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    RoboCop
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    994 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    885 abonnés 2 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2014
    Enfin un peu de sensibilité chez Robocop, c'est le point fort du film, qui est agréablement filmé, tant au niveau du rythme que des effets spéciaux (pas assourdissants)....
    Le scénario est assez fin, comme les personnages et c'est un soulagement par rapport au petit côté mécanique et déchainé des opus des années 80 (90 ?)
    On retrouve bien l'idée de la version originale, avec ce justicier mi homme, mi machine, mais il n'y a pas comme dans les versions précédentes de délires de pétarades et explosions de mitrailleuses...
    L'histoire remonte un peu dans le temps et s'attarde sur l'aspect émotif de l'homme et de ses liens familiaux....
    Le résultat procure un bon film d'action, grand public évidemment, sauf en dessous de 10 ans à cause de la violence....
    Pas mal....
    ISAO12
    ISAO12

    52 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2014
    Bon effets spéciaux et un bon divertissement pour les fans .
    7eme critique
    7eme critique

    545 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2014
    "Robocop" se voit offrir un remake loin d'être désagréable. Il était nécessaire de remettre ce héros au goût du jour (contrairement à un Spider-man par exemple) et permettre de le faire connaître aux plus jeunes. Plus sombre, plus profond (léger mais tout de même), du style, des effets-spéciaux de bonne qualité, ce super flic s'en sort plutôt bien dans sa version 2014. Les super héros évoluent avec la mode (fini les slips rouges et autres combinaisons en latex), et chez Robocop, le noir lui va comme un gant. Du pur divertissement à base d'action qui ravira cette clientèle déjà acquise.
    Kinops
    Kinops

    29 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2014
    Robocop (version 2014) : Peut-être l'un des seuls films qui aurait vraiment mérité d'avoir comme sous-titre "origine" car c'est réellement ce qu'est ce film, les origines du Robocop. On suit vraiment, parfois un peu trop lentement, l'évolution du personnage qui devient machine. C'est un peu perturbant car on s'attache doucement à l'homme puis son évolution fait que la machine prend le dessus et bien qu'il soit assez classe et bad-ass, on ne s'y attache pas vraiment. La force du film réside donc dans tous les personnages secondaires, Gary Oldman est incroyable, un super acteur, très talentueux, aux côtés d'un Michael Keaton trop peu présent au cinéma en ce moment et Samuel L. Jackson est juste excellent, son personnage à lui seul rend le film assez intéressant à voir par le point de vue qu'il nous fait prendre sur l'histoire. Au niveau visuel, ça en jette, l'armure est vraiment classe, sobre, très militaire, une réussite pour ce Robocop new-gen même si l'originale reste mythique. Les robots sont très bien foutu mais son trop peu présent et c'est bien dommage. Pas mal de bonne idée donc dans cette nouvelle version mais il lui manque un petit je ne sais quoi pour le rendre mémorable et indispensable, de l'action un peu timide et pas assez dynamique, pas de réels enjeux et un méchant anecdotique (sans trop spoiler) font qu'il reste un bon divertissement mais qu'il ne vaut pas d'autres films du même genre (un i-robots restera toujours le must niveau robotique et l'originale, même si un peu kitsch aujourd'hui ne pourra pas être remplacée). J'ai donc bien aimé ce film et je le recommande, on passe un bon moment, l'histoire est assez bien construite, on suit bien l'évolution du personnage, tout l'aspect machine contre humanité est bien pensé et on a même le droit à Jackie Earle Haley au casting. Je le conseille tout de même, c'est un bon film mais pas un chef-d'oeuvre non plus ;)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2014
    ... Mouais. Y'a vraiment des bonnes choses dans ce film, il ne faut pas le comparer à celui de 87 au risque de voir un simple remake tout pourri. Ce qui est bien dans celui-ci c'est qu'il y'a plein de nouvelles choses, mais pas forcement jusqu'au bout de ce qu'elles proposent. La réalisation est de qualité, les acteurs sont bons voire très bons pour Garry Oldman, et les scènes d'actions sont vraiment jouissives à souhait. Je suis quand même resté sur ma fin, il y'a quelques scènes mal abouties qui nous font sortir du film, c'est là le problème.
    Baptistos
    Baptistos

