Hercule a la côte cette année, avec trois productions à son nom ! L’histoire du cinéma n’aura pas épargné ce pauvre Hercule, qui après quelques bonnes productions, s’est vu être décliné à l’infini. Ainsi, après Hercule et la demoiselle en détresse (LA LEGENDE d’HERCULE , 2014) et Hercule et la Bibine (HERCULES REBORN, 2014), les studios hollywoodiens nous réserve finalement, un Hercule et les Avengers, dans cette ultime adaptation signé Brett Ratner. Et, surprise ! HERCULES avec Dwayne Johnson est loin d’être aussi catastrophique que les précédentes adaptation made in USA du héros grec. Au contraire, HERCULES offre un bon divertissement sans grande prétention.
Au premier abord , HERCULES de Brett Ratner rassemble tous les éléments d’un bon nanar : un héro déchu obligé de fuir avec ses camarades que la société a rejeté (et là on a le droit à tous les clichés : la femme rebelle, le fou, le voyant, le jeune et le soldat), la princesse esseulé et bien évidemment le gamin tout mignon. Alors oui, c’est vrai au départ, le film est mauvais car le scénario d’une banalité affligeante et déja tout écrit. Mais ce n’était pas sans compter sur la fabuleuse armada de scénaristes , qui , au travers d’Hercule, ont réussi à développer un rebondissement inattendu. Et, c’est exactement ce twist qui permet de rendre HERCULES intéressant et de le sortir des griffes du genre nanar. Car, en effet, ce rebondissement permet au film de donner une dimension particulière à HERCULES, se concentrant d’avantage sur l’aspect politique de la Grèce Ancienne. Une belle pépite. Aussi, saluons, le fait qu’Hercule est vu comme un homme à la force un peu spéciale et non pas comme un x-men-demi-dieu venu de l’Olympe.
Cependant, on regrette que la réalisation ne soit pas à la hauteur du twist scénaristique. Non, Brett Ratner se contente d’une réalisation d’action plate , sans saveur et surtout sans créativité. Les scénes d’action ne sont pas extraordinaires mais plutôt dosées en litre de sang. Malgrè cela, les costumes et décors antiques sont tout de même bien réalisé même s’il on tombe parfois dans le stéréotype.
Côté casting, même si Dwayne Johnson en Hercule parvient d’avantage à convaincre que ce bellâtre de Kellan Lutz, il n’en reste pas moins qu’il réserve un jeu d’acteur pathétique. Tout comme Rufus Sewell que l’on a vu dans des meilleures productions (et conditions). Le reste du casting n’est que poudre aux yeux avec leur interprétation minable digne des Studios Asylum.
Pour conclure, HERCULES réserve une assez bonne surprise dans l’ensemble. La version de Brett Ratner est un bon spectacle divertissant, mais reste loin d’être le film de l’année, tant la réalisation est à redire et le jeu des acteurs aléatoire.