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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 février 2014
Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce film. La mise en scène artificielle d'un monde surarmé ne parvient pas à se hisser à la hauteur de l'imagerie visionnaire de Paul Veroheven. Peut être ce nouveau Robocop souffre-il de la comparaison avec son ancêtre. Peut être son réalisateur n'est-il pas parvenu à se défaire de la présence symptomatique des producteurs, imposant leurs vues aseptisée sur un sujet ultra sensible. Quoiqu'il en soit, pour être juste sur une telle critique de la société ultra libérale, il faut être un esprit libre, dans un monde libre. Sinon, on est que le pantin d'une piètre stratégie de rentabilité. Et Robocop, c'est l'inverse de tout cela, bien avant le chrome clinquant et les effets spéciaux.
Des acteurs qui ont fait leur temps à l'image de Gary Oldman et Michael Keaton, une licence qui a aussi fait son temps, mais que le public redécouvre en modernisé, mais pas trop, pour ne pas s'éloigner de l'original. Ce Robocop 2014 reste un vrai remake, où Murphy a troqué sa voiture de Winspector pour une moto tuning et une armure noire du plus bel effet. Pour le reste, nous ne sommes pas en présence du film de l'année, mais d'un film d'action surfant sur la vague des remakes (Judge Dredd, Total Recall) mais qui se laisse regarder.
Loin du 50% Homme, 50 % Machine, 100% Flic, ce reboot prend une orientation qui dérange. Loin du film original et de tout ce qui faisait sa force entre l'originalité de certaines scènes, la violence non gratuite et le cynisme d'une société à la recherche d'un avenir, nous voyons un film d'action où le robot se prend pour Batman et où le méchant n'a aucun charisme. Aucune montée en puissance dans la vengeance de notre héros, après une mort finalement assez banal, nous sommes face à un film esthétiquement beau et sans aucune âme. Un fiasco tant l'oeuvre originale était forte et avait marqué les esprits. Dommage.
Toujours un réel plaisir de revoir cette licence robocop qui m avait tant plus enfant !! C etait sur des le départ que le réalisateur ne réinventerait pas le personnage mais pour le coup il faut dire qu il donne une dimension plus athlétique au personnage rendant l action intéressante et explorant un peu plus ce super flic !! Très beau casting impressionant meme !! Paul verhoven n a pas eu cette chance lui en 1987 ! Oldman propre et Samuel Jackson très cool dans ce personnage d émission trash ! Trop peu utilise selon moi car cela minore le cote drame social de l histoire de robocop que l on ressentait plus dans les originaux. Ici on a quand meme plus n impression d etre avec une sorte de super héros que un flic robot. Je ne trouve pas la relation familial très intéressante par contre. En tout cas il m a donne envie de revoir les originaux meme si la comparaison avec eux ce fait vite et que mon cœur leur va de fait !!
Après le remake imbécile de Total recall, voilà encore un pillage en règle de l'héritage d'un Verhoeven qui n'en demandait pas tant. Débarrassé de ses thématiques fortes, de sa violence, de sa hargne et de sa subversion, reste un produit calibré assorti d'un pensum politique de bien triste facture. Robocp n'est plus le flic déshumanisé dont on sentait poindre la conscience sous la machine mais un bon héros des familles pour blockbuster banal. A quoi bon ?
Passé une première séquence actualisant adroitement le discours de l'original à l'aune des données géopolitiques actuelles (la guerre au terrorisme menée à l'aide de drones), Robocop nouvelle mouture se ratatine lentement mais sûrement, pour retomber sur les rails du Blockbuster commercial pas fun sur le plan de l'action, le cynisme du film de Verhoeven faisant place ici à une forme de moralisme très manichéen (les gentils contre les méchants) et sans profondeur sur la nature de la société d'aujourd'hui (en gros ce n'est pas le capitalisme qui est mauvais, seulement les hommes qui se laissent corrompre par l'argent, comme inversion de propos on ne fait pas mieux!
Une relecture ratée à mon grand regret, les occasions de taper là où ça fait mal étant pourtant nombreuses, tant sur le plan de la réalité que sur celui de la fiction.
Quand à Joel Kinnaman, il est bien mignon mais bien loin de valoir Peter Weller.
Finalement, ce remake d'un classique de la science-fiction ( qui n'a pas pris une ride au passage ) n'est pas aussi nul que prévu, même si il l'est quand même, mais il est totalement inutile. Si je suis gentil avec ce film c'est parce qu'au moins il a le mérite de se prendre un minimum au sèrieux et que la mise en scène en dent de scie offre tout de même des moments intelligents et touchants. Alors qu'est ce qui fait que ce remake est sans âme et inutile ? Bah c'est que l'orientation de l'histoire ne tient pas la route tout simplement. La ville de Detroit présenté ici semble bien tranquille et mignonne pour une ville corrompue et dangereuse, PG 13 oblige, et une fois le nouveau concept de Robocop très différent du film de Veroheven présenté ce remake ne sait plus ou aller. Un coup on colle au film original, un coup on fait autre chose et finalement rien ne marche, surtout pas la reconstruction familiale. Quand on sait que le réal à hurler son ras le bol du système de studio américain on ne s'étonne pas de voir un Robocop au look apple ( Irobocop, c'est une révolution made by Steeve Jobs ) qui ne tire pas mais tase les criminels, des scènes d'actions troublantes de ressemblances avec les jeux video "Call of duty" du traitement de personnages ultra basique, d'acteurs en roue libre, de changement d'orientation permanent rendant la chose parfois ridicule et j'en passe. Ce qui sauve vraiment ce remake mal pensé et pour de mauvaises raisons c'est sa mise en scène, particulièrement quand Alex Murphy ( au passage anti charismatique ) se découvre dans un corps de robot et qu'on le manipule.
