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Un visiteur
1,5
Publiée le 9 juin 2011
Bon bon bon.. assez d'accord avec la plupart des commentaires.
Tout d'abord l'ambiance générale un peu lancinante colle tout à fait avec la période pré-adolescente. Tout en impression, en lenteur, entre-coupé de crises (colère bagarre) qui ramène à la réalité. Dommage que le cadrage et le montage rappelle trop souvent celui d'un téléfilm de TF1.
Le thème abordé est intéressant. Une pré ado male dans sa peau qui s'attache à une prof qui se veut beaucoup trop familière avec ses élèves: ne fixant pas les limites entre l'autorité, la séduction et le copinage. ce qui aboutit évidemment à un drame et une perte de repères. Le problème est qu'entre les incohérences et la caricature à l'extrème on n'arrive pas à croire à l'histoire générale(comme c'est le cas de la majorité des films sur le sujet). Mais cela passe encore.
Mais quand on en vient au jeu d'acteur et c'est là que ça devient intéressant: ce film devient une véritable leçon de jeu entre ce qu'il faut faire et ne pas faire. Entre d'un côté une Lio insoutenable, énervante .Quand va-t-on arréter de donner des rôles à des personnes hypermédiatisées dont l'incapacité actorale saute aux yeux: Ca récite, ça pose, ça s'exhibe ça empèche du coup complètement au film de décoller . Sans compter qu'on ne peut que la comparer à la petite étoile montante (je l'espère) :Maria Alba Bellugi qui porte littéralement le film. Les autres enfants sont crédibles hormis l'ersatz de JB Mounier qui joue le rôle d'Antoine et sophie Mounicaud impeccable. S. Mounicaud à qui au passage j'aurais attribué le rôle de la prof.
L'intérêt principal de ce film réside donc dans la prestation exceptionnelle de la petite Maria Alba qui m'a fait penser à une certaine effrontée. Cette enfant est à la fois crédible, touchante, naturelle, attachante et belle.Il transparaït en elle le charisme et le talent naturel des Jean-Pierre Léo et autre enfants du cinéma . Reste alors à la petite Maria Alba à trouver son Claude Miller.
"La Robe du Soir" est un long métrage dramatique, qui à première vue, ne paye pas de mine et pourtant ... je l'ai trouvé très réussi. En effet, il n'y a pas besoin d'y aller par des grands effets spéciaux, de grands castings ou de scénario exceptionnel pour faire un bon film. Nous découvrons la vie de Juliette, qui est en 5ème, et qui comme beaucoup d'ados vie une période difficile avec tous mes soucis que l'on peut connaître à l'adolescence. Alba Gaia Bellugi qui incarne la protagoniste est vraiment exceptionnelle dans son rôle, elle respire le naturelle et a un grand talent pour son âge. Cependant, ce n'est pas le cas de Lio. Je pense qu'elle devrait rester dans la musique (et encore...) parce que le cinéma ne lui colle vraiment pas à la peau. Lorsqu'elle joue, nous avons l'impression qu'elle récite son texte, paradoxalement, son rôle est professeur. L'histoire n'est pas particulièrement originale mais superbement tournée avec une bande originale douce et vraiment très agréable. Elle s'accorde parfaitement avec l'ensemble des scènes. Pour en revenir, au personnage principal, elle mène une vie assez difficile, entre le manque de son père, sa mère qui passe son temps à l'engueuler, son grand frère qui ne la supporte pas. Au passage, le film semble être tourné dans le Rhône (qui est mon département) et plus précisément à L'Arbresle vue que l'on voit l'adresse de la professeur sur les pages jaunes. En bref, un bon drame sur la jeunesse à découvrir, simple mais efficace. 13/20.
Un très beau film d'une justesse et d'une finesse d'écriture servies par une actrice principale étonnante, la petite Alba Gaia Bellugi. Le jeu de Lio laisse parfois à désirer, dans son rôle d'enseignante elle nous convainc à moitié. Elle manque un peu de naturel et reste somme toute assez scolaire. Heureusement, la puissance et la charge empathique portée par l'histoire, la mise en scène et le jeu d'Alba Gaia Bellugi suffisent largement à faire pénétrer le spectateur dans les tourmentes de Juliette. A voir si ce n'est pas déjà fait !
Le sujet est intéressant, la jeune héroïne joue très bien mais il y a beaucoup de maladresses et quelques invraissemblances dans ce film. Lio récite bien souvent son texte plus qu'elle ne joue. A voir cependant.
