Avis : RoboCop - Page 7

Une histoire bien remaniée qui ne ressemble en pas grand chose au film de Verhoven. Les effets spéciaux sont vraiment très bons, mais les acteurs et les scènes d'actions sont trop fades, tout comme l'évolution psychologique de RoboCop.

Je ne m'attendais à rien et j'ai vraiment apprécié le film. J'ai 32 ans et vu les anciens plusieurs fois. Gros fan donc. Je conseille ce film aux anciens.

Il n'y a aucun intérêt à voir ce film par rapport au film original si ce n'est les effets spéciaux.

Le scénario est vaguement identique, mais moins bien construit.

spoiler: La mort de Murphy par l'explosion de sa voiture contre mourir en mission dans la version originale casse le côté vengeance qu'on comprend facilement dans la première version. On peut voir le cyborg totalement démonté, il ne contient que la tête, les poumons et une main sans le bras ... quel intérêt ? Autant ne garder que la tête dans ce cas. Il n'y a presque aucune interaction avec l'ancien collègue alors que dans le premier c'était important pour le scé cyborg est "made in China", c'est un peu bizarre aussi, la R&D auriat plutôt tendance à rester proche des quartiers généraux


Bref, ce "reboot" ne peut intéresser que ceux qui ne connaissent pas l'original (le premier uniquement les deux films qui ont suivi sont bien entendu de gros navets).

Sans tenir compte de la première version, il est pas mal.

Projet détesté par toute une communauté de puristes dès son annonce, le remake de "RoboCop" était condamné à se planter au box-office… ce qui n’a pas manqué. Pourtant, il faut reconnaître que le film est loin d’être une catastrophe et qu’il s’avère même surprenant à bien des égards. Tout d’abord, sous ses faux-airs de blockbuster convenu, le scénario est truffé d’excellentes idées, à commencer par les motivations particulièrement crédibles de la société OmniCorp et les interventions régulières du présentateur TV Pat Novak (campé par un Samuel L. Jackson flippant). Ce parti-pris (qui donne une bien piètre image de la société américaine) confère au film une résonance troublante à notre époque actuelle spoiler: (l’intervention des robots américains en Moyen-Orient, la communication entourant RoboCop, le pouvoir des lobbies…)
et apporte une véritable plus-value au remake qui n’est pas qu’un simple blockbuster avec un flic-robot qui tire partout. On retrouve, certes, les grands axes scénaristiques du film de Paul Verhoeven spoiler: (la violence à Détroit, le rôle des conglomérats militaro-industriels, RoboCop qui se lance à la poursuite de ses assassins…)
mais il faut saluer la volonté des scénaristes de s’éloigner du modèle imposé par le Hollandais violent, à commencer par son héros. Outre le design de son armure (le noir remplace le gris, l’affuté remplace le massif…), RoboCop est présenté sous un jour beaucoup plus humanisé spoiler: puisqu’il se souvient parfaitement de sa vie passée et souffre de ce qu’il est devenu (la détresse du personnage est un des moteurs du film)
. Le personnage est, ainsi, à revers de son prestigieux homologue spoiler: (transformé en machine insensible mais assailli de souvenirs de sa vie passée)
, ce qui permet un renouvellement intéressant et une réflexion sur le droit d’une société d’avilir un humain au nom de la sécurité. Décidément, ce "RoboCop" version 2014 a des choses à dire… et il les dit plutôt bien ou, en tout cas, de façon abordable puisque José Padilha a su soigner sa mise en scène, tant sur le plan du rythme que de la BO (signée Pedro Bromfman). Il s’autorise même une scène marquante spoiler: (à savoir la découverte, par ce pauvre Murphy, de ce qui reste de lui lorsqu’on lui retire son armure)
qui, certes, est moins choquante que les sommets de gore infâmes du film original mais qui, dans un blockbuster hollywoodien des années 2010, est loin de laisser insensible. Padilha ne réussit pas tout, pour autant, et se plante même sur certains "passages obligés". L’exemple le plus frappant est, sans doute spoiler: , l’entrainement de RoboCop et sa démonstration finale avant sa mise en service, qui manque singulièrement d’intérêt alors qu’elle est censée imposer le personnage comme la solution ultime contre la délinquance
. Le rôle donné à la femme de Murphy (Abbie Cornish) aurait, également, mérité d’être plus travaillé, le personnage étant plus pénible que touchant… tout comme celui du mercenaire allergique au robot (Jackie Earle Haley), trop caricatural pour convaincre. Ces deux personnages souffrent, d’ailleurs, d’un certain décalage avec les autres, étonnements atypiques. On retiendra, ainsi, la prestation incroyablement détendue de Michael Keaton en grand manitou, de Gary Oldman en scientifique empathique et de Jay Baruchel en directeur de com’ enthousiaste. Quant au rôle-titre, j’avoue avoir été gentiment surpris par l’interprétation de Joel Kinnaman qui, en tant qu’Alex Murphy, laisse entrevoir de belles choses avec une présence physique et une gestuelle intéressante, et, en tant que Robocop, parvient à faire ressentir la douleur du personnage, même s’il est forcément bridé par l’armure. C’est peut-être un des paradoxes de ce remake qui, en voulant humaniser son robot star, a peut-être négligé les conséquences sur son interprète, qui s’est vu interdire la prestation génialement monolithique de Peter Weller. Pas facile pour autant d’être original lorsqu’on a qu’un visage fixe pour s’exprimer. Heureusement, l’armure reste plutôt cool (ah la visière qui s’abaisse en mode combat et le flingue qui sort de la cuisse) même si elle peine à oublier celle, légendaire, de 1987. "Robocop" version 2014 n'est, donc, pas la catastrophe annoncée et, sans être non plus un chef d'oeuvre, s'avère être un film plutôt bien foutu... qui a eu le malheur de se faire basher par les adorateurs du film de Verhoeven qui, malgré ses qualités, ne me parait, pour autant, pas intouchable. C’est injuste mais c’est comme ça…