    70 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    N'ayant jamais vu les anciens Robocop ( ceux des années 1980-1990 ), je ne peux pas pas dire si ce reboot est fidèle aux précédents films. Mais à ce que je vois là, c'est parfaitement bien menée, l'histoire est excellente , j'ai vraiment adoré cette histoire mélangeant action, fantastique, politique, drame, ce film est reste super. On voit bien la mise en place de l'opération d'Alex Murphy pour devenir le super-flic appelé Robocop, on sent l'émotion de ce dernier, toute cette opération est d'un réalisme incomparable. Robocop est d'un esthétique et d'un réalisme impressionnant, les scènes d'actions, eux aussi, sont impressionnantes. Le jeu des acteurs est vraiment remarquable, les effets spéciaux et les effets visuels sont très efficace et très réussis.
    Ce reboot de Robocop est une belle réussite.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    330 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2014
    Je ne vous cache pas que ce remake me faisait vraiment peur pour deux raison : 01) en général les remakes sont plutôt de gros gâchis sans intérêts ("Fog", "Rollerball", "Le Cercle/The Ring", "Fright Night", "Total Recall : Mémoires Programmées", "Dark Water", "Psycgo", "Bangkok Dangerous", "The Eye", "Conan", "L’ Aube Rouge", "Old Boy"...) et 02) je suis un énorme fan du film de Paul Verhoeven, que je considère comme l’un de mes films cultes par excellence tant il est à mes yeux l’un des meilleurs films de SF politisée jamais réalisés ! Pourtant, une petite lueur d’espoir m’apparut lorsque le nom du réalisateur a été dévoilé : José Padilha est un réalisateur brésilien qui s’est fait connaître avec "Troupe d’Elite" et sa suite "Troupe d’Elite 2 : L’Ennemi Intérieur", deux films d’action très bien réussis relatant la lutte sans merci contre les trafiquants de drogue du BOPE, une force spéciale la police militaire de Rio de Janeiro connue pour être incorruptible. Alors, qu’est-ce que je pense de ce "Robocop" version 2014 ? Et bien je dois avouer que je suis très, très mitigé dans le sens où finalement il ne s’agit de l’immonde bouse insultante que je m’attendais à voir, sans être pour autant aussi marquant que le film d’origine. Soyons franc, le remake de Padilha n’a pas totalement occulté le propos politique que véhiculait le film de Verhoeven : il l’a tout simplement (et intelligemment) actualisé en montrant du doigt la politique internationale des USA au Moyen-Orient boostée par le traumatisme post-11 septembre, le monopole des multinationales qui dirigent en réalité le monde ainsi que les médias entièrement dévoués à une idéologie prônée par un parti politique (l’émission présentée par Samuel L. Jackson est à ce titre une belle satire mêlant parti républicain et discours pro-NRA). Sur ce dernier point, le film fait autant dans l’ironie que les infos et les publicités dans le "Robocop" de Verhoeven ou les passages informatifs du network de la Fédération dans "Starship Troopers" : sans déconner, un gros blockbuster hollywoodien (100 millions de dollars de budget tout de même !) avec derrière de gros studios (MGM et Columbia Pictures) qui ose crier haut et fort que la politique américaine actuelle ressemble à une sorte d’impérialisme dictatorial (oui, oui : un peu comme Napoléon), c’est tout de même plutôt couillu pour ne pas être souligné (rien que pour ça : respect Mr. Padilha !). Ensuite, et là c’est certainement la plus grosse différence entre les deux œuvres, c’est le développement du héros : tout d’abord, Alex Murphy était présenté dans le film de Verhoeven comme un flic intègre, un collègue plaisantin (instaurant immédiatement une certaine complicité avec Anne Lewis) mais un peu idéaliste dans sa vision de la justice ; ici, il apparaît dès sa première scène comme un flic éprit de justice certes, mais assez badass et incorruptible. Deux caractères très opposés finalement. Ensuite, l’évènement qui l’amènera à devenir Robocop n’est pas traité de la même façon : chez Verhoeven, Murphy se fait chopper par Boodicker et ses sbires et se fait littéralement truffé de plombs par ses derniers, ne lui laissant aucune chance de survie ; chez Padilha, Alex va juste se faire souffler par l’explosion de sa voiture sans mourir mais devenant atrocement mutilé et brûlé. Et cet évènement amène directement à la principale opposition entre les deux films : chez Verhoeven, on gardait le cerveau d’Alex mais on lui a ôté toute sa mémoire pour créer le flic ultime ; ici Alex est conscient de ce qu’il est (par l’intermédiaire d’une scène stupéfiante où lui sont dévoilés ses restes organiques !) ; c’est-à-dire que, dans la version de 1987, il s’agit d’une machine qui découvre au fur à mesure qu’il était un homme et qui cherche à retrouver son âme, alors que dans la version 2014, il s’agit d’un homme mutilé qui doit accepter ce qu’il est devenu. Deux visions différentes mais par forcément incompatibles au final. Malheureusement, l’approche 2014 ne nous permet pas de ressentir la même compassion vis-à-vis du héros dans le sens où il est moins torturé que dans la version 1987 : il a juste perdu son corps, sa femme et son fils sont toujours là, savent ce