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Un visiteur
1,5
Publiée le 6 octobre 2014
Je vais commencer par les deux seules notes positives du machin: la réalisation est efficace à défaut d'être renversante, et Joel Kinnaman se tire avec les honneurs d'un rôle franchement casse-gueule. Pour le reste, tout est raté: le film se permet de reprendre le thème musical du classique de Verhoeven, ce qui force encore un peu plus la comparaison, et ce qui nous oblige encore un peu plus à constater la totale inutilité d'un remake. Le personnage de Peter Weller avait ceci de fascinant: il interprétait une machine de mort qui se souvenait petit à petit d'avoir été humaine. Ici la personnalité de Murphy n'est jamais remise en cause, on nous martèle d'un bout à l'autre que ce n'est pas un grille-pain mais un monsieur, la dimension politique est réduite au minimum syndical et a été de surcroit placé dans les mains d'un Samuel Jackson sous Prosac (dans les plans larges, on lui tendrait volontiers un déambulateur pour l'aider à marcher), les effets spéciaux sont parfois d'une laideur étonnante spoiler: (essayez de ne pas rire lorsque l'armure de Robocop est retiré pour laisser place au reste du corps de Murphy) et le scénario, qui mélange paresseusement mafia et administration, est du niveau d'une série télé du dimanche après-midi. Cerise sur le gâteau pas bon: la présence de Gary Oldman, qui enchaine les cachetons dans les blockbusters. Il a été Dracula et Oswald, mais les jeunes d'aujourd'hui se souviendront de lui comme le copain de Batman et de Robocop. Voilà qui est bien triste.
Une agréable surprise, je m'attendais à pire sur ce reboot. Les différences sont assez notables par rapport à la touche Verhoeven. Beaucoup moins sombre, beaucoup plus sophistiqué, beaucoup moins malsain, la surproduction américaine a fait son étalage (il n'y a plus rien à créer, autant refaire du neuf avec du vieux doivent-ils se dire) et avec brio.
L'histoire tient la route avec un bon rythme et la quête que l'on partage avec Alex Murphy est prenante. Malheureusement, malgré que le réalisateur essaie de se démarquer sur le plan scénaristique, on en revient au même point culminant du néerlandais avec une fin similaire, ce qui pour les puristes, n'offrent aucun suspense. Mais pour ceux qui y découvriront Alex Murphy sous son costume de RoboCop, ils y passeront un bon moment car les effets sont réussis, une bonne bande-son et on s'attache au personnage, en soit la recette du bon blockbuster. J'ai entendu parler d'une suite, par contre ne nous y trompons pas, le prochain ne servira à rien, sauf à remplir les poches des producteurs.
Un remake qui n'est pas utile. L’histoire reprend la trame globale du film original : un policier blessée, transformé en robot humanoïde pour devenir un flic de choc. La première partie est développée avec sérieux avec le passage de l'Homme à la Machine ou l'on voie spoiler: la détresse de la femme et du fils de Murphy . Mais la deuxième partie va dans la facilité avec spoiler: une acte de vengeance bâclé . Les scènes d'action et les effets spéciaux sont bien. Joel Kinnaman manque un peu de charisme dans le rôle d'Alex Murphy / RoboCop. Le reste du casting se débrouille pas trop mal : Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish, Jackie Earle Haley, Michael K. Williams, Jennifer Ehle, Jay Baruchel et Samuel L. Jackson.
Pas si mauvais ce remake. Je m’attendais à un désastre étant fan du Verhoeven mais José Padihla a bien repris les principaux points importants du scénario originel et on peut découvrir une bonne dose d’inventivité pour suivre ces nouvelles aventures du cyborg sans trop sourciller. La réalisation est sympa, on a du beau monde au casting et fort heureusement on ne tombe pas dans le classique gros film d’action bourré d’effets spéciaux. C’est même plutôt intéressant de voir l’analyse du personnage qui est davantage axée sur sa psychologie et les nombreuses séquences en laboratoire avec l’excellent Gary Oldman sont vraiment bien écrites. Que dire de plus…c’est certain on est loin de son monstrueux prédécesseur mais cela reste un bon divertissement qu’il serait intéressant de poursuivre et d’améliorer…
Choqué... C'est quoi cette histoire !? Le design de Robocop est vraiment très bien pensé et rendu. Mais alors il manque de charisme, de beaucoup de charisme. L'histoire est sans saveur, sans passion. Je n'ai pas été emporté par ce film. Cela dit, je m'attendais plutôt à voir une version améliorée de la série. Enfin bref, à voir surtout pour la nouvelle apparence de Robocop.
