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    Suspiria
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    Stephan M.
    Stephan M.

    41 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    c'est un film avec un esthétisme réussis, des scènes horrifiques réussis, des acteurs crédibles avec de la personnalités. Mais je n'ai jamais réussis à plonger dans ce film, scénario trop énigmatique qui m'a perdu en route et je n'était que dans l'attente des scènes les plus violentes. Dommage, ce film aurait pu être un chef d'ouvre de l'horreur si le réalisateur n'avait pas oublier le spectateur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Susie Bannion (Dakota Johnson) a été élevée dans une famille Amish en Ohio. Elle la quitte pour Berlin où elle doit intégrer une prestigieuse école de danse. Sous la férule de madame Blanc (Tilda Swinton), les ballerines sont soumises à une discipline de fer. Certaines d'entre elles n'y résistent pas et disparaissent mystérieusement, telles Patricia (Chloë Grace Moretz) qui a trouvé refuge chez le docteur Klemperer.

    C'est peu dire que le nouveau film de Luca Guadagnino était attendu avec impatience. Sa présentation à la "Mostra" de Venise a fait l'événement. Tout était réuni pour susciter l'envie. Le remake du film culte de Dario Argento. Une brochette d'artistes parmi les plus trendy du moment. Derrière la caméra le réalisateur de "Call me by your name".

    Le résultat ne laissera pas indifférent. Sorti lessivé de la salle après plus de deux heures trente, on criera au génie ou à l'imposture. On sera époustouflé par le culot d'une mise en scène qui s'autorise toutes les outrances, filme le Berlin gris des années soixante-dix, leste un film d'horreur de références à la Shoah et à la "Fraction Armée Rouge", abandonne la linéarité du récit pour la fulgurance de quelques scènes de danse d'une beauté magnétique.

    Ou bien on décrochera vite d'un film trop long, presqu'obèse, dont on ne comprend rien et, pire, dont on aura renoncé à y comprendre quelque chose, copie sans imagination du film démodé de Dario Argento dont on se demande quel écho il suscite quarante ans après sa sortie, surenchère de sang et de corps dénudés filmés avec complaisance, culminant dans un gigantesque sabbat de sorcières plus risible que véritablement impressionnant.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2018
    Je précise d'abord que je n'ai pas vu le film original de 1977.
    Ce qui est certain c'est que c'est une histoire particulière, pas tous publics et qui sort des sentiers battus.
    A l'heure où j'écris cette critique, je suis étonnée de voir des mauvaises notes.
    En effet, ce film est très bien réalisé et interprété et surtout il est très intrigant, inquiétant, prenant et surprenant.
    J'ai aimé l'ambiance générale.
    Alors tout n'est pas génial non plus, il y a quelques éléments que je n'ai pas aimé, cependant, j'ai apprécié l'ensemble.
    Stmazauric
    Stmazauric