Robocop version 2014 est plutôt un film dans la veine des derniers Marvel : laisser votre cerveau avant de rentrer dans la salle ! Ceux qui ne connaissent pas le super flic y verront un bon film, les autres seront plus sceptiques. Passé le plaisir de revoir l'armure grise, le scénario ne pèse pas lourd par rapport au budget des effets spéciaux et de la surenchère d'action... Dommage
Je dois dire... que je suis mi-figue, mi raisin pour ce film... je ne sais trop quoi penser... Est-ce que je ne me suis pas mis dans l'ambiance du film ? Est ce que le fait que l'acteur principal ne soit pas une superstar du box office m'aies déstabilisé ? Les effets spéciaux sont bons, mais j'ai trouvé l'histoire, ( très ) longue à se mettre en route, qui s'enlisait un peu... Avec des clichés ( les américains les gentils, les arabes ( comme toujours ) les mechants ). Et samuel Jackson, on dirait qu'il est là pour faire le cachton, et n'a pas l'air très imprégné ni impliqué dans ce qu'il fait. L'idée de débattre autour du fait de la compétence et le libre arbitre humain, face à celui de la machine m'a bien plu. Et puis ça parle trop politique, ça nous perds.. Je suis je crois encore trop nostalgique de l'ancienne version, qui me faisait rêver avec ces gadgets, ça froideur... je n'ai pas retrouvé le même enthousiasme ici, ni la même ambiance...atmosphère. Ce n'est pas un film qui fiinra dans ma bibliothèque.
Nous sommes dans cette vague de surhomme mi-humain mi-machine. Il y a quelques années, c'était les westerns et plus avant encore, les peplums. Un film dans la lignée des superman, spiderman, batman... Sans intérêt.
Robocop version 2014 a fière allure dans son design stylé, le scénario n’a pas de quoi sortir du lot, on a du mal à y croire. C’est moyen de découvrir les restes humains dans un corps de métal robotisé précédent les événements épisodiques, une anecdote de base dramatique.
Ce film ne tient bien évidemment pas la comparaison avec le premier du nom. Le film de Paul Verhoeven était politiquement incorrect, ambitieux, novateur et particulièrement violent. Celui-ci n'est qu'un banal film d'action de plus, sans saveur ni émotion et colle particulièrement bien avec son temps. Ce n'est tout de même pas le bide qu'on aurait pu attendre.
Robocop, 16 ans après... un homicide scénaristique. Pas un mauvais film mais tout à fait banal et dépourvu de charisme. Quand on voit au générique "Inspiré de l'œuvre de Michael Miner et Edward Neumeier", on ne peut que constater l'ampleur des dégâts. On pourra toutefois toujours féliciter Gary Oldman et plus particulièrement Samuel L. Jackson dans le rôle d'un manipulateur médiatique avec son émission "Novak Element Show", reflet de l'emprise des médias sur la société. Un thème déjà abordé dans le film original et ici un peu plus travaillé et interprété magistralement par Mister Jackson qui n'a plus à prouver son talent ni ses compétences d'acteur polyvalent. Pour le reste on peut dire que les effets spéciaux sont réussis mais Robocop nouvelle génération, dopé et lifté est simplement là pour attirer un public qui donne dans le popcorn au détriment du scénario. Ceux qui ont vu l'original ne s'y tromperont pas, Robocop a rajeunit mais en a oublié ses fans d'antan. Après Total Recall, c'est au tour de Robocop, quelle sera la prochaine œuvre de Paul Verhoeven à être dénaturée, Basic Instinct, Starship Troopers ? Qui sait...
Cette version 2014 tente de s'approprier la mythologie du Robocop en l'agrémentant d'une sauce un peu plus moderne dans ses thématiques. Le résultat? Radicalement différent de l'original à tous les niveaux, et hélas pour lui bien en-deça du film culte de Verhoeven. La critique de la société de consommation, de l’ultra-violence et du cynisme marchand est remplacée ici par une réflexion longue (un peu trop longue d'ailleurs) sur le rapport de l'homme à la machine et la question du libre-arbitre. Le problème est que, là où le film de 1987 avançait sur ces thèmes au pas de charge et imprimait la rétine en trois secondes, la version 2014 traîne la patte dans d'interminables séquences à connotation dramatique, que des scènes d'action mal maîtrisées (on se croirait le plus souvent dans un shoot'em'up mal fichu) n'arrivent pas à contrebalancer. Le scénario est finalement assez pauvre en dramaturgie, les méchants pas très travaillés, l'humour a disparu: en gros, c'est un remake qui n'a pas grand-chose de commun avec sa référence initiale. Une fois gratté ce vernis, reste un film d'action pas spécialement inoubliable, au propos certes actualisé mais par moments un peu douteux. Regardable sans plus.