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Un visiteur
2,0
Publiée le 29 juin 2014
Ce remake est trop gentil et n'est qu'une ombre atténuée du film de Paul Verhoeven. Les protagonistes sont vite survolés et le metteur en scène ne prend pas le risque de s'embourber dans des détails qui auraient pu conforter l'histoire et le dénouement, c'est bien dommage.
N'ayant vu ni la série, ni les films de la franchise, ni tout ce qu'y si rapporte de toutes façons, j'ai jugé ce film sans prendre en compte son statut de remake. Vous m'excuserez donc à l'avance de ne faire aucune référence aux précédents opus. Robocop de José Padilha donc, nous met dans le bain de ses enjeux dès sa séquence d'ouverture brillante. Avec sa critique (sage) de l'obsession sécuritaire Américaine, qui trouve comme refuge les nouvelles technologies (l'homme robot-flic), le film se place plus haut que la sphère des blockbusters purement divertissants. Parce qu'il faut le dire : ce n'est pas un film manichéen gentils contre méchants. Et c'est ça qui est intéressant, Robocop est finalement seul contre tous. Trop extrême pour les citoyens et manipulable par la police.
En plus de cette critique - très actuelle qui plus est - le film, pourtant tout public, propose des scènes dingues de décomposition du corps (âmes sensibles s'abstenir), parmi les meilleures du film. Mais LA scène absolument géniale c'est celle du bal, qui en une rotation de la caméra, nous fait passer de la nostalgie d'un slow à la réalité froide d'un laboratoire. Je me rends compte en écrivant tout ça à quel point j'aime le film, on va tempérer un peu tout ça si vous le voulez bien! C'est un film qui fait péter le budget et ça c'est indéniable. Mais c'est pas forcément un point positif... J'ai sérieusement eu l'impression qu'il y avait un quota dans le film, un peu comme le sang et le cul dans Game of Thrones, mais avec des trucs "futuristes" ici. Pendant deux heures c'est juste l'overdose! Messieurs les producteurs, J'AI COMPRIS QU'ON ETAIT DANS LE FUTUR.
Voilà, c'était un petit aparté, revenons sur un problème autrement plus grave : les scènes d'action. Alors d'accord elles sont vachement immersives, mais non de dieu qu'elles sont bordéliques! Et pour ne rien arranger elles sont vraiment trop longues. Dommage, on pouvait s'attendre à mieux dans un film de ce type... Un peu comme le Robocop (Joel Kinnaman) qui, sans être mauvais bien sûr, manque d'un je-ne-sais-quoi de charisme qui aurait apporté une vraie valeur ajoutée au film. Entre un méchant "second couteau" inintéressant comme rarement, un "vrai" méchant décevant (Michael Keaton cabotine comme il respire), et un manque de second degré inhérent aux blockbusters, on se retrouve avec un film possédant des intentions intéressantes (on voit plus Robocop en proie au doute que taper du méchant), malheureusement mal exploitées au final. Un blockbuster mi-homme mi-robot, où une certaine honnêteté persiste derrière l'armure des conventions.
Ce remake n'est pas à la sauce Robocop,Alex Murphy ne meurt pas mais il y loin qu'une jambe,dans la version originale il se sait bien butter,à coup de fusil de chasse à la poursuite de vilain trafiquants de drogue,et ça barde,la il se passe rien sauf qu'il ouvre la portière de sa voiture et elle explose,bien sur le film vise sur les effets spéciaux et non le scénario,car on ne reconnais rien dans se remake,pas d’histoire,ou est passé le vilain Richard John,et sa bande de truands,le film se base plustòt sur la médecine que sur un bon Robocop,nous avons la un Robocop déprimé qui pleure sur son sort que de faire la peau au méchant,pas terrible.
reprise d'un mythe vieillissant du cinema d'anticipation, Robocop joue la carte de la modernité avec des effets numériques actualisés et un scénario plus proches des valeurs actuelles du cinema hollywoodien. Le film est ponctué de shows télé très ironiques avec la mise en scène de Samuel L Jackson. C'est un peu surprenant, bien loin de la noirceur de la première trilogie. Le casting est meilleur sur les rôles secondaires que pour le couple Murphy dont l'interprétation est plate au possible. Le nouveau look de robocop n'est pas franchement extraordinaire. Côté scénario, on se panche vaguement sur l'aspect psychologique de la transformation en machine sans toutefois chercher trop en profondeur. Côté policier, c'est de l'action pure et dure, sans véritable idée originale. Aucun suspens, aucun rebondissement, aucune menace pour notre super robot invincible. Bref un film tonique mais très plat.
Ce n'est pas que ce film est mauvais, c'est juste qu'il est inutile. Il n'apporte rien, il ne fait que réchauffer un plat sans y apporter toute la saveur qui était la sienne il y a 25 ans.
L’âme du film, dans la version initiale repose sur la scène du massacre de l'agent scène est essentielle. C'est le pivot de l’œuvre.
Dans ce remake, le réalisateur a tout simplement supprimé cette scène spoiler: en la remplaçant par une simple explosion . Ce serait comme faire un remake de la "Passion Du Christ" (Mel Gibson 2004) sans y inclure toute la souffrance du personnage.
Dès lors il ne fallait plus rien attendre de ce pauvre film...
