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BlueSkull
72 abonnés
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2,5
Publiée le 15 février 2014
Je dois dire que j'attendais particulièrement ce Robocop, bien que je n'ai pas vu l'original de Paul Verhoeven. Le résultat se révèle être un peu décevant. Si il n'y a rien à redire du côté des effets spéciaux impeccables, l'histoire ne m'a pas du tout embarqué. Le film démarre plutôt bien, le développement des personnages face à la robotisation du héros Alex Murphy est intéressant et intelligemment traité. Cependant, le film ne va jamais au delà de la thématique principale de la déshumanisation de notre policier. On n'a l'impression qu'il n'y a pas d'intrigue, pas de suspense. Le film se résume plus à un enchaînement de conflit psychologique sur la frontière entre l'homme et la machine qu'autre chose. Même si il s'agit d'un sujet que j'affectionne particulièrement, je l'ai vu beaucoup mieux abordé dans d'autres films. En revanche, le film bénéficie tout de même d'un casting solide (Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish...) et de scènes extrêmement réussies (notamment celle où Alex Murphy se découvre sans son armure). Malgré quelques idées prometteuses, Robocop vacille entre satire sociale et film d'action, et au final, n'arrive pas à proposer le spectacle attendu.
Je me suis un peu ennuyé. Cette nouvelle version n’apporte rien par rapport au film de Verhoeven. Le thème principal est le même mais tout est moins bien que dans l’original. Les scènes d’action sont brouillonnes, le journal télévisé a été gardé mais franchement, cette fois c’est raté et même ce qui est au cœur du scénario - à savoir la réaction d’un homme transformé en machine - est moins bien traité ici aussi. Bref ! C’est une déception et je vais revoir rapidement la version de 1987 histoire de voir si ce ne sont pas mes souvenirs qui sont enjolivés par le temps.
Beaucoup trop conventionnel et souffrant d'une B.O complètement décalée, une intrigue cousue de fils blancs, un méchant sans saveur ni charisme, dommage car les effets visuels sont de qualités ainsi que les acteurs principaux.
Il ne faut pas comparer ce film avec l'original de Verhoeven. Le Détroit City des années 2010 n'a plus rien à voir avec celui des années 1980, ville au taux de criminalité le plus élevé des USA à l'époque. Ce reboot porte plus l'accent sur la corruption politique que sur le crime organisé. Le film ose d'ailleurs lancer quelques piques aux USA, pays conquérant et fier. Les acteurs sont franchement moyens, seul Samuel L. Jackson s'en sort dans son rôle de pro-américain qui se moque du reste du monde. Les scènes d'action sont mal réalisées, on ne comprend pas grand chose aux combats. Les SFX par contre sont bien intégrés à l'image. Le film est finalement agréable et passe très vite.
RoboCop, c'est le seul super-héros qui suscite de la pitié... Il est tellement humanisé que les émotions passent avant l'action. Alors si on a affaire à un personnage crédible qui se veut émouvant de temps à autre, - et ce malgré le manque de relations qu'il a avec sa famille ou la société de manière générale -, on se tourne un peu les pouces en attendant qu'il se passe quelque chose, ce qui est quand même dommage pour un film d'action... D'ailleurs, l'action, c'est bien ce qu'il manque à ce RoboCop, qui met une bonne heure à poser les bases avant de réellement commencer et qui ne parvient pas vraiment à trouver son rythme après ça. La musique et les effets restent trop fades pour immerger les spectateurs dans une ambiance "sportive" et faire briller leurs yeux, tout ça malgré un personnage principal relativement attachant et Gary Oldman et Mickael Keaton comme personnages secondaires (faut dire aussi que ces derniers sont bien en-deçà de leurs capacités, ils font leur job, ni plus ni moins). Non pas que ce RoboCop soit un film ennuyeux, mais on sent bien qu'il annonce une nouvelle trilogie et qu'il joue la carte du remplissage pour ça, en tâtant le terrain auprès des spectateurs pour leur offrir le film qu'ils attendent par la suite, voguant entre eau de rose et jus de robot. En attendant, ce premier opus fait office d'hameçon lancé à la dérive pour voir si ça vaut le coup d'en faire deux de plus ou pas...
Je dois avouer que j'étais content de retrouver Robocop dans une nouvelle lecture. Même si j'avais oublié le premier film de Verhoeven, je me demandais ce que celui-ci pouvait apporter plus. Si ce n'est une réalisation au poil, le reste m'a légèrement ennuyé. Le film se concentre beaucoup trop sur des choses pas très passionnantes (notamment une histoire d'amour) alors que ce qui aurait pu faire la force de ce film c'était l'aspect plus politique (traité au travers d'une émission de télé racoleuse) et plus technologique (traité au travers de la relation entre ce qui s'apparente au Dr Frankenstein et sa créature). Mais tout ça est bien trop faible. Dommage.
