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    RoboCop
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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 101 abonnés 12 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2016
    Une approche diffèrente du film de Paul Verhoeven qui n'intèressera que ceux qui ne connaissent pas le film de 87! Loin d'être la catastrophe annoncèe par certaines critiques presse, ce "Robocop" 2014 se dèfend! Evidemment, cette relecture d'un classique de la S.F ne vaut pas l'original mais n'est pas avare en action, avec tous les ingrèdients habituels! Aussi, les effets spèciaux sont plutôt bien fichus et bien maîtrisès! D'autre part, on peut souligner une prestation honorable de Joel Kinnaman (la même tronche que Keith Carradine), qui sans nous faire oublier Peter Weller, s'en tire sans trop de casse même si l'acteur est totalement dèpourvu de charisme! Le cyber-flic s'humanise et gagne en profondeur! La rèalisation est de qualitè (notamment la scène d'ouverture, fracassante) et dans les seconds rôles, Gary Oldman se montre (comme toujours) à la hauteur de son personnage! On peut cependant regretter le manque d'humour, de gore et un patriotisme amèricain excessif! Reste que dans les remakes « verhoeviens » , c'est nettement mieux que la purge "Total Recall" 2012...
    selenie
    selenie

    6 408 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2014
    Enième remake aussi casse-gueule qu'inutile d'un film culte, Hollywood préférant resucer les recettes... Cette fois-ci on s'attaque au film "Robocop" (1987) de Paul Verhoeven avec, par contre, la bonne idée de confier la caméra à José Padilha, réalisateur de l'excellent "Troupe d'Elite" (2007). Ce dernier a annoncé vouloir se démarquer de l'original, soit préférer une réflexion sur comment rester humain malgré sa condition de droïde plutôt que se pencher sur le securité paranoïaque et l'ultra-violence... Autant dire que sur ce point c'est très loin d'être convaincant. La présence de l'épouse (la charmante mais souvent trop sous-exploitée Abbie Cornish) est par contre plus importante, imposant un plus d'émotion pas désagréable. Entouré d'un casting solide (Gary Oldman, Mickael Keaton...) le rôle titre a été offert à Joel Kinnaman, acteur suédois déjà vu dans le "Millenium" (2011) de David Fincher et surtout connu pour son rôle dans "The Killing" ; ce dernier s'avère plutôt un bon choix à tout point de vue. Dès le début on sent que le film ne va pas faire dans la finesse, et on ne parle pas de violence juste d'un scénario au message moralisateur martelée... Un prologue aussi lourdingue que long auquel se greffe une première partie interminable de plus d'une heure avant d'entrer dans le vif du sujet ! Ajouté à ça un rôle de bouffon de l'extrêmisme sécuritaire incarné par un Samuel L. Jackson qui en fait des tonnes et beaucoup trop présent sur l'ensemble du film. Padilha réalise donc un remake (comme trop souvent) moins bon que l'original, moins intéressant car délivre un message trop mâché et convenu. Reste quelques scènes où l'émotion fonctionne bien et une denrière partie où l'action est assez efficace pour ravir les fans du genre. Un divertissement hollywoodien pur jus donc, sans intérêt mais juste assez formaté pour remplir son cahier des charges. En prime on a surtout une grosse envie de revoir l'original de Verhoeven !
    FaRem
    FaRem

    8 881 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Réalisé par José Padilha responsable des deux "Troupes d'élite" ce nouveau Robocop n'est pas vraiment un remake mais plus une réadaptation de l'histoire d'origine mais sans pour autant s’éloigner de l'original.
    Après une bonne intro le film devient vite poussif et laisse craindre le pire avec une histoire pas franchement recherchée et intéressante mais heureusement les 40 dernières minutes nous donnent enfin ce qu'on vient chercher quand on va voir ce genre de film c'est à dire des scènes impressionnantes, un bon rythme, des fusillades, de l'adrénaline quoi. Le casting est sympa mais personne ne sort vraiment du lot.
    Ce Robocop est donc un blockbuster sympa, divertissant mais sans réelle surprise.
    Caine78
    Caine78

