Avis : Evil Dead - Page 5

Un remake c'est un film qui reprend le scénario original du film, là je dirais que c'est un reboot c'est à dire une toute nouvelle version du film original qui ne reprendra pas forcément le fond de l'histoire et c'est ce qu'on voit dans ce Evil Dead, les réalisateurs l'vaient dit, ils voulaient tout refaire de A à Z pour pouvoir faire ce qu'ils ont toujours voulu faire d'Evil Dead. C'est réussi et totalement réussi, j'ai déjà vue les anciens qui sont aussi très bien avec un ton d'humour qui n'était pas voulu mais qui y est.

Celui ci est beaucoup plus sérieux plus sombre sur tout les points que ce soit de l'histoire des personnages où du fameux nécronomicon. C'est gore oui et c'est un film qui mérite sont interdit au moins de 18 ans, ça surprend par moment, les acteurs sont talentueux, pas un seul ne manque de crédibilité.

Donc pour tout ceux qui confondent remake et reboot dites vous que c'est un reboot total tout comme pour man of steel où le prochain robocop oublier les anciens c'est remanier de A à Z.

4 étoiles sur 5 pour ma part concernant ce Evil Dead, si il serait sortie de cette façon dans les années 80 il aurait été certainement encore plus culte car choquant.

N'ayant pas vu l'original, je ne peux pas avoir totalement un avis objectif, mais j'ai vraiment bien apprécié ce film. Très bon dans le genre, un des meilleurs surement. Mention spéciale à la scène finale, classe.

Evil Dead la saga emblématique des années 80's, qui marqua un tournant dans le genre horreur, lui offrant un nouveau souffle,signé Sam Raimi à ses débuts, une révolution, qui s'encra dans une époque considérée comme l'âge d'or du cinéma d'horreur, il était donc plus qu'évident de déterrer un classique du genre, en lui rendant un hommage,tout en réécrivant "ses lettres de noblesse" dans une époque contemporaine, force et de constater,que le"Reboot" du nouveau venu Fede Alvarez est à la hauteur de la délicate tâche qui lui à été confiée, "Evil Dead 2013" est sans conteste, l'un des meilleurs film d'horreur de ces dix dernières années,une relecture moderne qui va à mon sens au-delà de toutes attentes, une œuvre intéressante,audacieuse, qui à le mérite d'aller au bout de ce qu'elle propose lorsqu'il s'agit d'en mettre plein les mirettes, en exploitant à fond son concept, qu'il s'agisse des personnages bien exploités, notamment l'aspect psychique, en les préparant à une entrée en douceur pour l'horreur à suivre (bien qu'on est habitué à ce panel de protagonistes récurrents au registre, souvent clichés...), où encore le potentiel d'événements surnaturels survenus, qui donnent lieu à des situations qui échappent à tous contrôle, ce, en appuyant son cadre, une cabane délabrée au fond des bois,un lieu reclu de toute civilisation, qui ne fait pas bon y vivre, un cadre propice à une atmosphère lugubre, qui inspire un malaise permanent, idéal à introduire le spectateur au cauchemar à venir spoiler: à l'instar de ces jeunes ,qui vont par accident, réveiller et déclencher la fureur d'une entité démoniaque à travers la lecture des incantations d'un livre de magie noire ancien, qui s'emparera des âmes des cinq victimes, dans un but ultime d'accomplir une prophétie ancienne, servant au démon de se frayer un passage des enfers, pour reingner ainsi en maître sur terre, semant chaos et désolation...
.Une immersion totale,dans une intrigue qui n'a cependant pas grand chose à offrir par rapport au matériau original,cependant "remaniée",qui adopte un ton sérieux ( Exit.l'humour potache de l'œuvre originale) un parti pris par le cinéaste, pour étoffer une histoire qui lorgne d'avantage vers une pure trame d'horreur à l'ancienne, que celle parodique exploitée dans Evil Dead premier de nom, préservant ainsi son "essence" intacte. Un film qui va au bout de son concept en repoussant encore plus loin les limites de la terreur et l'horreur frontale, en effet, le"Trash" au boutisme, prend une toute autre dimension, ne laissant aucun moment de répit au spectateur habilement mise en abîme, lors de situations qui traduisent une montée en puissance d'une tension qui atteint son apogée, éprouvante, insoutenable, dans une seconde moitié qui part dans "délire" incontrôlable, déjanté,qui tient parfaitement ses promesses niveau violence graphique et sang, le réalisateur s'est éclaté dans son exercice, en se donnant les moyens de ses ambitions, dans un déluge visuel d'hémoglobine rarement égalé, jouissif, tres bien voire, merveilleusement exécuté, et de sang il est question dans cette nouvelle cuvée 2013, peut-être trop? une certitude, les armateurs de gore Trash, seront plus que servis, lors d'un spectate déroutant, sanglant ,limite dérangeant, à travers des scènes d'une rare violence graphique,brutales, aux effets gores et maquillages d'un réalisme époustouflant,réussis dans l'ensemble ,qui mettront les nerfs du spectateur à rude épreuve,tant les situations décrites prennent des dimensions hallucinantes, spoiler: je pense à la scène du "viol" par des branches d'arbre, particulierement dérangeante,
basculant dans l'horreur pure et frontale qui augmente crescendo, spoiler: jusqu'à un twist final édifiant à l'image du long métrage audacieux, où une pluie battante de sang fait rage, qui annoncant ainsi l'aboutissement de la prophétie dans une scène d'affrontement final de l'héroïne, l'unique rescapée du carnage, face au démon malveillant, un dénouement digne d'un "massacre à la Tronçonneuse", jouissif certes, mais trop ambitieux à défaut d'être prévisible...
.Une scène post-générique, spoiler: avec le Cameo sympathique de Bruce Campbell,alias "Ash" héros des précédents Evil Dead, qui annonce le retour de son personnage emblématique dans de nouvelles aventures, dans une série qui verra le jour un an après, intitulée "Ash VS Evil Dead"
..."EVIL DEAD" 2013 est un très bon Reboot, qui rend de la plus belle des façons un hommage à son modèle de 1981,le surpassant même sur bien des aspets, une vision de la terreur couplée à l'horreur pure, crue, poussée dans ces derniers retranchements, une expérience déroutante, qui ne laissera personne indifférente, qui vaut le détour, pour un cinéaste à suivre de plus près, d'ailleurs sa seconde tentative "Don't Breathe" en 2016 est tout aussi bonne, qui témoigne,d'une valeur sûre à en devenir dans le genre.À ne pas mettre sous tous les yeux...Ma note: 4/5

