Avis : Venom - Page 2

Ce film est une adaptation d'une nullité sans nom mais divertissant certains moments de par sa médiocrité.
Les 50 premières minutes sont mal rythmées Tom Hardy ( mince quoi Tom fucking Hardy )en Eddy Brock ( Elise Lucet du pauvre) qui nous fait du Jim Carrey pendant deux ce n'est juste pas possible. La relation entre Eddy et Venom est trop expédiée, ce Venom/pote de beuveries sympas ça ne passe pas non plus. Riz Hamed campe un pseudo Elon musk diabolique vu et revu... La relation entre Michelle Williams n'est pas crédible une seconde.
La première apparition de Venom est sympas et pas dégueulasse mais la CGI des scènes en mouvement est une bouillie graphique.
Points positifs : je n'ai pas vu les 2h20 passer, certaines vannes fonctionnent mais le reste c'est vraiment du foutage de gueule... Je déconseille fortement les gens d'aller voir ce navet de" bienvenue à symbiote Land" surtout lorsque l'on connaît l'histoire de Venom, malaise énervement et frustration sont de mise... Sony avait un boulevard pour nous faire un film digne de ce nom mais non, on se retrouve devant une comédie PG 13 incipide...

Eddie Brock, journaliste d'investigation, s'interroge sur les expériences douteuses du milliardaire Carlton Drake, propriétaire de la Life fondation. Son enquête va le mener à une stupéfiante découverte. TOM HARDY dans le rôle principal, cela ne veut pas dire que mon avis sera bon. Vous l'avez compris, je n'ai pas vraiment aimé cette histoire. Une entité extraterrestre, Venom, en symbiose avec Eddie, un parasite pouvant métamorphoser ce reporter en un être monstrueux invulnérable. Le pire, il communique avec lui dans un même langage par une voix off interne, je trouve cette idée extrêmement ridicule, avec une voix française loin d'être avantageuse. Voici la naissance d'un héros fourre-tout. Les effets spéciaux généreux, devaient créer le spectacle, mais c'est tout le contraire, c'est bien fait, mais c'est laid et gavant. La dégaine grotesque de TOM HARDY, en fait un personnage paumé, potache, pittoresque, au regard idiot, là on touche vraiment le fond. PFF....! ce n'est vraiment pas les aspects intellects d'un journaliste d'investigation. Malgré ses nombreuses actions et son intrigue sombre, ce scénario reste pour moi inintéressant, avec des personnages au charisme médiocre, une B.O sans grande finesse (des sonorités pesantes, nuls). Bref ! j'aime les effets spéciaux, les histoires avec les supers héros (Batman, Spiderman, Aquaman....) avec des B.O entraînantes, la science-fiction intelligente ( La mouche, Jurassic-Parck, Inception....). Mais ici, la perception de cette science-fiction manque vraiment de sérieux, aboutissant à une vision d'un héros burlesque et caricatural, agrémenté d'une romance sans saveur. Un film tout juste à voir par curiosité, de peur qu'une bonne suite soit réussie, je doute.

Ayant laissé Disney/Marvel récupérer Spider-Man, Sony n'en compte pas moins dans son catalogues quelques personnages qu'ils comptent bien utiliser pour créer un univers à eux. C'est ainsi qu'arrive "Venom", centré sur le symbiote noir cruel et méchant qui déteste Spider-Man. Nul homme-araignée ici cependant, simplement Eddie Brock, journaliste pugnace un poil loser qui rentre en contact avec Venom, le célèbre symbiote qui, en fait, n'est pas si méchant que ça et aime bien la Terre et les humains, décidant de la sauver contre un méchant bien plus méchant que lui... En faisant de Venom un héros à part entière, le film occulte ce qui faisait la force du personnage et la collaboration entre Brock et le symbiote se fait finalement très facilement, même si Venom gobe une ou deux têtes au passage. Difficile de vraiment se sentir impliqué dans ce film foutraque à peine capable d'assumer son personnage, jouant sans cesse la carte de l'humour pour justifier ses actions et se fourvoyant dans des effets spéciaux si laids qu'on a vraiment l'impression que le film a 15 ans de retard. Impression justifiée par le scénario en roue libre totale, incapable de savoir quoi faire du personnage. Tom Hardy donne alors de sa personne dans une prestation tout en cabotinage très cartoonesque et très fun mais franchement limitée. On passera alors sur les seconds rôles, franchement pauvres en dépit du casting réuni (Michelle Williams et Riz Ahmed) et même en faisant l'impasse sur plein d'autres défauts, on aura du mal à comprendre le succès du film au box-office américain tant il part dans tous les sens...

