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    RoboCop
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    991 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2014
    ... Mouais. Y'a vraiment des bonnes choses dans ce film, il ne faut pas le comparer à celui de 87 au risque de voir un simple remake tout pourri. Ce qui est bien dans celui-ci c'est qu'il y'a plein de nouvelles choses, mais pas forcement jusqu'au bout de ce qu'elles proposent. La réalisation est de qualité, les acteurs sont bons voire très bons pour Garry Oldman, et les scènes d'actions sont vraiment jouissives à souhait. Je suis quand même resté sur ma fin, il y'a quelques scènes mal abouties qui nous font sortir du film, c'est là le problème.
    Flamme-010
    Flamme-010

    16 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2014
    Padilha signe un film d'action sous anesthésie, bavard et larmoyant, au casting en or cruellement sous-exploité. Tout ce que l'on peut attendre d'un nouveau RoboCop digne de ce nom est absent : exit la froide vengeance d'un homme assassiné dans une ville glauque et ultra-violente; exit la morale sur les dangers du corporatisme et du contrôle de la violence par des technologies balbutiantes. Le cyber-flic s'humanise, étreint ses proches avant de partir au combat avec un pistolet électrique, le visage à découvert et une moto noire...Dans un futur où les USA se battent encore contre de vilains arabes terroristes. Un reboot plombé par un manque total de burnes et d'acier, de méchants digne de ce nom, et surtout d'une intrigue solide.
    Baptistos
    Baptistos

    66 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    N'ayant jamais vu les anciens Robocop ( ceux des années 1980-1990 ), je ne peux pas pas dire si ce reboot est fidèle aux précédents films. Mais à ce que je vois là, c'est parfaitement bien menée, l'histoire est excellente , j'ai vraiment adoré cette histoire mélangeant action, fantastique, politique, drame, ce film est reste super. On voit bien la mise en place de l'opération d'Alex Murphy pour devenir le super-flic appelé Robocop, on sent l'émotion de ce dernier, toute cette opération est d'un réalisme incomparable. Robocop est d'un esthétique et d'un réalisme impressionnant, les scènes d'actions, eux aussi, sont impressionnantes. Le jeu des acteurs est vraiment remarquable, les effets spéciaux et les effets visuels sont très efficace et très réussis.
    Ce reboot de Robocop est une belle réussite.
    delromainzika
    delromainzika

    32 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2014
    Je dois avouer que j'étais content de retrouver Robocop dans une nouvelle lecture. Même si j'avais oublié le premier film de Verhoeven, je me demandais ce que celui-ci pouvait apporter plus. Si ce n'est une réalisation au poil, le reste m'a légèrement ennuyé. Le film se concentre beaucoup trop sur des choses pas très passionnantes (notamment une histoire d'amour) alors que ce qui aurait pu faire la force de ce film c'était l'aspect plus politique (traité au travers d'une émission de télé racoleuse) et plus technologique (traité au travers de la relation entre ce qui s'apparente au Dr Frankenstein et sa créature). Mais tout ça est bien trop faible. Dommage.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2014
    Si l'on considère d'une part la lucidité du réalisateur sur le bien-fondé et le risque casse-gueule de faire un remake d'un classique culte, ainsi que de son impossibilité à travailler correctement pour tout plein de raisons dont la cupidité imposée par les "marchands du temple" et leurs mépris pour les spectateurs dotés d'intelligence (il y en a encore quelques uns), et d'autre part le fait que la plupart des consommateurs (comment les qualifier autrement?) actuels ne connaissent pas (ou au mieux que de nom) la version originale, on peut éventuellement estimer que cette mouture de "Robocop", quoique ressemblant furieusement à du jus de chaussettes, est plutôt un assez bon film dans cette longue descente aux enfers que sont tous les remakes et autres blockbusters de ces dernières années. Ce qui en tout état de cause, ne fait pas grand'chose à se mettre sous la dent...
    Pauline G.
    Pauline G.

