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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 juin 2015
En tant que grand fan de l’original, un film qui avait bercé mon enfance, je m’attendais à être déçus par ce remake de Robocop, mais force est de constater que j’avais tord. En effet, le film m’a bien plu, bien plus que ce que j’aurais pu imaginer au départ : cette version tend à moderniser le personnage ainsi que son univers pour une toute nouvelle génération.
C’est ainsi que Robocop est traité bien plus comme un être humain, où le monde qui l’entoure se questionne sur des thèmes tel que la sécurité ou la santé que la cybernétique peut apporter. Là où la version de Paul Verhoeven était une satire de la violence et de la société américaine, ce remake l’est sur la politique et l’éthique, toujours dans un esprit subversif. En revanche, j’en viens à regretter la classification PG13, car bien que l’original eut été violent et explicite dans sa mise en scène, cela n’a pas empêché les enfants de le regarder sans le moindre problème. Car au contraire, la masquer et banaliser les coups de feu sans démontrer les effets néfastes qui en résulte revient à produire l’inverse du résultat désiré sur l’audience. Le plus ironique, c’est que nous parlons d’un film américain où la censure sur les films d’action est moins un problème chez eux que chez nous, tandis que nous affichons des films pornographiques tels que « Nymphomaniac » pour les moins de 12 ans ; sans commentaires...
En conclusion, le film n’est pas si mal, bien que je préfère toujours l’original, qui est plus iconique et qui demeurera toujours un classique du cinéma à mes yeux. Les goûts et les couleurs certes me direz-vous, mais il est dommage qu’une nouvelle génération découvre Robocop avec cette version, qu’ils prendront ensuite comme modèle lorsqu’ils découvriront le Robocop de Paul Verhoeven. C’est ce que nous appelons le syndrome « prélogie Star Wars », que les plus jeunes ont découvert avant la trilogie originale qu’ils n’aiment pas ; quel sacrilège. Bref, un remake potable et divertissant, que demander de plus ?
On pouvait craindre que tenter de reprendre le chef d'oeuvre de Vehroven amène à un échec cuisant, il n'en est rien. Ce reboot réussit parfaitement à ramener la thématique dans le contexte de notre epoque dans tomber dans le piège du film raté, et gagne sa personnalité par la présentation réussie du drame de l'homme qui perd son corps mais en a conscience.
Une bonne reprise où l'action est au RDV... Une bonne histoire et ça fait toujours plaisir de revoir Michael Keaton. Bref un bon film mais a mon goût un peu en dessous de la 1ère version
Un remake du premier robocop, qui n'apporte pas grand chose; le début est pas mal mais ça sombre vite dans des personnage manichéens , avec peu de subtilité.Dommage car on aurait pu avoir un bon film de super héro.
Mi figue mi raisin de bon effets spéciaux de bonnes scènes d action mais on voit tout venir dommage Ca aurait pu faire un tres bon film a regarder pour l action sans plus
Un bon remake !!! Qui reprend le même scénario que RoboCop premier du nom, sa fait du bien de voir RoboCop refait au gout du jour, des bons acteurs, j'ai passé un bon moments mais tout de même sans plus.
Plus qu'un simple blockbuster (ou plutôt ici remake d'un Verhoeven) perdu dans la masse d'oeuvres filmiques made in Hollywood, " Robocop ", cru 2014, présente un certain nombre de qualités louables : la relecture du personnage iconique à tout pour plaire, surtout quand le scénario, à plusieurs reprises, tend la discussion à des sphères qui mêlent la politique à la sociologie, la philosophie à l'action pure. Raisons pour lesquelles les personnages campés par Gary Oldman (en tête) et Samuel L. Jackson (anecdotique certes) restent de loin les plus fouillés. Mais le réalisateur n'oublie pas aussi que son film reste au départ un bon divertissement : il ponctue ses séquences d'actions de quelques idées amusantes de mise en scène (caméras des soldats, vision de l'homme-robot, etc.) qui permettent de se pardonner du côté humain du héros (en particulier les scènes avec sa famille) encore un peu lisse... Mais le travail est là, aussi bien fouillé scénaristiquement qu'au niveau du design. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas forcément !
c'est rare, mais ça arrive : voici une reprise meilleure que l'originale !
