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JeffPage
39 abonnés
534 critiques
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3,5
Publiée le 20 décembre 2012
Avec Morse, Alfredson revisite le mythe du vampire de façon très personnel. Il adapte ici un livre (dont le scénario à été écrit par l'auteur) et y inclus de nombreux éléments particulier tel la violence enfantine à l’école, vécu par celui-ci est l'auteur du livre. Le coté étrange du film ressort aussi par des références, discrètes, à la sexualité via des personnages. Les personnages, particulièrement étranges pour la plupart, sont assez attachant, faisant des situations violente un subtil mélange entre horreur et humour (la scène de la piscine). Malgré tout, le rythme reste assez lent et on a du mal à rester concentrer durant les 1h50 que dure le film. Un film sympathique malgré tout et une approche des vampires assez intéressante.
J'ai redécouvert ce film ce matin au cinéma et je dois dire qu'il est très bien écrit, le scénario tient bien la route malgré quelques questions qui se posent tout au long du film comme spoiler: "Comment Eli est elle devenue un vampire ?" ou encore "Que fait la police sérieusement ?" ; cependant la reste du film est très bien foutu, l'ambiance est pesante et lente ce qui rend les meurtres, quand il y en a, plutôt "innatendus". Les effets de caméra sont très bien choisi notamment avec les flous qui mettent en évidence où l'on doit regarder. Les images du froid, de la neige, de la glace sont magnifiques ! Je recommande vraiment vous passerez un bon moment :)
Il s'agit clairement d'un film intrigant, presque original à cause des enfants et un peu déjà vu pour le reste. L'histoire est assez bizarre et ne s'apparente pas tant que ça à une romance, ni même à un film d'horreur bien qu'il y ait un peu de sang... C'est une sorte de film fantastique pas vraiment fantastique et même plutôt désenchanté, sinistre, froidement réaliste. Oskar trouve dans le côté sombre et morbide d'Eli un aspect attirant, sans doute parce qu'il refoule ce sentiment de vengeance envers ses camarades de classe qui le martyrisent et, par conséquent, refoule sa propre envie de sang... Eli est un personnage ambigu dont on ne sait finalement pas grand chose, ce qui est regrettable même si certains diront que ça permet de conserver la part de mystère. Quant à Oskar, je le trouve un peu trop normal... Oui, je m'attendais à un film plus glauque pour être franc, quelque chose qui dérange davantage. Je ne dis pas non plus qu'ici la morale est bonne; d'ailleurs y a-t-il une morale ? Je ne sais pas. Que voulait vraiment me raconter ce film ? Je ne sais pas. L'ai-je aimé ? Je ne sais pas. L'ai-je détesté ? Non, pas vraiment. Vais-je le revoir ? Je ne pense pas de si tôt...
Oskar est un enfant marginal et martyrisé par ses camarades de classes. Il va rencontrer Eli, une adolescente mystérieuse avec laquelle il va se lier d’amitié.
Le film revisite un des genres les plus populaire du cinéma d’horreur : le film de vampire (ce n’est pas un spoil, car très vite amené dans le récit). Mais il le ramène à hauteur d’enfant lui donnant une toute autre dimension et surtout une sensibilité inouïe. Le film est aux antipodes de ce à quoi nous habitue le cinéma fantastique. Clairement, si vous vous attendez à un BLADE ou un TWILIGHT, ou même à un film d’horreur, passez votre chemin, vous allez détester. La mise en scène est ici lente, froide et anti-spectaculaire. Les rares scènes violentes sont brutes, sans artifice et filmées avec un certain détachement.
C’est une histoire sombre, mais il y a une grande sobriété qui amène une poésie et une tendresse infinie au récit. Le genre ici, n’est finalement qu’un prétexte pour aborder des thèmes beaucoup plus profonds, comme la solitude, le regard des autres, le harcèlement, mais c’est surtout une sublime histoire d’amour. Et si le récit est aussi puissant, c’est clairement grâce à l’alchimie naturelle qui se dégage de ses deux gamins qui apprennent à se découvrir.
Un film d’une grande originalité, à la fois poétique et terrifiant, malaisant et bouleversant…
Ce film possède une ambiance unique, exceptionnellement envoutante, doté d'une histoire touchante et troublante . La version vostfr est absolument recommandé pour bien plonger dans ce film. J'ai du le voir une dizaine de fois chose rare, et l'impact émotionnel est toujours présent... mais attention, la version française est une catastrophe, les doublages sont complètement ratés. Bref, amis cinéphiles, vous allez adorez, et (ennemis) fast and furious, vous allez détestez ^^
"Tiens, encore un film de vampires, et si on le regardait ? Non ? Non." Largement attiré par les critiques positives de ce film, très déçu par son contenu... Le problème dans ce film c'est qu'il ne s'y passe rien. Tout est lent, inintéressant, et à mourir d'ennui. Les quelques semblants d'action ne suffisent pas à se réveiller dans ce film qui, Dieu merci ne dure pas plus de 2 heures.
