Un remake du film de Paul Verhoeven était-il nécessaire ? Je vais peut-être en choquer quelques uns mais la réponse, à mon sens, est positive. Je ne suis pas un afficionado de l'œuvre originale qui me paraissait très vide, qui ne racontait rien.
Pourtant il y a de quoi développer une véritable critique et poser des questions d'éthiques si tant est que l'on fasse confiance en l'intelligence du spectateur. A fortiori une transposition du concept de Robocop dans notre société moderne où les entreprises technologiques ont pris une place démesurée, avec des gourous complètement hors sol et au discours sécuritaire très fort paraissait bienvenue.
Ceci posé, le remake de José Padilha est-il réussi ? S'il s'engage effectivement dans cette voie, prenant son inspiration du côté d'Elon Musk et sa Boring Company, il ne raconte rien de plus que l'oeuvre originale.
On a ici à faire à un film d'action très classique, qui ne prend pas de risque, qui se veut développer un discours anticonformiste mais qui est finalement très conservateur, avec des acteurs lambdas qui ne parviennent pas à faire passer d'émotion.
Ce n'est pas mauvais, c'est simplement très moyen. De quoi occuper une soirée vide mais rien de plus.
Tourner un remake du classique de Verhoeven était une idée suicidaire, si bien que le film était attendu à couteaux tirés par les amateurs de SF. Pourtant, le résultat n'est pas la catastrophe crainte, surtout quand on le compare à l'affreux remake de "Total Recall". Ce "RoboCop" version 2014 souffre clairement de la comparaison avec son prédécesseur, dont il ne reprend pas le ton jouissif, politiquement incorrect, et bourrin. Le film est aseptisé, et ses scènes d'actions sont correctes mais froides. Il manque également un antagoniste digne de ce nom. Cependant, le film tacle tout de même le système politico-médiatique (médias orientés, compagnies à la démarche purement dictée par le marketing, etc.), et pointe du doigt la robotisation de la société, que ce soit via les particuliers et leurs technologies numériques, ou les drones utilisés par l'armée. On regrette néanmoins que le scénario n'aille pas plus loin dans cette voie. Côté acteurs, Joel Kinnaman est convaincant dans le rôle principal, mais c'est surtout les seconds rôles solides (Gary Oldman, Michael Keaton, Samuel L. Jackson) que l'on retiendra. Ainsi, "RoboCop" est divertissant, mais nous donne surtout envie de revoir l'original.
Un remake plutôt tristounet. pas grand chose de nouveau, pas d'émotion. La technique et les effets spéciaux sont très soignés au détriment du scénario et de l'émotion. Au final très ennuyeux.
Encore un remake inutile, effets spéciaux mis de côté puisqu'ils constituent le principal intérêt de ce Robocop au scénario plus que léger, bien que quelque peu divergeant de l'original de 1987 (la couleur de Robocop, "Omnicorp" au lieu de "OCP", la famille d'Alex Murphy sait qu'il est encore en vie) sans toutefois apporter grand chose de palpitant. Les acteurs jouent de manière juste passable, à part peut-être Gary Oldman qui se débrouille un peu mieux qu'un Michael Keaton (qui pourrait être le frère de Julien Lepers) et un Samuel L. Jackson vieillissants. Au moment où j'écris cette critique, le rôle de Robocop est le seul où j'ai vu jouer Joel Kinnaman. L'apparence de Robocop fait plus cyborg, plus réaliste, mais je trouve que celle du Robocop de 1987 avait plus de style.
Inévitablement, Robocop allait souffrir de la comparaison avec le Robocop de Verhoeven sorti en 1987. Même s'il n'atteint pas la médiocrité des autres remakes ou des suites des films de Paulo (Starship Troopers 2 et 3, Total Recall Mémoires programmées), Robocop version 2014 réussit à faire tout moins bien que l'original. Explications. Moi, le premier Robocop m'avait limite traumatisé par sa violence. Bon, j'avais eu le tort de le voir pour la première fois très jeune, je devais avoir sept ou huit ans, mais même. Là, il n'y a aucune violence. Pas une seule trace de sang. Pourtant, le précédent film du réalisateur José Padilha, Troupes d'élite, était plutôt salé en la matière. Ensuite, Robocop. Peter Weller avait très bien su s'approprier le personnage en multipliant notamment les heures de mime pour apprendre à se déplacer. Et puis qu'est ce que c'est que ce costume tout noir ? L'armure de Robocop, à la base, est bleue que je sache. Pas noire. Je continue. Le méchant. Là où Clarence Boddicker, à travers le charisme de Kurtwood Smith, impressionnait par son sadisme, ce "Vallon" est plutôt insignifiant et spoiler: se fait buter à une demi-heure de la fin lors de la seule scène d'action potable du film. . Enfin, la musique. La fameuse musique guerrière de Basil Poledouris est utilisée en ouverture du film en clin d’œil. Mais sinon, c'est tout. Si on fait le compte, oui, je suis peut-être sévère car il y a quand même un discours politique intéressant et un Murphy toujours émouvant lors des scènes avec sa femme et son fils. Mais le premier Robocop est pour moi tellement parfait qu'il en fait ressortir tous les défauts de celui-ci. En tout état de cause, il n'y aurait jamais dû y avoir de remake selon moi. J'ai lu que le réalisateur avait connu énormément de problèmes sur le tournage et qu'il l'avait qualifié de pire moment de sa vie. Donc, en plus de ça, on se retrouve avec un film qui ne reflète pas totalement la vision de son auteur. Il restera toujours supérieur à Robocop 3 mais je le situe en dessous du 1 évidemment, et même du 2.