    6 858 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    C'est sûr qu'il ne fera pas oublier le film de Paul Verhoeven, mais cela aurait vraiment pu être pire. Sans être réellement novateurs, les deux premiers tiers sont d'ailleurs relativement réussis, réussissant à moderniser l'intrigue tout en restant assez fidèle à l'esprit de l'original, la réalisation plutôt percutante de José Padilha et les effets spéciaux, convaincants sans être exceptionnels, faisant le reste. Malheureusement, cela se gâte un peu sur la fin, « RoboCop » tombant alors dans les conventions du plus banal « action movie », avec bastons, explosions et une opposition gentils-méchants assez basique. Et c'est donc d'autant plus dommage que sans atteindre la violence ou le cynisme réjouissant de la première version, ce remake avait plutôt réussi à trouver sa voie, modeste certes, mais avec quelques idées plutôt bien vues (notamment la chaîne ultra-réactionnaire présentée par Samuel L. Jackson, visiblement très inspirée par Fox News !). Regardable, à défaut d'être indispensable.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 435 abonnés 7 566 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    Un beau gâchis, cela ne fait que confirmer tout le mal que je pensais de ce film, raison pour laquelle je m’étais refusé d’aller le voir au cinéma lors de sa sortie, afin de ne pas souiller les souvenirs que j’avais du cultissime film de Paul Verhoeven.

    Il a fallu pas moins de trois scénaristes pour pondre cette intrigue aussi lénifiante que soporifique. Le film fait volontairement abstraction des précédents films, ce n’est donc pas une suite et encore moins un remake, mais plutôt un reboot. On retrouve le conglomérat OCP qui a mit au point des robots soldats sur les champs de bataille. Son président espère développer la même arme au sein de la police, pour cela, il doit les humaniser. Le résultat on le connaît, il s’agira d’un policier cyborg appelé RoboCop. Le film s’éloigne de la première version (1987, tout en gardant quelques références.

    D’entrée de jeu, on constate rapidement que cette nouvelle version s’avère bien trop édulcorée et aseptisée (il y a près de 30ans, le film avait une classification "Rated R", cette fois-ci, il écope d’un "PG-13"). Un reboot grand public dénuer de tout ce qui faisait la saveur de l’œuvre originelle, à savoir un film dystopique d’une incroyable violence, un polar nihiliste et d’une brutalité rare. Quand Paul Verhoeven faisait des miracles avec un budget (dérisoire comparé à celui-ci) de 13 millions de $, on se demande comment José Padilha (Troupe d'élite 1 & 2 - 2007/2010) s’est démerdé pour se planter avec un budget de 100 millions !

    Ce qui choque le plus ici, c’est qu’il faille attendre 65min (sur 120min) pour enfin voir RoboCop sur le terrain, à la poursuite des malfrats, quant il ne fallait que 30min dans le film d’origine (on n’était pas venu pour voir de la bureaucratie mais RoboCop faire son taff !). Ce reboot ne cesse de faire du remplissage, il brasse du vent pendant deux longues heures, sous couvert d’être une satire politico/médiatique, clairement on se fait chier ! Un huis-clos où rares sont les plans en extérieur qui ne sont pas numériquement et salement reconstitués. Rares sont les fois où l’on peut voir RoboCop évoluer en pleine ville (quand on sait que les ¾ du film ont été tournés en intérieur, on peine à comprendre où sont passé les 100 millions de $, en dehors des pauvres incrustations en CGI et le salaire de certains acteurs qui ne servent que de caution pour mieux vendre leur soupe aux spectateurs).

