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Acidus
743 abonnés
3 729 critiques
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2,5
Publiée le 12 mars 2015
Après "Total Recall", c'est un autre film de Paul Verhoeven et classique de la science-fiction qui a le droit à son remake: "Robocop". L'intention fait peur mais, bien que moyen, ce remake n'est pas aussi catastrophique que cela. Tout d'abord, il a l'avantage de ne pas repomper bêtement la première version et proposer plusieurs nouvelles scènes. Cependant, comme souvent, la copie ne vaut pas l'original. Alors certes, les FX sont ici réussis et les scènes d'action efficaces mais cela reste du grand divertissement, lisse et idiot. N'est pas Paul Verhoeven qui veut puisque ce dernier avait vraiment réussit à y insuffler une âme ne serait-ce que dans l'atmosphère sombre que l'on ne retrouve pas dans ce remake. Le "Robocop"de 2014 contient une réflexion simpliste et est bien trop conformiste. Encore une fois, ce remake, bien qu'inutile, est correct pour animer votre soirée.
J'avais beaucoup aimé les films politiquement très incorrects de Padilha sur les favelas à Rio. Toutefois, ce Robocop m'a déçu comparativement à l'original. Samuel Jackson "cabotine" à merveille, l'acteur interprétant Robocop est impeccable mais l'ensemble est un peu longuet et manque de folie par rapport à l'original de Paul Verhoeven.
Malgré l'apparition de mastodontes au générique, ce "Remake/Reboot" du génial "Robocop" de "Paul Verhoeven" laisse clairement un gout amer. Si l'introduction laisse présager du bon, par la suite les choses se complique méchamment et cette nouvelle version cherche à l'évidence à étoffer son scénario dans un pseudo Drame/Politique donnant un coté certes plus réaliste mais globalement trop aseptisé et trop bavard. De plus les scènes D'Action se comptent sur les doigts d'une main et s'avère totalement illisibles par moment et surtout conventionnelles à souhait. Reste des acteurs qui font leur boulot avec en tête d'affiche "Gary Oldman", "Michael Keaton", "Samuel L. Jackson" ou encore "Jackie Earle Haley". Mais il faut bien reconnaitre que l'on s'attendait à un "Remake" bien plus "Fun", centré sur les arrestations, la corruption, la violence et ponctué de "Gunfight" tonitruants. On sent tout de même un effort effectué sur l'univers et les effets spéciaux mais on reste loin des derniers "Remakes" réussit à l'image du sympathique "Total Recall: Mémoires Programmées" (Signé "Len Wiseman" en 2012). Conclusion: A réserver exclusivement aux spectateurs qui ne connaissent pas le chef d'œuvre initial de 1988 !
Je dois avouer que j'étais content de retrouver Robocop dans une nouvelle lecture. Même si j'avais oublié le premier film de Verhoeven, je me demandais ce que celui-ci pouvait apporter plus. Si ce n'est une réalisation au poil, le reste m'a légèrement ennuyé. Le film se concentre beaucoup trop sur des choses pas très passionnantes (notamment une histoire d'amour) alors que ce qui aurait pu faire la force de ce film c'était l'aspect plus politique (traité au travers d'une émission de télé racoleuse) et plus technologique (traité au travers de la relation entre ce qui s'apparente au Dr Frankenstein et sa créature). Mais tout ça est bien trop faible. Dommage.
Si l'on considère d'une part la lucidité du réalisateur sur le bien-fondé et le risque casse-gueule de faire un remake d'un classique culte, ainsi que de son impossibilité à travailler correctement pour tout plein de raisons dont la cupidité imposée par les "marchands du temple" et leurs mépris pour les spectateurs dotés d'intelligence (il y en a encore quelques uns), et d'autre part le fait que la plupart des consommateurs (comment les qualifier autrement?) actuels ne connaissent pas (ou au mieux que de nom) la version originale, on peut éventuellement estimer que cette mouture de "Robocop", quoique ressemblant furieusement à du jus de chaussettes, est plutôt un assez bon film dans cette longue descente aux enfers que sont tous les remakes et autres blockbusters de ces dernières années. Ce qui en tout état de cause, ne fait pas grand'chose à se mettre sous la dent...
RoboCop, c'est le seul super-héros qui suscite de la pitié... Il est tellement humanisé que les émotions passent avant l'action. Alors si on a affaire à un personnage crédible qui se veut émouvant de temps à autre, - et ce malgré le manque de relations qu'il a avec sa famille ou la société de manière générale -, on se tourne un peu les pouces en attendant qu'il se passe quelque chose, ce qui est quand même dommage pour un film d'action... D'ailleurs, l'action, c'est bien ce qu'il manque à ce RoboCop, qui met une bonne heure à poser les bases avant de réellement commencer et qui ne parvient pas vraiment à trouver son rythme après ça. La musique et les effets restent trop fades pour immerger les spectateurs dans une ambiance "sportive" et faire briller leurs yeux, tout ça malgré un personnage principal relativement attachant et Gary Oldman et Mickael Keaton comme personnages secondaires (faut dire aussi que ces derniers sont bien en-deçà de leurs capacités, ils font leur job, ni plus ni moins). Non pas que ce RoboCop soit un film ennuyeux, mais on sent bien qu'il annonce une nouvelle trilogie et qu'il joue la carte du remplissage pour ça, en tâtant le terrain auprès des spectateurs pour leur offrir le film qu'ils attendent par la suite, voguant entre eau de rose et jus de robot. En attendant, ce premier opus fait office d'hameçon lancé à la dérive pour voir si ça vaut le coup d'en faire deux de plus ou pas...
