Avis : RoboCop - Page 7

C’est le cinéaste José Padilha qui a été choisi pour rebooter la célèbre franchise mettant en scène le policier mi-homme mi-machine. Il a donc la lourde tâche de succéder à ce monument culte de la science-fiction. Lui-même fan de la première heure, le réalisateur a préféré garder l’âme de l’œuvre originale et signer une nouvelle lui rendant hommage plutôt que d’offrir un simple blockbuster sans vie et intelligence. La structure du film reste donc globalement la même mais des différences se font notamment ressentir dans l’identité même de Robocop. Son corps, gravement endommagé par son accident, est dorénavant maintenu en vie grâce à la machine à l’inverse de son ainé qui placé simplement le cerveau du présumé défunt dans une machine. Ce changement, bien que léger, apporte néanmoins au personnage un côté beaucoup plus humain. Alex Murphy (Joel Kinnaman) est dorénavant instable vis-à-vis des autres robots alors que c’était de nouveau tout le contraire dans l’œuvre de 1987. Des différences se font également ressentir cette fois au niveau du rythme avec des scènes d’action beaucoup plus nerveuses. En contrepartie le film perd en violence car il vise ici un public plus large que par le passé. Côté acteurs, nous sommes face à un prestigieux casting regroupant aussi bien Gary Oldman, Michael Keaton ou encore Samuel L. Jackson dans un rôle tout à fait jubilatoire. Ce film permet également d’éclairer le talentueux Joel Kinnaman qui tient ici le rôle-titre. Malgré le mauvais accueil des puristes qu’a reçu le cinéaste dès le lancement du projet et la mainmise constante des producteurs, José Padilha parvient donc à nous offrir un opus plus humain, plus dynamique et tout aussi intelligent qui sera une très bonne base pour une nouvelle trilogie.

La sévérité de certains critiques vis-àvis de cette nouvelle adaption du flic robot est totalement injuste et exagérée. Le but d’un remake est d’apporter à une œuvre de départ, une quantité importante d’éléments nouveaux, originaux, et si possibles, de qualité. Trois choses d’autant plus difficiles à réaliser que le film de Verhoven était extrèmement bien réussi. Pourtant José Padilha remporte haut la main ces trois défis. En plus des modifications complexes et intéressantes que le cinéaste Brésilien apporte au scénario, il ajoute une subtilité à plusieurs personnages qui étaient traités de manière un peu simpliste par le cinéaste Hollandais. Les rôles du savant génial, du PDG peu scupuleux, et du chef de la Police compréhensif, sont bien plus fouillés, et donnent lieu à des rebondissements palpitants. Le suspense est ainsi fort adroitement maintenu. Il n’était pourtant pas gagné d’avance, puisqu’on était censé déjà connaître les tenants et les aboutissants principaux de l’histoire. Et pourtant, on est plusieurs fois surpris, et jamais on ne s’ennuie. Quand à Murphy, il est en proie à des dilemmes encore plus cornéliens que dans la version précédente. Ses préocupations s’en trouvent d’autant plus grandes qu’une plus grande latitude semble lui être technologiquement laissée pour mener propre enquête. L’interprétation des acteurs, notamment de Gary Oldman, et surtout, de Joel Kinnaman, le roboccop nouveau, est tout de même un cran plus fine que celles proposées dans la première production. On se demande à quel degré d’excellence on aurait abouti si toutes les requêtes de José Padilha avaient été acceptées par la production.