Remake d'un ancien film que je n'ai jamais vu mais qui avait l'air sympa pour l'époque.
Du coup en voyant ce film je ne m'attendais à rien ne connaissant pas le matériau de base excepté la réputation du 2ème.
Ce film d'horreur est très bon, il est très hard au niveau du gore et de l'horreur avec des scènes vraiment barbares.
L'idée de base et la raison de l'éloignement dans une maison isolée en forêt est très bonne, les personnages sont corrects et la scène finale grandiosement gore.
J'espère une suite à ce remake sympathique en espérant qu'il soit un peu plus orienté comédie que celui-ci en conservant la violence et l'horreur afin de découvrir toutes les facettes de la trilogie au goût du jour.

Enfin !, oui nous sommes en droit de le dire, avons nous droit à un reboot digne de ce nom !. Si il n'est pas aussi traumatisant que je le craignais, Evil Dead est pourtant loin d'être un film oubliable, à mille lieux d'un énième reboot lambda des films d'horreurs cultes des décennies passées, Alvarez livre ici un film se voulant plus sombre et moins porté sur la rigolade que le film de Sam Raimi, et qui, disons le franchement, fais vraiment flipper !. La scène notamment où le personnage de Mia possédé par l'être maléfique rôdant dans les bois se coupe la langue pour embrasser Natalie et la contaminer avec son sang par la même occasion est tout bonnement écœurante, mieux (ou pire) encore, spoiler: la scène finale où Jane Levy (Mia) tue l'abomination à coup de tronçonneuse dans la tête
, scène tout particulièrement gore, rends vraiment une fin des plus orgasmiques !. En espérant une suite au plus vite ! à voir ! et à revoir !.

