Derniers Avis : Gamines - Page 2

Moi -même lyonnaise , fan de Sylvie Testud ( époustouflante dans " Sagan" ou "les blessures assassines" ), j'ai été très déçue par ce "film" qui atteint à peine le niveau d'un téléfilm de M6 le mercredi soir.
Pourquoi? Pour plein de raisons.D'abord la présence envahissante d'une voix "off" , qui relate, explique, essaye d'alléger les situations qui devraient être émouvantes.Grave erreur.Car justement, ce qui manque au film, c'est bien ...L'émotion! Amira Casar est antipathique (comme d'habitude )en mère célibataire stressée, on n'y croit pas.Elle joue faux, rêche.Les dialogues sont creux.Les scènes en Italie , bourrées de clichés( mais là , je ne suis pas objective, j'ai toujours eu du mal avec les chansons italiennes , les réunions de famille etc).
On ne comprend pas non plus comment la petite Sybille a " réussi" , puisque les 3/4 du film se passent dans les années 70 (quand elle est enfant, donc) .Il aurait fallu développer le thème de l'artiste qui veut exister car elle n'a pas existé dans le regard du Père Absent ( thème que je connais très bien personnellement , je devrais en faire un film , tiens....:) )
Donc, à la fin , on a une Sybille déja connue qui va rencontrer son père, cette scène pourrait être émouvante grâce au magistral Marc barbé ( impressionnant dans " 3/8 " )..mais ..mais.......on dirait que la réalisatrice évite de nous toucher......alors elle fait quoi? elle fait entrer une par une les autres soeurs, maladroites , mais pas touchantes....Cliché de l'ainée qui débite des dialogues débiles en se sauvant" j'ai 34 ans, 2 enfants, je suis infirmière et je dois y aller....j'aimerais garder contact mais je n'ai pas votre adresse...."
ça se veut drôle?On ne sait pas.Moi je trouverais ça plutot déchirant, mais les larmes ne sont pas arrivées(pourtant j 'ai la larme très facile......)
bref.... un film bien raté !

Famille, n. f. : l'ensemble des personnes liées entre elles par le mariage et par la filiation, éventuellement également par l'adoption.

Film touchant par sa sincérité et le double rôle de Testud (l'avoir écrit et joué)

La mise en image du roman autobiographique de Sylvie Testud (qui joue ici son propre rôle) parle de la relation à son père. Son père, à 30 ans, elle ne la jamais rencontré. Issue d’une mère italienne volcanique, elle a été élevée sur les pentes de la Croix Rousse à Lyon avec un père absent et l’impossibilité d’en parler à sa mère ; juste une photo qu’elle garde sur elle. Tout la ramène pourtant à son père ; elle est la seule blonde de la famille et tout le monde l’appelle « l’artiste » : 2 traits qu’elle a en commun avec ce père. Son défi d’enfant : être plus italienne que tout les membres de la famille afin de prouver sa différence avec de père. Dans cette famille, elle a son mentor : son parrain. Et puis le temps passe et elle provoque à 30 ans la rencontre avec son père.
Toute la partie sur l’enfance de ces 3 sœurs entourés et aimés par la famille de sa mère est très touchante. Ces 3 sœurs ont déjà une relation différente à leur mère et au père qu’elles ne connaissent pas. Elles ne peuvent en parler autour d’elles, leur mère interdit de parler de lui. On plonge dans cette famille italienne avec joie et bonheur ; les valeurs traditionnelles du Sud de l’Italie sont très présentes ainsi que la chaleur familiale. La figure du seul homme de la famille (le parrain de Sylvie / le frère de sa mère) incarne la force de la famille : le trait d’union. Nostalgique aussi pour les gens de ma génération ; Sylvie Testud a notre âge et son enfance se déroule durant les 70’s. J’ai été replongé dans mon enfance. Toute cette partie est très dôle.
Par contre, j’ai trouvé les va et vient incessants entre le passé et le temps présent lourds et pesants. Et puis, pire encore, lorsque l’on s’approche de la rencontre avec son père ainsi que la rencontre elle-même laisse indifférents. Cà ne fonctionne pas alors qu’il s’agit du sujet du film : la découverte de l’autre. Pour avoir lu une interview de Sylvie Testud, elle dit bien que cette rencontre ne lui a rien apporté et n’a eu aucune suite…
Pourquoi voir le film : pour la plongée dans les 70’s de notre enfance et pour cette famille italienne accrochée à ces racines et à ses valeurs.