    Joel Kinnaman fait pâle figure comparée à Peter Weller (aucun charisme) et malgré toute la sympathie que j’ai pour Michael Keaton & Gary Oldman, clairement ils n’apportent aucune plus-value au film, encore moins Samuel L. Jackson, dont on cherche encore à ce jour son utilité. Et que penser du design de l’armature de RoboCop qui nous fait clairement regretter celle de 1987.

    Un reboot aussi prévisible qu’inutile. Autant voir et revoir l’œuvre d’origine, qui semble avoir été réalisé avec les moyens du bord en comparaison. Tellement plus nerveuse et jouissive, comparé à cette grotesque resucée…

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 115 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2014
    Je n'ai que peu de souvenirs du film de Verhoeven (ni même du 3° opus que j'ai dû voir il y a 15 jours, c'est magnifique le cerveau qui fait oublier les mauvais films). Remaker Robocop c'est un projet très con il faut bien le dire, déjà parce qu'il sera impossible de faire mieux que l'original et qu'il est très actuel.
    Je n'ai pas vu les précédents films du réalisateur, mais il me semble être un bon gars, parce que malgré l'inconsistance totale du film il y a quand même des trucs à sauver.
    Je pense à la scène d'introduction, bien sûr que ce n'est pas subtile pour un sous, ou bien au personnage de Michael Keaton, d'ailleurs devenir Michael Keaton est devenu mon nouvel objectif dans la vie.

    Malheureusement c'est tout. Déjà le truc a un problème à la base, pourquoi Robocop à qui on vire toute capacité d'être humain normal est meilleur (mais genre beaucoup meilleur) que les autres robots ? Oui je sais il y a une explication : "logiciel plus performant". Question conne, pourquoi ne pas mettre un nouveau logiciel aux autres robots ?

    J'ai trouvé le film franchement long pour nous remontrer quelque chose que l'on connaît déjà, après il y a quelques scènes de justice expéditive qui sont assez funs, mais il y en a trop peu et ça ne va pas au bout du délire.

    En fait tout est bien trop lisse, bien trop chiant, il faut le dire, pour être intéressant. L'humanité de Murphy j'en ai rien à cogner. Je ne l'aime pas, j'ai pas d'empathie pour lui, je m'en fous totalement. C'est aussi simple que ça. Alors forcément lorsque l'on multiplie les scènes avec sa femme et son chiard, ça m'emmerde au plus haut point. On s'en cogne. Quitte à faire un mauvais remake, autant aller droit au fun non ? De toute façon si tu ne sais pas faire une critique du capitalisme, du sécuritarisme, etc. Ne le fais pas. Fais juste un robot qui bute des gens avec du sang.

    En parlant de sang, c'est vrai que le film reste assez violent pour un PG 13. Mais bon, pas assez… ça reste bien trop propre dans les scènes de combat.

    En fait on a ici un produit générique au possible, c'est mieux que ce que je croyais grâce au casting et à une ou deux bonnes idées, mais je l'ai déjà oublié, un film pop corn qui donne du temps de cerveau humain disponible, voilà tout. Un produit formaté comme un autre, mais je verrai peut-être les autres films du réalisateur qui sont peut-être sympas.
    cylon86
    cylon86