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2,5
Publiée le 19 février 2016
Une approche diffèrente du film de Paul Verhoeven qui n'intèressera que ceux qui ne connaissent pas le film de 87! Loin d'être la catastrophe annoncèe par certaines critiques presse, ce "Robocop" 2014 se dèfend! Evidemment, cette relecture d'un classique de la S.F ne vaut pas l'original mais n'est pas avare en action, avec tous les ingrèdients habituels! Aussi, les effets spèciaux sont plutôt bien fichus et bien maîtrisès! D'autre part, on peut souligner une prestation honorable de Joel Kinnaman (la même tronche que Keith Carradine), qui sans nous faire oublier Peter Weller, s'en tire sans trop de casse même si l'acteur est totalement dèpourvu de charisme! Le cyber-flic s'humanise et gagne en profondeur! La rèalisation est de qualitè (notamment la scène d'ouverture, fracassante) et dans les seconds rôles, Gary Oldman se montre (comme toujours) à la hauteur de son personnage! On peut cependant regretter le manque d'humour, de gore et un patriotisme amèricain excessif! Reste que dans les remakes « verhoeviens » , c'est nettement mieux que la purge "Total Recall" 2012...
Robocop se rallie à l'ordre des blockbusters. Tout du moins, les prévisions annoncent un remake détonnant et explosif. Et bien croyez le ou non, c'est mou et très peu captivant. Le fond énonce pourtant de bonnes idées liées à la création du justicier métallique. Mais l'histoire s'essouffle dès les 1er instants avec d'interminables passages longuets et autres scènes d'actions quasi illisibles. Les puristes en la matière, et principalement les plus grands fans de la franchise, y trouveront forcément bien des tares. Sachant que ce film a connu bon nombre de déboires sur le tournage, on ne s'étonne plus du résultat. Néanmoins le scénario ne démérite pas: Un homme rapiécé, déprogrammé, lutant contre la corruption au sein de la police. Le concept ne date pas d’hier, mais d'autres ont été plus inspirés, et surtout plus convainquant que ce José Padilha à la réalisation. Une œuvre mitigée non dénuée d'intérêt, mais fort décevante sur le rendu final. 3/5
C'est une bonne surprise. Cette version 2014 est loin d’être le navet annoncé plusieurs mois avant sa sortie. Et le réalisateur réussit avec complexité ce bon divertissement. En dépit d'une copie conforme du premier film, " Robocop " version 2014 est un film d'action musclé et fun. Le casting est bien choisie, notamment avec Michael Keaton et Gary Oldman qui donnent beaucoup de consistances et reste les seuls atouts d'un scènario qui n'a guère être honorable. En se qui concerne le coté futuriste du film, l'idée est sympathique et fait une bonne dérision des miasmes qui caractérisent la société actuelle. Loin de la puissance de la première version , ce nouveau film vaut le détour.
Finalement, ce remake d'un classique de la science-fiction ( qui n'a pas pris une ride au passage ) n'est pas aussi nul que prévu, même si il l'est quand même, mais il est totalement inutile. Si je suis gentil avec ce film c'est parce qu'au moins il a le mérite de se prendre un minimum au sèrieux et que la mise en scène en dent de scie offre tout de même des moments intelligents et touchants. Alors qu'est ce qui fait que ce remake est sans âme et inutile ? Bah c'est que l'orientation de l'histoire ne tient pas la route tout simplement. La ville de Detroit présenté ici semble bien tranquille et mignonne pour une ville corrompue et dangereuse, PG 13 oblige, et une fois le nouveau concept de Robocop très différent du film de Veroheven présenté ce remake ne sait plus ou aller. Un coup on colle au film original, un coup on fait autre chose et finalement rien ne marche, surtout pas la reconstruction familiale. Quand on sait que le réal à hurler son ras le bol du système de studio américain on ne s'étonne pas de voir un Robocop au look apple ( Irobocop, c'est une révolution made by Steeve Jobs ) qui ne tire pas mais tase les criminels, des scènes d'actions troublantes de ressemblances avec les jeux video "Call of duty" du traitement de personnages ultra basique, d'acteurs en roue libre, de changement d'orientation permanent rendant la chose parfois ridicule et j'en passe. Ce qui sauve vraiment ce remake mal pensé et pour de mauvaises raisons c'est sa mise en scène, particulièrement quand Alex Murphy ( au passage anti charismatique ) se découvre dans un corps de robot et qu'on le manipule.
