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THE-CHECKER
113 abonnés
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2,5
Publiée le 13 juillet 2014
Passé une première séquence actualisant adroitement le discours de l'original à l'aune des données géopolitiques actuelles (la guerre au terrorisme menée à l'aide de drones), Robocop nouvelle mouture se ratatine lentement mais sûrement, pour retomber sur les rails du Blockbuster commercial pas fun sur le plan de l'action, le cynisme du film de Verhoeven faisant place ici à une forme de moralisme très manichéen (les gentils contre les méchants) et sans profondeur sur la nature de la société d'aujourd'hui (en gros ce n'est pas le capitalisme qui est mauvais, seulement les hommes qui se laissent corrompre par l'argent, comme inversion de propos on ne fait pas mieux!
Une relecture ratée à mon grand regret, les occasions de taper là où ça fait mal étant pourtant nombreuses, tant sur le plan de la réalité que sur celui de la fiction.
Quand à Joel Kinnaman, il est bien mignon mais bien loin de valoir Peter Weller.
En pleine dégénérescence, Hollywood recycle les blockbusters des décennies précédentes en produisant de manière "industrielle" des remakes qui, pour l'instant, s'avèrent assez pitoyables ("Total Recall", "Carrie", "Evil Dead", ...). La (très) fausse bonne idée ici, c'est de penser que le réalisateur des brillants "Troupe d'élite", José Padilha, peut apporter au projet son réalisme cru issu des rues brésiliennes, et faire bon ménage avec le principe d'un conte cynique et largement pervers, typique du travail de Verhoeven. Évidemment, la greffe ne prend pas, les financiers d'Hollywood ayant plus que probablement veillé à ce que "rien ne dépasse", et Padilha s'enlise en essayant de trouver des résonances politiques (anti-républicaines bien entendu), alors que le fun assez crade du "Robocop" original venait de sa violence sans gêne et sans complexes, ainsi que d'un mauvais esprit satirique des plus sympathiques. On se fout bien des problèmes psychologiques (que reste-t-il de ma famille, bouh ouh ouh ?) du héros, ou des dilemmes métaphysiques (est-on encore un homme quand on n'est plus qu'un cerveau contrôlé par des drogues ? Bâillement), on attend notre dose de sadisme que Verhoeven savait si bien nous donner... et on n'a finalement droit qu'à de la pyrotechnie holllywoodienne sans saveur. Triste bilan pour un film qui n'avait nul besoin d'exister de toute manière. Malgré le soutien assez ridiculement chauvin de la presse brésilienne, "Robocop" a très justement fait un bide (et pas seulement au Brésil...), mais nous aura au moins donné envie de revoir les films sales et méchants de Verhoeven, qu'on aime décidément de plus en plus. C'est déjà ça...
Un film d'action plutôt bien fait, bien joué, aux effets tout à fait réussis mais à des années lumières de la dureté et de la perversité du film de Verhoeven. Un film synthèse des années 2000 en somme.
Clairement, l'exeple type du remake qui aurait pu être évité.
Il est très différent, finalement du film original. Je vous passe le bla bla sur l'armure, qui plaira ou pas. C'est selon. Je la trouve juste "pompée" sur les "exosuits" de Mass Effect pour ce qui connaissent. L'armure de 88 était marquante et impressionnante en son temps et a très, très bien vieilli.
Le scenar laisse tomber tout le côté "ultra-violent" qui faisait le réalisme de Robocop premier du nom. Le film de dénonce rien du tout. Là ou le film de VErhoven se posait en critique de la société Américaine, de l'ultra libéralisme et du capitalisme à outrance, de la lutte des classes et de la fracture sociale grandissante. Ici on a ... pas grand chose à se mettre sous la dent de ce côté.
L'histoire est ... assez soporifique finalement. Et les enjeux sont aussi intéressants que dans le premier film, mais moins bien amenés.
La musique est assez transparente et franchement oubliable, là ou la compo de Basil Poldouris était très particulière, marquante et spectaculaire, en-têtante même parfois.
Et l'acteur principal n'est pas franchement convaincant. Les seconds Rôle, sont à oublie. Sauf Michael Keaton, qui fai tle job en boss de l'OCP prêt à tout pour arriver à ses fins. Sans toutefois "casser toirs pâtes à un canard".