À la suite d'un juteux accord négocié avec Sony Pictures en février 2015, Marvel Studios récupérait enfin le personnage de Spider-Man, qui manquait à son tableau de chasse. La firme aux grandes oreilles se retrouvait donc avec un nouvel atout de taille, mais Sony gardait la possibilité d'utiliser les personnages de la licence...dont le célèbre Venom.
Et c'est vrai qu'on ne peut pas dire que le symbiote ultra-violent aura été ménagé sur grand écran (coucou Spider-Man 3). L'occasion était donc trop belle pour Sony Pictures de réhabiliter le personnage et se racheter une légitimité après la semi-déception commerciale du reboot The Amazing Spider-Man. Et puis le succès d'un film tel que Logan montrait que le public était loin d'être réfractaire à des tons volontiers plus âpres.
Si on regarde la distribution, c'est le nirvana. Imaginez ça : le réalisateur du tordant Bienvenue à Zombieland (Ruben Fleischer), le colosse sensible Tom Hardy dans les pompes de l'anti-héros Eddie Brock, Riz Ahmed et Michelle Williams en renfort. Peut-on rêver mieux pour se relancer?
Eh bien apparemment, Venom appartiendra bien à cette catégorie de films qu'on aurait préféré rêver plutôt que de les découvrir en réalité. Qu'est ce qui a bien pu clocher? Pour gagner du temps, intéressons nous plutôt à ce qui fonctionne. C'est simple : pas grand chose. À la rigueur, on peut remercier à Venom d'avoir le mérite de la concision (1h35, sans générique), et d'être suffisamment rythmé pour ne pas décrocher. Je remercierai également Riz Ahmed et Michelle Williams pour des prestations correctes, bien qu'elles soient accessoires. Quelques visuels de la bête sont plutôt convaincants, transposant assez fidèlement son design vicieux.
En dehors de ça, panique à tous les étages. Le script est on ne peut plus rudimentaire en plus d'être totalement aberrant (les coupes au montage ont l'air nombreuses, rendant l'ensemble extrêmement artificiel). Le ton désespérément sage du film tranche radicalement avec le personnage (je cherche encore la moindre trace de maturité ou même de sang). La direction artistique oscille entre le bon et le désespérant. Malheureusement, c'est la deuxième catégorie qui l'emporte (et haut la main). Les effets spéciaux sont fréquemment gênants et même les séquences démonstratives sont peu engageantes. Dernier point noir, et pas des moindres : Tom Hardy. L'acteur, d'habitude irréprochable, se perd ici dans un numéro cabotin indigne de son talent ou de son charisme. L'absence de crédibilité de l'acteur anglais amplifie le sentiment d'assister à un nouveau massacre en règle du célèbre adversaire de l'homme-araignée. Puisse-t-on un jour avoir les honneurs d'une director's cut plus fidèle ? C'est à espérer, même si je doute que le film puisse s'en contenter. Il restera toujours beaucoup de problèmes devant la caméra.

Il arrive que Marvel rate un film. Même si la société de production réussit généralement à produire de bons divertissements, certains longs métrages ennuient plus qu'ils n'amusent. Venom fait partie de ses ratés. Le scénario plus risible que drôle multiplient les incohérences, n'essayant même pas de conférer à l'entité Venom une personnalité un minimum original. Les blagues, dignes d'un Deadpool pour enfants, font à peine sourire tandis que les scènes d'action, pourtant plutôt réussis, sentent le déjà vu. Souffrant de problèmes de rythme ou plutôt de montage, Venom est un accident industriel dans lequel surnagent les pourtant excellents Tom Hardy et Michelle Williams. Si quelques scènes sont à sauver, grâce notamment à des effets spéciaux plutôt soignés, le film est totalement aseptisé, sans grand intérêt et assez éloigné de l'esprit de la bande dessinée plus sombre et complexe. Dommage...