un super film a voir au plus vite
aussi bien que l'original

J'ai 36 ans et je peux vous assurez que ce film est la preuve qu'on ne sait plus faire de film de nos jours ! Sérieux... Il n'y a plus rien, le pognon et le profit à détruit l'imaginaire et les prises de risques. Sérieux... depuis Alien et Predator, il n'y a plus eu la moindre créature flippante suffisamment réaliste pour nous faire peur. Même Terminator est tombé au fond du gouffre. Non mais quel film de daube. Le Robocop 1 et 2 était des chef d'oeuvre, je me souviens haut comme trois pommes au cinéma avec mon père, il me caché les yeux avec sa main lors des scènes difficiles, m'en souviendrait toujours ^^ Sérieux, la ça n'a plus rien à voir, on dirait un Disney le film, et l'acteur a vraiment une tête bidon. Le 1er et 2eme Robocop vous filez les chtons, la sensation de violence extrême à Détroit était palpable, flippante, angoissante et mettez mal à l'aise tout du long du film : dénonçant la politique et l'argent, deux choses qui pervertissent le monde depuis la nuit des temps. Un film tout de même suffisamment bête qui conviendra parfaitement aux jeunes d'aujourd'hui, nourrit à la télé réalité et qui passent leurs temps à Tweeter alors que tout le monde s'en fout de leurs vies de marde ^^ Bref, pauvre monde :D

Edward Neumeier et Michael Miner, scénaristes d'origine de Robocop 1er du nom, avaient fait un rêve. Celui d'un super robot qui incarnerait à merveille le policier de demain. Un Policer qui serait alors quasi invulnérable. Paul Verhoeven, avec les moyen du bord de l'époque, s'en est sortie plutôt brillamment. Et pour cause, Robocop a marqué des générations. Cependant les effet spécieux assez limités de l'époque, l'on empêché de donner à Robocop toute la plénitude de ses capacités. Ainsi, Robocop s'est toujours trouvé très limité dans ses mouvements et déplacements. Et on pourrait se demander pourquoi des ingénieurs mettraient des millions,voir des milliards de Dollars, dans un Cyborg policier qui irait à peine plus vite qu'une grand mère en bonne santé^^. Alors que comparativement, Terminator, autre cyborg de même génération, faisait déjà des sprints pour attraper Sarah Connor. Certainement que le costume était trop lourd à porter pour les acteurs qui se glissait sous les entrailles de Robocop. Effectivement la motion capture n'existait pas encore^^ Faire courir Robocop aurait été certainement aussi difficile que de faire courir C3PO lors des premiers épisodes de StarWars lol.
En hommage à Paul Verhoeven, José Padilha a décidé de revisiter le mythe, et de lui donner une nouvelle jeunesse. Obliger de constater que le résultat est grandiose. Ainsi le temps de la petite maquette de ED 209 et d'un Robocop polyarthreux et arthrosé est révolu. Place à un ED flambant neuf et à un Super Robocop, qui fait vraiment plaisir à voir. Celui qui aurait toujours dû être. Ne vous étonnez donc pas de voir enfin courir Robocop. Savourez plutôt...
Enfin, le film ne se résume pas seulement aux effets spéciaux détonnant. Non, ça aurait été mal connaître José Padilha, d'imaginer une telle chose. Il a apporté une grande richesse scénaristique et une réelle profondeur à l'histoire. Préparez-vous à un voyage au cœur même de l'âme d'Alex Murphy. Vous aurez un aperçu de sa vie de famille. Vous vivrez ses émotions, son ressentie, ses doutes, sa douleur. Il vous fera imaginer un peu ce que cela peux bien faire d'être mutilé et enfermé dans une armure d'acier. Un vrai problème existentiel. Alors que le premier Robocop semblait impassible à ce sujet, voir dépourvue d'émotion, le nouveau amène un véritable renouveau. Joel Kinnaman incarne parfaitement Alex Murphy. Très convaincant. Et Abbie Cornish, qui joue le rôle de sa femme, apporte une réelle touche féminine à l'histoire, qui est très appréciable.
Ce film s'adresse donc à tout les fans de première heure de Robocop, car il est vraiment fidèle à l'univers d'origine, comme aux nouveaux spectateur. Et ceux qui n'avait pas pût adhérer aux derniers téléfilms des années 2000 consacré à Robocop, tellement ils étaient tristes à regarder, seront cette fois comblé^^

Étant donner que je ne suis pas un fan des anciens films(même si le premier m'avait plus....a 13 ans),je ne craignez pas dit tout ce reboot,au contraire je l'attendais avec une grande curiosité.