Ce remake est trop gentil et n'est qu'une ombre atténuée du film de Paul Verhoeven. Les protagonistes sont vite survolés et le metteur en scène ne prend pas le risque de s'embourber dans des détails qui auraient pu conforter l'histoire et le dénouement, c'est bien dommage.
Film bâclé, on ne voit même pas la construction du Robocop. Certes, déjà représenté dans le film original mais essentiel à mon sens. Ce nouveau Robocop n'a rien à voir avec l'original, ou alors vraiment peu. Tant mieux ? Difficile à dire. Et ne parlons même pas de Murphy, un peu trop humain finalement dans sa machine, ce qui fait perdre la nature de Robocop... on perd la violence qui avait fait sa renommée et on tourne un peu à l'exagération (un peu nian-nian comment est représentée Murphy sans son costume, avec sa main qui pendouille, Robocop qui court et saute partout,...) Déçu, mais à voir la suite quand même.
Un robocop 2.0 intéressant mais qui s'égare un peu ne choissisant pas vraiment son thème : corruption, avenir de l'homme et des machines, pouvoir de l'objet sur l'homme, justice, vengeance, manipulation des masses tout ça est un peu survolé. Pour le reste la réalisation est bonne et ça se regarde bien même si c'est long à démarrer et avec un scénar un peu faiblard.
Je m'attendais a un véritable naufrag,au final sa se regarde grâce a l'univers assez Futuriste assez sympa Pour le reste faudra repasser histoire bateau,peu d'actions,manquant de vrais méchants et l'acteur jouant Alex est inexpressif et manque de charisme,Verhoeven peut dormir tranquille son chef d'oeuvre et a des années lumière de cette espèce de chose
Eh bien que peut on retirer de ces nouvelles aventure de Robocop. Et bien pas grand chose... Le film met vraiment trois plombes à démarrer. Toute la partie de recherche et construction de Robocop ne se termine pas. Les effets spéciaux sont franchement catastrophique et en particulier l'explosion de la voiture de Murphy où on voit très bien le saut d'image. Sinon, lorsque ça part, le film devient intéressant même si les phases d'actions sont très courtes et coupées par des phases plus calmes. On ne retrouve tout de même pas l'univers de Robocop dans ce film. Je m'attendais à autre chose avant de voir ce film.
Le dernier RoboCop est très moyen. Je ne nierais pas que la qualité graphique du film est sans précédent. Les effets spéciaux sont brillants. Malheureusement, le film ne repose que sur ça et on s'ennuie devant le scénario. Même les acteurs sont loin d'être au niveau mis à part les deux grands méchants, Michael Keaton et Samuel L. Jackson. Le débat levé sur l'apparition de cyborgs fait encore plus faux du fait des pseudos émissions télévisuelles. Passez votre chemin, il y a d'autres films d'actions qui pourront bien plus égayer votre soirée ! 2/5
Le Robocop du brésilien José Padilha est un blockbuster lourdingue sans aucune subtilité ni aucun second degré qui avaient fait le succès de Paul Verhoeven. Un acteur principal (Joel Kinnaman) apathique, une débauche d'effets spéciaux inutiles, pour un résultat sans émotion, à part peut-être l’ennui. Bref : une sacrée déception.
La critique complète sur les Cahiers du non cinéma :
Je ne me rappel plus très bien de la série Robocop donc je ne suis pas touché par ce film comme pourrait l’être un un connaisseur. En tant que film se voulant moralisateur (d'après le réalisateur) je trouve que ce n'est pas gagné. Les acteurs sont fades dans leurs rôles. Je trouve l'intrigue pas captivante. Plusieurs longueurs. Et surtout, une très mauvaise gestion du sons! Je ne sais pas ce que ça donne en Blu-ray mais en DVD c'est horrible! Des explosions qui vous retournent la maison mais des acteur qui se parle en donnant l'impression de chuchoter. Conclusion, il faut jongler sans arrêt avec le volume de la télécommande et je n'aime pas ça. Donc voilà, je n'ai pas accroché.