qui lui est arrivé et ils continuent de se voir. Dans le film de Verhoeven, on ne voit pratiquement jamais sa famille et le héros ne les rencontre pas directement (il est censé être décédé dans l’exercice de ses fonctions) : il a tout perdu, pas seulement son corps, Alex Murphy est bien plus détruit psychologiquement et c’est aussi pour cela que le spectateur prenait entièrement parti pris pour lui ! Maintenant attardons nous à une caractéristique primordiale : l’action. Le "Robocop" de Verhoeven en contenait pas mal et surtout ne se gênait pas pour flirter avec le gore le plus craspect, mais le plus intelligent, c’est que cette violence n’était jamais gratuite, elle sert parfaitement le propos du film : Robocop n'est pas du genre à se laisser émouvoir, c’est un flic cyborg sans état d'âme, métaphore grinçante d'une société déshumanisée et ultra-violente. La société est trop pourrie pour la « guérir » par voies normales : il faut la nettoyer, la purifier, répondre à la violence par la violence. Pour la version 2014, il ne faut pas oublier qu’il s’agit avant tout d’un film de producteurs et que le but principal c’est de faire du fric, donc de faire le plus d’entrées, donc de ne pas se voir frappé de restriction…oui vous l’avez malheureusement (et encore !) compris : la dictature du PG-13. Donc ici, la violence est carrément revue à la baisse, n’étant plus l’élément important du contexte : pour justifier cette aseptisation, les scénaristes concentrent le récit sur l’insécurité…paradoxal mais on fait comme on peut. Nous aurons donc peu de scènes d’action, mais heureusement pour nous, José Padilha se permet de nous livrer de bonnes séquences bien réalisées : qu’il s’agisse de la validation des capacités de Robocop (très dynamique), d’une fusillade dans le noir (incroyablement réussi cette séquence : la meilleure du film !!!) ou encore de l’affrontement contre plusieurs ED-209 (bien faite mais beaucoup trop courte !...au passage, même si je préfère celui de 1987, le nouveau design des ED-209 est plutôt moderne et sympa), ces scènes n’ont rien à envier à celles d’autres gros blockbusters ("The Amazing Spider-Man" en proposait autant mais d’une bien plus mauvaise qualité). Je finirais sur les acteurs : à la tête de l’OmniCorp, nous retrouvons Michael Keaton dans le rôle de Sellars qui symbolise bien à lui seul les aberrations d’une société de surconsommation qui nous abrutit à grands coups d’opérations marketing agressives. Certes son personnage est bien loin de celui de Dick Jones interprété par Ronny Cox dans le film de Verhoeven, mais malgré tout, chacun est intéressant vis-à-vis du contexte sociétaire de chacun des films. Un autre personnage très différent de son alter égo de 1987 : le docteur Norton. Si le personnage de Miguel Ferrer était un petit connard intelligent mais qui recherchait avant tout la reconnaissance et le fric en n’ayant rien à foutre au final de sa « création », ici Gary Oldman (très bon) offre une nouvelle dimension à son personnage en lui créant une relation père/fils avec sa créature (la référence au docteur Frankenstein est plus que visible) qui cherchera rédemption pour lui avoir fait ça en le défendant corps et âme. Samuel L. Jackson campe un personnage original avec le présentateur de l’émission et est, à lui seul, une critique du pouvoir excessif des médias aux USA ainsi que des nationalistes extrêmes pro-armes ; c’est d’ailleurs certainement la raison pour laquelle il se fait vraiment plaisir en cabotinant comme un fou !! Maintenant on va aborder les déceptions : malgré ses efforts, Joel Kinnaman n’arrive pas à la hauteur de Peter Weller, il ne parvient jamais à réussir à exprimer les tourments intérieurs de son personnage qui lutte pour conserver son humanité, alors qu’en plus on peut voir son visage en entier !! (oui : Weller y arrivait mieux alors qu’on ne voyait jamais ce qu’il y avait au-dessus de ses lèvres !). Quand au personnage de Lewis, bin on passe du personnage complice très important (c’est elle qui déclenche le retour des souvenirs de Murphy et elle l’accompagne dans sa lutte jusqu’à la fin) à un collègue homme black insignifiant qui n’a aucun rôle dans le film. Pour finir, on a deux méchants dans la version 2014, à savoir Vallon et Maddox, qui n’arrive pas, à eux deux réunis, à égaler le Clarence Boddicker (génial Kurtwood Smith !) du film de 1987…c’est ce qu’il manque finalement à ce film : un vrai méchant digne de ce nom !! Bon je vais m’arrêter là car sinon cette critique va devenir une nouvelle…
    Même s’il est inférieur à son illustre ancêtre, ce "Robocop" nouvelle version n’est pas pour autant un mauvais film : si on ne peut que reconnaître qu’il est plus « édulcoré » (beaucoup moins de sang mais beaucoup plus de SFX), il donne une vision particulièrement cynique de la nation américaine et, surtout, de sa paranoïa sécuritaire. Finalement, le seul véritable reproche qu’on peut lui faire, c’est de ne rien apporter de nouveau à la mythologie du personnage. Donc, si vous ne connaissez pas le film de Verhoeven, vous allez sûrement apprécier ce film…mais je ne peux que vous conseillez de visionner un jour l’original : c'est indispensable !
    Gérald H
    Gérald H