Dans la série des films de science-fiction des années 80, il fallait bien que Robocop revienne dans une version contemporaine, à une époque où la robotique devient de plus en plus importante et pour une mise à jour des effets spéciaux par rapport au film original. Il s'agit de confronter la robotique, fonctionnant à l'instinct machinal contre l'humain dirigé par la conscience. On s'aperçoit que le véritable ennemi n'est pas le malfaiteur des rues mais le personnages qui contrôle tout, le maître des machines. Comme si le serveur central avait bugué. Et l'anti-virus, c'est Robocop. Comparaison simpliste, certes. Mais le débat est bien présent, les sentiments humains à l'épreuve de la machine inconsciente. Pour illustrer ce thème, Padillha incruste de discrets éléments de mise en scène, comme la caméra à l'épaule pour les séquences d'avant l'accident et le passage aux travellings et steadicams ( mouvements mécaniques ) lorsque Kinnaman devient robot. Il n'hésite pas à partager les points de vue subjectifs des robots avec ceux des humains, à la façon d'un jeu vidéo. Néanmoins, un manque d'émotion se ressent à travers le film, puisque l'action est omniprésente. Le narrateur est le journaliste de l'Amérique, rôle commentateur de l'intrigue, changeant de parti du début à la fin, dans une phrase de conclusion d'éloge à son pays rempli de platitude. Le patriotisme n'a rien à faire là. C'est un sujet de société qui est la base de l'histoire de Robocop.
Le dernier RoboCop est très moyen. Je ne nierais pas que la qualité graphique du film est sans précédent. Les effets spéciaux sont brillants. Malheureusement, le film ne repose que sur ça et on s'ennuie devant le scénario. Même les acteurs sont loin d'être au niveau mis à part les deux grands méchants, Michael Keaton et Samuel L. Jackson. Le débat levé sur l'apparition de cyborgs fait encore plus faux du fait des pseudos émissions télévisuelles. Passez votre chemin, il y a d'autres films d'actions qui pourront bien plus égayer votre soirée ! 2/5
Pas si mauvais ce remake. Je m’attendais à un désastre étant fan du Verhoeven mais José Padihla a bien repris les principaux points importants du scénario originel et on peut découvrir une bonne dose d’inventivité pour suivre ces nouvelles aventures du cyborg sans trop sourciller. La réalisation est sympa, on a du beau monde au casting et fort heureusement on ne tombe pas dans le classique gros film d’action bourré d’effets spéciaux. C’est même plutôt intéressant de voir l’analyse du personnage qui est davantage axée sur sa psychologie et les nombreuses séquences en laboratoire avec l’excellent Gary Oldman sont vraiment bien écrites. Que dire de plus…c’est certain on est loin de son monstrueux prédécesseur mais cela reste un bon divertissement qu’il serait intéressant de poursuivre et d’améliorer…
Un remake qui n'est pas utile. L’histoire reprend la trame globale du film original : un policier blessée, transformé en robot humanoïde pour devenir un flic de choc. La première partie est développée avec sérieux avec le passage de l'Homme à la Machine ou l'on voie spoiler: la détresse de la femme et du fils de Murphy . Mais la deuxième partie va dans la facilité avec spoiler: une acte de vengeance bâclé . Les scènes d'action et les effets spéciaux sont bien. Joel Kinnaman manque un peu de charisme dans le rôle d'Alex Murphy / RoboCop. Le reste du casting se débrouille pas trop mal : Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish, Jackie Earle Haley, Michael K. Williams, Jennifer Ehle, Jay Baruchel et Samuel L. Jackson.
Je ne connais pas le film originel des années 80 mais à la vu de ce reboot je n'ai aucun doute que la version de Paul Verhoeven est de bien meilleure facture ! Patriotique à l'excès (même si cela est caricatural), le héros est également bien fade et n'arrive à transmettre aucune émotion alors que c'est quand même le sujet du film, un robot qui a des émotions... Les seconds rôles sont efficaces avec Mikael Keaton et Gary Oldman mais si le personnage principal ne suit pas, cela est bien inutile. Retenons tout de même du film, sa première scène au moyen orient de très bonne qualité et qui pouvait laisser augurer une meilleure suite au film. Robocop nouvelle version est donc un nanar à gros budget et un film bien inutile...
J'y croyais et pourtant... C'est creux, risible, incohérent, plat, cliché, vide de sentiment, mal joué, mauvais casting,... Je n'ai même pas envie de m'attarder là dessus tellement le potentiel était énorme et c'est un terrible gâchis...
Bon je l'ai vu en FR (enfant oblige) mais je me suis repassé quelques scènes en VOSTFR ensuite, ça ne prend quand même pas.
Oui, je suis fan de l'original alors on pourrait facilement dire que je suis influencé... Pourtant, fan des Spiderman de Sam Raimi, j'ai aisément reconnu que la nouvelle franchise était une réussite.
Dans ce Robocop 2014, pas une once d'humour noir, pas une once de sentiment, pas une once de psychologie et l'action est fade. Oui les effets spéciaux sont bons (et encore) mais ça ne fait pas un film, chose que beaucoup n'ont pas encore compris (spectateur comme réalisateur). Je ne parle même pas du cliché terroriste de mauvais goût au début du film. Bah j'arrête là car plus j'en parle, plus je déteste ce Roboflop...
j'ai trouve ca lent, mou et cette facon de faire sauter la camera durant les scenes de combat est vraiment usante. L'original avait bien plus de saveur!!!