcières et il y a une jeune danseuse venant d'Amérique. Avec 2h30 cette version développe plus de choses, Argento avait crée avant un tout un film travaillant son atmosphère avec un visuel baroque et puissant, Luca Guadagnino tourne lui un film plus sombre avec un contexte plus ancré dans son époque (surtout au début du film avec comme fond une Allemagne troublée par la bande à Baader) notamment à travers une photographie au teint grisâtre qui renforce le climat lugubre et quelque peu austère du film. Je craignais que cette durée desservirait le film mais non, aucune longueur à signaler et le final que certains trouveront grotesque et le point culminant de Suspiria. Une belle découverte, comme quoi revisiter un film n'est pas forcément un sacrilège.
Le pire reste ces parties ajoutées (1h de plus que le film originel tout de même !) où le nazisme a son importance et où la bande à Baader est omniprésente sans que ça ne serve à quoi que ce soit dans l'histoire. Heureusement, d'autres points sont réussis notamment sur le gore, un point sur lequel Guadagnino nous surprend avec une bonne dose se sanguinolant et en prime une scène de désarticulation aussi choquante que terrifiante. Du gore efficace et assumé malheureusement pas toujours au point à cause surtout d'effets spéciaux parfois médiocres. Mais au final ce remake reste un film un peu lourd, qui manque singulièrement de modernité et d'une audace réelle. Site : Selenie
Son remake tout comme son original amené beaucoup à parlé. Rien que par exemple la musique envoûtante orchestré par une haute realisation offrant de vision à la foid sublime et effrayante. Frôlant parfois la grâce, sa's doute suite à la réalisation. En passant par des couleurs flamboyantes. L'atmosphère du film est unique, sadique, voyeuriste et reste hyper violent tout en restant élégant vis à vis de sa mise en scène assez élégante pour le genre. On assiste à quelques maladresse comme souvent et on y retrouve une mise en scène soignée et en même quelques incoherences. La théma sorcellerie dira t on est revisitë d une facon propre à elle et moins de suspens mais une classe certaine qui ait présent dans l original autant que dans son remake. C'est une oeuvre qui revisite le thème de la sorcelerie très agréablement, avec moins de suspens que sur ce principe mais bienfaisant sur l original ainsi que sur son remake. Et ceux malgré la durée des films...
Une sorte de cauchemar éveillé, pas vraiment un film d'horreur mais une ambiance terriblement anxiogène. Pour le reste, c'est une sorte de gros gloubi-boulga pédant et suffisant avec du mystère, de la danse, une musique étrange et du brouillard...
Difficile de surpasser la version de Dario Argento mais Luca Guadagino s'en sorte admirablement bien avec cette magnifique mise en scène terrifiante et sublime.
Faire un remake d'un film de Dario Argento (du moins, avant les années 90), c'est très risqué car, outre de très bons scénarios, la patte du réalisateur est tellement présente qu'elle participe énormément au succès du film. Et c'est donc, sans surprises, que ce remake de "Suspiria", réalisé par Lica Guadagnino et sorti en 2018, n'atteint pas le niveau de l'original. En plus, il n'a franchement pas choisit le plus simple à remaker, le film original est en effet très particulier et c'est avant tout le produit de son époque : une œuvre très baroque, très 70's et qui correspond aux codes du giallo, teinté de fantastique. Ici, fort heureusement d'ailleurs, le réalisateur n'a pas choisit de bêtement copier son aîné mais d'en faire une relecture plus moderne (même si l'histoire prend toujours place en 1977) et surtout plus personnelle ; on y retrouve en effet certains tics du réalisateur, dont la pluralité culturelle grâce aux langues parlées notamment (ici, on a le droit à l'anglais, l'allemand, le français etc.) mais également à l'installation d'un contexte historique fort. Contrairement au premier film, l'histoire ne s'installe pas en Italie mais en Allemagne dans un Berlin séparé en deux, en pleine guerre froide. Ainsi, on oublie également les couleurs vives du giallo pour au contraire installer une esthétique très terne, grise et froide. J'avoue que c'est un peu dommage, bon, il y a au moins la volonté de vouloir se différencier du premier film, d'insta
Malgré ses longueurs, ses allures prétentieuses et ses sous intrigues inutiles j'ai trouvé le film plutôt intéressant... Le casting féminin est excellent... Heureusement que certaines actrices sont là pour nous maintenir en éveil tout le long... L'histoire est intéressante mais prends énormément de temps à se développer... Quelques scènes vraiment originales où horreur et dance classique s accordent parfaitement... Une fin bien sanglante et en même temps poétique avec une très belle musique en fond... Après dommage que le film soit aussi long... Il me semble que le film original dure 1h30... En effet 2h aurait largement suffit pour cette histoire de mère des sorcières...