un bon petit remake agrémenté de bons effets spéciaux, cette nouvelle version ne reprend pas vraiment l'histoire originale, mais je la trouve assez cédible et assez gore, j'ai passé un bon moment , à conseiller si vous aimez le gore et l'épouvante

La folie des remakes de films de genre a finit par gagner l'une des oeuvres les plus mythiques de Sam Raimi, Evil Dead. Malgré quelques déceptions à leur actif - Vendredi 13, Meurtre à la Saint-Valentin, La Maison de Cire, La Malédiction - largement compensées par de brillantes réussites - Massacre à la Tronçonneuse, Willard, La Colline a des Yeux, La Dernière Maison Sur La Gauche - , les cinéastes horrifiques modernes prennent un plaisir cruel mais évident à remettre au gout du jour des oeuvres qui prennent peu à peu la poussière au fil des années. Si certains films originaux vieillissent plutôt bien et n'appellent pas de remasterisation particulière, d'autres justifient davantage une totale refonte. C'est le cas d'Evil Dead, n'en déplaise aux plus conservateurs. Grand classique de l'épouvante, incontesté et incontestable pour beaucoup, certes, mais force est de constater que le film a eu le temps de perdre en trois décennies la quasi-totalité de l'impact qu'il devait certainement avoir à sa sortie. Car oui, Evil Dead premier du nom ne fait absolument plus peur, difficile de le nier sans mauvaise foi. Et même si le critère de l'angoisse au sens propre reste totalement abstrait car très personnel, on peut dire objectivement qu'il n'impressionne plus, la faute à un style trop spécial pour faire l'unanimité, et encore moins trente ans après. Le remake du film de Sam Raimi reprends très fidèlement l'univers de son prédécesseur, de cette vieille cabane peu accueillante perdue au beau milieu des bois, ce décor glauque et anxiogène, à cette atmosphère insidieuse et déjà morbide au bout de quelques minutes de métrage seulement. En se permettant toutefois quelques libertés, on retrouve une bonne partie des ingrédients du succès de l'oeuvre originelle. Si le très maigre budget de cette dernière, ses effets déjà cheap et sa photographie relativement hideuse lui donnaient tout son " charme " , c'est paradoxalement la beauté bluffante du remake qui fait définitivement pencher la balance. L'horreur esthétique existe, en voilà la preuve parfaite. Et c'est cette photographie splendide, ces plans hallucinants qui nous collent littéralement à notre siège - La cultissime scène de la caméra subjective qui se faufile entre les arbres y est d'ailleurs merveilleusement retranscrite et s'avère toujours aussi dérangeante, on se retrouve symboliquement du côté obscur de la force, et le malaise qui se crée dés lors ne nous lâche plus jusqu'à la fin du film - , autant de passages aussi brillants techniquement parlant qu'efficaces sur nos nerfs qui font de ce remake une très belle réussite. Le cinéaste semble par conséquent avoir accordé une importance toute particulière à sa pellicule, cette volonté d'esthétisme et de tenue, qui transparait même dans sa manière d'introduire et de clore le métrage par une réjouissante apparition du titre qui enthousiasmera sans aucun doute les plus fervents adorateurs du genre. Le logo d'Evil Dead qui apparait au beau milieu d'un écran noir, en immense police rouge sang, et sur un bruit monstrueux, ça en jette. Mais cette réadaptation s'avère également et superbement viscérale, et c'est le moins que l'on puisse dire. Oublions l'hors-champs et la suggestion, nos petits yeux de spectateurs sensibles ne sont pas le moins du monde épargnés, c'est en véritable bain de sang que le film s'achève, reposant enfin nos yeux, nos oreilles, et notre estomac du joyeux festival des horreurs auquel ils viennent d'assister. Et comme un film d'horreur tient en grande partie sur l'intérêt que l'on porte à ses personnages, ce dernier n'échappe pas à la règle, et nous offre une panoplie de protagonistes presque aussi volontairement clichés qu'attachants. Un casting plutôt appréciable lorsque l'on repense aux insupportables cris d'hystérie des héroïnes de l'oeuvre précédente, nous rappelant à quel point le cinéma de genre évolue bien à ce niveau-là. L'oeuvre de Fede Alvarez est donc bien loin de l'esprit presque amateur mais totalement assumé du premier volet, et met à profit les nouvelles technologies mais surtout le talent évident du cinéaste, pourtant tout droit sorti de nulle part, derrière sa caméra. Fede Alvarez succède avec brio aux quelques Aja, Nispel et Illiadis s'étant risqués à la délicate expérience du remake horrifique, et s'en tire avec autant d'honneur, une réussite d'autant plus remarquable pour une première réalisation. Evil Dead second du nom n'est ni plus ni moins que le spectacle macabre de ce début d'année, un remake respirant l'amour et la passion dévorante pour le cinéma d'épouvante-horreur, visiblement loin, très loin de s'épuiser. Rarement esthétique visuelle et horreur pure n'auront été aussi bien alliés. On en ressort donc autant conquis qu'horrifiés, en espérant que notre chère Chloé Moretz dans la peau de Carrie White nous fasse le même effet dans quelques semaines.