    21 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Entre mon 1er visionnage à sa sortie en 2014 et aujourd'hui (2023), 9 ans se sont écoulés,
    J'ai eu le temps de recontextualiser ce film par rapport à l'original et à son époque.

    En 2002, Minority Report rebat définitivement les cartes du cyber-punk
    et Matrix 2 et 3 en 2003.
    2007, I am a Legend.
    2012, Total Recall Mémoires Programmées, soit 2 ans avant ce reboot.
    Même accueil.
    Pourtant le film se tien :
    facture impeccable, casting nickel, CGI parfaits,
    et le concept du robot-flic transposé avec respect et réalisme

    Alors que reproche t on finalement à cette version ?
    La nostalgie
    Ne pas remplir le cahier des charges d'un Stranger Things #JJabrahams

    Les puristes n'ont pas apprécié la variation sur le thème
    Et pourtant, on était sur quelque chose de plus ambitieux que les Ghost Busters.

    Le recent jeu vidéo rétro mais sur Unreal Engine 5 va dans ce sens :
    Les puristes refusent l'évolution du canon Robocop.

    Prochain débat : Alien Romulus
    Shelby77
    Shelby77

    169 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2021
    Je m'attendais à beaucoup pire... RoboCop devait un jour ou l'autre subir un remake, le résultat n'a rien de déshonorant mais n'atteint pas le niveau de l'original. Il y a des différences notables entre les deux versions, tant sur le fond que sur la forme avec une esthétique plus moderne et une critique ouverte des dérives sécuritaires de la robotisation. Sinon côté scènes d'actions on est bien servi et les effets spéciaux très satisfaisants.
    dai72
    dai72