    38 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2014
    RoboCop, c'est le seul super-héros qui suscite de la pitié... Il est tellement humanisé que les émotions passent avant l'action. Alors si on a affaire à un personnage crédible qui se veut émouvant de temps à autre, - et ce malgré le manque de relations qu'il a avec sa famille ou la société de manière générale -, on se tourne un peu les pouces en attendant qu'il se passe quelque chose, ce qui est quand même dommage pour un film d'action... D'ailleurs, l'action, c'est bien ce qu'il manque à ce RoboCop, qui met une bonne heure à poser les bases avant de réellement commencer et qui ne parvient pas vraiment à trouver son rythme après ça. La musique et les effets restent trop fades pour immerger les spectateurs dans une ambiance "sportive" et faire briller leurs yeux, tout ça malgré un personnage principal relativement attachant et Gary Oldman et Mickael Keaton comme personnages secondaires (faut dire aussi que ces derniers sont bien en-deçà de leurs capacités, ils font leur job, ni plus ni moins). Non pas que ce RoboCop soit un film ennuyeux, mais on sent bien qu'il annonce une nouvelle trilogie et qu'il joue la carte du remplissage pour ça, en tâtant le terrain auprès des spectateurs pour leur offrir le film qu'ils attendent par la suite, voguant entre eau de rose et jus de robot. En attendant, ce premier opus fait office d'hameçon lancé à la dérive pour voir si ça vaut le coup d'en faire deux de plus ou pas...
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    325 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2014
    Je ne vous cache pas que ce remake me faisait vraiment peur pour deux raison : 01) en général les remakes sont plutôt de gros gâchis sans intérêts ("Fog", "Rollerball", "Le Cercle/The Ring", "Fright Night", "Total Recall : Mémoires Programmées", "Dark Water", "Psycgo", "Bangkok Dangerous", "The Eye", "Conan", "L’ Aube Rouge", "Old Boy"...) et 02) je suis un énorme fan du film de Paul Verhoeven, que je considère comme l’un de mes films cultes par excellence tant il est à mes yeux l’un des meilleurs films de SF politisée jamais réalisés ! Pourtant, une petite lueur d’espoir m’apparut lorsque le nom du réalisateur a été dévoilé : José Padilha est un réalisateur brésilien qui s’est fait connaître avec "Troupe d’Elite" et sa suite "Troupe d’Elite 2 : L’Ennemi Intérieur", deux films d’action très bien réussis relatant la lutte sans merci contre les trafiquants de drogue du BOPE, une force spéciale la police militaire de Rio de Janeiro connue pour être incorruptible. Alors, qu’est-ce que je pense de ce "Robocop" version 2014 ? Et bien je dois avouer que je suis très, très mitigé dans le sens où finalement il ne s’agit de l’immonde bouse insultante que je m’attendais à voir, sans être pour autant aussi marquant que le film d’origine. Soyons franc, le remake de Padilha n’a pas totalement occulté le propos politique que véhiculait le film de Verhoeven : il l’a tout simplement (et intelligemment) actualisé en montrant du doigt la politique internationale des USA au Moyen-Orient boostée par le traumatisme post-11 septembre, le monopole des multinationales qui dirigent en réalité le monde ainsi que les médias entièrement dévoués à une idéologie prônée par un parti politique (l’émission présentée par Samuel L. Jackson est à ce titre une belle satire mêlant parti républicain et discours pro-NRA). Sur ce dernier point, le film fait autant dans l’ironie que les infos et les publicités dans le "Robocop" de Verhoeven ou les passages informatifs du network de la Fédération dans "Starship Troopers" : sans déconner, un gros blockbuster hollywoodien (100 millions de dollars de budget tout de même !) avec derrière de gros studios (MGM et Columbia Pictures) qui ose crier haut et fort que la politique américaine actuelle ressemble à une sorte d’impérialisme dictatorial (oui, oui : un peu comme Napoléon), c’est tout de même plutôt couillu pour ne pas être souligné (rien que pour ça : respect Mr. Padilha !). Ensuite, et là c’est certainement la plus grosse différence entre les deux œuvres, c’est le développement du héros : tout d’abord, Alex Murphy était présenté dans le film de Verhoeven comme un flic intègre, un collègue plaisantin (instaurant immédiatement une certaine complicité avec Anne Lewis) mais un peu idéaliste dans sa