Je l'attendais depuis la première bande-annonce, étant un fervent fan de films d'horreur des années 70/80, je ne pouvais qu'être en transe en attendant ce nouvel opus d'Evil Dead, saga culte de Sam Raimi pour son ambiance, son humour décalé et son aspect déluré.
Ce nouvel opus se veut plus terrifiant que ses anciens homologues, ici il n'y a plus d'aspect humoristique, le film est sombre, assez glauque, et bien trash. Il met un peu plus de temps à se mettre en place mais au final le résultat est satisfaisant. Les acteurs sont tous crédibles dans leurs rôles et ne sombrent presque jamais dans le ridicule cliché.
On a tout de même quelques scènes auxquelles on s'attend sans aucune surprise et ça ne loupe pas, je pense notamment aux clés de voiture qui tombent par terre alors que la mort arrive, à la tronçonneuse qui ne veut pas s'allumer alors qu'on en a besoin en urgence...
Bref, peu de conventions du genre sont brisées tout au long du film, en revanche, malgré l'aspect peu crédible que ça peut apporter, j'ai bcp aimé le revirement de situation des 2 personnages principaux qui fut finalement assez surprenant spoiler: Mia qui est possédée par le démon et joue le rôle du méchant de l'histoire, son frère qui joue le Bruce Campbel de service, alors qu'à la fin il va crever bien comme y faut et elle, va au contraire survivre.

J'ai bcp aimé aussi l'aspect "mythologique", malgré le peu d'explications à son sujet, le livre démoniaque est souvent repris et expliqué avec des dessins et gravures anciennes, ce qui ajoute l'aspect immersif que j'attends d'un film de ce type.
Une bonne surprise sans être le film de l'année, on va dire que pour un film d'horreur sorti en 2013, le pari fut osé et réussi, ce qui est déjà un fort point positif !

C'est ce qu'on peut appeler un bon remake , et c'est plutôt rare !
Je ne suis pas particulièrement fan de Evil Dead , premier du nom réalisé par notre cher Sam Raimi , alors le fait d'en faire un remake , me poussait à croire que c'était une bonne idée pour donner un nouveau souffle de jeunesse à cette histoire culte.
Et le jeune réalisateur uruguayen Fede Alvarez à fait du très bon boulot : il à réadapter ce classique de l'horreur selon sa propre vision , en y ajoutant une ambiance moderne et en apportant quelques modifications scénaristiques (notamment sur la fin du film qui diffère beaucoup de l'original).
Alors certes , plus d'humour pittoresque de Bruce Campbell , plus ces effets spéciaux tout pourris...
Ici , le film se prend très au sérieux , bien que quelque fois amusant dans l'exagération de certaines scènes (la blonde qui se coupe le bras pour éviter l'infection).
La musique est prenante et très oppressante ! On sursaute ne serait-ce qu'en voyant apparaître le titre au milieu de l'écran après l'excellente (et violente) scène d'introduction.
Coté acteur , je ne pense pas pouvoir dire quelque chose car ils sont vraiment inconnus pour la grande majorité. Je pourrais seulement dire que l'actrice qui campe Mia est assez bluffante , terrifiante et réjouissante à la fois dans son rôle à double facette.
Enfin bref , je trouve le film bien plus réaliste que l'original et pas décevant du tout.
Mais il y'a cependant un point plutôt gênant : le gore.
Le réalisateur décrit son film comme étant , sans aucun doute "le plus violent et gore jamais réalisé".
C'est un peu exagéré évidemment , on à peut-être vu pire en matière de violence et film trash , mais force est de reconnaître que le film est vraiment très très gore et sanglant. Et que la scène finale prend une tournure vraiment inattendue , que beaucoup de personnes ne pourront pas encaisser. On à par exemple droit à un plan immonde sur l'action d'une main coincée (je n'en dis pas plus) où bon nombre de personnes sont sorties de la salle tant c'était insoutenable.
Donc un bon remake , un bon film du genre , mais attention aux âmes sensibles car vraiment très dérangeant. Moins de 18 ans , à éviter.