Dans le cas où vous ne regarderiez pas ce film pour vous endormir, fuyez à toutes jambes avant qu'il ne vous dévore d'ennui de ses crocs vampiriques.
Je trouve le film, certes original, mais bien trop approximatif en tout point. Jeu des acteurs, scénario, mise en scène,... L'histoire ne m'a pas particulièrement passionnée, et les personnages secondaires sont bien trop vite oubliés. Bien qu'on suit le film jusqu'au bout sans que ça soit plus dérangeant que ça, il manque une certaine crédibilité dans la façon dont est construite l'histoire et les relations entre les personnages. Le réalisateur a voulu installé une certaines profondeur dans la psychologie de ses personnages, mais sans une base solide au départ, une profondeur ne peut se construire d'elle même. Dommage, j'attends beaucoup mieux de son prochain film 'La taupe" que j’attends avec une grande impatience.
J'ai apprécié l'aspect esthétique du film ainsi que interprétation des deux jeunes acteurs, à mon avis très convaincants. Mais ce qui ne passe pas, c'est le message du film. Le pauvre gamin finit comme le pourvoyeur de remplacement pour les beaux yeux de la vampirette transgenre ; triste et franchement sinistre. Et le réalisateur voudrait que l'on sympathise avec ces deux dégénérés qui saigneront à blanc les pauvres types qui auront la malchance de croiser leur chemin. Un message soit confus, soit franchement pervers que peu semble relever sur ce site.
Lorsque Tomas Alfredson revisite le mythe du vampire façon film d'auteur ça donne "Morse" : pépite sombre et désespérée qui fera date dans le paysage du cinéma de genre suédois.
Un film que je voulais voir depuis un certain temps ... la désillusion n'en est que plus grande. Le duo de gamins n'est pas charismatique pour un sou, elle est limite vilaine (mais d'après le "saviez-vous" de ce site elle est sensée jouer un garçon ... c'est vrai que ça peut en faire qu'une vilaine fille...). La photographie est assez moche, le manque de moyens est assez flagrant. Le scénario est assez brouillon et laisse pleins de questions en suspens. Le rôle du monsieur qui est sensé approvisionner en sang la vampire est ridicule, ces scènes sont à la limite du grand guignolesque (je me suis cru dans la version ratée du Bal des vampires...). ça se voulait romantique, une version (encore plus) torturée de Romeo et Juliette mais au finish j'ai trouvé ça brouillon. Je suis presque sûr de préférer la version US.
Ben, je me suis férocement ennuyé devant ce film. Et pourtant, j'ai voulu y croire. Mais je n'ai pas été sensible à ce rythme lent, à la performance des deux jeunes acteurs qui même si elle est intéressante, n'en reste pas moins anodine face aux milliers d'ados de cette âge mal dans leur peau... Je n'ai pas été sensible au rouge sang sur fond blanc. Tout juste ai-je eu un frémissement au moment d'un embrasement pour cause d'U.V. mal dosé. Maintenant, ne nions pas un certain respect de la mythologie vampirique qui est un peu réaliste que pour twilight. Mais non ! Pour moi, ce film n'est pas un chef d'œuvre.
Morse est un choc. Une claque. Une expérience intense, violente et bouleversante. Probablement l'un des films de vampires les plus originaux de ce début de siècle. Tomas Alfredson ne fait pas dans la facilité : l'image est floue le plus souvent, nébuleuse comme la buée sur une vitre. Les acteurs sont impeccables, notamment les deux enfants jouant Eli et Oskar ( ce dernier, enfant incroyablement perturbé, pompe très vite notre quiétude ). L'exploit de Morse ne réside pas seulement dans sa splendeur visuelle : le cinéaste suédois est un formidable conteur doublé d'un pourvoyeur de sensations insoupçonnées. Morse parle d'un langage, d'une communication entre deux êtres : j'aime à penser que Tomas Alfredson a su nous transmettre une multitude d'émotions grâce à cette nouvelle grammaire ( qui ne ressemble qu'à elle-même ). Un chef d'oeuvre unique en son genre... Depuis quand n'avions-nous pas vu un film d'horreur aussi moderne dans le cinéma actuel ? Une leçon de cinéma incontournable. En un mot : sublime !