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    Nosferatu Fantôme de la Nuit
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    3,6
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    100 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Ce Nosferatu est un chef d'oeuvre avec de très grands acteurs et une musique de Popol Vuh sublime. C'est un film comme on en trouve plus aujourd'hui
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Jamais vu ce film de Werner Herzog avec Isabelle Adjani. Une certaine ambiance, tour à tour inquiétante, romantique, mystique. Superbe casting avec un Klaus Kinski hallucinant et effrayant. Adjani au début de sa carrière (qui en fait quand même des tonnes). Avec aussi le regretté Bruno Ganz. Un rythme très lent pour un film élégant et noir. Assez fascinant, une découverte en tout cas.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    Cet hommage appuyé à Murnau est avant tout une splendeur visuelle, une série de plans composés comme des peintures (on pense surtout aux peintres flamands, mais aussi aux Romantiques allemands) qui surprennent et ravissent. Herzog introduit aussi une approche inédite du personnage de Dracula, en en faisant un monstre certes cruel, mais aussi tragiquement solitaire. À mesure que l'histoire progresse, il contamine tous les lieux et personnages avec lesquels il interagit, ce qui mène à des scènes inoubliables où les habitants de la ville - Lucy et Jonathan en tête - ressemblent à des spectres hébétés et démunis face au changement induit par son arrivée. La musique de Popol Vuh, tantôt inquiétante et tantôt pastorale, accompagne à merveille ce récit ambigu jusqu'à sa conclusion.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Cette version de Nosferatu de 1979 réalisé Werner Herzog avec Klaus Kinski , Isabelle Adjani et Bruno Ganz nous plonge dans une ambiance macabre, sombre et lugubre.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2012
    Herzog est le plus germanique des cinéastes allemands, dans le sens où c’est un visionnaire romantique qui fait du cinéma, et en fait du même coup éclater les limites. C’est flagrant dans la manière dont est filmée la nature, qui semble habitée par un mystère insondable, dans la manière qu’a Adjani d’être un type iconique plutôt qu’un personnage de récit. Dans certaine séquences nocturnes avec Kinski, qui ont l’irréalité et la musicalité de l’opéra. Le film a des allures de peinture flamande et hollandaise, il semble par moment remonter aux Mystères et aux danses macabres médiévaux tout en abordant les rivages du surréalisme. Herzog s’inspire et s’approprie une grande œuvre inaugurale du cinéma allemand pour faire œuvre personnelle, de son époque et intemporelle, dans l’intelligence de l’aspect quasi religieux du mythe du vampire (dans la scène surtout où Lucy se sacrifie au nosferatu). C’est magnifique.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 septembre 2012
    Rares sont les remakes qui surpassent leur prédécesseur. Bien qu'il paraissait évident avec la venue du son et de la couleur de reprendre le chef d'oeuvre de Murnau, Herzog n'y apporte pas grand chose de plus si ce n'est les excellentes compositions de ses acteurs. Ca vaut quand même le coup de voir Klaus Kinski en Dracula...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Les images sont très belles et la mise en scène est superbe. Et puis, Klaus Kinski, comparé à Max Schreck, donne une certaine sensibilité à se monstre, là ou Schreck lui donnait une personnalité plus menaçante.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Film à l'ambiance étonnante, remake du film de Murnau et pourtant si différents. On reconnait immédiatement le style de Herzog, il y a des défauts et des petites longueurs mais ce film est étrange à souhait et je pense que c'est l'effet escompté.
    jamesluctor
    jamesluctor

    134 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2010
    Une splendide relecture du mythe de Nosferatu, qui ne se cache d'ailleurs même plus quant à ses origines, puisqu'on l'appelle directement Comte Dracula. Les acteurs sont phénoménaux (Klaus Kinsky a une présence sans pareil, et est vraiment effrayant dans certaines de ses apparitions), les décors magnifiques, et la musique recrée une atmosphère hypnotique digne d'Aguirre. Un remake dramatique qui ne place pas du tout les mêmes enjeux, faisant de Nosfératu un être maudit, brisé, qui ne parvient à vivre son histoire d'amour, et qui répend peste et désolation autour de lui. Tant de majesté, tant d'allure, tant de talent, c'est rare.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 février 2015
    Un remake du grand film de Murnau. La photographie et la réalisation sont superbes, Klaus Kinsky y montre une fois de plus son génie. Reste que malgré la couleur, un travail soigné sur le Story-Board et la prise de vue, le film ne possède pas la magie et l'inventivité de son illustre prédécesseur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Nosferatu, fantôme de la nuit a l'apparence, la sensation et le rythme d'un film d'étudiant. Une partie de l'histoire de ce film est manifestement tirée du livre comme le font la plupart des films Dracula puisque Stoker a donné son nom à ce vampire. Le Nosferatu original de 1922 reprend la base de Dracula et tente un essai légèrement différent qui tient plus de l'hommage. L'existence du Nosferatu de 1922 fait que ce film de 1979 n'est un hommage ni au livre ni au film muet. L'interprétation de Dracula par Kinski présente des images intéressantes mais là encore la plupart sont tirées de l'original de 1922. L'apparence du vampire n'est pas nouvelle ou différente car elle ressemble à celle du vampire de 1922. Les doigts de Kinski sont effrayants mais ses répliques et sa prestation est terne et je pense qu'il aurait pu l'amélioré. Dans certaines scènes Kinski émet des gémissements étranges comme s'il était un enfant réprimandé à qui on aurait dit d'arrêter de toucher quelque chose et qui s'éloignerait d'un air renfrogné. Ce n'est pas effrayant et cela n'imprègne pas le personnage de Dracula d'une horreur inspirante alors qu'il est à la recherche d'un amour nécessaire et d'une soif de sang. Non rien de tout cela n'arrive. Dracula peut avoir une raison impérieuse de ressentir un profond chagrin pour l'amour qu'il a perdu mais l'histoire est loin d'être assez convaincante pour justifier une extension du personnage de Dracula et donc la fin est inutile et s'inscrit dans l'aspect général de ce film...