Il est certain que la trilogie des Evil Dead de Sam Raimi est devenue l’un des classiques du cinéma d’épouvante. S’attaquer à un reboot de la franchise était forcément risqué, et nombreux ont été les fans qui ont grincé des dents. Cependant, le réalisateur Fede Alvarez, épaulé par Sam Raimi en personne, a su redonner vie aux vieux démons putréfiés. Evil Dead est de retour, 30 ans plus tard, et frappe là ou ça fait mal : c’est gore, très gore. Et franchement, on ne s’en plaindra pas tant on exulte face aux litres d’hémoglobine déversés avec pestilence et humour ! Le pitch n’a rien d’original puisqu’il exploite l’original tout en y incorporant une dimension un peu plus moderne (notamment l’histoire de drogue). Les personnages sont aussi crétins qu’accoutumés, et se débrouillent pour déchaîner les hordes de l’enfer en récitant la fameuse incantation d’un livre démoniaque. Le cadre de l’action se situe dans une cabane pommée dans la forêt, mais ai-je besoin de le rappeler tant ce contexte parait évident ? Evil Dead ne fait pas dans la finesse, tant au niveau de la violence, inouïe mais jamais écœurante, que des clichés bien lourdauds des films d’horreurs. Ce qui est génial avec ce reboot, c’est qu’il s’en ait donné à cœur joie en matière de gore ; ce film transpire la folie sans aucune obscénité et sans vraiment choqué. Le film ne fait pas peur malgré une ambiance glauque très léchée. La mise en scène est impeccable, les aspects techniques sont brillement maîtrisés (ce qui est plutôt rare dans le genre) et les acteurs jouent étonnement bien ! Une ossature classique prenant forme dans une réalisation très pro, voilà ce qu’est Evil Dead. Amateurs de gore, vous allez vous régaler devant ce sombre tableau déjanté, quasiment comique. Le diable n’a qu’à bien se tenir, voici une fournée toute fraîche et toute chaude de sang, d’os et d’organes mutilés. C’est fun et bien foutu. Un must, déjà.

Le Remake de Evil Dead fait partie des remake qui sont a voir en + de l'original. Contrairement a l'original, on enlève le côté humoristique pour en faire un vrai film d'horreur dans l'univers de Evil Dead ! Très réussi