    2 566 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2014
    Pauvre Paul Verhoeven... Après une suite à "Basic Instinct" et un remake de "Total Recall", voici le remake de "RoboCop". Qu'est-ce qui change ? Pas grand chose au niveau de l'histoire qui est à peu près la même avec évidemment quelques changements où le thème est globalement centré sur la place de la machine chez l'homme et les problèmes que cela implique. Certes, cette version modernise le tout mais était-ce nécessaire ? Je dirais que non. Entre une mise en scène impersonnelle et un scénario bourré de personnages caricaturaux et de scènes bancales, le seul point positif du film est Gary Oldman. En médecin brillant confronté à des problèmes d'éthique, il est très bon et apporte une vraie profondeur à son personnage. Contrairement aux autres acteurs dont le pauvre Joel Kinnaman qui entre dans la voie du blockbuster par la mauvaise porte dans un rôle franchement décevant. Et ce ne sont pas les scènes d'actions, froides et sans aucune tension, qui vont rattraper le tout.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 470 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Robocop est un bon remake, quoique pas complétement convaincant. Sans démériter, il était clairement possible d’attendre casting est efficace, alternant petits nouveaux et acteurs bien rodés. On se tournera plutôt vers ces-derniers pour vraiment s’enthousiasmer, avec surtout un Gary Oldman brillant, incarnant un scientifique partagé, surement le rôle le plus travaillé et le plus subtil du métrage. Il se débrouille très bien, vraiment. Keaton est assez bon mais sans plus, et l’on notera la présence charismatique mais un peu anecdotique de Jackie Earle Haley, célèbre depuis Watchmen. Coté petits nouveaux (bon j’exagère un peu mais ils n’ont pas la carrière des précédents) on trouve Abbie Cornish et Kinnaman, son mari dans le film. Kinnaman n’est pas mauvais mais il n’a pas la force de Peter Weller, qui s’était emparé de son rôle de manière mémorable. Il ne démérite pas cependant. Cornish aurait dû jouer un rôle important dans le film, mais finalement elle est un peu trop délaissée, et même si elle ne joue pas mal, elle reste secondaire et sans grand intérêt.C’est peut-être d’ailleurs le problème de ce Robocop. Il n’est pas aussi fort émotionnellement que cela, et alors qu’il semblait s’orienter davantage vers la psychologie du personnage, en fait il n’est pas si enthousiasmant de ce point. En dehors d’une ou deux scènes marquantes (dont celle où l’on voit ce qui reste de Murphy), Robocop peine à clairement plonger dans les tourments de son héros, et perd de fait en intensité. D’autant que coté action ce n’est pas non plus tonitruant. Reste que l’ensemble se suit sans déplaisir, grâce à une narration efficace, il y a de manière bien réparties des moments forts, qui relève un ensemble assez fade. Il manque clairement la roublardise et l’ambiance décadente très punk de l’lement Padilha se débrouille honorablement, mais il semble meilleur dans les favelas qu’avec des robots en action. En fait il est bon, mais passe un peu à côté des scènes d’actions, trop brouillonnes ou manquant carrément de punch (celle dans l’entrepôt avec tous les méchants robots). De ce point de vue on préfèrera encore le premier ou le deuxième Robocop, nettement plus décapant malgré leur âge. J’ai vu Dredd il y a peu, dans le registre et avec deux fois moins d’argent le résultat était plus percutant. Coté décors et photographie c’est propre, il n’y a pas grand-chose à redire, mais tout de même, Détroit en proie au crime dans une atmosphère aussi policée, c’est un peu décevant. Ce Robocop n’arrive jamais à instiller le côté décadent et décrépi d’une « cité du crime », privilégiant globalement une esthétique high-tech pas déplaisante, mais qui détonne un peu, alors que visiblement c’est le bazar dans cette ville. Niveau effets spéciaux rien à redire, c’est efficace, le film respecte aussi le côté brutal des premiers opus, et on retrouve, malheureusement trop peu de temps, la bande son de Poledouris. Ce Robocop ne propose d’original rien de mieux que ce thème assez gé final Robocop est un remake de classique pas mal mené du tout, mais qui apparait comme étant resté au milieu du gué. Il a visiblement trop hésité entre les références à l’ancien film, et une réelle volonté de nouveauté, ce qui nous livre un film un peu inabouti, pas assez tranché, doté de bonnes choses, mais pas assez franchement exploitées. C’est un peu l’inverse du Dredd que j’ai vu récemment, doté d’un univers approchant, et qui avait clairement choisi une direction pour l’exploiter jusqu’à plus soif. 3.
    ffred
    ffred