ça m'a plu autant que mes filles de 12 ans, donc tout public et accessible aux jeunes qui n'ont pas connu l'ancienne version
le personnage est mieux fouillé, les "méchants" sont plus ambigus, leurs intentions n'étant pas forcément mauvaises, les "gentils" ne le sont pas tant que ça....
bref, les rôles traduisent mieux l'ambiguité des choix humains.
côté cascade, effets spéciaux, scène de baston : on a sa dose, et assez bien intrecoupés de scénes plus réfléchies sur les questions plus politiques et philosophiques, que pose cette technologie bioionique, à la fois aux bons qui se laissent tenter comme aux vilains qui ont des remords
Décevant , une intrigue plate et téléphonée ; un héros qui n'est pas si déboussolé que cela. Bref un remake qui n'arrive pas à la cheville de l'original, loin de là. Finalement tout est laid dans ce film malgré une photographie très (trop) léchée et des effets néon à la Tron.
Un reboot de Robocop? On a de plus en plus l'impression qu'Hollywood épuise ses vieilles recettes en tournant en boucle, façon "Robocop? ah bah c'est le jeu ma pauv' Lucette"... C'était franchement pas le film que j'avais envie de voir en priorité, et c'est peut-être pour ça que je ressors avec un avis plutôt... favorable !
L'action est efficace sans être monopolisante et les acteurs sont vraiment sympas (avec un mix entre acteurs pas trop connus et acteurs indémodables). Les effets spéciaux sont soignés, on retrouve l'éternel questionnement de différence entre l'homme et le robot. Après qu'on se l'accorde, il s'agit du genre de production complètement dispensable.
J’avais une certaine appréhension avant d’aller voir ce film, contrairement à certains je ne suis pas une experte en robots et ne suis pas non plus une puriste en la matière. Avec un titre pareil je ne pouvais qu’y aller à reculons. Mais je m’incline, non seulement Robocop est un bon film d’action à l’américaine mais en plus il est très bien équilibré entre une part d’actions nécessaire et une part d’émotion qui surprend. Le remake est en effet centré sur l’émotion du personnage Alex Murphy et sa famille. Pour certaines âmes sensibles, le film n’est pas si violent et permet donc à chacun d’y trouver son compte. Concernant la part d’action et de robots, j’ai parfois eu l’impression d’être plongée dans un jeu vidéo ou de replonger dans la métaphore d’Iron Man « Ce n’est pas l’armure qui fait le héros mais l’homme qui est dedans ». Certaines scènes sont très bien réussies, comme celle où le héros découvre ce qu'il reste de son corps sans son armure, c'est a dire plus grand chose! Enfin, j’ai été agréablement surprise par le questionnement auquel nous amène José Padilha sur les rapports de l’homme à la machine et cette question qui est d’actualité : celle des progrès techniques et de l’utilisation que l’Homme peut en faire. Ce rapport de l’homme à la machine on le retrouve dans le site internet « L’Equipe Explore-Athlète 2064 » créée par l’Equipe relatant les Jeux Biolympiques auxquels nous assisterons peut-être dans les années futures. Le film est aussi fait pour nous avertir face aux dangers d’une utilisation excessive de la technologie. Tout en abordant finalement cette part de mystère que constitue l’âme humaine pour permettre au héros de reprendre le dessus sur le robot. Enfin le journaliste Pat Novak interprété par Samuel Jackson permet d’ajouter à tout cela une critique de l’impérialisme américain. Que demander de plus !
Un film divertissant qui montre le coté humain de robocop ainsi que son coté sombre ce qui est à la mode pour les remakes. On ne s'ennuie pas même si on connait deja la fin du film des les premieres minutes.