Je connaissais déjà RoboCop depuis un bout de temps mais je n'avais pas eu l'occasion d'en voir un. L'occasion s'est donc présenté cette année 2014 lorsque RoboCop 2014 sortit dans nos salles. Eh bien je dois dire que je suis un peu déçu. Les bandes annonces étaient quelques peu mensongères en montrant spoiler: que des passages où le futur était montré mais finalement ce n'est ni un thriller ni un policier-fiction. C'est plus une sorte d'aventure action où on peut tout deviner à l'avance. Certes, il reste quand même très bien et je ne regrette pas du tout d'être allé le voir mais il manque quelque chose dans son adaptation... Son design est très beau et l'acteur l'incarnant (j'ai encore oublié son nom !) joue très bien et nous fait ressentir ses émotions. Tous les acteurs, à vrai dire, jouent correctement mais le plus qu'il y a dans certains films comme pour "Expendables" par exemple, c'est les acteurs connus. Or dans ce film je ne connaissais vraiment personne à part Samuel L. Jackson. Le côté trop américain du film m'a aussi très déplu... spoiler: Lorsque Samuel L. Jackson s'adresse au public dans son journal télévisé il parle d'une Amérique qui domine le monde, d'une Amérique parfaite où la population est en sécurité. Ne peuvent-t-ils pas faire un film sans cette notion d'Amérique Mondiale pour une fois ? Hélas, c'est un genre d'"Independence Day" qui a dû mal à se matérialiser dans l'année 2014. Après je dois l'admettre qu'il y a de très bonnes séquences du film vraiment impressionnantes où on en redemande sachant que les scènes d'actions futuristes sont le point fort de RoboCop. Finalement, on passe quand même un bon moment mais ce n'est pas un film que je pourrais regarder trois fois de suite !
Je suis de la génération du premier Robocop. Ce fut un de mes premiers films (violent) au cinéma. Ce remake est réussie même si l'histoire est un peu différente mais les technologies nouvelles donnent une nouvelle dimension à l'histoire. J'ai bien aimé.
Inévitablement, Robocop allait souffrir de la comparaison avec le Robocop de Verhoeven sorti en 1987. Même s'il n'atteint pas la médiocrité des autres remakes ou des suites des films de Paulo (Starship Troopers 2 et 3, Total Recall Mémoires programmées), Robocop version 2014 réussit à faire tout moins bien que l'original. Explications. Moi, le premier Robocop m'avait limite traumatisé par sa violence. Bon, j'avais eu le tort de le voir pour la première fois très jeune, je devais avoir sept ou huit ans, mais même. Là, il n'y a aucune violence. Pas une seule trace de sang. Pourtant, le précédent film du réalisateur José Padilha, Troupes d'élite, était plutôt salé en la matière. Ensuite, Robocop. Peter Weller avait très bien su s'approprier le personnage en multipliant notamment les heures de mime pour apprendre à se déplacer. Et puis qu'est ce que c'est que ce costume tout noir ? L'armure de Robocop, à la base, est bleue que je sache. Pas noire. Je continue. Le méchant. Là où Clarence Boddicker, à travers le charisme de Kurtwood Smith, impressionnait par son sadisme, ce "Vallon" est plutôt insignifiant et spoiler: se fait buter à une demi-heure de la fin lors de la seule scène d'action potable du film. . Enfin, la musique. La fameuse musique guerrière de Basil Poledouris est utilisée en ouverture du film en clin d’œil. Mais sinon, c'est tout. Si on fait le compte, oui, je suis peut-être sévère car il y a quand même un discours politique intéressant et un Murphy toujours émouvant lors des scènes avec sa femme et son fils. Mais le premier Robocop est pour moi tellement parfait qu'il en fait ressortir tous les défauts de celui-ci. En tout état de cause, il n'y aurait jamais dû y avoir de remake selon moi. J'ai lu que le réalisateur avait connu énormément de problèmes sur le tournage et qu'il l'avait qualifié de pire moment de sa vie. Donc, en plus de ça, on se retrouve avec un film qui ne reflète pas totalement la vision de son auteur. Il restera toujours supérieur à Robocop 3 mais je le situe en dessous du 1 évidemment, et même du 2.