Après un « Bienvenue à Zombieland » réussi et un « Gangster Squad » prometteur, Ruben Fleischer revient de loin sur le grand écran et finit par nous servir un plat assez fade, si ce n'est pas sans saveur. Nous aurions beau chercher un fautif derrière cette vive intention de relancer un univers riche, cependant maudit depuis une décennie. L’univers de l’homme-araignée est pourtant encourageant, mais les répétitions prouvent qu’il y a comme une division dans son exploitation. L’acquisition, le partage et le prêt des droits font que l’on fragmente les possibilités, au lieu d’en assumer une viable. Ici, c’est bel et bien l’apocalypse qui s’est manifestée.

Tom Hardy, prestigieux, comme quelques autres dans le casting, ne parvient pas à rendre justice à Eddie Brock, mal négocié dans sa personnalité trop bienveillante et trop décalé. Le journaliste qu’il est n’a pas le cœur à partager une symbiose parfaite avec l’entité qui le possède et qu’on l’on peine à rendre attachant. Après une longue introduction du personnage, engagé, impulsif et maladroit, on découvre enfin un Venom qui aurait pu devenir plus monstrueux que prévu. Initialement, ce pseudo mister Hyde génère tout ce qui touche à l’envie et à la violence, bien que le premier point prédomine avant toute chose. Et c’est bien là qu’on entre en contradiction avec cet esprit rebelle. Sony y mêle un ton Deadpoolien qui n’entre pas non plus en phase avec son script humoristique. Il fallait trancher pour de l’horreur ou pour une comédie, mais le mariage n’est pas convaincant. Évidemment, le désir d’introduire le personnage au sein du Marvel Cinematic Universe saute aux yeux, mais pour un personnage solitaire et imposant comme ce dernier, il reste cependant une symbiose nécessaire pour que tout se passe à merveille. L’absence de Spider-Man sort l’anti-héros du contexte et c’est pourquoi il souffre d’un mal-être qui sévit les derniers blockbusters qui se sont trop vite précipité dans la volonté de remplir la caisse, avant de remplir un cahier des charges respectueux.

Parlons-en d’ailleurs, le syndrome Suicide Squad n’est pas la première ni la dernière référence qui a fait chuter les attentes des fans. C’est pourtant un point à ne pas négliger lorsque l’on prend des initiatives aussi ambitieuses. Hardy disparaît sous un masque numérique de mauvais goût, illisible au possible au moment où l’action doit recapter l’attention perdue dans des bavardages oubliables, mais surtout peu pertinents. Le récit est décousu de bout en bout, comme s’il manquait des raccords essentiels dans l’évolution des personnages et de cette relation qui s’accélère dans une incrédibilité grotesque. L’hommage involontaire à des comédies populaires certainement, mais c’est bien l’aspect série B qui ressort de cette réalisation qui cabotine comme jamais. Carlton Drake (Riz Ahmed) est un méchant, tout ce qu’il y a de plus lambda et revisité depuis un moment. Cela aurait pu dévier sur des enjeux plus intéressants pour rattraper le coup, mais rien ne va du côté de ce personnage paresseux en écriture.

L’intrigue se résume rapidement en sketches qui ne parviennent pas à capter un public qui cherche à découvrir un personnage féroce. Au lieu de cela, « Venom » est aussi tendre que les morceaux qu’il croque. On zappe rapidement ce détail, on banalise la violence et on feint d’apprécier le ton fun que l’on assume à moitié. Le montage est principalement en cause, à la vue d’autant d’incohérence et du manque de profondeur et de tact dans les manifestations hasardeuse du symbiote. Ce n’est qu’un bouilli de potentiels, gâchés pour rester en phase avec un agenda qui a fini par détériorer la qualité du produit final. Alors que des idées de suite se profilent, nous espérons tout de même le meilleur pour ce nouveau multi-verse qu’on l’on pourrait rendre soit plus joyeux, soit plus terrifiant, il faudra trancher en amont pour que l’écran ne bave autant sur un discours incompatible avec le tempérament d’une bête sauvage et d’un pantin très limité dans sa démarche.

