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Votre avis sur RoboCop ?
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Il fallait bien s'en douter et ils l'ont fait, le remake du mythique Robocop de Paul Verhoeven, soit le deuxième du même auteur un an et demi après le médiocre Total Rekall. D'un côté, les ressemblances avec l'original ; la bande son, les codes esthétiques, Detroit. De l'autre, des disparités parfois extrêmes ; des acteurs sexe-symboles, une histoire centrée sur la création du robot, un blasphème de Robocop en noir, Robocop qui court plus vite que Bolt et saute plus haut que Lavillenie... Des bonnes et des mauvaises idées, en sommes. Je regrette tout de même le tricottage du début interminable jusqu'au moment où le robot nous est finalement livré. L'original commençait comme ça et n'en souffrait pas du tout, bien au contraire. On comprenait ce qui avait amené la création de l'homme-robot via des indices ici et là et quelques flash-back. Ici, il n'en est rien, et l'on nous sert le tout de manière linéaire alors que l'on sait très bien où tout cela va nous emmener, remake oblige... Côté point positif, on notera la magnifique performance de Samuel n en leader de pensée, drôle et flippant à la fois, tant il s'appuie sur des exemples solides outre-Atlantique de ce qu'est le contrôle de la pensée des foules. On notera également que le film marche sur les plates-bandes de Terminator en incorporant un débat sur la présence des machines dans la société et le fait de leur laisser un pouvoir aussi important que celui de vie ou de mort sur les Hommes. Un film mitigé donc, avec sa dose d'humour et de pathos.
Un petit peu un film d'anticipation, pour pas mal d'action, très bien foutu certes, mais manquant quand même pas mal de profondeur, surtout dans les personnages ... Mais pas mal quand même comme divertissement !
Un film qui porte parfaitement l'étendard du divertissement, assumant de beaux effets spéciaux et une histoire linéaire (sans être manichéenne). KINNAMAN démontre que c'est un acteur qui peut endosser différents rôles, du naîf avocat dans easy money au flic charismatique dans robocop: assurément un acteur doué. L'univers futuriste est plutôt cohérent, on ne cherche pas à rentrer dans la sur-enchère d'effets spéciaux (bien assez avec les robots) et pas d'outrance dans les accessoires utilisés (tuning minimaliste des véhicules, sobriété des armes...). La B.O est plutôt de bonne qualité lors des scènes d'actions (la séance teste contre HALEY). Le gros bémol du film reste son caractère ultra-patriotique (
spoiler:
la toute puissante amérique déclamé en final par JACKSON
) sur fond de stigmatisation communautaire (chinois, arabes). On peut quand même noter les très jolies cravates porté par JACKSON, toujours très doué quand il s'agit de s'habiller.
) sur fond de stigmatisation communautaire (chinois, arabes). On peut quand même noter les très jolies cravates porté par JACKSON, toujours très doué quand il s'agit de s'habiller.
Pas mal mais lent et déjà vu. 3 étoiles parce que les effets sont bien fait et qu'il y a quelques scènes pas trop mal.
Bonne surprise, j'ai aimé le film et José Padilha s'en tire bien malgré tous les problèmes qu'ont dû lui poser le studio. Le film lorgne d'avantage sur la frontière entre l'homme et la machine que son paternel, et on retrouve la critique sociétale des médias, du système politique et de la recherche du profit quelqu'en soit le coût. Malheureusement tout ça reste un peu trop gentillet, transparent, comme si on nous laissait le choix de le voir ou pas, au lieu de nous le balancer en pleine tronche. On peut voir ça comme une touche de subtilité mais c'est sans doute plus la volonté de rester grand public. Le casting est excellent et Gary Oldman vole même la vedette à notre robot-flic qui réussit à transmettre de la compassion pour ce qui lui est arrivé. Mais le sort que lui réserve un seul homme est traité avec trop peu de gravité et on flirte encore avec le côté édulcoré qui le cantonne à rester "juste" un bon film, là où Verhoven nous gratifiait d'un film culte marquant l'histoire du cinéma.