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Un film qui ne laisse pas indemne, et qui aurait pu confiner au chef d’œuvre, s’il n’y avait pas eu ces énormes erreurs au montage, cassant arbitrairement le rythme et le déroulement même du scénario. Mais peu importe, il y a de telles scènes hypnotiques où se mêle et s’entremêle terreur et fascination : la définition du sacré selon Otto (fascinans tremendum, mysterium tremendum), c’est ce à quoi parvient de manière inouïe et stupéfiante ce réalisateur dans certaines scènes orgiaques, au-delà du réel, où les limites de la raison humaine et de la perception sont poussées et mises à l’épreuve. On peut penser aussi à Bataille, à tous ces penseurs mystiques de l’excès, de la profanation de la transgression et de la transcendance. Une fois de plus peu importe la vanité des références (comme celle explicite à Lacan justement), mais il y a de très belle définition de la vanité dans certains dialogues de ce film ! La continuité avec le film d’ Argento est aussi parfaitement maitrisée , avec une étrange finesse, le réalisateur parvient à nous plonger dans cette atmosphère étrange et oppressante du film d’Argento, mais son film tout en s’en inspirant garde sa spécificité propre, sa singularité tout en rendant un hommage permanent (jamais pesant, jamais de l’ordre du plagiat) à l’œuvre originaire ,son propre travail sur la couleur, les sons : la musique évidemment mais surtout les chuchotements omni présents (mother suspiriorum) mais aussi les rires obsédants de ses sorcières . Il y a donc une véritable filiation parfaitement maitrisée par Luca Guadagnino. Mother suspiriorum, La sorcière mère, par exemple est une réplique de la sorcière mère du film d’Argento, mais que l’on n’entrevoyait qu’au moment du meurtre, et dévoilée par les éclairs de l’orage mais elle ne mourra pas justement, tuée par la danseuse américaine dont le destin devient tout autre. La filiation est encore plus accentuée dans la scène du couloir (qui est un moment d’apothéose à la fois d’angoisse jusqu’à la délivrance finale dans le film d’Argento) lorsqu’elle découvre les passages secrets, ce qui ne peut qu’irrémédiablement nous faire penser aussi à ce chef d’œuvre du cinéma d’épouvante de Roman Polanski : Rose mary baby .On y retrouve admirablement cette même tension, les chuchotements angoissants (les messes basses) derrière les cloisons, la contre-enquête rationnelle menée par le psychiatre, cette construction typique des films d’épouvante des années 70, que Luca Guadagnino a su respecter et faire revivre en lui imprimant sa tonalité propre, grâce notamment à une tournure «scénario-stique » originale, » puisque le mal gagne , et que la danseuse américaine est une sorcière elle-même dès son origine comme l’avait pressentie sa mère, (voir à ce sujets les précieuses explications d’Anna Li sur son blog. Merci beaucoup Anna Li ! ) ce qui laisse présager évidement un second opus .
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    " suspira " remake du film culte de Dario Argento est un film épouvante qui sort des sentiers battus. En effet celui ci est très différent de l'original, l'atmosphère , esthétisme , les danses et jeux de rôles des comédiennes en particulier Tilda Switon très charismatique dans son rôle m'ont plu cependant l'histoire est trop longue et souvent confuse avec un dénouement qui vient affaiblir la qualité du scénario c'est dommage.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Le cinéaste est assurément un homme cultivé qui souhaite aller au-delà du postulat horrifique de l’oeuvre d’Argento. Etait-il pour autant nécessaire de nous infliger 2 heures trente d’un pensum indigeste sur les fractures de l’Allemagne des années 70, oubliant au passage de raconter une histoire quelque peu horrifique ? Jamais angoissant, jamais intrigant, le film a pour seul mérite de sans cesse prendre le contre-pied de ce que l’on attend. Avec ses images délavées trop sombres, ses ralentis disgracieux qui gâchent toute la dernière scène (la seule qui justifie le classement dans la catégorie horreur), Suspiria 2018 n’a pas grand-chose à offrir aux amateurs de frissons. Le film ressemble finalement plus au Mother of Tears ridicule d’Argento qu’à son sublime Suspiria. Mon Dieu quelle déception !
    Adrien J.
    Adrien J.