La Robe du Soir est un film plus subtil qu'il n'y parait et les longueurs que certains lui reprochent ne sont qu'un moyen lancinant de montrer les luttes intérieures de la jeune héroïne face à son enseignante totalement idéalisée. Même si ce film comporte quelques maladresses sans véritable importance, il brille grâce à l'interprétation d'Alba Gaia Bellugi qui réussit à exprimer les sentiments complexe d'une élève coincée dans son obnubilation et qui alterne les périodes de mutisme et les crises incontrôlées à l'égard de ses proches. Lio est crédible en prof à la séduction ambigue dont la proximité avec ses élèves est souvent borderline; elle réussit à laisser planer le doute quant à son comportement d'enseignante idéale mais qui à force d'être complice avec sa classe, se retrouve sur le fil du rasoir à cause de son ambivalence.
Plus proche de "Ma Vie en Rose" que d'un téléfilm de France 3, La Robe du Soir instaure un malaise dans un univers ordinaire et réaliste où s'affrontent les angoisses et les expoirs mal exprimés d'un jeune fille qui se confronte à un monde auquel elle appartient sans en faire vraiment partie. Les plans sur sa dégaine d'enfant en mutation, ses regards lourds de secrets alambiqués, ses errements entre le canapé, le lit, sa salle de classe ou son vélo sont capturés avec grâce et délicatesse.
Un beau film sur la fin de l'enfance, la recherche de soi et l'idéalisation de l'amour.
Petite chronique d'une fixation adolescente maladive. Si les enfants sont très convainquant, on regrettera l'interprétation de Lio, à la limite de la récitation.
Beaucoup de longueurs...des incohérences (comme déjà cité les fêtes de Bayonne au milieu de l'année), mais aussi le livre qui sonne à la caisse...?!comme s'il y avait un antivol magnétique sur les pocket... Beaucoup de choses improbables ("tu es amoureuse en ce moment" devant tout la classe; le garçon a qui on autorise de retirer son t-shirt...c'est pas du tout réaliste tout ça!!!) Bref ce film s'apparente plutôt à un téléfilm, avec des dialogues et des suggestions pseudo-psychologiques vraiment "simples"... Dommage, le sujet aurait été intéressant, mais je suis vraiment restée en dehors!!!
un film qui devrait toucher davantage les parents et qui leur donneront peut etre a réfléchir sur leur présence , leur amour, et l'attention qu'il faut avoir envers les pré ados et ados qui sont souvent perdus et qui cherche ailleurs des exemples , des attachements ; là le role du pré ado est tres bien joué , un scénario avec des longueurs, une prof un peu trop a la lio avec ces débordements ... ces non tabous , ces explications pas toujours crédibles au sein d'une classe... un film prenant et touchant mais...
Film subtil qui m'a ramené à ma propre adolescence, celle de la confusion des sentiments interprétés ici par la jeune actrice Alba Gaia Bellugi de manière assez magistrale. Le tempo assez lent du film rajoute à l'intensité dramatique qui sonne juste. Justesse des sentiments traités et de la réalisation pour ce film au sujet sensible ...
Cette semaine où le Bison futé des sorties cinéma voit rouge, entre Lio et la reine des pommes, pourquoi ne pas choisir l'original ? Surtout que la présence de la chanteuse-actrice est ici supportable, même lorsqu'elle se fait la tête de Ronit Elkabetz dans la scène d'ouverture (ce qui est à peu près aussi effrayant qu'une transformation en croque-mitaine). Cette histoire d'ado qui s'entiche de son professeur bénéficie d'une approche psychologique minutieuse sinon toujours crédible. Mais toute fraîcheur et justesse de ton mises à part, l'écriture cinématographique trahit l'inexpérience de son auteur et frôle l'inconsistance et le symbolisme primaire. Dans son premier rôle, la jeune Alga Gaia Bellugi importe tout.
A mon avis, c'est un film inégal. La petite fille est extraordinaire. Elle ne parle presque jamais et tout son jeu réside dans ses regards et ses moues. Sa souffrance rentrée n'en est que plus explosive. Lio tire son épingle du jeu mais son personnage est peu crédible et son jeu trop moraliste. Je suis d'accord avec le spectateur qui reproche l'erreur des Fêtes de Bayonne en plein milieu de l'années scolaire (cela m'a aussi alertée). Si en plus, elles ont été tournées à Lyon... Tout cela dénote un manque de professionnalisme certain. On va donc conclure que c'est un film prometteur et qu'il faut donner une seconde chance à la réalisatrice. En tout cas moi, j'irai voir son prochain film.