Fan de la première heure, c'est un peu avec bonheur mais crainte que j'attendais ce dépoussiérage.
Niveau mis à jour, tout est parfait: plus moderne, FX de grandes classes, qui donnent au genre SF Robots une presque réalité.
Avec une distribution correcte, d'un jeune acteur en héros en passant par Garry Oldman ou Mickael Keaton, la réalisation est satisfaisante mais pas au dessus de ce qu'il se fait en ce moment. Les quelques scènes d'actions sont bien là mais pas ébouriffantes non plus.
Le scenario, qui, bien qu'en faisant l'effort de vouloir rendre probable cette histoire, sent le déjà vu voir même ne décolle pas plus haut qu'un épisode télé des années 80.
Comme toujours donc, un joli mais petit film de présentation qui en cas de suite pourrait rendre de futurs projets intéressants.

Film plutôt sympa. Plus que le côté action, c'est le changement psychologique d'Alex Murphy et le côté scientifique qui m'a le plus plu. Un bon moment.

J'ai était le voir au cinéma, il est bien, Joël Kinnaman joue bien, il y a de l'action et de l'émotion.

Un remake divertissant plus axé sur la psychologie que sur l'action... Malgré tout, quelques rares scènes d'effets spéciaux qui raviront les amateurs du genre.

Je voulais quand même voir ce remake d'un film culte des années 80. Je sais que l'original à pris un petit coup de vieux mais c'est aussi ce qui fait son charme. Ici il manque justement tout ce côté presque d'auto-dérision et désuet. Cette tenue noire racée et son visage trop proche de "l'homme dans un costume". Je n'ai pas trouvé d'attachement aux personnages, l'histoire est pourtant similaire mais rien n'y a fait, pour moi, Robocop restera toujours : "Quel est votre nom?"........Robocop s'arrête et se retourne en disant, tout comme tout le monde dans la salle en chœur : "Murphy". Cette fin m'a tellement marquée qu'elle résume à elle seule l'attachement que j'ai à la version originale de Robocop. J'avais 12 ans, c'était un must, j'en ai 38, c'est un presque flop!

Un remake solide (même si certains voient mal le coté flic qui intègre un robot contrairement aux épisodes de la saga). qui ne souhaitait pas se mesurer à ses opus originaux. Les scénaristes relancent l'éternel débat science-fictionnel du remplacement de l'homme par la machine, à des fins louables de prime abord (faire régner l'ordre sans perte humaine) mais aux conséquences lourdes : la déshumanisation, la non réflexion, la non-intelligence. : Le réalisateur personnalise l'esprit du film, la tentation et les remords, (il est le docteur "Frankenstein" qui va se métamorphoser au fur et à mesure, va céder à la tentation ; pour que son travail ; pour que sa création soit parfaite, aussi parfaite qu'une machine... D'ou un robot d'un nouveau genre en quelques sorte. Il est par ailleurs inintéressant de noter que dans l'original le robot était décérébré dès le début, alors qu'ici il l'est après coup. Et derrière la caméra il y a de quoi être grandement impressionné par le travail en immersion total rendant la chose un peu plus crédible passé le coté plus ou moins SF du film (je me comprends par SF^^). Une oeuvre surprenante, assez profonde, recentrée sur l'humain et non la surenchère visuelle (pas forcément réussi d'ailleurs), mais auquel il manque bien deux ou trois choses (mais on va passer outre). Bref, pour un reboot ou un remake (selon les cinéphiles et ceux qui ne connaissent ou non les films d'époque). Le film s'en sort plutôt bien. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais le but de divertir et faire quelques peu réfléchir le spectateur est là et on n'en demande pas plus lorsque l'on va voir ce genre de film. Une sympathique petite surprise.