Sans arriver à la cheville de l'original ce reboot pas forcément nécessaire parvient à divertir et distille quelques bonnes idées ci et là; de l'entertainment, plutôt sérieusement ficelé, mais auquel il manque un semblant d'âme pour convaincre totalement.
L'attente s'est faite dans l'impatience, mais surtout dans l'appréhension. Jose Padilha est LE cinéaste qui se risque à une nouvelle version du robot flic. Le résultat est là, et surprend d'abord grâce à la patte du réalisateur brésilien, à son casting de haut niveau et on se sent embarquer dans un bon Popcorn movie en sachant dès le début que Robocop ne sera pas un grand film. En effet ce remake étouffe un peu avec son patriotisme bien américain, la réalisation vidéoludique de certaines scènes d'action et comme souvent outre atlantique ses ficelles scénaristiques simples et faciles. Heureusement pas trop longue cette version 2014 n'excelle pas énerve un peu et divertit sans véritablement interroger.
Incroyable de voir le bashing qu'à subit ce film, le condamnant presque avant même sa sortie, alors qu'il est d'un niveau bien plus élevé que la majorité des blockbusters qui sortent actuellement, the amazing spiderman est notamment visé. Au final quand on lit les critiques, on s'aperçoit que la majorité de ceux qui n'aiment pas mettent des mauvaises notes car on a refait le film favori de leur enfance... ça laisse rêveur. Ça laisse rêveur car Padilha est un fervent amateur de l’œuvre originale qu'il considère comme parfaite. Il essaye donc pendant 2h de faire son propre film, il ne se contente pas , de refaire le même avec la technologie dont on dispose actuellement. Après ça plait ou ça plait pas, mais il a une vraie vision du personnage.
Là où dans l'original Robocop était une machine avec un cerveau d'homme, Robocop est ici un homme auquel on a greffé une machine, oui oui c'est complètement différent. Là où le premier montrait Robocop comme une machine fiable par rapport aux autre robots on a tout l'inverse ici, puisque les machines fonctionnent parfaitement et que Robocop est une technologie expérimentale. Rien qu'avec ces 2 points essentiels on voit que ce film est complètement différent du 1er, et mérite donc un peu plus de respect.
Malheureusement on sent que Padilha a eu les mains liées pendant le tournage, tant le film reproduit les codes hollywoodiens du blockbuster, on sent les coupures au montage quand on enchaine certaines scènes sans réelles rapports.
C'est bien dommage car tout le reste est hyper bien foutu. D'une part on a une approche totalement différente du héros, qui est un vrai anti-héros en fait, avec un scénario très politisé, où omnicorp se rapproche de plus en plus dangereusement du pouvoir, avec un belle réflexion sur le rôle des médecins dans l'évolution de la science, car Robocop est une sorte de Frankenstein du Dr joué par Gary Oldman. Bref il y a pleins d'idées, plus ou moins justes, mais le film essaye vraiment de se démarquer et je respecte ça. En plus Padilha sait parfaitement filmer les scènes d'actions, avec des gunfight dont les plans durent toujours plusieurs secondes, et ça ça fait plaisir ! Et c'est bien rythmé en plus.
Un bon film donc, dont le seul reproche que je peux lui faire est d'y aller un peu avec des gros sabots pour porter son message, là où l'original était plus subtil, mais il faut malheureusement s'adapter à son époque.
Là où dans l'original Robocop était une machine avec un cerveau d'homme, Robocop est ici un homme auquel on a greffé une machine, oui oui c'est complètement différent. Là où le premier montrait Robocop comme une machine fiable par rapport aux autre robots on a tout l'inverse ici, puisque les machines fonctionnent parfaitement et que Robocop est une technologie expérimentale. Rien qu'avec ces 2 points essentiels on voit que ce film est complètement différent du 1er, et mérite donc un peu plus de respect.