Bonjour à tous, bien que les acteurs de ce film joue extrêmement bien, il faut savoir qu'il est extrêmement long et on finit par s'impatienter et regardez ça montre très régulièrement pour se dire mais quand est-ce que ça commence réellement ? ... Bon il semble que je sois pas tellement d'accord avec la plupart des critiques qui est été faites ici donc je vous invite quand même avoir ce film et à penser à mon appréciation une fois que vous commencerez à trouver le temps long.... Très long même ! Pour le reste tout est en allégorie et ne fait finalement pas très peur malgré un déluge d'hémoglobine vers la fin du film sinon pour tout le reste c'est assez particulier... Comme quoi les goûts et les couleurs...
scénario ridicule qui n’a d’ailleurs aucun sens ! Scènes de violence très très longues et à tout va... au début c’est dégoûtant , à la fin ça en devient si ridicule que c’est drôle
Ennuyeux à mourir , visuellement très laid et avec une bande son insipide . Un nanar , avec des prétentions de films d'auteur , reste un nanar : Cette relecture du magnifique film d'Argento comme pratiquement tous les remakes hollywoodien depuis 15 ans ( Amytiville , fog , Vendredi 13 Etc nul nul nul ) ne fait malheureusement que ternir l'aura culte du film original ...
L'idée de faire un remake du cultissime Suspiria ne date pas d'hier et le projet est allé dans maintes mains avant d'atterrir dans celles de Luca Guadagnino, auteur des remarqués Amore et A Bigger Splash. Un réalisateur atypique de drames pour un film d'horreur qui va réussir l'exploit de proposer autre chose qu'un remake plan par plan dans une hégémonie de refontes ratées car impersonnelles et commandées par des studios incompétents. Bien conscient de l'œuvre originale, Guadagnino va délivrer quelque chose de neuf et d'inattendu. Suspiria n'est pas une totale réussite, nous y reviendrons, le long-métrage traînant avec lui quelques défauts. Toutefois, et dans l'ensemble, il parvient à sortir du carcan du remake habituel et, à la fois hommage et relecture intime du chef-d'œuvre de Dario Argento, devient une entité à part entière. Le produit final déroute, intrigue, questionne, peut même rebuter aussi bien le puriste qui n'y verra que sacrilège que le spectateur vierge du film de 1977 (pauvre de lui). Reprenant les grandes lignes du scénario original d'Argento et Daria Nicolodi, le nouveau réalisateur italien va proposer une alternative bienvenue à cette histoire de sorcières peuplant une école de danse. Débarrassé de tout suspense concernant les matriarches maléfiques, dévoilant leurs identités en début de métrage, Guadagnino va au contraire s'intéresser à d'autres points plus obscurs, alors inédits du film original. Le bât blessera surtout à ce niveau-là, que ce soit lors de l'énigmatique climax ou même lors de séquences incluant un nazisme inattendu, le scénario va peut-être trop loin dans l'imagerie, la métaphore, le bizarre. Fort heureusement, l'aspect visuel du film est à tomber, que ce soit les somptueux décors, la photographie pesante du Thaïlandais Sayombhu Mukdeeprom ou les (rares) séquences horrifiques d'une efficacité saisissante. Film plus fantastique que d'épouvante, ce nouveau Suspiria surprend indéniablement, apportant un vent de fraîcheur à la fois âpre et suranné à une industrie qui a oublié la personnalité pour des produits formatés. Ne vous attendez pas à un remake à proprement parler ni à un film d'horreur classique, vous n'y trouverez jamais votre compte. Attendez-vous plutôt à une expérience cinématographique et sensorielle certes imparfaite mais incroyablement couillue.
