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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 décembre 2009
Très bon film. De l'émotion, sans jamais s'ennuyer. Casar, Testud et surtout les enfants jouent très juste. Ce qu'il faut d'humour, d'émotion, et de reflexion. Vraiment une bonne surprise.
Adapté du roman (sans doute ?) autobiographique de Sylvie Testud Gamines est le deuxième film de Eleonore Faucher après le très beau Brodeuses en 2004. Voilà un très joli film, sensible et tendre, fait avec beaucoup de tact. L’histoire est simple et on a déjà vu ça mille fois, une mère élève seule ses trois filles, absence et recherche du père… Mais ça fonctionne très bien et ça a un charme fou. En plus c’est drôle, bien écrit, bien mis en scène, les scènes du passé et du présent se mêlent très bien et donne une belle fluidité au récit. Le propos sur le fond peut être grave mais la forme est traitée avec une délicieuse légèreté. Et c’est aussi magnifiquement interprété. Les trois petites filles sont délicieuses et adorables, et pas tête à claque comme souvent dans ce genre de film. La jeune Zoé Duthion ressemblance beaucoup à Sylvie Testud, c’est étonnant. Celle-ci est comme souvent très bien, tout comme Amira Casar dans le rôle de la mère. Un très beau film pour passer un très beau moment. Une belle petite surprise.
J'ai vu ce film en avant premiere à Lyon, je l'ai trouvé très bien à la fois simple et d'une grande authenticité. Les personnages sont bourrés de charme et de sens de l'humour. Bref, un film qui fait chaud au coeur ! un clin d'oeil spécial à Jean Pierre Martins et un chapeau bas à Amira Casar pour ses multiples casquettes.
Film touchant et émouvant sur la recherche du père. Les "gamines" qui jouent dans la première partie sont vraiment douées et attendrissantes, tandis que dans la deuxième partie du film le personnage de Sylvie Testud est vraiment attachant. Un film à voir !
voila un bon film de fin d année, avec un debut un peu long , on se met apres vite dans le film et on participe a ce meli melo de jeu d enfance et d'adultes , , bien vu et bien amené.j ai beaucoup aimé
Voici un film tout à fait charmant pour les spectateurs de la génération de Sylvie Testud : ils se laisseront fondre avec délice, amusement et jubilation dans cette ambiance familiale des années 80. Car on se laisse prendre par les intrigues des trois "Gamines" si parfaitement incarnées ! La rencontre avec le père est inattendue en ce sens que l'on s'attend à un artiste génial, sympathique et flamboyant. Ce n'est pas le cas et s'agissant ici d'une biographie à la française et non d'une histoire d'amour à l'américaine, on pardonne... J'aime bien Sylvie Testud !
Une très jolie prestation toute en sensibilité. Les actrices principales enfants comme adultes (S. Testud) incarnent avec finesse les problèmes identitaires que l'on peut se poser.
"Gamines" ne porte pas principalement sur l'absence d'un père, mais sur la recherche de ses origines en général. Ca parle de différences entre frères et soeurs, de l'importance des liens du sang, de la place de la culture italienne en France au début de l'immigration dans les années 70, de la difficulté de s'émanciper et de rompre avec une culture ainsi que du retour au source de la dernière génération qui ne parle pas la langue... "Gamines", c'est tout cela. On ne peut le limiter à la quête d'un père.
C'est un film évocateur, tout en justesse et sensibilité. Ca fait longtemps qu'un film biographique ne m'avais pas autant plus. MERCI.
La sincérité n'est pas tout pour faire un bon film. Gamines a les défauts de ses qualités. Un peu trop autobiographique, chronologique pour être totalement convainquant et prenant. Que ces gamines jouent bien par contre!
Chronique familiale et féminine : Sylvie Testud joue son propre rôle dans ce film tendre sur l’enfance sans père, sur le rôle protecteur de la mère divorcée (dans les années 70, c’était moins fréquent qu’aujourd’hui), et sur l’identité (un réel sujet d’actualité « politique » !). Comment se construire une identité en France dans les années 70, sans père, avec une mère italienne et divorcée ? Ce film tendre, autobiographique et inspiré du roman, est un réel message d’amour envers sa famille, sa mère et ses 2 sœurs …. Mais aussi et surtout envers les figures masculines qui ont rempli le vide laissé par le départ du père : le papy qui accrochait tous les « affreux » dessins de sa petite-fille au mur et l’oncle qui la protégeait et la surnommait « l’artiste ». Beaucoup de rires et d’émotion, une fin plus amère et qui provoque des interrogations, bien indiscrètes, que je rêverais de poser à l’actrice principale lors d’un débat. Le va-et-vient entre le présent (plus dramatique, centré sur le personnage de Sylvie Testud adulte, en visite dans sa ville natale de Lyon pour assister à un débat) et le passé (plus fantaisiste avec ses décors un peu kitsch, ses tenues colorées) rythme le film. Les 3 gamines sont attendrissantes dans leurs désirs de ne pas poser de questions sur le père absent à leur mère, même si elles en crèvent d’envie. Sylvie Testud et Amira Casar sont magnifiques : la superbe scène de fin entre la mère et la fille est poignante, où la comédienne réalise ce qu’une mère peut sacrifier pour le bonheur de ses enfants !