Malheureusement on sent que Padilha a eu les mains liées pendant le tournage, tant le film reproduit les codes hollywoodiens du blockbuster, on sent les coupures au montage quand on enchaine certaines scènes sans réelles rapports.
C'est bien dommage car tout le reste est hyper bien foutu. D'une part on a une approche totalement différente du héros, qui est un vrai anti-héros en fait, avec un scénario très politisé, où omnicorp se rapproche de plus en plus dangereusement du pouvoir, avec un belle réflexion sur le rôle des médecins dans l'évolution de la science, car Robocop est une sorte de Frankenstein du Dr joué par Gary Oldman. Bref il y a pleins d'idées, plus ou moins justes, mais le film essaye vraiment de se démarquer et je respecte ça. En plus Padilha sait parfaitement filmer les scènes d'actions, avec des gunfight dont les plans durent toujours plusieurs secondes, et ça ça fait plaisir ! Et c'est bien rythmé en plus.
Un bon film donc, dont le seul reproche que je peux lui faire est d'y aller un peu avec des gros sabots pour porter son message, là où l'original était plus subtil, mais il faut malheureusement s'adapter à son époque.
NammJones
Robocop est une bonne surprise, voire une très bonne si on prend en compte le fait qu'on n'a quasiment jamais entendu parler du réalisateur, de l'acteur principal et des autres adaptations après la série.
Joel Kinnaman est un acteur franc, simple, qui joue son rôle avec beaucoup d'entrain.
Le petit côté Transformers donne vraiment une touche de modernité et aide à la réussite de ce film d'action.
A voir !
Joel Kinnaman est un acteur franc, simple, qui joue son rôle avec beaucoup d'entrain.
Le petit côté Transformers donne vraiment une touche de modernité et aide à la réussite de ce film d'action.
A voir !
dans la lignée des Iron Man, Man of steel...
bien produit, sympathique au cinema, mais bien loin d'un film culte.
bien produit, sympathique au cinema, mais bien loin d'un film culte.
Rebooter un verhoeven, voilà bien une misérable idée. Quand on voit ce qu'ils avaient fait avec Total recall, on était en droit d'avoir très peur.
Surtout que le Robocop de 1987 avait marqué les esprits à l'époque. Très noir et très gore ; qui a oublié l'horrible exécution de l'agent Murphy, l'affreuse mort d'un bad guy défiguré par un liquide radioactif et explosé par une voiture ou encore le capricieux ED-209 tirant sur tout ce qui bouge.
Non, la vrai bonne idée de Robocop dernier du nom a été de ne pas copier bêtement son prédécesseur.
Beaucoup plus édulcoré certes mais avec un casting sidérant - génial et méconnaissable Joel Kinnaman (The killing US) - le film fait la part belle à l'histoire, laissant de côté la surenchère d'action trop souvent de coutume dans le paysage hollywoodien.
Le réalisateur brésilien José Padilha se laisse même aller à quelques trouvailles qui rendent hommage à Paul Verhoeven, comme l'omniprésence des médias, véritable gangrène patriotique qui dictent leur loi. Les protagonistes évoluent aussi dans un futur proche mais très plausible, ce qui donne une véracité certaine au récit. Robocop propose aussi quelques images marquantes, comme l'intro très bien trouvée et une vue très "réduite" du héros métallique , qui fait son petit effet.
Est-il souhaitable de défendre un pays en utilisant des armées de robots, l'humanité chez une machine est-elle une bonne chose ? C'est à ces questions qu'essaye de répondre le film et souvent de façon astucieuse. La réalisation offre un bel écrin à cette histoire qui, si elle n'a rien d'originale dans son propos, permet de passer un très agréable moment de cinéma.
Le seul bémol : entendre dire à travers les médias que le réalisateur a eu les mains liées pendant toute la production du film et que son Robocop ne ressemble pas du tout à ce qu'il souhaitait. On aurait bien aimé le savoir tiens !