    97 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2024
    Le remake de Suspiria par Luca Guadagnino souffre selon moi d’une gestion du rythme trop lente, ce qui empêche le spectateur d’être totalement happé par l’histoire. C’est prétentieux et raté sur pas mal d’aspects mais je trouve qu’il malgré tout des moments de grâce où l’horreur est vraiment estomaquante. Le réalisateur choisit une approche sensorielle à la Tarkovski avec une esthétique naturaliste qui donne une touche vintage et unique aux images, comme si le film avait été tourné dans les années 70, c’est saisissant. Le travail atmosphérique est vraiment ensorcelant, renforçant ainsi le sentiment d’être face à une œuvre obscure qui cherche à nous posséder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Excellente surprise !
    En tant que grand admirateur du Suspiria de Dario Argento j'attendais beaucoup de ce Suspiria 2018.
    Guadagnino a réussi à créer une nouvelle oeuvre sans aucun copier-coller, à la fois très proche et très éloignée de l'originale.
    Nous sommes très loin du film d'horreur cliché et grossier : de la violence et de l'horreur, il y en a, mais le tout est apporté avec une finesse et une beauté impressionnantes !
    J'ai particulièrement apprécié le fait que la danse occupe une place importante dans le scénario et l'esthétique globale de l'oeuvre, par rapport à l'original où elle était beaucoup plus anecdotique.
    Un dernier mot sur la bande son : très délicat de parvenir à s'extraire de la bande son originale par Goblin, le choix d'avoir fait appel à Thom Yorke était très judicieux car son talent a permis d'apporter une ambiance différente et vraiment cohérente avec le film !
    Kowalski
    Kowalski

    2 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Le film original de Dario Argento est vraiment pour moi un chef-d’œuvre absolu du septième art, et sa ressortie en salles (40 ans plus tard en présence du maître) ne fit que confirmer de façon éclatante cette évidence absolue. Qu’allait donc pouvoir en tirer l’italien Luca Guadagnino, fort du succès mérité de son précédent “Call me by your name� (sorte d’éducation sentimentale sensuelle et sans suite) ? Une œuvre tout à fait étourdissante qui n’a rien a voir avec le film d’horreur mainstream, on s’en doute, et qui se situe à l’opposé esthétique du film d’Argento. Pour autant, le sujet ténébreux de l’enclave d’une sorcière noire (Héléna Markos) devenue académie de danse réputée (allusion au Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch) est bien au cœur du film. La nouvelle arrivée devra alors faire ses preuves aux yeux de ses ainées... de façon explosive ! Seule l’enquête du docteur Klemperer semble peu convainquante et rallonge un peu le propos, mais tous les personnages sont magistralement incarnés (Dakota Fanning, Tilda Swington, Mia Goth... et tout le casting), les chorégraphies elle-mêmes sont à l’image de ces corps malmenés, possédés, transfigurés. La musique de Thom Yorke est superbe. Un spectacle déroutant et sidérant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Ce film là fu un réel plaisir à regarder je trouve qu’il est un film artistique mélangeant danse fiction horreur, le tout n’est pas du déjà vu. Même si la fin me laisse justement sur la fin car j’ai des questions qui sont toujours présente et n’ai pas vraiment eu de réponse spoiler: je trouve néanmoins la fin du film poignante avec ces couleurs rouges vive ce sang cette nudité cette danse
    en bref j’ai vraiment adoré ce film
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    Étrange, violent, et curieusement émouvant. Magnétique Dakota Johnson et fascinante Tilda Swinton, enveloppées par une photographie sombre
    levieuxnick
    levieuxnick

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 novembre 2018
    C'est long...très long....très confus et finalement très prétentieux. A voulu faire intello en mélangeant des considérations sur le nazisme, le terrorisme, la culpabilité etc, et n'arrive qu'à ennuyer malgré une ou deux scènes gores limite malsaines .
    titiro
    titiro