vision de la justice ; ici, il apparaît dès sa première scène comme un flic éprit de justice certes, mais assez badass et incorruptible. Deux caractères très opposés finalement. Ensuite, l’évènement qui l’amènera à devenir Robocop n’est pas traité de la même façon : chez Verhoeven, Murphy se fait chopper par Boodicker et ses sbires et se fait littéralement truffé de plombs par ses derniers, ne lui laissant aucune chance de survie ; chez Padilha, Alex va juste se faire souffler par l’explosion de sa voiture sans mourir mais devenant atrocement mutilé et brûlé. Et cet évènement amène directement à la principale opposition entre les deux films : chez Verhoeven, on gardait le cerveau d’Alex mais on lui a ôté toute sa mémoire pour créer le flic ultime ; ici Alex est conscient de ce qu’il est (par l’intermédiaire d’une scène stupéfiante où lui sont dévoilés ses restes organiques !) ; c’est-à-dire que, dans la version de 1987, il s’agit d’une machine qui découvre au fur à mesure qu’il était un homme et qui cherche à retrouver son âme, alors que dans la version 2014, il s’agit d’un homme mutilé qui doit accepter ce qu’il est devenu. Deux visions différentes mais par forcément incompatibles au final. Malheureusement, l’approche 2014 ne nous permet pas de ressentir la même compassion vis-à-vis du héros dans le sens où il est moins torturé que dans la version 1987 : il a juste perdu son corps, sa femme et son fils sont toujours là, savent ce qui lui est arrivé et ils continuent de se voir. Dans le film de Verhoeven, on ne voit pratiquement jamais sa famille et le héros ne les rencontre pas directement (il est censé être décédé dans l’exercice de ses fonctions) : il a tout perdu, pas seulement son corps, Alex Murphy est bien plus détruit psychologiquement et c’est aussi pour cela que le spectateur prenait entièrement parti pris pour lui ! Maintenant attardons nous à une caractéristique primordiale : l’action. Le "Robocop" de Verhoeven en contenait pas mal et surtout ne se gênait pas pour flirter avec le gore le plus craspect, mais le plus intelligent, c’est que cette violence n’était jamais gratuite, elle sert parfaitement le propos du film : Robocop n'est pas du genre à se laisser émouvoir, c’est un flic cyborg sans état d'âme, métaphore grinçante d'une société déshumanisée et ultra-violente. La société est trop pourrie pour la « guérir » par voies normales : il faut la nettoyer, la purifier, répondre à la violence par la violence. Pour la version 2014, il ne faut pas oublier qu’il s’agit avant tout d’un film de producteurs et que le but principal c’est de faire du fric, donc de faire le plus d’entrées, donc de ne pas se voir frappé de restriction…oui vous l’avez malheureusement (et encore !) compris : la dictature du PG-13. Donc ici, la violence est carrément revue à la baisse, n’étant plus l’élément important du contexte : pour justifier cette aseptisation, les scénaristes concentrent le récit sur l’insécurité…paradoxal mais on fait comme on peut. Nous aurons donc peu de scènes d’action, mais heureusement pour nous, José Padilha se permet de nous livrer de bonnes séquences bien réalisées : qu’il s’agisse de la validation des capacités de Robocop (très dynamique), d’une fusillade dans le noir (incroyablement réussi cette séquence : la meilleure du film !!!) ou encore de l’affrontement contre plusieurs ED-209 (bien faite mais beaucoup trop courte !...au passage, même si je préfère celui de 1987, le nouveau design des ED-209 est plutôt moderne et sympa), ces scènes n’ont rien à envier à celles d’autres gros blockbusters ("The Amazing Spider-Man" en proposait autant mais d’une bien plus mauvaise qualité). Je finirais sur les acteurs : à la tête de l’OmniCorp, nous retrouvons Michael Keaton dans le rôle de Sellars qui symbolise bien à lui seul les aberrations d’une société de surconsommation qui nous abrutit à grands coups d’opérations marketing agressives. Certes son personnage est bien loin de celui de Dick Jones interprété par Ronny Cox dans le film de Verhoeven, mais malgré tout, chacun est intéressant vis-à-vis du contexte sociétaire de chacun des films. Un autre personnage très différent de son alter égo de 1987 : le docteur Norton. Si le personnage de Miguel Ferrer était un petit connard intelligent mais qui recherchait avant tout la reconnaissance et le fric en n’ayant rien à foutre au final de sa « création », ici Gary Oldman (très bon) offre une nouvelle dimension à son personnage en lui créant une relation père/fils avec sa créature (la référence au docteur Frankenstein est plus que visible) qui cherchera rédemption pour lui avoir fait ça en le défendant corps et âme. Samuel L. Jackson campe un personnage original avec le présentateur de l’émission et est, à lui seul, une critique du pouvoir excessif des médias aux USA ainsi que des nationalistes extrêmes pro-armes ; c’est d’ailleurs certainement la raison pour laquelle il se fait vraiment plaisir en cabotinant comme un fou !! Maintenant on va aborder les déceptions : malgré ses efforts, Joel Kinnaman n’arrive pas à la hauteur de Peter Weller, il ne parvient jamais à réussir à exprimer les tourments intérieurs de son personnage qui lutte pour conserver son humanité, alors qu’en plus on peut voir son visage en entier !! (oui : Weller y arrivait mieux alors qu’on ne voyait jamais ce qu’il y avait au-dessus de ses lèvres !). Quand au personnage de Lewis, bin on passe du personnage complice très important (c’est elle qui déclenche le retour des souvenirs de Murphy et elle l’accompagne dans sa lutte jusqu’à la fin) à un collègue homme black insignifiant qui n’a aucun rôle dans le film. Pour finir, on a deux méchants dans la version 2014, à savoir Vallon et Maddox, qui n’arrive pas, à eux deux réunis, à égaler le Clarence Boddicker (génial Kurtwood Smith !) du film de 1987…c’est ce qu’il manque finalement à ce film : un vrai méchant digne de ce nom !! Bon je vais m’arrêter là car sinon cette critique va devenir une nouvelle…
    Même s’il est inférieur à son illustre ancêtre, ce "Robocop" nouvelle version n’est pas pour autant un mauvais film : si on ne peut que reconnaître qu’il est plus « édulcoré » (beaucoup moins de sang mais beaucoup plus de SFX), il donne une vision particulièrement cynique de la nation américaine et, surtout, de sa paranoïa sécuritaire. Finalement, le seul véritable reproche qu’on peut lui faire, c’est de ne rien apporter de nouveau à la mythologie du personnage. Donc, si vous ne connaissez pas le film de Verhoeven, vous allez sûrement apprécier ce film…mais je ne peux que vous conseillez de visionner un jour l’original : c'est indispensable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2014
    Je tiens a tiré mon chapeau bas a monsieur Padhila quel film il nous a offert ;les effet speciaux reussi des acteurs omniprésent un scénario en béton il y a tous ; mon seul regret je ne peux accepté un tel film pour les enfants il est sombre et complexe violent surtout par rapport a spoiler: la scene du desossement
    cela aurait merité restriction vivement la suite et bravo monsieur Padhila (Verohven a de quoi a etre jaloux )
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    178 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Je suis de la génération du premier Robocop. Ce fut un de mes premiers films (violent) au cinéma. Ce remake est réussie même si l'histoire est un peu différente mais les technologies nouvelles donnent une nouvelle dimension à l'histoire. J'ai bien aimé.
    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2014
    Plutôt surpris, moi qui suis toujours déçu par les films d'action contemporain et par les remakes, j'ai été impressionné par un Robocop qui a su satisfaire un nostalgique comme moi tout en changeant juste ce qu'il faut pour ne pas trop dévier de l'original. L'histoire est cohérente et donne une bonne dose d'action sans trop en faire. Le côté politique et le message passe moins bien que dans le film de Verhoeven, mais bon pour une fois qu'un film de se genre n'est pas trop mal, jpense qu'il ne faut pas se plaindre...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 février 2014
    Enième remake pourri. A la sortie du film, on a préféré en rire plutôt que d'en pleurer.
    regimbald
    regimbald

    38 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 février 2014
    Un divertissement dramatiquement moyen. Un film complétement fade, aseptisé et formaté. propagande a 2 euro 50. on s'y attendait et ça fait pitié. ça fait surtout peur sur la façon de voir les choses de nos maitres. le film a un seul avantage: il nous donne furieusement envie de revoir l'original de paul verhoeven. comparez les deux films et osez nier la decadence actuelle et le fascisme artistique.