Certains chefs d'œuvre supportent difficilement le remake. Luca Guadagnino qui avait déjà loupé dans les grandes largeurs (on pourrait même dire "longueurs" sans vilain jeu de mots) celui du très sulfureux "La piscine" de Jacques Deray (1969) a choisi d'aggraver son cas avec celui de l'hypnotique "Suspiria" de Dario Argento qui atteint des sommets de boursouflures sur près de 2h30 de métrage . Transposant l'intrigue qui n'en était pas réellement une chez Argento de Fribourg au Berlin des années 1970, Guadagnino qui a cru bon de surfer sur la vague du moment en s'imposant un casting exclusivement féminin (Tilda Swinton endossant le seul rôle masculin) tente vainement d'enrichir l'opéra macabre d'Argento d'un substrat historico-intellectuel qui s'avère très vite indigeste. L'ensemble des scènes semblent en effet désincarnées et vides de sens. Guadagnino qui convoque Jessica Harper l'héroïne gracile au yeux de biches d'Argento de prend même pas la peine de mettre en avant sa courte prestation. En y réfléchissant c'est peut-être mieux ainsi. A oublier au plus vite. Quant à Tilda Swinton visiblement soucieuse de son image d'actrice cérébrale, elle devrait sans doute réfléchir à deux fois avant de s'engager dans des projets dont la visée semble à l'évidence obscure.
Le "Suspiria" de 1977 est à la fois l'une des œuvres les plus connues de Dario Argento, et un grand classique du cinéma d'horreur, apprécié par de nombreux fans du genre. Difficile donc d'en faire un remake qui fasse oublier cela... Et pourtant, Luca Guadagnino a su relever le défi ! Cette version 2018 reprend les mêmes éléments que l'original, à savoir une jeune Américaine qui débarque dans une école de danse allemande à la fin des 70's, tandis que l'école en question est gérée par un sinistre couvent de sorcières. Sauf que le scénario s'éloigne ensuite considérablement de l’œuvre originale ! Outres des personnages intéressants, bien campés par Dakota Johnson et Tilda Swinton (qui s'offre trois rôles troublants pour l'occasion, dont deux où elle est méconnaissable), la narration proposée est à la fois lente, hypnotique, et dense, et contient des sous-intrigues qui donnent un poids social et politique inattendu à l'ensemble. Critique des dérives du pouvoir, du sentiment de honte et de culpabilité post-3ème Reich qui n'est pas forcément chez les bonnes personnes, causant ainsi des instabilités, dérives du féminisme : les sujets évoqués sont riches... Côté visuel, Luca Guadagnino se démarque une fois de plus de son prédécesseur. Là où la version de 1977 se voulait baroque avec ses couleurs primaires saturées et cauchemardesques, cette version 2018 utilise des techniques typiques des 70's (travelings, zooms brutaux...) et des couleurs hivernales et ternes, pour donner une ambiance anxiogène au film. Avec en prime une photographie et des plans maîtrisés, et un montage qui rend certaines scènes horrifiques particulièrement dérangeantes, "Suspiria" cuvée 2018 est donc une réussite. S'il n'est pas forcément facile à appréhender, ses visuels, ses sujets et son atmosphère lui donne une vraie identité.
Wow on est à l'opposé du grandiose Suspiria de 1977, là on touche le fond niveau remake ! Visuellement c'est immonde et insipide, ça frise le ridicule toutes ces scènes interminables et confuses. Un des films les plus médiocres de 2018, à éviter absolument.
Film féminin et davantage féministe, sur les dictatures qui se rongent de l'intérieur et s'alimentent de leurs erreurs, Suspiria bénéficie d'une richesse thématique étonnante, mais qui peut aussi décontenancer. D'autant qu'il est incompréhensible que Guadagnino mette autant d'énergie à noyer le poisson, au risque de crisper le public, alors qu'il avait toutes les cartes en main pour pondre un chef-d’œuvre absolu. Critique complète : http://www.terreurvision.com/2018/12/suspiria-2018-de-luca-guadagnino.html