Vénom... qui n'a rien a envié a Spiderman revient nous voir dans les salles et... si la bande annonce nous donnais vraiment envie d'aller le voir j'ais etait surpris par la déception de ce film.. ce faux héros qui tire la langue comme si il avait la nausée nous incite a tiré la langue également face a ce film sans saveur ... sans gout... ou trop épicé.. Tom: Hardy un acteur qui n'est pas née de la dernière pluie.. donne tout ce qu'il a dans le ventre... pas facile quand on a parasite logé dans son ventre et qui souffle entre le chaud et le froid pour nous emmenez ... quelque part... mais ou?... un début de film intriguant mais après 25 minutes je me dis que le film vas rien nous montrez du tout.. et je ne parlerais pas de l'épilogue qui est complètement bâclée comme pour nous dire: il n'y a plus rien a voir... on a donner tout ce qu'on avait... pourtant avec ce super-vilain on a de quoi faire , Tom Hardy y croit jusqu'au bout et sans remettre en question ses qualités d'acteur indéniable il n'arrive pas a faire décollé son personnage.. on reste au sol et meme si les effets spéciaux tendent vers une clarté visuel je suis rester vraiment sur ma faim .. dommage.. a quand le prochain reboot?..

Pourquoi tant de franchises Marvel, de recyclages d’histoires de super-héros, tour à tour sortis d’un vieux coffre en bois sans fond rempli de BD jaunies dont on a déjà bien exploité de nombreuses pages? Eh, oui, comme il en reste encore (des pages), “Venom“ déboule en 2018 pour alimenter, lui aussi et facilement, les caisses en $ de grands producteurs et studios d’Hollywood, qui ont bien compris que la quantité et la surenchère du vide sont bien plus prolifiques que la qualité d’une oeuvre ou de la profondeur de son histoire. Donc “Venom“ ne déroge pas à la règle: scénario ras-les-pâquerettes, quelques scènes d’action pétaradantes et des techniciens en effets spéciaux qui s’éclatent. Il est quand même dérangeant ici qu’on ne sait toujours pas expliquer le pourquoi-du-comment scientifique d'une créature autrement que par des scènes de laboratoire classiquement asthéniques et ridicules. Faut-il également faire une analyse poussée de la puissance des dialogues, particulièrement ceux entre la voix-off de Venom et celle de son hôte? T.Hardy tente de sauver les meubles avec un marivaudage assez efficace, mais c’est pour justifier une demi-étoile à sa note sur Allociné. “Venom“ peut jouer la carte du cool, rater celle du drôle, rejouer celle du ridicule, mais ne s’aventure jamais vers une once d’originalité. Il contribue, encore une fois, à faire de son spectateur une vache-à-lait en masquant sa vacuité par un abattage médiatique et visuel, ainsi que par le simple nom de la franchise Marvel ici bien lessivée. Nom de “Venom“, on nous prendrait pas encore pour des c... !?!?!

Venom est un film qui tente de nous en mettre plein la vue, c'est raté. L'ensemble est visuellement hideux malgré le charisme du personnage de Venom. Tom Hardy en roue libre fait ce qu'il peut pour amuser la galerie, en vain. Il y a des moments réjouissant mais bien trop rare pour sauver le film dans sa totalité. Venom est un film mal rythmé qui peine à décoller et à instaurer une atmosphère convaincante. C'est un film surtout réservé aux fans de comics qui y trouveront surement leur compte. note 3.2/10

