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Un visiteur
2,5
Publiée le 1 mars 2009
Un documentaire de société sans concession. La campagne brésilienne et une zone de transit routier où des enfants sont à la recherche de l'essentiel pour survivre (eau, nourriture, médicaments et un peu d'argent)et sans beaucoup d'espoir pour leur avenir. Le Brésil, géant économique, n'a pas réussi à endiguer la misère sociale et morale malgré son président Lula, emblématique du Nordeste où se situe le film (On apprend au générique que les scènes ont été filmées dans l'état du Pernambuco.
Très franchement je ne sais pas quoi penser de ce doc, mi fiction mi doc mais du coup je ne sais même pas dire ce qui me gêne vraiment : est-ce le côté misérabiliste, ou le fait qu'on apprend rien, les enfants sont adorables mais ne suffisent peut-être pas à le rendre agréable, quelque chose nous dit que ça va pas... Faites vous votre propre opinion !
C'est un gentil film et on ne peut donc être vraiment méchant avec. Les deux gamins sont tellement beaux et attendrissants ! Mais justement tout le monde il est beau et gentil (et beaucoup trop) dans cet univers au bord de la survie : la mère, le beau-père, le routier de passage... Nulle délinquance, nulle violence, nulle terreur... Bref, un tiers-monde comme on en rêverait. Sans vouloir mettre en cause les producteurs, c'est à la limite de la complaisance. Un gentil petit film à projeter sans réserves dans tous les patronages catholiques... Mais rien sur le pourquoi de ces vies, en dehors d'une vague remise en cause, à travers sa campagne électorale populiste, de Lula, le président du Brésil. C'est un peu juste...
Documentaire fort et attachant, qui porte un regard simple et sans pathos sur le quotidien de deux gamins survivants, plutôt que vivants, près d'une station service sur une route du Nordeste brésilien. Le lieu choisi n'est pas anodin, frontière symbolique entre le Sertao rural et pauvre pas si lointain, et la grande mégapole là-bas au bout de la route. Les deux mondes se côtoient dans un ballet incessant de bus et de camions, et au milieu du chaos sonore, le regard de ces deux enfants sur ce présent brutal et bruyant nous touche au profond. Un film universel, humaniste, qui renvoie le spectateur à ses propres questionnements fondamentaux sur nos lendemains qui déchantent.
Absolument bouleversant. Jamais de complaisance dans ce témoignage, pourtant d'une rare violence. Les visages sont inoubliables, filmés avec une infinie pudeur et délicatesse. Ce film en dit autant sur l'horreur du monde -au-delà de son sujet- que sur l'espoir, le vrai. Bravo pour l'engagement et l'exigence des deux auteurs. Chose merveilleuse que le cinéma existe, se dit-on en sortant de la salle.
Puisque nous sommes nés, nous sommes bien obligés de vivre... Et puisque nous sommes entrés dans la salle de ciné, nous sommes bien obligés de subir ce... film? documentaire? On ne sait pas vraiment... En tout cas, il n'y a ni scénario, ni fil conducteur, ni message, ni explication... Une vraie imposture.
On ne doute pas de la sincérité des auteurs et de la noblesse de leur démarche mais la complaisance misérabiliste du documentaire pourra gêner. Dans le même registre, on préfèrera la fiction de "Los Olvidados" qui était d'une autre trempe.
Ce superbe film donne la parole à des enfants , Nego et Cocada, vivant dans un milieu très difficile. Il les laisse parler de leurs doutes, de leurs espoirs et de leurs envies; Il aurait pu être tourné dans beaucoup d'endroits dans le monde et a de ce fait une portée universelle. Nego et Cocada, on vous aime !