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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 octobre 2010
Très honnêtement, c'est assez réussi et ce n'est pas une comédie sentimentale de plus, ici il est question de savoir pourquoi les relations sentimentales du personnages n'ont pas marché, de se poser les questions. Une auto-analyse qui vont lui permettre au final de redécouvrir ses relations et se redécouvrir lui même, tout ça reste très fins et sur fond de musique rock en plus!
Ce film m'a laissé un sentiment mitigé. La performance de John Cusack qui est excellent n'est pas remise en cause, c'est plutôt la narration face caméra et certaines longueurs qui ont fini par m'ennuyer et on tourne un peu en rond. Il y a tout-de-même de bons moments.
L'idée de départ est séduisante : faire d'une série de ruptures une sorte de top 50, et devrait racoler beaucoup de spectateurs à l'oreille musicale. En outre, John Cusack est un bon acteur qui mériterait plus souvent de premiers rôles. Néanmoins, on est au final, plus proche de la bluette sentimentale que du bon blues rock qui tâche.
N'ayons pas peur du dithyrambe... d'autant plus qu'il est amplement mérité, en l'occurence... et que l'occasion d'y recourir se fait de plus en plus rare de nos jours. "High Fidelity" est une comédie brillante portée par un réalisateur dont la renommée n'est plus à faire et des comédiens remarquables dont les différentes personnalités et dynamismes internes s'imbriquent avec une fluidité presque magique, une alchimie communicative à souhait.
En dressant le portrait d'un trentenaire - antithèse parfaite du héros américain traditionnel - en pleine crise amoureuse ET, par dessus tout, existentielle (interprété par un John Cusack absolument charmant et irréprochable), Stephen Frears dépeint avec justesse cette période trouble de remise en question qui se manifeste au détour d'un bouleversement affectif, d'un certain stade de l'existence aussi ; la difficulté de devenir quelqu'un, de se construire une identité (qui passe ici par ce besoin compulsif d'établir des listes, des "Top 5" comme il les nomme lui-même comme autant de moyens de coucher sur papier une définition synthétique de sa propre personne)...
Qui dit "comédie" ne dit pas systématiquement "facilité indigente"... comme beaucoup de producteurs ont malheureusement tendance à le penser. Le film repose sur un script assurément solide, des répliques taillées sur mesure avec un sens du rythme et de l'acuité qui ne faiblit à aucun moment.
Une comédie intelligente, donc, extrêmement mélomane aussi car la musique y joue un rôle primordial. Et, malgré son omniprésence tout au long du film, il s'opère un amalgame sans faille qui l'érige au rang de personnage à part entière, s'agençant sans aucune fausse note avec la narration même du film.
Mention spéciale à l'hilarant Jack Black dont le talent à varier de registres de jeu dans une seule et même scène n'a pas fini d'épater...
Prenez une ville extrêmement pluvieuse. Prenez une caméra basique (pas besoin de la dernière née des caméras haute résolution haute définition je vous l'assure). Démarrez l'enregistrement : déballez vos platitudes à la caméra pendant environ 1 heure. Puis, convoquez quelques ami(e)s pour tourner les intermèdes entre vos trop nombreux monologues. Mixez quelques tubes des sixties-seventies par dessus tout cela. Voilà, c'est fait vous venez de tourner votre premier pseudo-film intimiste! Désolé M. Frears, la recette est bonne, mais elle ne garantit pas que la mayonnaise va prendre...
L'histoire d'un mellowman névrosé qui essai de comprendre ses problèmes avec les femmes, rien de neuf.Mais ce film s'en sort grâce à son athmosphère 60's et 70's et une bande son riche.L'histoire est certes banale mais Stephen Frears arrive à donner une dimension attachante à sa galerie de personnage et une personnalité intéressante. Iben Hjejle est pour moi la révélation de ce film où elle y améne un courant de fraîcheur. En revanche Jack Black y est pénible et loin d'être drôle.
Une comédie romantico-existentielle hyper cool sur les errances sentimentales d’un mélomane en crise de la quarantaine, portée par l'interprétation attachante de John Cusak bien épaulé par un très bon casting, et rythmée une BO très quali !
Bonne BO, bons acteurs mais un ensemble qui manque cruellement de rythme et qui aurait pu s'achever au bout d'une petite heure pour ne pas nous perdre en route.
Très bonne comédie pleine de réflexions sur l'amour et la musique, John Cusack est excellent dans l'exercice du narrateur s'adressant à la caméra et Jack Black apporte une touche d'excentricité.
Une jolie comédie romantique avec un fond musical bien agréable et des acteurs incarnés. On a une vision plus masculine de la relation amoureuse, ce qui change des comédies romantiques habituelles. En plus on voit Lisa Bonet (pas assez quand même) alors que demander de plus? Un montage efficace et une vraie maîtrise de la caméra, Frears est là et il est toujours fort!
"High Fidelity", ou les déboires sentimentaux d'un trentenaire propriétaire d'un magasin de vinyles. A travers une ambiance tournée vers la musique pop, Stephen Frears laisse John Cusack nous raconter face caméra ses échecs et ses espoirs, qu'il va analyser pour tenter de récupérer sa dernière petite amie qui l'a quitté. Vu la forme, il est impératif d'apprécier la BO et le jeu de Cusack pour rentrer dans le film. Le problème est que l'acteur a parfois tendance à surjouer le loser de service, et que son personnage n'est pas aussi touchant qu'on voudrait nous le présenter. Néanmoins, le film se laisse suivre, propose quelques séquences amusantes, Tim Robbins dans un rôle court mais allumé, et Jack Black, alors inconnu, qui incarne le comique de service.