Pendant longtemps à traîné l'idée d'un film Venom dans les couloirs de chez Sony, lui qui est un des antagonistes les plus charismatiques de l'univers Spider-Man. Alors que Sony à dû céder une partie des droits de l'homme-araignée suite à l'échec de The Amazing Spider-Man 2, histoire de ce refaire et d'introduire le personnage au sein du MCU. Mais Sony détient encore les droits de beaucoup de personnages liés au tisseur et il était hors de question pour eux de les laisser prendre la poussière et il est toujours bon d'essayer de gratter des profits. Le projet passe donc la vitesse supérieur, avec l'ajout d'un réalisateur en perte de vitesse mais qui à su faire un film culte (Zombieland) et surtout d'un casting de gros stars avec pas moins que Tom Hardy pour incarner le protagoniste. Tout les voyants semblent au vert et surtout avec l'annonce d'un film rated-R, se voulait plus adulte et violent. Mais lorsqu'il s'agit de super productions, on a appris à nos dépend que les promesses des studios étaient souvent de vils mensonges lorsque ceux-ci décident de paniquer au dernier moment engendrant coupes drastiques et virage créatif serré. Pour que l'on se retrouve au final face à un film toute propre sur lui dont même la tête d'affiche se désolidarise durant la campagne promotionnelle. Ambiance.

Dire que rien ne va dans ce Venom est un doux euphémisme. Non seulement il s'impose comme un film générique et sans la moindre vision, prenant le manque d'envergure visuelle devenu la marque de fabrique du MCU où chaque films finissent par se ressembler, mais en plus de ça il se développe sur un cahier des charges daté qui donne l'impression d'être face à une oeuvre qui a bien 10 ans de retard. On a presque le sentiment de se retrouver vers le petit frère débile du Spawn de 1997, comme quoi les créations de Todd McFarlane ne sont vraiment pas gâtées au cinéma. Personnages caricaturaux, développement stupide et incohérent, en plus d'une intrigue qui va dans tout les sens et met beaucoup de temps à démarrer. Rien ne va avec l'écriture de ce Venom qui nous gratifient de moments gênants, passages ridicules et dialogues d'un vide abyssal. Les motivations des personnages n'ont jamais de sens et l'antagonisme entre l'anti-héros et le méchant est dérisoire au possible. On se retrouve au final dans un film sans enjeux et donc plus dérangeant encore, sans accomplissements.

Les acteurs surnagent au milieu de tout ça, Michelle Williams n'a rien à jouer et paraît donc transparente, héritant en plus du personnage le plus mal écrit du lot tandis que Riz Ahmed ne trouve pas d'autre alternative que joué le gros méchant caricatural sans la moindre subtilité. Mais le clou du spectacle reste Tom Hardy qui se lance dans un cabotinage sidérant qui se rapprocherait même d'un suicide artistique. Sa performance est constamment hors propos et gênante mais à le mérite d'amuser par son aspect over the top et donnant un aspect nanardesque amusant à l'ensemble. Cela permet de relever l'intérêt et d'apporter de franches rigolades même si celles-ci sont involontaires. Car les vraies tentatives d'humour tombent toute à plat. Surtout que ce n'est pas relevé par une réalisation technique assez pauvre, avec photographie fade et effets spéciaux baveux ainsi que mal fini au service d'une mise en scène plate. Ruben Fleischer avait fait bonne impression avec son premier film mais n'a jamais réussi à marquer l'essai et il reste fidèle à lui-même. Les scènes d'actions sont suffisamment carrées pour se montrer relativement efficaces, hormis un combat final brouillon et illisible, mais l'ensemble se révèle sans génie. Le résultat est au mieux correct, mais le plus souvent insipide.

Venom est un carnage. Un accident industriel de grosses envergures en raison d'une écriture aux fraises qui à bien 10 à 20 ans de retard sur les productions actuelles. Le film s'est lui-même épuré de tout ses aspects les plus alléchants pour finir en produit désincarné, maladivement propre et sans génie qui se noie dans le ridicule, le caricatural et le cabotinage. L'exploit premier étant d'arriver à réunir un trio d'acteurs talentueux et d'arriver à leurs faire livrer à tout les trois, les pires prestations de leur carrière. Tandis que l'ensemble n'est jamais sauvé par une réalisation carré mais insipide. De quoi être déjà terrifié face à la suite qui nous est déjà annoncée. Une telle abomination suffit amplement.