    1 745 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2014
    Après avoir revu récemment le Robocop (culte) de Paul Verhoeven, j'étais curieux de voir ce que le remake allait donner. Sans doute rien comme souvent. Si les derniers en date (Carrie, Oldboy) n'avaient pas trop à rougir, celui-ci est, contre toute attente, carrément une réussite. Même si ce n'est pas vraiment un...
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 087 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    Robocop premier du nom faisait partie des films de mon enfance, et je dois dire que j'attendais ce remake avec impatience, mais surtout avec appréhension. Résultat des courses? Je crois bien que je pourrais en parler des heures durant, et que je ne m'en lasserais jamais. En effet, voila un excellent remake que ce Robocop, mais aussi un superbe film doublé d'un divertissement d'extrême qualité. Voila peut être la surprise de ce début d'année 2014, et surement l'un des meilleurs films du mois de Février.
    Dès le début, la surprise. Tout en voyant le symbole du lion de la Metro Goldwyn Mayer apparaître à l'écran, on ne peut qu'être surpris par la voix spéciale de Samuel Jackson qui prend la place du rugissement mondialement connu de ce fauve symbolique. Si vous préférez, ce lion, c'est celui que l'on aperçoit au début de chaque James Bond, et avant le générique de nombre d'autres films très célèbres ou en passe de le devenir, tout comme ce Robocop. Puis, on aperçoit Jackie Earl Haley sans un cheveux sur le crâne, et ceux qui l'auront connu pour ses rôles dans Watchmen et Freddy comprendront le choc que cela fait de le voir chauve, lui qui a une expression faciale si particulière. Bon, y a pas à dire, il est toujours aussi impressionnant devant le grand écran, notamment en militaire sans âme et sans coeur condamné à être un bad guy du film sur un point de vue comportemental. Le ton ironique des informations du premier film est toujours présent, et c'est Jackson lui même qui reprend le rôle des deux journalistes au grand sourire lorsqu'ils annonçaient de mauvaises nouvelles. Notre vision du journal télévisé à changé, tout comme notre pensée et notre conception de la machine en général, ce qui m'en fait venir à Robocop lui même, et qui est, ne l'oublions pas, l'intérêt principal de cette ré-adaptation de l'homme de fer. Il est clair que la psychologie du personnage l'emporte sur l'action et sur la vengeance, et ce dès les premiers instants où l'on aperçoit pour la première fois notre héros. Et c'était justement cela qui manquait au premier opus : la psychologie. Mais attention, je ne dis pas que ce véritable film culte était bête ou basique, non, je dis seulement qu'il aurait gagné avec quelques notes d'humanité en plus. Car oui, on ne se concentrait pas assez sur l'homme comme dans cette nouvelle version, mais un peu trop sur la machine qui voulait devenir un homme. Dans ce remake, c'est plutôt l'homme qui ne veut pas être une machine, et qui se bat contre le contrôle de ceux qu'il considère comme ses geôliers. Et personnellement, c'est un message que je trouve certes basique et surfait, mais extrêmement joli et bien traité, à l'image de la famille d'Alex Murphy qui trouve ici son importance, et qui n'est pas exclue du flm après les 30 premières minutes comme s'amusait à le faire Robocop second du nom. Là, sa femme et son fils ont une réelle importance et servent aussi à le rattacher à sa part d'humain et font que, même lorsque l'on a une machine sous nos yeux, on pense être face à un humain. Comme je le disais précédemment, la psychologie est beaucoup plus approfondie que par le passé, et le métrage n'est plus une histoire de vengeance certes passionnante, mais plutôt classique. Robocop punira tout de même ceux coupables de sa mort, mort d'ailleurs moins intense, cruelle et marquante que précédemment, mais il ne le fera que vers la fin. Ma critique sera longue, car j'ai beaucoup d'autres choses à dire sur ce Robocop ( 4 ), et c'est pourquoi je vous invite à vous rendre sur mon blog en cliquant sur le lien ci dessous.
    tony-76
    tony-76

