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Un visiteur
2,5
Publiée le 7 avril 2014
J'ai pas trouvé le film mauvais, loin de là. Je trouve qu'il a des qualités bien à lui, entre vouloir gommer l'originale et en même temps lui faire hommage. L'aspect politique est très bien exploitée, même si aujourd'hui la plupart des réflexions sont vu et revus et qu'il n'enfonce que des portes ouvertes. Les scènes avec S. L. Jackson sont une belle démonstration de ce qu'est la TV aujourd'hui. Mais ce qui faisait l'essence de « Robocop » est édulcorée au possible et donc sa verve perd énormément de pouvoir. C'est trop gentil pour être transgressif, c'est trop humain pour être « Robocop ». Par contre, la scène où il démembre l'armure est vraiment puissante mais cela reste une des seules, tout comme le combat dans l'entrepôt avec la lumière éteinte qui est vraiment réussie. En fait le film est inégal avec le conventionnel et l'audace. Et finalement, c'est décevant. Mais dans le bon sens. Dans le sens où je voyais par moments l'espoir d'un excellent film, car il en a certains aspects mais qui reste au statut d'espoir. Et bon sang que cela me manque d'avoir un score du niveau des anciens comme B. Poledouris. Une musique qui sublimait le plan, le film est resté dans la tête comme un symbole. Et voir des remakes aujourd'hui sans l'un des éléments essentiel de l'époque, c'est presque un frustration.
27 ans après la première adaptation dirigée par Paul Verhoeven, le héros a droit à un petit reboot marquant peut-être le début d’une nouvelle saga au cinéma. La bonne idée vient du fait de confier la réalisation à José Padilha qui nous avait séduit avec son Tropa de Elite, une promesse qui ne sera qu’illusoire. Si on ne s’attendait pas forcément à une grande claque, on espérait quand même avoir droit à un petit pop-corn movie histoire de se vider la tête mais ce n’est pas vraiment le cas. La faute avant tout à de bonnes scènes d’action assez rares puisqu’il faut juste se contenter d’un RoboCop tirer dans tous les sens et parfois même en conduisant sa superbe moto. Tout ça manque donc de panache pour séduire.
Encore un remake inutile, effets spéciaux mis de côté puisqu'ils constituent le principal intérêt de ce Robocop au scénario plus que léger, bien que quelque peu divergeant de l'original de 1987 (la couleur de Robocop, "Omnicorp" au lieu de "OCP", la famille d'Alex Murphy sait qu'il est encore en vie) sans toutefois apporter grand chose de palpitant. Les acteurs jouent de manière juste passable, à part peut-être Gary Oldman qui se débrouille un peu mieux qu'un Michael Keaton (qui pourrait être le frère de Julien Lepers) et un Samuel L. Jackson vieillissants. Au moment où j'écris cette critique, le rôle de Robocop est le seul où j'ai vu jouer Joel Kinnaman. L'apparence de Robocop fait plus cyborg, plus réaliste, mais je trouve que celle du Robocop de 1987 avait plus de style.
Déjà de base je ne suis pas une grande fan de Robocop, je suis allez voir celui ci parce que mon frère voulait le voir et également parce qu'il y avait Gary Oldman, un acteur que j'adore. Enfin, je ne m'attendais pas à grand chose de ce film, déjà parce que je n'aime pas spécialement les reboots, puis en plus, c'est Robocop. Néanmoins on passe un bon moment devant ce film, mais ça en plus. L'histoire est sympathique, l'idée du pourquoi il va devenir Robocop et bien, spoiler: mais pourquoi vouloir lui enlever son humanité ? Même s'il est devenu à moitié robot, il reste un homme au fond de lui. Dans tout les cas, ce n'est pas aujourd'hui que je deviendrai fan de Robocop, je préfère de loin la première trilogie.
En soit, le film n'est pas mauvais. Le scénario est classique sans grand suspense. Cependant connaissant la version old school, les fans vont être déçus car tout ce qui a fait le mythe de Robocop a disparut dans ce film : la superviolence, des morts à gogo, du sang de partout ... et des méchants très méchants ! On n'a pas l'impression que Robocop soit un super policier mais plutôt, un super ordinateur vivant analysant/regroupant des preuves. Sinon il y a tout juste assez d'actions, les scènes sont cohérentes, le Robocop est plutôt bien fait
Un film de sciences fiction tel qu'on l'imagine. J'ai apprécié la réflexion (présente dans l'original) sur la robotisation, l'humanité.. Néanmoins, rien de bien révolutionnaire et au contraire quelques erreurs de montage ...
film à voir 1 fois, se n'est pas le film de l'année, effets spéciaux correct, l'histoire est un peu brouillon il a des points ou il aurai fallu être un peu plus pertinent et insister dessus.