Surtout que le Robocop de 1987 avait marqué les esprits à l'époque. Très noir et très gore ; qui a oublié l'horrible exécution de l'agent Murphy, l'affreuse mort d'un bad guy défiguré par un liquide radioactif et explosé par une voiture ou encore le capricieux ED-209 tirant sur tout ce qui bouge.
Non, la vrai bonne idée de Robocop dernier du nom a été de ne pas copier bêtement son prédécesseur.
Beaucoup plus édulcoré certes mais avec un casting sidérant - génial et méconnaissable Joel Kinnaman (The killing US) - le film fait la part belle à l'histoire, laissant de côté la surenchère d'action trop souvent de coutume dans le paysage hollywoodien.
Le réalisateur brésilien José Padilha se laisse même aller à quelques trouvailles qui rendent hommage à Paul Verhoeven, comme l'omniprésence des médias, véritable gangrène patriotique qui dictent leur loi. Les protagonistes évoluent aussi dans un futur proche mais très plausible, ce qui donne une véracité certaine au récit. Robocop propose aussi quelques images marquantes, comme l'intro très bien trouvée et une vue très "réduite" du héros métallique , qui fait son petit effet.
Est-il souhaitable de défendre un pays en utilisant des armées de robots, l'humanité chez une machine est-elle une bonne chose ? C'est à ces questions qu'essaye de répondre le film et souvent de façon astucieuse. La réalisation offre un bel écrin à cette histoire qui, si elle n'a rien d'originale dans son propos, permet de passer un très agréable moment de cinéma.
Le seul bémol : entendre dire à travers les médias que le réalisateur a eu les mains liées pendant toute la production du film et que son Robocop ne ressemble pas du tout à ce qu'il souhaitait. On aurait bien aimé le savoir tiens !
Un bon film, un peu long à démarrer, de bons effets spéciaux, mais j'avais préféré l'original.
Gary Oldman est toujours aussi convaincant.
Gary Oldman est toujours aussi convaincant.
un bon remake l'homme et les robos les machines qui domine
Sans être un chef-d’œuvre, ce remake se laisse regarder sans problème. Points positifs : des effets spéciaux vraiment tops (le rendu visuel/design des robots et du film en général est réussi et dépoussière celui des anciens films), des scènes d'actions valables, des innovations intéressantes par rapport aux précédents opus (j'ai adoré la capacité d'analyse du robot-flic des émotions des personnes qu'il a en face de lui : évaluation du % de stress, de panique, de tristesse, de peur, d'anxiété,... qui lui permet d'anticiper à merveille toutes les réactions desdites personnes à chaque situation). Points négatifs : un scenario vraiment bof, parfois à la limite de l'incompréhension ou du manque d'explications (pourquoi soudainement vouloir supprimer robocop de la part de son créateur? Pour quelle raison la chef de la police est-elle corrompue? Pourquoi le spécialiste en armement joué par le chauve est-il dès le départ anti-robocop?) et qui tourne un peu en rond. Les méchants ne sont pas à la hauteur du héro, que ce soit du côté des mafieux ou des hommes de pouvoir. La fin du film est en outre un peu trop rapide à mon gout.
Ce Robocop manque de rythme et m'a semblé trop sérieux! Il y a de bonnes idées qui font écho à l'actualité en ce qui concerne les progrès que la science fait faire à la médecine. La famille de Murphy a une vraie place, ce qui est plaisant dans la mesure ou il y a un zeste de dramaturgie et en quelque sorte un début de réflexion sur la reconstitution d'une famille après un accident laissant un des deux parents en situation de handicap. Sympa mais certaines choses auraient pu être approfondies. J'ai aimé ce film et trouve le look de Robocop assez cool mais je suis quelque peu nostalgique de celui avec Peter Weller! Je serais assez curieux d'avoir l'avis de Frank Miller et Paul Verhoeven sur ce remake!
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