José Padilha nous offre une version de RoboCop qui a le mérite d'être cohérente. Scénario bien maîtrisé, pas trop de grosses fantaisies non plus. C'est beaucoup moins bourrin que Pacific Rim, ou moins consensuel que la science fiction de Neill Blomkamp, mais c'est une mise à jour intéressante. Des personnages attachants, une dynamique de film qui monte crescendo, on réclamerait presque une suite, c'est dire.
Le remake RoboCop est moins pire que ce à quoi on pouvait s'attendre, mais reste quand même un film scénaristiquement pauvre avec de bonnes idées mal exploitées. Malgré un bon comédien principal et un sympathique message final, il en reste que RoboCop, surfant sur la vague des films de super-héros, se prend une belle mandale.
José Padilha nous offre un film humble et divertissant, alors qu'il se battait contre vents et marée face à un studio borné à vouloir faire de Robocop ce qu'il n'est pas. Heureusement qu'il était là d'ailleurs, sinon on aurait eu droit à un très mauvais film. Il avait d'excellentes idées qui n'ont pas pu être exploitées comme elles auraient dû l'être. Le film est donc assez banal mais c'est rattrapé par la mise en scène presque géniale que le réalisateur a pu mettre en oeuvre. Le film préfère parler du fait d'être humain malgré la condition de symbiote mi-humain mi-robot de son héros, plutôt que de miser sur la paranoïa de la sécurité ou sur l'extrême-violence comme le tout premier Robocop. Un choix judicieux qui permet de nous présenter une version inédite de l'oeuvre. Le message reste trop convenu et le film assez formaté, malheureusement. De plus, la composition musicale est horrible, générique au possible. Les scènes d'actions sont lisibles et plaisantes ce qui peut compenser le rythme plutôt mal géré au milieu du film, notamment à cause de ces trop nombreuses scènes avec le bouffon extrémiste sécuritaire joué par Samuel L. Jackson. Le potentiel était là mais à cause d'un studio ne laissant que très peu de liberté à l'auteur, voilà où on en arrive... ça se laisse regarder, il y avait de bonnes idées mais ça s'oublie vite.
Bon ben le remake de Robocop... muais muais... beaucoup de coup de feu... pas beaucoup de sang, un robocop qui ... spoiler: saute ! Des ED 209 qui tirent à l'air soft....une usine et des travailleurs chinois, beaucoup de smartphone..... et Samuel L. Jackson à qui ont fait direspoiler: m***er f***er ! Bref moi je préfère les originaux. Ce film est "pas mal" pour moi.
Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce film. La mise en scène artificielle d'un monde surarmé ne parvient pas à se hisser à la hauteur de l'imagerie visionnaire de Paul Veroheven. Peut être ce nouveau Robocop souffre-il de la comparaison avec son ancêtre. Peut être son réalisateur n'est-il pas parvenu à se défaire de la présence symptomatique des producteurs, imposant leurs vues aseptisée sur un sujet ultra sensible. Quoiqu'il en soit, pour être juste sur une telle critique de la société ultra libérale, il faut être un esprit libre, dans un monde libre. Sinon, on est que le pantin d'une piètre stratégie de rentabilité. Et Robocop, c'est l'inverse de tout cela, bien avant le chrome clinquant et les effets spéciaux.
Je pense que José Padilha aurait dépassé le RoboCop orginial de Paul Verhoeven s'il n'avait pas été bridé par le studio et les impératifs financiers, en essayant de ratisser le plus large possible... Çà ce sent par ci par là dans le film avec la scène inattendue à Téhéran, le décorticage de Murphy, les sous entendus pas assez développés du contexte géopolitique.... Mais à côté de ça, tout est aseptisé, lissé, léché, mais tellement fade... Tout comme la liberté d'expression, ou tout le monde s'auto-censure pour plaire au plus grand monde et être laissé en paix, ce RoboCop souffre du l'impossibilité de l'auteur à s'exprimer. Tout ce résume en ces mots quand il dit: "Ce tournage est une des plus grande souffrance de ma carrière quand sur 10 idées 9 sont rejetées"... La brutalité outrancière de Verhoeven a marquée une génération, son temps et son cinéma n'est malheureusement pas honoré par les derniers remake de son œuvre... Laissez les auteurs s'exprimer, pour leur éviter des comparaisons impossibles. Sur le casting, le Rôle titre, Joel Kinnaman fait de son mieux, mais je l'ai trouvé sans âme... Michael Keaton est décevant, alors que son rôle lui offrait une meilleure vitrine. Le seul a surnager dans tout ça est l’inébranlable Gary Oldman.