Bon.... Que dire que bof bof
Ce film est une super production en 4DX. Mais limite trop car le scénario est pourri. Les scènes sont dignes de ce que Hollywood fait de pire. C'est à dire recycler des comics en abimant l'ouvre originale. J'ai pas lu les livres, j'aime pas lire. Mais alors c'est de loin le pire des Marvel que j'ai pu voir. C'est dommage. Pour autant j'ai vu 6x Mission Impossible en 4DX, là ce ne sera que la dernière.

Chaque année, Hollywood nous sors une purge infâme, le genre qui fait honte aux héros en collants. Suicide Squad en 2016, Justice League en 2017, et en 2018 c'est la plus grosse tumeur qui vampirise le cinéma super-héroïque depuis 20 ans, Avi Arad, de le produire. Seul lui et Sony Pictures vivant toujours mal l'idée d'avoir cédé Spider-Man à Marvel Studios pouvaient avoir l'idée d'un univers partagé Spider-Man sans Spider-Man dans l'intention pitoyablement caché de gratter les miettes du MCU. Puisqu'un film de super-héros se détournant des codes n'existe pas dans la tête des pontes de Sony, c'est d'un véritable doigt d'honneur d'1h30 qu'on obtient qui n'est vraisemblablement pas capable de mettre en scène ses promesses les plus évidentes. Encore plus consensuel et formaté que le cliché que l'on fustige. La platitude du trio de personnage principaux n'est rien comparé à la gêne de voir leurs interprètes tomber dans un tel piège (un comble quand on sait que Michelle Williams qui a charitablement accepté de faire les reshoots de Tout l'argent du monde gratuitement se retrouve à accepter ce job pour se payer à manger). Eddy Brock n'étant qu'un gars sympa sans la moindre once de méchanceté et son adversaire un salopard lisse sans le moindre état d'âme, le seul moyen d'exploiter le symbiote n'est que d'en faire un pote lourdingue jurant de protéger l'humanité sans raison apparente et dont la méchanceté se résume à l'exploit incroyable du studio de réussir à aseptiser des scènes frontalement gores sur le papier. Aucune corruption, ni la moindre psychologie, tout est rushé pour atteindre une durée commercialement exploitable et des moments d'un embarrassement insoutenable (Tom Hardy se baignant dans un bain de homards, Michelle Williams en She-Venom roulant une pelle à son amoureux, Woody Harrelson avec une perruque McDo). Le pire dans tout ça n'est pas la flagrante perte de temps, mais le fait que ce sabotage ait fonctionné et permette maintenant à cette aberrante franchise de prendre forme. Une mocheté décérébrée et décérébrante qui n'a rien à faire dans ce paysage avec sa vingtaine d'années de retard.

Tentative de revoir un Marvel. Personnages sans épaisseur, intrigue inexistante, dialogues de téléfilm, cgi à tous les étages. Aucun intérêt. Même pas drôle.

Je sais que l'heure est de créer un film pour chaque héros Marvel. J'ai apprécié souvent le personnage de Venom dans Spiderman, mais là non. Aucune originalité, si ce n'est que la cohabitation entre le symbiote et l'humain. Sinon l'histoire est des plus banales ! Des incompréhensions, la vieille dame, la petite fille etc habitées par le symbiote que deviennent elles ? On a pas de réponse. Les images de synthèse font davantage penser à un jeu vidéo. Seul chose que j'ai apprécié, la photographie du film.

Franchement déçu, et c'est peu dire. Pour un film estampillé Marvel ça n'est largement pas au niveau des films de très grande qualité qui sortent habituellement sur les super héros et leurs ennemis. Là on tourne presque au ridicule à certains moments, ce qui dénote et gâche le côté très sombre de l'histoire et du personnage. Ce que l'on avait déjà vu de Venom au cinéma lors du 3e volet de Spider Man était beaucoup plus attrayant, sombre et "réaliste". J'étais allé voir Venom en m'attendant à autre chose, surtout avec Tom Hardy qui est un acteur excellent et qui là m'a déçu. Même les scènes d'action sont un peu bateau des fois. Le tout est raté, le méchant sans charisme, l'histoire n'a pas été bien exploité comparé à la genèse du personnage dans les comics.