Est oui il s'agit bien la d'un reboot,est non d'un quel qu’on que remake,ils ont pris beaucoup de liberté chose pour lesquels j'ai appré scénario se concentre bien plus sur l'humanité de Murphy,est franchement c'est la ou ça ma vraiment ce que regarder un robot pendant 2h sans aucune émotion...je me sent détacher mais un truc de fous.

On pourra dire ce qu'on veut du film,mais le casting a vraiment était au petit oignons,Joel Kinnaman ait un Alex Murhy plus nerveux dans sont travail,est chose que j'ai aussi apprécier dans ce film,c'est la relation qu'il a avec sa femme,interpréter par la somptueuse Abbie la place qu'a le couple est au cœur du film,et j'ai trouver cet aspect très judicieux.

Le créateur de Robocop,le docteur Norton qui dans ce film est jouer par le charismatique est génial Gary Oldman,a une place très importante dans le ré se livre souvent en opposition avec son patron,et big boss de OmniCorp,interpréter par Michael Keaton(trop rare des écrans),qui est assez froid,un peux comme c'est machines,son rôle aurait sans doute gagner en charisme si il aurait était un peux mieux écrit.

Le reste de la distribution sont eux aussi très bon,avec des rôles moins important mais indispensable a l'histoire comme Jackie Earl Haley(Watchmen),en impitoyable Maddox....mais aussi Michael K Williams(Boardwalk Empire),dans le rôle de son coéquipier,trop en retrait,ou bien encore Jay Baruchel qui joue spécialiste du marketing comme il faut.

Les apparition de Samuel L Jackson sont aussi très bonne,qui joue ici un journaliste satirique qui oriente l'opinion bref ce nouveau Robocop sans être parfait,comme certaine de c'est scénes d'action qui ne sont pas a la hauteur(celle dans le noir....),n'est pas pour autant mauvais,c'est même tout le nouveau film donne une sortent de seconde jeunesse au Robot,le réal a réussie a se défaire de l'original pour poursuivre son propre chemin,est se créer son propre film.

C’est sans grande convictions que je suis allé voir ce remake En effet, fan de la trilogie et j’avoue quelque peu saturé par tous ces remakes et reboots inutiles, je me suis dit que relancer la machine n’aurait rien de bien passionnant ou pire, plonger le mythe au fin fond des abysses.
Le constat que je peux faire alors, c’est que j’ai largement sous-estimé le potentiel de ce remake. Ce nouvel opus ne trahis en rien l’œuvre de Paul Verhoven. José Padilha réactualise le contenu et fait un ptit coup de dépoussiérage bien mérité.
Nous plongeons alors dans un contexte où les états unis semblent encore bien secoués par les événements du 11 septembre. C’est ainsi que nous assistons aux dérives sécuritaires qui en découlent. Une horde de robots circulants au moyen orient (l’Afghanistan ?) en quête de terroristes ou tout au moins de la moindre menace apparaissant comme des justiciers plutôt flippants et appelant à une monté de violence.
La presse, entièrement aux ordres du pouvoir en prend aussi pour son grade (vlan !). Samuel L. Jackson, campe ici présentateur agaçant faisant un vrai show télé, rappelant « Starship Trooper », montrant les bien fondés de la mise en place de ces robots. Cette émission montre toutes les images possibles mais bien évidemment, « un problème technique » surviendra quand un des robots s’attaquera à un enfant. Un blockbuster qui dénonce alors une politique d’un pays qui s’apparente à un impérialisme quasiment dictatorial. C’est osé et ce discours, un brin provocateur, me plait bien (sachant tout le bien que je pense des médias)!
Un contexte donc actualisé avec une trame assez proche de celui de l’époque. Un flic fortement blessé sur le point de mourir est maintenu en vie en le transformant en super flic Robotisé.
Après la scène choc du réveil, nous prenons le temps au personnage de prendre possession de ses nouvelles facultés. Plutôt que d’enchainer les moments d’actions et de bravours, le réalisateur choisi de s’attarder sur la psychologie torturée d’Alex Murphy qui lutte alors en permanence pour conserver son humanité. C’est ce parti pris que j’ai vraiment le plus apprécié.
Robocop, super flic et super pompe à fric réduit à l’état d’objet, un nouveau produit proposé sur le marché par des industriels peu scrupuleux. Il faut donc un super héros parfait à l’esthétique qui claque ! Alors qu’initialement la commande était d’humaniser les robots, Alex Murphy est petit à petit réduit à l’état de robot, détruisant progressivement toute part d’humanité qu’il lui reste.
José Padilha nous offre tout de même de belles scènes d’actions dans un film de science-fiction jouissif que j’ai vraiment adoré et qui m’a donné l’envie de revoir la trilogie. Tant de qualités que je vous laisse découvrir et apprécier à la hauteur de ce qu’il mérite.
Une presse qui a voulu prématurément enterrée ce remake à tort. Je pense en effet qu’il vaut largement la peine d’être découvert et même mieux de rencontrer un franc succès !