Encore un remake qui tombe à plat (souvent le cas des remakes remarque), voilà ce n'es pas très bons tout ça. C'est peu divertissant, ça se regarde mais bon ils auraient pu mieux faire. L'original restera culte tandis que celui ci sera vite oublié! 2/5
Je l'ai trouvé pas si mal, on est loin de la catastrophe du remake de Total Rectal. Le début est plutôt sympa! Par contre, dès que Murphy devient Robocrotte, c'est la cata! "C'est un costume que tu portes?" demande un mec dans le film. Bah oui, parce qu'en fait niveau maquillage c'est plutôt moisi, on croirait un plagiat chinois d'Iron Man ou un mec en costume plutôt qu'un mec 50% homme, 50% machine. Et Julien Lepers est franchement ridicule en méchant, l'Omnicorp ressemble plus à une PME roumaine qu'à une multinationale monstrueuse, Detroit paraît plus calme que Neuilly, le mioche est à gifler, on voit pas les seins de la meuf de Murphy, il n'y a pas de sang, le scénariste nous prend pour des cons (tout est expliqué en long et en large et plusieurs fois), etc... Bon il est moyen en fait.
Dur retour pour le héros mis en scène par Paul Verhoeven dans les années 1980. La comparaison est difficile avec la mise en scène du réalisateur hollandais. En effet, ce film est loin de reprendre l'univers délirant et violent de son prédécesseur. Après une scène introductive quelque peu risible, Samuel L Jackson (dont le visage ne colle pas du tout au personnage qu'il interprète), nous prépare un spectacle de chant, non je plaisante. Cependant, rien que cette scène annonce que le niveau du film n'est pas vraiment du meilleur goût. Une des bonnes nouvelles, les effets spéciaux, sont tout de même bien réussis (vu le budget de 100 millions accordé au film, cela en est presque logique et attendu). Cependant, l'histoire est beaucoup trop creuse, du coup on a vraiment le sentiment d'un bel écrin bien vide. Quant aux personnages, ces derniers sont tous aussi froids et transparents les uns que les autres, notamment notre personnage principal, qui semble déjà être un robot avant d'en être un, aucune émotion ne dégage de son interprétation. Seul Gary Oldman parvient à émerger dans ce naufrage collectif et livre une prestation réussie. Malgré quelques bonnes idées, le film est beaucoup trop stéréotypé et vraiment peu émotionnel pour nous accrocher réellement à l'histoire et aux péripéties de notre héros. Encore un de ces remakes qui n'arrivent malheureusement pas au niveau de son illustre "ancêtre".
Grand fan du 1er film de 1987, réalisé par Verhoeven, j'étais impatient de voir ce remake. Au final, une vraie déception! En regardant ce "Robocop" 2014, on a l'impression de voir un mélange de "Gi Joe" et de "Transformers". Aucun personnage du film ne dégage de charisme, autant chez les bons que les méchants. L'aspect hyper violent et critique de la société ultra libérale présent dans la version de 1987, a totalement disparu dans cette nouvelle version. Bref, les purs fans du long-métrage original ne pourront que fuir ce "Robocop" 2014, décidément situé à des années lumière de la qualité de celui du maître Verhoeven.
Le film de Paul Verhoeven était magnifique, violent, avec une critique subversive des médias, de la politique et de notre société en général. Tout était savamment dosé pour offrir une double lecture. De ce film (celui de 1987), on retenait un Murphy dont les souvenirs ressurgissaient alors qu'il n'était censé se souvenir de rien. C'est avec douleur et introspection qu'il tente de s'accepter en tant que cyborg dont l'esprit est resté humain.
Ici, guère de comparaison avec le film d'origine. Nous n'avons pas l'impression que c'est le chaos, que c'est une ville dangereuse. Au contraire, tout est trop propre, jusqu'à la mort de Murphy.
Le Robocop premier du nom (et même le deuxième, c'est dire) était une apologie de la saleté, de l'insécurité, du chaos alors qu'ici, aucun aspect (ou très peu) de la criminalité de transparait de ce bien mièvre Robocop. Reste les effets spéciaux, de très bonne facture.
Robocop est censé être déshumanisé, ne plus avoir de mémoire. Ici, il est acquis dès le début du propos que Robocop reste Alex Murphy, jusqu'à la quasi ignorance du nom du film.
Film bâclé, on ne voit même pas la construction du Robocop. Certes, déjà représenté dans le film original mais essentiel à mon sens. Ce nouveau Robocop n'a rien à voir avec l'original, ou alors vraiment peu. Tant mieux ? Difficile à dire. Et ne parlons même pas de Murphy, un peu trop humain finalement dans sa machine, ce qui fait perdre la nature de Robocop... on perd la violence qui avait fait sa renommée et on tourne un peu à l'exagération (un peu nian-nian comment est représentée Murphy sans son costume, avec sa main qui pendouille, Robocop qui court et saute partout,...) Déçu, mais à voir la suite quand même.
Déjà, fallait pas axer le + gros du scénario sur Robocop et sa famille... Grosse erreur, y'avait moyen de faire un meilleur remake de ce film cultissime, ils avaient moins de moyens à l'époque et pourtant ils ont su créer une ville et une ambiance plus désastreuse et plus "sale" que dans ce remake trop propre et trop épuré de ce qui faisait justement la grande partie de la réussite du 1er... Un raté qui reste tout juste sympa à regarder (en streaming).