    155 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Un film de SF assez bon dans l'ensemble, exploitant bien le côté philosophique de la question et le rapport qui peut exister entre les grandes sociétés et les médias. Cependant, on ne peut pas nier que certains éléments ne sont pas bons, ne sont pas assez travaillés, soignés. On aurait aimé plus de dynamisme par moments, plus de dialogues à d'autres et surtout un meilleur final que celui qui nous est donné. Et également un meilleur comédien pour interpréter RoboCop !!
    laurence l
    laurence l

    142 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2014
    Bonne reprise du célèbre Robocop, bonne interprétation, action bien menée. Il manque quand même un petit quelque chose pour créer de l'émotion.
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    100 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Comment faire le remake d’un film devenu culte de la science-fiction et dont les suites se sont avérées jusqu’à présent être des échecs ? Un casse-tête pas si simple à résoudre et un projet assez casse-gueule en soit. Néanmoins, ce premier blockbuster de l’année s’avère être aussi sa première surprise. Car s’il n’atteint pas les sommets de l’original, ce film se montre largement à la hauteur et surpasse sans difficulté les épisodes 2 et 3. Un remake qui n’a donc pas à rougir et qui réussit au passage l’exploit de créer la possibilité de relancer la franchise (on évitera cependant de faire le remake des suites, hein ^^). Ce remake a pour cela plusieurs points positifs. S’il se montre moins violent que l’original et a abandonné l’idée d’une ville de Détroit victime des gangs punks et autre, il est également un poil plus réaliste. Peut-être parce que depuis 25 ans, Hollywood a appris à utiliser les robots à presque toutes les sortes, et que le dictat actuel veut que les films d’actions se passent dans un monde réaliste. On a donc ici un aperçu plus global de ce qui tourne autour du projet RoboCop. spoiler: On est dans un contexte où les robots existent déjà et sont ancrés dans la population, on les utilise déjà en lieu et place des humains
    . Bref, l’univers de RoboCop se trouve ici exploiter à fond (grandement aidé par les techniques actuelles, reconnaissons-le). On retrouve également les deux grands combats de la saga, à savoir l’éternel débat homme/machine et les limites d’un capitalisme trop galopant. Mais ce remake va plus loin en nous montrant d’avantage la famille de Murphy, ses relations avec sa femme et son fils, qui ne sont plus deux pantins qu’on entre-aperçoit, mais des personnages ayant un réel impact sur l’histoire du film. Bon, en soit, ça reste très classique hein, dans la lignée de n’importe quel blockbuster du genre, mais c’est un plus par rapport à l’original à mon sens. Autre point positif, ce remake suit la mode actuelle qui est de suivre les origines du héros, et là on a droit à la totale : spoiler: si l’évènement lui-même de l’accident de Murphy est rapidement traité (et incontestablement moins marquant que dans l’original), on a droit à toutes les étapes du développement du projet RoboCop, et à tous les échelons
    . Et cette partie est vraiment bien gérée ( spoiler: on a également enfin droit à voir ce qui se cache sous l’armure
    ). Le capitalisme, et ceux qui le représentent, se révèle encore une fois être le réel méchant du film, mais disons que vu tout ce que les deux point cités prennent comme place dans le film, la dernière partie semble en comparaison assez peu développée et rapidement traitée. C’est bien dommage. Il y avait moyen de faire mieux à ce niveau, sans nécessairement faire plus long. Autre point, la partie « police », si elle garde une place importante dans l’intrigue et en profite pour traiter d’autres problèmes, est là aussi moins importante que dans l’original. Bref, l’histoire est un peu déséquilibrée entre les très bons points et les points un peu moins importants. C’est bien dommage. Niveau casting, ça reste globalement correct, mais je dois avouer que Samuel L. Jackson est juste énorme dans ce film. Pas une prestation génialissime, non, mais on sent qu’il s’est purement éclaté dans son rôle (un peu comme pour Nick Furry) et son personnage lui va tellement bien…Michael Keaton et Gary Goldman font un taff correct sans être extraordinaire. Joel Kinnaman est lui aussi plutôt correct dans son rôle, sans réellement faire oublier Peter Weller. Quant à Abbie Cornish, vu qu’elle est la première a réellement exploité son rôle, on peut dire qu’elle ne s’en sort pas trop mal. D’un point de vue technique, le film se vaut. Bien sûr, les effets spéciaux actuels permettent d’exploiter encore plus le domaine de la robotique, en les rendant plus dynamique et de proposer de nouvelles opportunités par rapport aux films précédents. Plus fluide, plus dynamique, la nouvelle génération sera aux anges. Le design du nouveau costume est lui-aussi pas mal : plus moderne et plus terrifiant, il s’incorpore parfaitement à l’ambiance du film ( spoiler: on notera d’ailleurs l’hommage à la tenue originelle
    ). Mise en scène assez classique du film d’action, avec des plans maîtrisés et des séquences ingénieuses, mais rien de bien flamboyant (sauf peut-être pour 2-3 scènes vraiment pas mal). La musique, quant à elle, est à l’image du reste du film. Elle rend hommage à l’originale à quelques reprises en remixant le thème mythique (et que j’adore, d’où une très grosse surprise pour ma part, car c’est pas souvent dans les remake ce genre de truc, où les films essayent plutôt de se détacher en recréant un thème) comme thème principal, mais c’est tout. En effet, on retrouve une BO complètement différente le reste du film, adaptée au contexte et à l’époque actuelle, avec une musique toujours un peu tournée SF, mais également action. Une musique donc dans l’ensemble conventionnelle pour le genre du film. Bref, au final on peut dire que ce remake est un bon remake, à savoir que s’il est tout de même moins bon que l’original, il ne l’est pas tant que ça, propose et exploite de nouvelles idées tout en réussissant à l’adapter dans le contexte actuel. Une bonne surprise pour ma part : même si ça reste dans l’ensemble un blockbuster de divertissement américain, il réussit plutôt bien son office.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 février 2014
    Ce "Robocop" version 2014 ressemble à son modèle mais s'en détache aussi. Je ne me suis pas ennuyé, les effets spéciaux sont réussis (le Robocop de Verhoeven a pris un sérieux coup de vieux du point de vue des effets...mais ça reste un grand film). Cette relecture est moins violente en apparence, il n'y a pas de giclées de sang, on ne voit pas des membres éclatés...mais le côté éthique et politique de l'histoire est bien abordé. Sans être le film du siècle ni la grosse daube annoncée, le film est un bon divertissement.
    boscopax
    boscopax