"RoboCop" 2.0 ! C'est sur José Padilha que tombe la lourde tâche de réaliser le remake de "RoboCop", le film culte de Paul Verhoeven... Alors, objectif réussi ? Je dirai oui pour ma part, même si le charme du film de Verhoeven n'est plus présent... Néanmoins, les scénaristes ont su garder les thèmes principaux (la favorisation du privé par rapport au public, la surexploitation des machines qui engendre le chômage...) et beaucoup de scènes sont similaires entre les deux films. Mais ils ont aussi su ajouter des éléments - souvent critiques - comme le problème (réel) des Drones, ou encore la corruption policière... Et qui-plus-est, ils ont réussis à creuser un peu plus certains aspects de l'histoire, tel la douleur de la famille de Murphy, à peine effleurée dans le film originel... Côté visuel, c'est forcément plus crédible ici, surtout pour l'aspect futuriste, mais cela enlève un certain charme que possédait justement le film de Verhoeven. Comme RoboCop, le personnage en lui-même, pour qui la situation est plutôt imprécise (entre robot contrôlé à 100 % par les scientifiques, et cyborg qui a une conscience, mais... plus de corps !). Côté casting, c'est Joel Kinnaman qui interprète le célèbre robot-flic, assisté par Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish (qui incarne la femme de RoboCop) et Samuel L. Jackson qui livre un sacré numéro en jouant le rôle du journaliste Pat Novak, inconditionnel partisan de l'utilisation des machines dans notre quotidien. Il en vient même à péter un câble à la fin du film ! On peut dire (à juste titre) que ce film à quelque chose de trop conventionnel, mais il a au moins l'avantage de livrer un message...
N'ayant pas vu la saga Robocop de Paul Verhoeven, ce film est un simple divertissement. L'histoire n'a aucunes originalités et pas de surprises. L'acteur principal reste à désirer, par contre Gary Oldman et Mickael Keaton forment un bon paire d'acteurs. Le début est un peu chiant à supporter mais on se laisse suivre le film sans difficultés. Des scènes d'actions pas trop mal dans l'ensemble mais pas très spectaculaires. De bons effets visuels à régaler surtout pendant les scènes de fusillades. Un très joli design du robot. Des décors et des costumes normaux. Un simple film d'action à regarder pour passer un petit moment de tranquillité.
Tourner un remake du classique de Verhoeven était une idée suicidaire, si bien que le film était attendu à couteaux tirés par les amateurs de SF. Pourtant, le résultat n'est pas la catastrophe crainte, surtout quand on le compare à l'affreux remake de "Total Recall". Ce "RoboCop" version 2014 souffre clairement de la comparaison avec son prédécesseur, dont il ne reprend pas le ton jouissif, politiquement incorrect, et bourrin. Le film est aseptisé, et ses scènes d'actions sont correctes mais froides. Il manque également un antagoniste digne de ce nom. Cependant, le film tacle tout de même le système politico-médiatique (médias orientés, compagnies à la démarche purement dictée par le marketing, etc.), et pointe du doigt la robotisation de la société, que ce soit via les particuliers et leurs technologies numériques, ou les drones utilisés par l'armée. On regrette néanmoins que le scénario n'aille pas plus loin dans cette voie. Côté acteurs, Joel Kinnaman est convaincant dans le rôle principal, mais c'est surtout les seconds rôles solides (Gary Oldman, Michael Keaton, Samuel L. Jackson) que l'on retiendra. Ainsi, "RoboCop" est divertissant, mais nous donne surtout envie de revoir l'original.