    1 086 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Il semble bien qu'à peu près tous les classiques d'action des années 80 auront droit à leur remake. Heureusement, si tous ces films sont traités avec autant de sérieux que ce remake du Robocop de Paul Verheoven, on devrait s'en tirer pas trop mal. Les modifications apportées au récit original (1987) sont non seulement significatives, mais aussi plus puissantes et plus ambitieuses au niveau moral. Il y a autant de tension dramatique spoiler: à savoir si Robocop va survivre à une autre fusillade qu'à savoir si son intégrité humaine est préservée.
    Le long métrage prend le temps de mettre en place les personnages importants et pour programmer ce policier mi-humain mi-robot, posant des questions complexes qui surpassent le simple film d'action. Visuellement, le film en entier est bien sûr beaucoup plus soigné que la version de 1987, les effets spéciaux étant beaucoup plus crédibles et bien intégrés. Cela dit, voilà une excellente occasion de réfléchir à ce que les spectateurs de 2041 penseront des effets spéciaux d'aujourd'hui ... Les acteurs sont eux aussi beaucoup plus subtils que dans la version originale, à commencer par Joel Kinnaman, qui a le luxe de travailler avec un personnage plus complexe et plus profond que celui de Peter Weller. On n'attendait rien de moins de la part des expérimentés Gary Oldman, Michael Keaton et Samuel L. Jackson, hilarant dans le rôle délirant d'un présentateur télé ultra-patriotique. Le réalisateur José Padilha propose donc un long métrage efficace, profondément différent de l'original, mais significativement amélioré sur les points les plus importants : l'ambiguïté morale, la complexité du scénario et les effets spéciaux. Souffrant de quelques problèmes de rythme, Robocop demeure convaincant que ce à quoi on s'attendait.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2014
    La nouvelle de la mise en chantier d’un remake du chef d’œuvre de Paul Verhoeven avait provoqué un véritable tollé chez ses amateurs que les multiples problèmes de production (changement de réalisateur puis d’acteurs repoussant à plusieurs reprises la date de sortie) n’ont fait que rendre plus sceptiques. C’est finalement le brésilien José Padilha, uniquement connu chez nous pour son dyptique Tropa de Elite, qui s’est retrouvé derrière la caméra tandis que Joel Kinnaman, lui non plus jamais vu dans un blockbuster, endosse le rôle d’Alex Murphy. Même si ces deux noms n’aidaient pas à rendre le film attirant, la présence au casting de Garry Oldman, Samuel L. Jackson ou encore Mickael Keaton était, elle, plus aguicheuse. Si le film de Verhoeven avait pour but premier de dénoncer, dans le cadre d’un univers cyberpunk, les dérives sécuritaires inhérentes à la privatisation des forces de police, cette version 2014 axe son écriture sur un autre aspect de l’existence d’un flic mi-homme mi-robot, celui de la limite que la technologie laisserait entre l’âme humaine et l’intelligence artificielle. Ce changement de point est caractéristique de la défiance que notre société se doit d’avoir de nos jours envers l’omniprésence des technologies numériques. La question politique reste sous-jacente, et ce sont finalement les scènes d’ouverture et de fermeture en présence de Samuel L. Jackson, qui peuvent à priori apparaitre comme des raccourcis scénaristiques faciles, qui s’avèrent être les plus dénonciatrice du pouvoir politico-médiatique en place. Les scènes d’action s’avèrent être assez peu nombreuses, au profit de passages explicatifs certes bien écrits mais qui permettront aux détracteurs du film de le qualifier de bavard, et les interprétations sont globalement convaincantes, en particulier celle d’Abbie Cornish qui incarne la femme de l’agent Murphy, un personnage qui n’apparaissait pas dans la version initiale mais qui, en l’absence d’une collègue de travail pour son mari (qu’incarnait à merveille Nancy Allen chez Verhoeven) se retrouve comme unique personnage féminin du scénario. Le long-métrage, grâce à son écriture originale, s’en sort donc avec les honneurs, à condition, une fois encore, de ne pas vouloir à tout prix avec le film de 1988 dont il aurait en fait gagné à ne pas partager le nom.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 056 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2014
