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ferdinand75
575 abonnés
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2,0
Publiée le 4 novembre 2017
Un remake plutôt tristounet. pas grand chose de nouveau, pas d'émotion. La technique et les effets spéciaux sont très soignés au détriment du scénario et de l'émotion. Au final très ennuyeux.
Cette version 2014 tente de s'approprier la mythologie du Robocop en l'agrémentant d'une sauce un peu plus moderne dans ses thématiques. Le résultat? Radicalement différent de l'original à tous les niveaux, et hélas pour lui bien en-deça du film culte de Verhoeven. La critique de la société de consommation, de l’ultra-violence et du cynisme marchand est remplacée ici par une réflexion longue (un peu trop longue d'ailleurs) sur le rapport de l'homme à la machine et la question du libre-arbitre. Le problème est que, là où le film de 1987 avançait sur ces thèmes au pas de charge et imprimait la rétine en trois secondes, la version 2014 traîne la patte dans d'interminables séquences à connotation dramatique, que des scènes d'action mal maîtrisées (on se croirait le plus souvent dans un shoot'em'up mal fichu) n'arrivent pas à contrebalancer. Le scénario est finalement assez pauvre en dramaturgie, les méchants pas très travaillés, l'humour a disparu: en gros, c'est un remake qui n'a pas grand-chose de commun avec sa référence initiale. Une fois gratté ce vernis, reste un film d'action pas spécialement inoubliable, au propos certes actualisé mais par moments un peu douteux. Regardable sans plus.
Première partie intéressante, orientée psychologie, morale, éthique, et puis une deuxième partie qui délaisse l'aspect humain pour devenir un jeu vidéo à travers les yeux de Robocop. Ok on a compris le principe, il veut se venger, mais pourquoi en faire des caisses ? Un peu plus de sobriété et d'humanité aurait fait de ce Robocop 2014 un bon film. Dommage...
Ce film a un énorme intérêt ... il montre l'importance des qualités du réalisateur.
Avec Paul Verhoven, le film original de 1988 avait été un véritable coup de poing : percutant et efficace et dont je me souviens encore aujourd'hui des moindres scènes. L'aspect psychologique des personnages avait été extrêmement bien traité.
La nouvelle version ... c'est tout le contraire. Çà se regarde certes, mais c'est assez mou, aucune psychologie et on recherche encore l'intérêt du film.
Pour un remake, ça passe et cette nouvelle approche de Robocop limite la casse. Mais aussi tôt vu, aussitôt oublié. Loin est la magie de l'original, avec un méchant inexistant et que c'est triste à voir après l'excellent Clarence Bodiker dans le robocop premier du nom. Si une suite arrive tout de même, s'il vous plait, remettez son armure grise!
RoboCop 2014 : Un I-Robot incarné au design stylisé
La firme OmniCorp avec l’aide des médias à leurs bottes utilise une émission très populaire présentée par l’illuminé Samuel L. Jackson (Pat Novak) pour manipuler l’opinion et réduire au silence l’opposition, un parti conservateur dirigé par le Sénateur Dreyfuss/Zach Grenier afin de faire accepter une force de police composée de robots sans visage.
Encore un remake qui tombe à plat (souvent le cas des remakes remarque), voilà ce n'es pas très bons tout ça. C'est peu divertissant, ça se regarde mais bon ils auraient pu mieux faire. L'original restera culte tandis que celui ci sera vite oublié! 2/5
reprise d'un mythe vieillissant du cinema d'anticipation, Robocop joue la carte de la modernité avec des effets numériques actualisés et un scénario plus proches des valeurs actuelles du cinema hollywoodien. Le film est ponctué de shows télé très ironiques avec la mise en scène de Samuel L Jackson. C'est un peu surprenant, bien loin de la noirceur de la première trilogie. Le casting est meilleur sur les rôles secondaires que pour le couple Murphy dont l'interprétation est plate au possible. Le nouveau look de robocop n'est pas franchement extraordinaire. Côté scénario, on se panche vaguement sur l'aspect psychologique de la transformation en machine sans toutefois chercher trop en profondeur. Côté policier, c'est de l'action pure et dure, sans véritable idée originale. Aucun suspens, aucun rebondissement, aucune menace pour notre super robot invincible. Bref un film tonique mais très plat.
C'est sûr qu'il ne fera pas oublier le film de Paul Verhoeven, mais cela aurait vraiment pu être pire. Sans être réellement novateurs, les deux premiers tiers sont d'ailleurs relativement réussis, réussissant à moderniser l'intrigue tout en restant assez fidèle à l'esprit de l'original, la réalisation plutôt percutante de José Padilha et les effets spéciaux, convaincants sans être exceptionnels, faisant le reste. Malheureusement, cela se gâte un peu sur la fin, « RoboCop » tombant alors dans les conventions du plus banal « action movie », avec bastons, explosions et une opposition gentils-méchants assez basique. Et c'est donc d'autant plus dommage que sans atteindre la violence ou le cynisme réjouissant de la première version, ce remake avait plutôt réussi à trouver sa voie, modeste certes, mais avec quelques idées plutôt bien vues (notamment la chaîne ultra-réactionnaire présentée par Samuel L. Jackson, visiblement très inspirée par Fox News !). Regardable, à défaut d'être indispensable.
Grand fan du 1er film de 1987, réalisé par Verhoeven, j'étais impatient de voir ce remake. Au final, une vraie déception! En regardant ce "Robocop" 2014, on a l'impression de voir un mélange de "Gi Joe" et de "Transformers". Aucun personnage du film ne dégage de charisme, autant chez les bons que les méchants. L'aspect hyper violent et critique de la société ultra libérale présent dans la version de 1987, a totalement disparu dans cette nouvelle version. Bref, les purs fans du long-métrage original ne pourront que fuir ce "Robocop" 2014, décidément situé à des années lumière de la qualité de celui du maître Verhoeven.
Encore une version édulcorée... Quand je vis le remake de Rollerball, je fûs dépité. D'une vision sombre d'une société soi-disant évoluée, devenue décadente et se gavant d'ultra-violence, il n'en restait rien qu'un objet bien propre, sans profondeur... Quel rapport ? J'ai ressenti la même chose en regardant ce film où l'acidité de Verhoeven a évidemment disparu, ainsi que la violence, certes visuellement regardable (merci les FX), qui était à la limite du gore et qui conférait un apport en second degré indéniable. Le politiquement correct a pris le dessus et il devient rare de voir un bon film futuriste de qualité, alliant de bons effets spéciaux et une histoire qui tienne vraiment la route. Cela dit, ça se regarde quand même, mais il serait bien de ne pas prendre l'habitude de nous sortir des copies sans lipides, sans sucre, sans sel, avec tout juste un peu d'épices pour cacher le manque de goût...