"Gamines". Ce film est bien, mais trop souvent maladroit et souffrant de nombreuses longueurs. Mais Amira Casar possède le talent d'effacer la désastreuse Sylvie Testud.

Un film vraiment pas terrible, long au démarrage, long tout court à vrai dire. La partit en Italie remonte un peu le niveau mais ça ne suffi pas. Décevant

Bof bof,a part les enfants qui jouent bien,peut être un peu moins l'ainé qui "sur-joue",l'histoire reste ennuyeuse et puis je n'aime vraiment pas sylvie testud.Quelques flashback inutiles mais bon. Vraiment très mauvais.

Si les acteurs sont en général excellent (mention spéciale aux enfants, dont la petite Zoé Duthion. C'est tellement rare de voir des enfants jouer juste dans un film français), j'ai trouvé le film assez long, lent et monotone.
Point de vue réal, j'ai pas compris l'utilité des "flash forwards"...un petit effet qui sert à rien.
La moyenne pour les acteurs, mais le film ne m'a pas vraiment laissé un souvenir impérissable.

Bravo aux deux plus jeunes filles. Jeu de S Testud trop brutal : peut-être l'interprétation des sentiments divers de la fille vers son père ? En ce cas, même, son adaptation est trop brusque. Pas de félicitations à la réalisatrice.

Un peu lent a mon goût mais très bien joué. Les trois petites filles sont vraiment excelentes!

Mignon comme tout, le film vaut surtout pour la partie décrivant l'enfance de Sylv... euh Sybille, pardon. Brodées de petites annecdotes marrantes et jouée par trois gamines plutôt convaincantes (les enfants qui jouent bien dans les films français c'est quand même assez rare pour le surligner) ces scènes sont un parfait contrepoint à celles beaucoup plus conventionnelles où Syl... euh Sybille, pardon, retrouve son père, adulte.

Je n'ai pas lu le roman "Gamines" de Sylvie Testud, mais j'ai adoré "Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir" et Eléonore Faucher la réalisatrice a bien réussit à rendre justice à son écriture simple, naïve et piquante à la fois.

Adaptation du roman autobiographique de l'actrice principale Sylvie Testud qui joue donc son propre rôle. Devenue la vedette qu'on connait elle se remémore son enfance avec ses deux soeurs et sa maman italienne qui a divorcé de leur papa alors qu'elles étaient très jeunes. Le fait que la petite Sylvie est blonde alors que toute la famille italienne est brune lui fait poser s'interroger sur son père. Chronique familiale donc douce-amère avec un casting très bien choisie notamment les 3 gamines (par contre bémol pour les deux soeurs adultes) et Amira Casar. On sent la volonté de faire un film léger avec une pointe de comédie en sus mais la frontière est limite et le film se retrouve trop en deux chaises. La volonté de faire sourire est là mais au final il s'agit surtout d'une comédie dramatique où l'humour est trop peu présent. Cependant le scénario est très bien écrit et les flashbacks bien utilisés. La scène de la rencontre fille-pères à la fin est particulièrement marquante. Un bon et beau film sur un sujet traitée avec délicatesse et intelligence qui est de toute façon à conseiller.

ouah ouah ouah, c'est sympa mais c'est filmé d'une lenteur, si on passe les clichés inutiles il ne resterait que 20 min de ce film qui aurait pu etre tres bien , dommage

J'ai rien compris à l'histoire, pas de rythme ca manque d'action et de rebondissement. Le casting est complètement raté, bref passer votre chemin.

yoyo

Manque d'action flagrant mais une histoire intéressante: un vrai film français néanmoins attendrissant.