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    Les Liens du souvenir
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 209 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2024
    Après avoir lu le livre autobiographique (Unstrung Heroes) de Franz Lidz qui l’a particulièrement touchée, Diane Keaton actrice de renom accomplie décide de goûter une seconde fois à la mise en scène malgré l'échec en 1987 de « Heaven », documentaire évoquant la vie après la mort. C’est Richard LaGravenese qui se charge de la transposition à l’écran de cette histoire se déroulant au sein d’une famille juive composée de trois frères aux tempéraments pour le moins iconoclastes.
    Sid Lidz (John Turturro) le plus jeune, sorte de Géo Trouvetou n’ayant pas encore pondu l’idée géniale qui le fera connaître, vit au milieu de ses inventions avec Selma son épouse (Andie MacDowell) et ses deux enfants. spoiler: Le malheur vient frapper la petite communauté quand Selma apprend qu’une vilaine tumeur va abréger rapidement son existence. Sid a beau se creuser les méninges, son diffuseur d’ions négatifs ne sauvera pas sa chère et tendre qui fait crânement face à son funeste destin. Steven (Nathan Watt) leur fils désorienté ne trouvant plus sa place au sein de ce chaos soudain se réfugie chez ses deux oncles qui vivent reclus dans un appartement « forteresse » de Pasadenas.

    Danny Lidz (Michael Richards) l’aîné a développé une paranoïa liée à son statut de juif et sans doute en réaction au traumatisme consécutif au dernier conflit mondial suivi de l’affaire Rosenberg qui a rapproché la menace. Arthur (Maury Chaykin) le cadet est le doux-rêveur pacifiste de la fratrie, parlant aux plantes et ramassant les jouets abandonnés pour leur permettre de "continuer leur vie". Steven en manque de repères gère du mieux qu’il le peut ce passage le plus douloureux qui soit, la perte de l’un de ses parents alors que l’enfance commence déjà à s’envoler et que l’on a déjà en soi la compréhension des choses.
    Diane Keaton aidée par ses acteurs très investis qu’elle sait pour cause parfaitement diriger évoque avec tendresse et poésie mais aussi parfois drôlerie ce drame familial qui rappelle que la vie est parfois injuste. Ayant partagé la vie de Woody Allen qui a souvent mis en scène le milieu juif new-yorkais dont il est issu, la réalisatrice progresse en territoire connu pour évoquer avec justesse les angoisses excessives des trois frères qui symbolisent le sort souvent tragique d’un peuple que la persécution n’a jamais vraiment abandonné. Ainsi l’appartement où sont « retranchés » les deux frères n’arrivant pas à s’intégrer dans la société, peut métaphoriquement rappeler l’État d’Israël auquel certains ont souvent reproché son obsession sécuritaire.
    Mais ce que l’on retiendra surtout sera peut-être le magnifique visage d’Andie MacDowell formidable Selma, aimante jusqu’au bout, impuissante à repousser la mort qui progressivement l’envahit. La fin du film lui est dédiée par Diane Keaton qui la montre sur une pellicule familiale encore radieuse et insouciante dans les bras de son époux ou embrassant ses deux mioches, prodiguant son amour encore et toujours, ramenant ainsi le spectateur aux « Liens du souvenir » qui sont là pour garder en nous les êtres chers. Un film absolument bouleversant qui montre que derrière la grande actrice au tempérament volcanique se cache un être d’une profonde sensibilité. Impossible autrement de transmettre au spectateur une telle émotion.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2023
    Étrangement, “Unstrung Heroes” semble être passé à la trappe lors de sa sortie en France, rien qu'à voir le nombre d’avis sur Allociné. Pourtant, nous avons ici une humble comédie dramatique qui a le mérite de savoir de quoi elle parle. Je pourrais faire un parallèle avec “My Girl” de Howard Zieff, tellement les deux univers se rejoignent, avec la vision de l’enfance face à la mort. La beauté du long-métrage se retient surtout par sa sensibilité, avec des acteurs qu’on ne peut qu’applaudir, à savoir Andie MacDowell (Selma Lidz) et Nathan Watt (Stevens Lidz) qui présentent une relation mère-fils fusionnelle qu’il fait plaisir de voir à l’écran. Mais ce n’est pas sans compter sur la singularité des trois frères que sont John Turturro (Sidney Lidz, le père de Steven), Michael Richards (Danny Litz) et Maury Chaykin (Arthur Litz) qui semblent tous les trois venir d’une autre planète, comme le dit plusieurs fois Selma Litz. Pourtant, le film aborde la folie avec beaucoup de bienveillance et un regard nouveau sur le monde, à la manière de Forrest Gump. Sauf que là, c’est avec le regard d’un enfant de 10 ans (Stevens) et d’une mère (Selma) prête à tout pour l’épanouissement de son enfant, même en le laissant croire les grandes inepties de son mari ou de ses beaux-frères. Et si je peux reprocher à “Unstrung Heroes” quelques longueurs, je ne peux que me réjouir d’une conclusion qui m’a touché au cœur, de l’innocence de l’enfance qui nous revient en pleine face aux difficultés de la vie, pour des parents partis trop tôt. Un gros bémol, la maladie incurable de Selma manque d'arguments et de compréhension, elle ne semble qu'a moitié malade, du moins, on se ressent pas vraiment le déclin.
    “Unstrung Heroes” est beau et authentique, il mérite plus de visibilité et de louanges.
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2012
    Diane Keaton fait preuve d'une réelle sensibilité avec ce petit film assez émouvant. La maladie d'une maman que l'on tente de cacher à un enfant, que celui-ci tente de fuir par la suite dans une famille de gentils doux-dingues touche simplement. La réalisatrice mise tout sur l'histoire et ses interprètes, sans fioritures ni excès. On adore ce couple d'acteurs plus que crédibles, et ces oncles frapadingues qui protègent à leur façon une enfance déchirée. La musique du film est particulièrement réussie, magnifiant les scènes sans les faire sombrer dans le sirupeux. Injustement passé inaperçu lors de sa sortie, très peu diffusé à la télé, le film mérite pourtant bien plus que l'oubli dans lequel il est tombé aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2009
    Bonjour, juste pour un renseignement où pourrais-je trouver le film? En le téléchargent mon programme de téléchargements ne trouvent aucuns films se nommant " Les Liens Du Souvenir " et dans les magasins c'est un peu difficile de trouver un film de 1996, alors où pourrais-je le voir ? le trouver? Pouvoir l'acheter? le commander sur un site? J'aimerais tellement le voir...

    Merci, si vous avez quoi que ce soit sur le film, contactez-moi via mon mail : mimilola2006@hotmail.com

    Merci bien à vous,
    - Lisa.
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