    RoboCop : Une très bonne nouvelle vision et version du classique du cinéma des années 80. Vraiment, ce remake n'a rien a envié aux précédents car il a su gardent l’univers et le conflit des anciens films (avec la manipulation et la folie de OCP…). Mais, avec cette nouvelle vision, c’est le coté humain et famille de Murphy qui est l’intérêt du film. Alors que les anciens opus étaient la criminalité à outrance. Et je trouve que ce n’est pas plus mal car comme ça, on n’a pas l’impression de voir un simple copier-coller : c’est assez différent. Ensuite, le coté violent qui faisait la marque de la série est moins prononcée que les anciens, question d’époque. Et malgré qu’on voie le cerveau et le corps de Robocop, c’est moins impressionnant car c’est des effets spéciaux qui sont certes très bien fait mais cela reste des effets spéciaux. Parlons-en de la réalisation qui est franchement très soignée. Les effets spéciaux sont tops, l’armure de Robocop très classe. Et puis, les scènes d’actions sont bien sympas, un peu trop « jeux vidéo » peut être mais elles sont utiles et efficaces. Et pour finir, le casting est en béton : Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish, Samuel L. Jackson… Et ils sont tous très convaincants et en fond pas trop : ça c’est bien. Donc voila, j’ai bien aimée le scénario avec tout le coté social qui est parodié et la manipulation abusé des nouvelles technologies… De plus, il y a pas mal de clins d’œil aux anciens et ça fait plaisir (le thème musical, l’ancienne armure, les gros robots…). Ce qui permet d’avoir un remake très réussit, ils n’auraient pas fait mieux. Et c’est bien car il salie pas l’image des classiques qui était les anciens. Vivement une suite si elle est aussi bonne.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 817 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 novembre 2020
    Avant de le regarder je savais déjà qu'il ne pouvait pas rivaliser avec l'original. Mais en fait c'était pire que ce à quoi je m'attendais. Ce qui était génial avec l'original tout comme Terminator c'était un film qui était sale, sombre et bien que les flics robots ne soient pas si réalistes que ça nous ne sommes au-dessous de nos espérances. RoboCop doit peser au moins deux cents kilos mais il fonctionne comme Usain Bolt. La façon dont il saute pourrait facilement faire de lui une star de la NBA. Si vous êtes un fan et que vous vouliez vraiment croire que cela pourrait être réel ce seul fait ruine le film complètement. Et puis il y a les erreurs du genre faisons le moderne et cool. Pourquoi le peindre en noir il n'est pas Batman. Pourquoi sa visière s'allume-t-elle en rouge il n'est pas un Cyclope et il a une vision thermique donc il n'a pas besoin de lumière. Pourquoi doit-il se recharger ses batteries au moins dix fois pendant le film. Taser Le Robocop original était en partie génial grâce au Desert Eagle automatique. Tout le monde voulait ce pistolet. Celui-ci a un taser un taser vraiment vous croyez...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 405 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Si l’on met de côté l’aspect remake qui est plus que discutable, ce RoboCop version 2014 est un film d’action musclé. Pendant deux heures, José Padilha installe peu à peu son récit en s’essayant à être le plus descriptif possible. Même si le projet semble gros, on se prend au jeu du stress et des tensions que traverse le héro. Malheureusement l’acteur méconnu Joel Kinnaman n’a pas l’air dedans et son costume de mi-homme, mi-robot ne lui colle pas à la peau. On hésite parfois à rire ou à crier au nanar quand Samuel L. Jackson débarque pour son émission de Pat Novak à la Hunger Games. En tout cas, ce RoboCop a subi un bon lifting et l’image est de qualité. Parfait pour les ados et jeunes adultes, cette production Metro Goldwyn Mayer reste prenante et bien pensée.
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