    -
    allociné:
    "Secret de tournage sur RoboCop
    Un tournage difficile

    Malgré l'attente suscitée par ce remake, le réalisateur José Padilha a confié à son ami et compatriote Fernando Meirelles (La Cité de Dieu) avoir vécu de sales moments durant le tournage du film : "Robocop est la pire expérience de sa vie. Sur 10 idées qu’il a, 9 sont refusées. Quelle que soit sa volonté, il doit se battre pour l’obtenir". Padilha lui aurait également confié : "C’est l’enfer ici. Le film sera bon, mais je n’ai jamais autant souffert et je ne voudrais plus jamais revivre une telle expérience.""
    Patricemarie
    Patricemarie

    42 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2014
    Aucun rapprochement possible avec le précédent, ce Robocop est juste trépidant, intéressant, et plein d'action.
    Des images numériques à couper le souffle, dont certaines répugnantes, ce film est à déconseiller aux enfants.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2014
    José Padilha nous offre une version de RoboCop qui a le mérite d'être cohérente. Scénario bien maîtrisé, pas trop de grosses fantaisies non plus. C'est beaucoup moins bourrin que Pacific Rim, ou moins consensuel que la science fiction de Neill Blomkamp, mais c'est une mise à jour intéressante. Des personnages attachants, une dynamique de film qui monte crescendo, on réclamerait presque une suite, c'est dire.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    60 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2014
    Remake du superbe film de science-fiction de 1987, ce nouveau RoboCop est largement à la hauteur de son aîné. L'environnement est cette fois-ci beaucoup plus futuriste avec de gros robots bipèdes et des exosquelettes qui se promènent et font la loi dans la rue, peinture qui n'est pas sans rappeler le début d'un certain Metal Gear Solid 4 ! Quelques acteurs connus arborent fièrement leurs rôles, améliorant la qualité du film : Gary Oldman incarne le scientifique qui a conçu et qui s'occupe de RoboCop (la relation entre les deux est très intéressantes car très proche de celle entre Jodie et Nathan Dawkins dans Beyond two souls), Michael Keaton joue parfaitement le rôle du dirigeant de la société qui est pour une création mi-robot mi-humaine mais qui va finalement vouloir contrôler RoboCop, et on retrouve même Samuel Jackson dans le rôle du journaliste télévisuel du futur, que l'on voit plusieurs fois (notamment au début et à la fin) durant le film, montrant une fois de plus l'influence des médias dans la société avec une ressemblance frappante avec le présentateur eu dernier Devil may cry. Joel Kinnaman interprète un RoboCop assez différent du premier film mais non moins intéressant : cette fois-ci victime d'une explosion de sa voiture, il ne lui reste presque plus que son visage et ses poumons, que l'on peut voir en mouvement quand on lui enlève son armure aux côtés de sa trachée artère, fresque encore plus morbide que le sang qui gicle dans le film original. RoboCop est aussi moins docile et plus extraverti, il a d'abord peur de ce qu'il est devenu et n'hésite pas à se rebeller et n'en faire qu'à sa tête pour retrouver qui l'a tué et se venger des corrompus de la police. Sa femme et son fils sont également largement plus présents : une des plus belles scènes se situe quand il retourne les voir, ne pouvant bien évidemment pas rester longtemps et donc ne pas prendre le temps de regarder ses matches avec son fils. Si sa femme était partie refaire sa vie dans l'original, elle a ici un rôle déterminant et voulant pousser la société à libérer Murphy de son fardeau, donnant au film une dimension d'autant plus humaine. RoboCop n'est pas tout de suite fort comme dans le premier film mais apprend à le devenir, il ne tire pas si bien au début et ne sait pas contrôler ses émotions. Son design fait plus futuriste, il a une certaine classe quand il devient noir et la grosse moto qu'il contrôle le met encore plus dans la peau d'un héros qui va d'un point à un autre, référence directe à Batman. Le film est également plus orienté action mais la science fiction reste très présente et la superbe réalisation technique (notamment la gestion des écrans digitaux par les personnages) marie le tout avec beaucoup d'efficacité, seule la fin est peut-être un peu vite expédiée. Un des meilleurs remakes de film des années 1980 !!
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