C'est un film pour les fans. Et encore, pas sûr qu'il plaise à tous. Moi je suis allée le voir car je suis une inconditionnelle de Gary Oldman, et parce que Robocop a été le premier film de SF que j'ai vu étant petite. Je n'ai pas été déçue, j'ai même préféré. Alex Murphy y est bien plus développé en tant que personne. Dans les premiers films, on n'en sait pas beaucoup sur lui avant qu'il ne devienne Robocop. Là, sa famille, ses collègues... toute sa vie est un élément omniprésent de sa nouvelle situation de cyborg.
Les effets spéciaux sont vraiment sympas, il n'y pas grand chose à y redire. Le film est bourré de clins d’œil, à commencer par le gimmick de l'OST originale qui revient régulièrement. Et la fin, bien que claire, laisse l'opportunité d'une suite. Mon seul regret en fait, c'est qu'à part changer la couleur de son armure, les scénaristes n'ont pas pris beaucoup de risques.
C'est un bon film passe-temps, mais pas un chef d'oeuvre. Pour un remake, on pouvait espérer mieux, mais il pouvait y avoir pire. En somme, ne dépensez pas 8€ pour le voir, attendez la sortie DVD.
J'ai vu ce film 1 fois au cinéma et cela mon bien suffit ! Mais pour quelle raison ils ont fait un remake d'un film qui est bien réussi ??? Il ne vaut pas du tout celui de 1987 fait par Paul Verhoeven. Le scénario n'est pas bien, comme par exemple la mort d'Alex J. Murphy qui n'est pas terrible (simple). Après je trouve que ça ressemble plus à Iron man qu'à Robocop (il court, il fait des sauts de 5 mètres...) et pour l'armure c'est pareil, dans le 1er c'est plus réaliste (ex: le visage coller à l'armure). Je résume vite fait quelques défauts: -les terroristes du film n’impressionnent personne -Les Robots autonome sont de trop, ce qui rend Robocop beaucoup moins impressionnant aux yeux des gens -ED209 n'est complètement défiguré ! -Tout le monde sait dès le début que Robocop est en réalité Alex J. Murphy, personne n'a à le découvrir -Le film n'est pas aussi violent comme le précédant. Bon je ne vais pas tout détailler les défauts sinon ne je n'ai pu qu'à ouvrir un bouquin (si je compare au film original)
Le film de Paul Verhoeven était magnifique, violent, avec une critique subversive des médias, de la politique et de notre société en général. Tout était savamment dosé pour offrir une double lecture. De ce film (celui de 1987), on retenait un Murphy dont les souvenirs ressurgissaient alors qu'il n'était censé se souvenir de rien. C'est avec douleur et introspection qu'il tente de s'accepter en tant que cyborg dont l'esprit est resté humain.
Ici, guère de comparaison avec le film d'origine. Nous n'avons pas l'impression que c'est le chaos, que c'est une ville dangereuse. Au contraire, tout est trop propre, jusqu'à la mort de Murphy.
Le Robocop premier du nom (et même le deuxième, c'est dire) était une apologie de la saleté, de l'insécurité, du chaos alors qu'ici, aucun aspect (ou très peu) de la criminalité de transparait de ce bien mièvre Robocop. Reste les effets spéciaux, de très bonne facture.
Robocop est censé être déshumanisé, ne plus avoir de mémoire. Ici, il est acquis dès le début du propos que Robocop reste Alex Murphy, jusqu'à la quasi ignorance du nom du film.
Trop d’artifices tue l’artifice ! Les effets sont plutôt pas trop mal mais il y a trop d’explosions les unes après les autres ou voir même en même temps. Dès le début, nous connaissons le but, la mission personnelle de robocop et le dénouement du film. Aucun suspens de ce côté là, quel dommage car du coup, aucune surprise … Le film se commence et se termine par des clichés (encore allez vous sans doute me dire) très américains : la guerre contre le terrorisme dans des pays à haute tension avec les fameux kamikazes et une phrase « clef » : « L’Amérique restera le pays le plus puissant au monde ! ». Que dire … c’est légèrement du vue et du revue, et je n’en cite que deux ! Je pense que seuls les américains ne peuvent pas se lasser de cette réplique et de cette philosophie.