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Un visiteur
4,5
Publiée le 17 octobre 2014
Remake trés libre du film de Murnau, Herzog signe là un de ses meilleurs films. Même si celui-ci a un peu daté (on sent l'esthétique des années 80), il reste un des plus beau film de vampire, nostalgique et tragique, qu'on ait réalisé.
Ce film n'est franchement pas une réussite. La réalisation est plate et manque vraiment de dynamisme. L'idée de Klaus Kinski en Dracula n'était pas déplaisante, mais les dialogues qu'il interprète frise tellement le ridicule qu'il n'est plus crédible. Isabelle Adjani ne sauve pas le naufrage, loin de là. Bruno Ganz est dans la moyenne, et Roland Topor, quant à lui, apporte un grain de folie à cette oeuvre pâle, très pâle.
Nettement moins réussi que le premier de 1922, ce film a néanmoins le mérite de s'appuyer sur une véritable intrigue et un Klaus Kinski impeccable. Avec aussi une fin mystérieuse.
Un très bon remake du film de murnau, le célèbre comte Dracula est joué par le sulfureux klaus kinski qui est pour ma part le rôle le plus réussit de sa carrière cinématographique, les décors, l ambiance crépusculaire est géniale avec la bande son de Wagner qui s inscrit bien à l image . Bref un très beau film qui n est pas tout à fait le film d d'epouvante à part entière c est plutôt un cinéma contemplatif et exigeant mais qui se joue dans l atmosphere angoissante ou la décrépitude d un monde est merveilleusement transcrits à l image.
Nosferatu est un film pas mal, même si la plus-value par rapport au film original n'est pas si importante. J'ai en revanche été très perturbé par le jeu des acteurs. Klaus Kinski ne m'a pas plus séduit que ça, surtout si on compare sa performance à celles de Bela Lugosi, Christopher Lee ou Max Schrek (acteurs ayant interpréter le même personnage). J'ai été très désagréablement surpris par le jeu d'Isabelle Adjani (alors que j'aime beaucoup cette actrice). Elle a le regard dans le vide durant tout le film. Bruno Ganz était correct mais sans plus. Le maquillage est franchement bon pour l'époque. Klaus Kinski est franchement assez monstrueux, il est vachement plus intimidant que le maquillage / costume du premier film Nosferatu. Toutefois, au final, le film ne fait pas franchement peur, comme beaucoup de films « d'horreur » de l'époque. Il a pris un coup de vieux. L'histoire est assez peu surprenante, puisqu'elle suit le même récit que le livre, repris plus d'une fois au cinéma. Donc, si on a lu le livre de Bram Stocker ou vu d'autres films sur le personnage, les péripéties sont connues. spoiler: En revanche, le final se détache complètement du livre et des précédents films. C'est très original comme idée de finir le film avec Dracula et Mina Harker morts, Van Helsing emprisonné et Jonathan Harker transformé en vampire pour poursuivre l'héritage de Dracula.
Un film pas mal, mais ce n'est pas le plus mémorable film du genre.
Un vampire en soit, c'est déjà horrible. Mais bon, tout le monde sait que les vampires sucent le sang, à Halloween on rit et le costume de vampire n'est pas le plus effrayant disponible. Mais les rats, il sont sans doute la chose qui met le plus mal à l'aise dans ce film, presque trop.
Loin d'être fan des réalisations de Herzog, son style se prête cependant très bien à cette réadaptation de Nosferatu, l'atmosphère pesante et angoissante étant prépondérante dans cette histoire. Il reste donc fidèle au classique de Murnau.
Je n'ai pas vu l'original de Murnau, je ne pourrai pas faire de comparaisons. Par contre, j'ai vu celui de Coppola, et la comparaison n'est pas à l'avantage du film d'Herzog. Le principal grief est que le film est lent, très lent. Tout se fait dans la ouate voire au ralenti. Pour le reste, Kinski est méconnaissable, et joue un Dracula assez peu méchant, et presque victime de sa nature. Les autres acteurs suivent (lentement) leurs personnages. Bref, rien de nouveau sous le soleil des Carpathes.