    82 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2014
    Il y a du pour et du contre dans cette adaptation du chef d'œuvre de Verhoven. Adapté à son époque, Robocop 2014 surfe sur la vague du renouveau pour un remake (encore un, à croire que les idées n'existent plus...). Cette lutte contre le programme diffère intelligemment de l'original pour justifier ce monde futuriste. En lutte également contre ses pensées, le personnage de Murphy prend une profondeur dûe à la volonté de sa famille d'en faire ce qu'il est. A contrario, et la comparaison est obligatoire, Robocop 2014 nuit quelques fois à la mémoire de son idole. Quid des moments de pure police dédiées à ce nouveau flic? Pas d'arpentage des rues comme Verhoven le faisait, pour déshumaniser le robot, avant que celui-ci ne lutte contre soi-même. Ici, le monde des robots existe déjà, et inversement Robocop représente l'humain. Tout l'inverse de l'original, qui "imposait" ce qui arrive à Murphy, ce flic de base qui lutte contre la criminalité mais pas contre la corruption. Oublié ce qui faisait le force du film original : l'apparition des robots, les guerres de technologies (Robocop contre ED209 représentées par ces deux requins d'OCP), la lutte contre la délinquance et la souffrance de l'âme. Plus de directives (ou peu exploitées imposant un final sans grande idée... où Robocop passe outre le programme pour tuer le numéro 1 de OCP), plus de pubs tranchantes marquant l'ironie du tout... Et puis Lewis, c'est Nancy Allen, et personne d'autre! Non, Robocop n'est pas un bon remake, mais au moins un blockbuster correct... qui annonce une suite.
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2014
    Reboot d'un film ayant marqué une génération. Ce film est intéressant mais il n'apporte rien de mieux que l'ancien film. De l'action, de la réflexion sur le thème homme/machine mais rien de révolutionnaire.
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