Quand matrix et iron man copule sa donne robocop 2014. Une pure bouse qui n'a de robocop que le titre.

Un remake qui change toute l'histoire! Et tout ça pour faire pire! Quelle déception !!!

1 heure sans qu il ne se passe quoi que ce soit et ensuite c est très moyen et surtout très mal joué.

Très mauvais scénario. Ce film à tout du nanar même pas plaisant à regarder. On regrette Paul Verhoven.

Whouaaaaaaa, ce film est une pure merveille, on ne pouvait rêver meilleurs adaptation. Je suis devenu fan pour la 2 eme fois.

Un vrai bon film d'action futuriste ainsi qu'un digne remake du RoboCop de Paul Verhoeven! Pas d'autres commentaires tellement on passe un bon moment.

C'est un ouf de soulagement ! L'original de Verhoeven n'a rien à craindre de ce remake à la relecture quasi totale.
Pour ma part, le film s'en sort plutôt bien.
Il se trouve que Verhoeven lui même aurait donné quelques recommandations au réalisateur pour éviter de tomber dans l'ultra sérieux qu'était le remake de Total Recall.
Verhoeven étant un amoureux de l'humour subversif, nous pouvons dire qu'ici le personnage interpréter par Samuel L. Jackson lui rend hommage avec des pointes d'ultra patriotisme cher au réalisateur Amstellodamois.
Pour ce qu'il s'agit de l'histoire, nous avons droit ici à un scénario complètement revisité avec un officier qui a une totale conscience de son état dès le départ. Chose qui peu paraître assez étrange face à l'original mais qui permet de développer une trame plus axé sur la technologie que sur la recherche d'identité du héros.
Bizarrement, Robocop n'est pas une histoire policière car même sa cavale pour venger sa propre tentative de meurtre est mise au second plan.
Ce nouveau Robocop agis comme le pilote d'une série de nouveaux films qui pourraient bien apporter son lot de surprise car l'univers d'anticipation reste d'une grande crédibilité et Joshua Zetumer (le scénariste), a posé ici les premières pièces du puzzle avec un certain talent.
Voyons si les chiffres sont au rendez-vous maintenant. Mais avec un budget de $100 millions, nous pouvons présager d'une rentabilité quasi assurée ?!
Sortie américaine prévue pour le 12 février !
A suivre...

Après avoir revu récemment le Robocop (culte) de Paul Verhoeven, j'étais curieux de voir ce que le remake allait donner. Sans doute rien comme souvent. Si les derniers en date (Carrie, Oldboy) n'avaient pas trop à rougir, celui-ci est, contre toute attente, carrément une réussite. Même si ce n'est pas vraiment un...