Le film d'Herzog souffre de la comparaison que l'on peut faire avec la version de Coppola beaucoup plus réussie et aboutie.Malgré des décors,une musique et un casting somptueux l'ennui n'est jamais bien loin.Reste Bruno Ganz parfait et une arrivée dans le château du conte remarquable.
Ce film, est à mon avis le chef-d'oeuvre du genre. Aussi, personnellement, j'aime bien mieux ce film que le Nosferatu de F.W. Murnau. Le Nosferatu de Herzog est une histoire touchante, possédant une ambiance à la fois de conte et de film d'épouvante, un mélange de clair-obscur incomparable, des dialogues fantastiques, des prises de vue à couper le souffle, etc. Sans doute, le plus grand film de vampire de tous les temps. Rien de moins!
On a là un bon remake de ce chef d'oeuvre de 1922. Il retranscrit la même atmosphère parfaitement, en gardant cet esthétique si efficace et dérangeant. Pour ma part, je lui reprocherai de trop surfer sur la vague expérimental des années 70. On y trouve quelques idées saugrenues, dont l'introduction, qui est des plus perturbantes. Heureusement, la bande-son est simple et superbe, transcendante à certains points. Ce film est une réussite, certes, les jeux d'acteurs font très "vieux cinéma" : lent dans les mouvements, puissants dans les regards. Mais ce film reste un Nosferatu, pas aussi passionnel qu'un Dracula mais plus original. Quant aux libertés prises dans le scénario, il y en a toujours eu, il y en aura toujours, j'ai beau les répugner, je ne pourrai pas les éviter. Même le Dracula de Coppola qui se vantait d'être un des plus fidèles au livre, n'a pu s'empêcher de s'égarer loin, très loin même. Bref, un must-see ! Une ambiance qu'on a pas tout les jours à l'écran. A vous faire aimer les Carpates !.
Herzog choisit la tristesse et la solitude du personnage la ou Murnau avait choisi l'épouvante. Si la beauté glacante et nébuleuse d'Isabelle Adjani est un atout, le point fort est évidemment Klaus Kinski qui dégage une aura qui est le pilier du film.
Grand admirateur du « Nosferatu, une symphonie de l’horreur » de Murnau dont la réputation n’a rien à envier à sa poésie , Werner Herzog voulait avec ce film réalisé un hommage. Ainsi pendant longtemps ’histoire suit le même cheminement avant se transformer quelques peu. Mais « Nosferatu, fantome de la nuit » est aussi un film d’auteur. Dans le sens ou Herzog imprègne sa griffe humanisant le comte Nosferatu. Personnage magistralement incarné par Klaus Kinski qui prouve une nouvelle fois qu’il excelle dans les compositions les plus extrêmes et qu'il n’a rien à envier à Max Schreck, bien au contraire. D’ailleurs, la comparaison entre le jeu des deux acteurs, l’un d’un film muet, l’autre d’un parlant n’est pas si absurde. En effet, Herzog reprend l’esthétique de l’expressionisme, tout en filmant de manière à augmenter le sentiment de réalisme, conférant ainsi au film une ambiance glaciale. C’est la grande réussite du film qui par l’extrême austérité qu’il dégage glace l’atmosphère, ce qui rejoint parfaitement le thème du vampirisme. Herzog peut donc croquer sa réussite. Cependant au fur et à mesure que le film avance, il y a comme une baisse qualitative sans doute due à une interprétation plus rustre du roman Bram Stocker. Même si, en sa fin il renoue avec une dimension plus fantastique, ce qui ne sera, au vue du reste du film, pas du gout de tout le monde. En parlant de gout, je ne peux m’empêcher d’évoquer Isabelle Adjani aussi énervante que fausse. Si Herzog n’a pas dépassé, loin de là l’œuvre original, il y a bien un domaine ou il est inégalable, celui du singulier, car encore une fois il engendre une œuvre unique. En cela « Nosferatu, fantome de la nuit » est déroutant.
Herzog ne livre pas son meilleur film, mais sa vision de Dracula reste très intéressante. Peut-être que retirer entre dix et vingt minutes de métrage aurait aidé celui-ci à trouver sa force ; on ne peut s'empêcher de soupirer devant certaines longueurs.