Derniers Avis : Le Voyage extraordinaire de Samy - Page 19

C’est bien ce que je craignais… Les personnages sont vraiment attachant et sympathiques, les images vraiment de très bonnes qualité (pour une fois que la 3D se voit! ) mais voilà c’est plat ! L’histoire, dans le fond est intéressante mais il y a des longueurs et j’ai franchement eu plusieurs moments ou je me suis demandé combien de temps il restait avant la fin ! Je suis restée pour profiter des personnages mais je n’avais aucune illusion quant à une surprise pour le déroulement ou la fin de l’histoire.
Dès le début on se doute (c’est plus une certitude qu’un doute d’ailleurs) de la fin qui nous attend.

Le point positif : l’accent a été mis sur l’écologie et sur les dégâts que font les humains à la faune et la flore. Si nos enfants sont sensibilisés à ce problème majeur, peut-être sauront-ils rattraper les erreurs de leurs aînés alors je dis : « bon point pour Samy! »

Si je devais résumer, je dirai que d’un point de vue adulte, en dehors de la beauté des images, on s’ennuie ! MAIS pour les enfants, c’est pas mal du tout. Vous aurez sans doute la sensation que l’on vous sert une version tortue de Némo en 3D et vous n’aurez pas tort mais bon, on s’attache vite à ce petit Samy si mignon…

Vu au festival d'Annecy.
Techniquement maitrisé (souvent très beau), cinématographiquement catastrophique.
Une étoile pour l'esthétique donc : le sable, la mer, la faune sous-marine, tout est très joli.
Par contre les dialogues et rythmes sont extraordinairement mal menés, les ficelles narratives grosses comme des lianes. La notion de film pour enfant n'empêche en rien de faire un film intelligent : l'aspect "pédagogique" est des plus plats et stéréotypé (pétrole caca gentil hippie) et ajouté comme un cheveu sur la soupe. A ne même pas mettre en parallèle avec un certain film aquatique de Pixar.
Le relief est poussé jusqu'à l'inconfortable (peu de profondeur, surtout de l'émergence), le film n'est absolument pas réfléchi pour cette technique (plans rapides, longues émergences...). J'ai dû enlever mes lunettes actives toutes les dix minutes environ, afin de reposer mes yeux. Ayant vu la même semaine en relief dans la même salle les Toy Story et le nouveau court métrage de Pixar, il ne s'agissait pas du matériel.
Ne payez pas pour le voir.