Plutôt surpris, moi qui suis toujours déçu par les films d'action contemporain et par les remakes, j'ai été impressionné par un Robocop qui a su satisfaire un nostalgique comme moi tout en changeant juste ce qu'il faut pour ne pas trop dévier de l'original. L'histoire est cohérente et donne une bonne dose d'action sans trop en faire. Le côté politique et le message passe moins bien que dans le film de Verhoeven, mais bon pour une fois qu'un film de se genre n'est pas trop mal, jpense qu'il ne faut pas se plaindre...
José Padilha nous offre une version de RoboCop qui a le mérite d'être cohérente. Scénario bien maîtrisé, pas trop de grosses fantaisies non plus. C'est beaucoup moins bourrin que Pacific Rim, ou moins consensuel que la science fiction de Neill Blomkamp, mais c'est une mise à jour intéressante. Des personnages attachants, une dynamique de film qui monte crescendo, on réclamerait presque une suite, c'est dire.
En pleine dégénérescence, Hollywood recycle les blockbusters des décennies précédentes en produisant de manière "industrielle" des remakes qui, pour l'instant, s'avèrent assez pitoyables ("Total Recall", "Carrie", "Evil Dead", ...). La (très) fausse bonne idée ici, c'est de penser que le réalisateur des brillants "Troupe d'élite", José Padilha, peut apporter au projet son réalisme cru issu des rues brésiliennes, et faire bon ménage avec le principe d'un conte cynique et largement pervers, typique du travail de Verhoeven. Évidemment, la greffe ne prend pas, les financiers d'Hollywood ayant plus que probablement veillé à ce que "rien ne dépasse", et Padilha s'enlise en essayant de trouver des résonances politiques (anti-républicaines bien entendu), alors que le fun assez crade du "Robocop" original venait de sa violence sans gêne et sans complexes, ainsi que d'un mauvais esprit satirique des plus sympathiques. On se fout bien des problèmes psychologiques (que reste-t-il de ma famille, bouh ouh ouh ?) du héros, ou des dilemmes métaphysiques (est-on encore un homme quand on n'est plus qu'un cerveau contrôlé par des drogues ? Bâillement), on attend notre dose de sadisme que Verhoeven savait si bien nous donner... et on n'a finalement droit qu'à de la pyrotechnie holllywoodienne sans saveur. Triste bilan pour un film qui n'avait nul besoin d'exister de toute manière. Malgré le soutien assez ridiculement chauvin de la presse brésilienne, "Robocop" a très justement fait un bide (et pas seulement au Brésil...), mais nous aura au moins donné envie de revoir les films sales et méchants de Verhoeven, qu'on aime décidément de plus en plus. C'est déjà ça...
Le remake RoboCop est moins pire que ce à quoi on pouvait s'attendre, mais reste quand même un film scénaristiquement pauvre avec de bonnes idées mal exploitées. Malgré un bon comédien principal et un sympathique message final, il en reste que RoboCop, surfant sur la vague des films de super-héros, se prend une belle mandale.
Plus proche du reboot que du remake, le nouveau RoboCop suscite la curiosité. José Padilha revisite le film culte de 1987, proposant une version quelque part entre le drame humain et le film d’action. Si le film se regarde avec un intérêt moyen, il faut avouer qu’au moment où les super héros sont les rois du genre, on a déjà vu mieux. Sympathique malgré un scénario plutôt simple, ce RoboCop n’est certainement pas à la hauteur du "vrai" RoboCop de Paul Verhoeven, mais il a le mérite d’être divertissant. C’est un minimum.
J'ai n'ai rien de particulier contre le remake (même si il démontre le peu d'enclin des producteurs à l'innovation), certaines histoires méritent d'être re-racontées. Mais dans ce cas précis il n'était pas urgent de se repencher sur le cas Robocop tant le premier film est toujours d'actualité. Cela dit j'ai laissé une chance au film surtout que sa production à été plus que houleuse. Le résultat est loin d'être une catastrophe. Il y a des choses intéressantes (visuellement par ex) que beaucoup aimeront. Personnellement je n'ai pas accroché et j'étais content que ça se termine. D'une part l'histoire ne m'a pas intéressé car elle est finalement moins prenante que l'originale. Et puis les scène d'action sont justes horriblement mal filmées. On ne voit rien, tout est dans le noir ou dans la fumée que ça en devient lassant. En conclusion je n'attendais rien de ce film est il ne m'a rien donné.
"RoboCop "2014", remake de la version de Paul Verhoeven sortie en 1987. Et comme il faut vivre avec son temps (et vu que je n'ai pas vu l'original), je me contenterai de donner mon avis sur cette version. Le rôle principal est tenu par un Suédois Joel Kinnaman (!), le film est techniquement propre mais pas la peine de chercher la psychologie dans ce genre de blockbuster où la réussite du film tient beaucoup à son héros. Divertissant à défaut d'être enthousiasmant