Certes, il n'y a plus rien de l'aspect satirique, violent et provoquant du film de Verhoeven, mais tout n'est pas à jeter dans ce remake qui prend le parti de se centrer sur son personnage principal et ses doutes vis à vis de sa transformation. Un blockbuster bien fichu mais qui ne s'élève jamais au-dessus de la norme.

J'ai vu un film... qui réussit à renouveler le genre en donnant de la profondeur aux différents personnages, que ce soit les gentils ou les méchants... J'ai beaucoup aimé la teneur politique qui sous-tend le discours sur la sécurité et le contrôle... La réalisation est d'une extrême précision, et de très grande qualité, tout comme le casting qui est 100% réussi... J'ai même trouvé que le fond du film était plus intéressante que la forme... La version de Paul Verhoeven était de l"ordre de la science-fiction, quasi-naïve... J'ai trouvé celle-ci plus juste dans le ton, avec bien moins de violence que la version précédente., mais bien plus de cynisme, notamment à travers l'intervention absolument réussie de Samuel L. Jackson, et la vision totalement mercantile de Michael Keaton, qui ne sont pas vraiment à proprement parlé des "méchants" mais plutôt des cyniques et des "profiteurs"... On peut également souligner l'importance des personnages secondaires comme Gary Oldman, ou la femme et le fils du Flic Murphy qui ont une véritable densité en tant que personnages, alors qu'ils auraient pu être traités comme des personnages secondaires. Donc au final, le renouvellement du genre est plutôt pas mal réussi avec des parti-pris créatif qui sauvent le film, du pure remake sans intérêt...

Le film, et c’est peu dire, a eu à sa sortie une critique globalement négative. C’est donc avec beaucoup de réticence que je me suis mis à regarder ce film, d’autant plus que, même si je n’en garde qu’un souvenir très vague, la version de 1987 de Paul Verhoeven ne m’avait pas laissé un très bon souvenir… peut-être étais-je trop jeune pour percevoir les intentions du réalisateur derrière ce film de SF violent. Bref, c’est donc sans vrai enthousiasme que j’ai vu la version 2014. Alors, oui, c’est vrai, on est loin du chef-d’oeuvre et le film se contente de n’être que solide film de science-fiction, pour ne pas dire d’anticipation, tant les progrès de la robotique ces dernières années rendent les événements de ce film et les technologies qu’il met en avant, pas si éloignées des recherches et des progrès en court. On passe un bon moment et si l’histoire n’est pas effarante d’inédit elle tient bien la route et permet de rester dans le film tout au long de ses presque deux heures. Bien sûr le film à des défauts, et le plus criant et la grande différence d’écriture entre, globalement, le personnage d’Alex Murphy/RoboCop et ces adversaires. En fait, si le premier est très humain et qu’on s’attache rapidement à lui et qu’on comprend ses peurs (la scène où il découvre ce qu’il reste de lui dans le robot est absolument terrifiante et très empathique) ; à l’inverse les “méchants” sont globalement ratés, que ce soit les flics corrompus ou le patron de la pègre qui sont quasiment là pour le décors ou le patron d’OmniCorp qui lui est quasiment une caricature du méchant patron manipulateur digne d’une série B. Mais le pire reste quand même le personnage joue par Samuel L. Jackson qui sombre dans la caricature de façon si outrancière que ces apparitions successives le font sombrer dans un grotesque exaspérant. Franchement comme dénonciation des animateurs/présentateurs réacs et partiaux de chaînes à la FoxNews on aurait mérité quelque chose de beaucoup, beaucoup plus subtile. La version de 1987 traitait de la société paranoïaque et sécuritaire et sa propension à la mise en scène télévisée de la violence. Que nous propose celle de 2014 ? Peut-être une réflexion sur l’utilisation de la robotique dans la sécurité et sur le rapport homme/robot… Je ne sais pas et pour être franc je ne suis pas persuadé que le film ne soit pas autre chose qu’un blockbuster de SF qui fait le job sans plus. Distrayant, mais probablement pas autre chose.

On pouvait peut-être espérer mieux avec un tel film. C'est un remake en fait donc il y avait matière à faire de meilleurs choix. Il y a de très bonnes séquences évidentes tant dans le ressenti du personnage que dans la mise en scène mais le rythme et le suspens sont un peu bordéliques. Sur la durée, je n'ai pas ressenti une réelle tension et une urgence de régler les différentes problématiques du héros. C'est dommage car il y avait de bonnes idées.

Sans faire oublier le film de Verhoeven, ce remake arrive à tirer son épingle du jeu, grâce aux personnages bien campés et à son scénario bien huilé. Du bon divertissement sans grande innovation.