    51 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Je garde un bon souvenir du Suspiria de Dario Argento. Je me rappelle avoir beaucoup apprécié la première partie, pleine de suspense et de mystère. Un peu moins la deuxième, lorsqu'on connaissait les tenants et aboutissants.
    Dans ce remake, au delà du fait de déjà connaître les enjeux, du fait d'avoir vu l'original, tout est éventé dès la première scène.
    On sait donc qu'il s'agit de sorcellerie, et qu'une jeune et en apparence innocente demoiselle se retrouve dans les crocs de vipères aux desseins assez obscurs.
    On suit donc une laborieuse intrigue, qui tire inutilement en longueur, à grand renforts de poudre aux yeux, avec images fortes et sanglantes, mouvements de caméras pompeux, et de dialogues polyglottes confus.
    Confus, prétentieux et gâchi seraient les mots justes pour définir correctement ce remake.
    Luca Guadagnino semble avoir beaucoup d'idées et du talent, mais ne sait absolument pas s'en servir.
    Il n'hésite pas à envoyer du lourd côté sanguinolant, sortant ainsi le spectateur de sa somnolence dans la dernière demi-heure (je déconseille une séance à 22h après une journée bien remplie en besogne). Il n'hésite pas à tenter des choses côté mise en scène, côté ambiance, mais ça fait vite pschitt.
    Il veut s'approprier l'oeuvre et l'histoire mais se casse les dents sur ses propres ambitions.
    Son Berlin Ouest est aussi affreux que Berlin Est. Tout est volontairement terne et "sale", ce qui dessert le film, au lieu de créer une ambiance oppressante.
    Guadagnino pousse même le vice jusqu'à faire durer son film plus de 2h30, ce qui le rend assommant.
    Et franchement je ne comprends pas ce choix de faire incarner à Tilda Swinton le vieux docteur...
    Par contre, pour sa défense, je loue ce renoncement aux jump-scares, qui pourtant auraient pu être légion ici.

    En résumé, Suspiria 2018 aurait pu être une oeuvre intéressante, mais qui finalement se noie dans la confusion des idées bordéliques et inabouties de son réalisateur.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    186 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2018
    Déroutant, le film surprend, choque, effraie. Mais son plus gros défaut est sa longueur. Le film aurait gagné en forme avec 30 minutes en moins. Je n'ai pas souvenir de la version Argento, donc difficile à comparer, mais ça me donne envie de le revoir. Il manque également un peu de sympathie dans les personnages, on a du mal cerner le vrai personnage central de l'histoire. Le montage est aussi hallucinant par moment (décousu par moment, maitrisé par d'autres). La bande son est assez remarquable. Dommage que les scènes de danse ne soit pas plus longues.. La fin est aussi un peu ambiguë. Bref le film OVNI qui ne laisse pas indifférent malgré tout.
    JR
    JR

    9 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2018
    Suspiria finit par mettre mal à l’aise bizarrement. Ce n’est pas tant le cinéma d’horreur mais la manière dont le côté fourre tout, la boursouflure du scénario finit par rendre anxiogène un récit qu’on aimerait réellement investir. Mon angoisse vient de là : je cherche dès le début du film à me prendre au jeu : les effets stylistiques, la musique et l’ambiance des différents lieux m’y aident. Mais bientôt, il y en a trop : trop d’effets de montage, trop de sinuosités scenaristiques, alors ça devient difficile d’être vraiment attrapé. Mais on s’accroche car les plans sont beaux, les actrices et leurs corps, superbes, malgré la longueur et l’étirement provoqué par ce trop plein de directions, de gesticulations. Puis quand vient la scène finale, la surprise de cet étalage gore demi-grossier, grand guignol, qui suit la tentative de séduction posé par le film dès son début, nous donne l’impression d’être des spectateurs victimes d’un subterfuge : celui de participer contre notre grée à un mauvais sabaat. Rien de nommé ici, mais ouvert à tous les ressentis : le malsain façon Clive Barker ? L’ésotérique fantaisie de la neuvième porte de Polanski ? C’est dans ce questionnement impromptu, à travers cet épisode étiré et absent de directivité que naît l’angoisse de ce film. L’angoisse d’avoir à choisir, à décider de ce que l’on est en train de chercher à apprécier, et de comprendre que peut-être, on y est manipulé. Ainsi le film de G. peut être, selon chacun, perçu comme un objet expérimental, beau, ou bien un film mal construit. Mais dans les deux cas l’œuvre ne laisse pas indifférente, car la véritable magie de Suspiria c’est sa portée anxiogène étrangement autonome.
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