Si on m'avait dit que le remake de "Evil Dead" allait être une réussite, j'aurais bien ris. Depuis une dizaine d'années à hollywood la mode est remake de classique de l'horreur des années 70-80, au found fottage absolument irregardable et au saga annuelle aussi opportuniste que sadique. Et pour "Colline a des yeux" ou un "Halloween", combien de "Freddy" ou de "Massacre à la tronçonneuse" sont sortis à la chaîne ?Avec la prétention de remplacer l'original, parce que trop vieux ou mal fait pour une jeune génération lobotomisé et ignarde. On peut le penser et on est sans doute à la limite d'y être, que le cinéma d'horreur américain est décédé (peut être pour revenir sous forme de zombies ? ) mais c'est sans compter "Evil Dead" 2013 qui s'assume comme le remake d'un classique, n'invente rien ni ne réinvente rien, qui doit plus être vu comme le "Evil Dead" d'une autre dimension. D'autant plus que le film est soutenu par les auteurs de la saga original et non par des costards cravate avide de fric. Et c'est peut être ce qui fait la différence avec les autres remakes. L'exercice était couillu, le premier "Evil Dead" ne vaut pas pour son scénario mais par l'exercice de la mise en scène, et de ses effets spéciaux "système D". L'interêt de "refaire" le film est donc limité mais Fede Almarez s'en sort haut la main, proposant une réelle ampathie pour les personnages, un mise en scène à la fois référenciel et appuyé, artisanale et bien ficelé mais pas virtuose. Doté d'une superbe photo en particulier lors du final, et d'une grosse dose d'hémoglobine, ce train fantôme joue à fond la carte de l'immersion sensationnel. Et il parvient même à éviter LE cliché des ados débiles qui vont dans une cabane pour boire de l'alcool. C'est même plutôt triste puisque qu'ils sont là pour désintoxiqué l'un d'eux. Enfin un film d'horreur ou on se soucie un minimum des personnages et c'est très très très très très mais très gore. Y'a promo sur la charcuterie. Cependant tout n'est pas rose non plus. La scène d'introduction est complètement inutile surtout qu'un plan d'insert vient nous rappeller cette fameuse scène dix minutes après come si j'étais atteint de la maladie d'alzheimer. De plus ce qui suit juste après est une énorme baisse de rythme, puisuqu'on passe d'une scène violente et intense à une exposition des personnages, une ambiance plus posé. On peut également débattre sur côté plus "Exorciste" que "Evil Dead" des possédés. Et tout de même dans l'ensemble, on a un petit regret sur l'absence de Ash, des délires comic book de sam raimi, de l'humour cartoon de la trilogie originale malgré la qualité de ce remake qui fait partie de la saga, qui ne supplantera jamais la saga de Sam Raimi et qui ne cherche même pas à le faire puisque c'est impossible. L'un s'est démarqué par son originalité et sa réalisation à la fois ingénieuse immersive et bricolé et l'autre est un bon boulot d'artisan respectueux de son modèle, qui rend ses lettres de noblesses au film d'horreur hollywoodien en nous rappellant ce qu'il est.

Difficile de mettre une note sur ce film mais une impression globale très satisfaisante.

Malgré une prise de position radicalement différente du Maître Raimi, on peut y voir nombre de références appuyées à la version originale. De plus, F. Alvarez a eu la bonne idée de ne pas défier l'auteur original sur ses terres et de ce respect est né la version horrifique de Evil Dead qui prend clairement le parti d'être juste terrifiant, sanguinolant et gore. Ajouté à tout ceci un sens de la mise en scène pas mal, une histoire avec comme toile de fond la toxicomanie bien amenée et de bons acteurs, je dis chapeau !

L'un des meilleurs films d'horreur depuis bieeeen longtemps.

Le film aurait tout aussi bien s'appeler "bienvenue à la Boucherie" tellement le gore est omniprésent et les scènes atroces s'accumulent les uns après les autres. Mais au final le rendu est intéressant et l'histoire mêle bien gore et possession, un mariage pas évident avant coup. spoiler: Voir Mia s'en sortir à la fin plutôt que son frère m'a surpris, en bien
. Un bon film de genre.

Interdite aux moins de 16 ans, cette nouvelle version de Evil Dead est un remake du film éponyme. Il est produit ici par Sam Raimi, le réalisateur de l’original et Bruce Campbell, le protagoniste qui nous a fait tripper dans la saga sous les traits de Ash. Mais même si on y retrouve la plupart des ingrédients comme la cabane abandonnée, la possession, la trappe ou encore les branches violeuses, ce récit remis au goût du jour prend pas mal de libertés et promet sincèrement de bonnes grosses surprises. Le point fort ne provient pas des quelques jump scares présents le long du film (j’ai du en compter que deux ou trois seulement) mais plutôt des scènes ultra gores dégoulinantes de sang à souhait! Déjà l’introduction annonce le ton mais wow, le sort réservé à chacun des cinq personnages (ici aussi deux couples et une femme comme dans la version première) est aussi grotesque qu’effrayant! Le plus troublant, c’est que ces morts guignolesques sont exposées au premier degrés et cela fonctionne très bien. Rien n’est parodique… Hormis peut être les réactions d’une naïveté incroyable du frère de l’héroïne, campé par un Shiloh Fernandez (Le bogosse du film Le Chaperon Rouge) parfois agaçant quand la bonne décision se présente à lui mais qu’il ne la saisit jamais…

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