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2007
    C'était une gageure que de refaire le chef-d'oeuvre de Murnau. Werner Herzog a réussi en parti son pari car il a su conserver un peu de l'atmosphère expressionniste de l'oeuvre original tout en le modernisant avec intelligence.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Après Friedrich Wilhelm Murnau en 1922, Werner Herzog se réapproprie le mythe de Dracula, à partir du bouquin de Bram Stocker. Il parvient surtout à restituer l'histoire de façon simple, limpide: Jonathan Harker quitte son épouse à Wismar, pour partir dans les Carpates afin de négocier la vente d'une maison avec le Comte Dracula. Sur la route, on prévient le voyageur qu'un sort funeste l'attend; mais celui-ci s'obstine, et continue sa route malgré tout, à cheval, et même à pied. Le Comte Dracula se rendra ensuite, caché dans un cercueil parce qu'il ne peut, en tant que vampire, supporter la lumière du jour, à Wismar, ville natale de Jonathan Harker, pour y semer la peste et y rencontrer la femme de Harker, dont la blancheur de nacre et le cou l'ont séduit sur un portrait... Voilà ce qu'on peut apprécier chez Herzog sur ce travail d'adaptation littéraire et de réactualisation d'un mythe: il ne se perd pas dans les méandres d'un récit trop chargé, va dans la simplicité ("J'ai des histoires à raconter et du spectacle", confie-t-il ainsi dans une interview des Cahiers du Cinéma), tout en respectant les points majeurs de l'intrigue, et allant à l'essentiel.

    En bien des points, le réalisateur d'Aguirre reste fidèle au Dracula dans la tradition instaurée par Bram Stocker, puis perpétuée par Friedrich Wilhelm Murnau. Cependant, il opte pour un parti-pris et apporte tout de même quelque chose de nouveau: insistant moins sur le potentiel horrifique du personnage du Comte que sur sa solitude - et pour cause il vit reclus dans son château des Carpates, paraît en singulier manque d'affection physique: en témoigne la position dans laquelle il se trouve à sa mort - celle d'un embryon...
    Bien qu'on ne le voit que 17 minutes sur 147, Klaus Kinski impose une impressionnante présence. La force inimaginable de sa présence est d'autant plus forte qu'il se contente d'être là, fixant Harker de son grand regard brun sans ciller un seul instant, articulant son texte comme une longue mélopée douloureuse, campant le personnage de Nosferatu sans jamais cabotiner un seul instant, incroyable gageure qui mérite, pour le coup, d'être citée... Il suffit de voir son regard lorsque Harker se coupe le doigt avec un coupeau de pain, à table ("-Die Dienerschaft steht ihnen augenblicklich nicht zur Verfügung; gestatten, dass ich selbst für ihre Bequemlichkeit sorge...").
    A cette incroyable performance s'ajoute une maestria visuelle et sonore qui fait revivre dignement le mythe de Dracula. Plusieurs plans, proches de tableaux de Füssli ou de Kaspar David Friedrich, exercent ainsi une imparable fascination: celui qui voit Lucy Harker, sublime Isabelle Adjani, hululer dans la nuit, blanche comme un linceul; ou les séquences qui voient Jonathan Harker alias Bruno Ganz chevaucher dans les Carpates... A la beauté sans époque des images s'allie l'impact que peut avoir un morceau de Wagner ou de Charles Gounod lorsqu'il est bien mis en valeur...
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Hommage ou remake, nul ne sait, peut-être les deux. Werner Herzog est fidèle à lui-même, avec ses codes, son univers très étrange, et absolument aucune concession stylistique. Réflexion sur le mal, mal personnifié par un vampire mélancolique. Kinski est excellent, il campe un être en bout de course, fatigué, usé par l’immortalité, pétri de doutes, comme quoi porter le mal c’est un lourd fardeau. Il a des sursauts d’orgueil, mais on sent qu’il n’en a pas pour longtemps. On sent l’expressionnisme allemand, avec ce jeu d’ombres et de lumière, et la prédominance de l’ombre, c’est une vraie marque déposée. Une caméra impassible, comme dans une marche funèbre, elle suit. Une musique aussi étrange et lugubre que le reste, sûrement en accords mineurs déprimés. Adjani extrêmement sobre, et d’une beauté sépulcrale, pâle comme un mort, son jeu théâtral, l’ambiance .lugubre. Adeptes de l’hémoglobine dégoulinante, et des courses poursuites pleine de fun, passez vite votre chemin, ce film est lent et non-démonstratif, Il nous montre comment le mal est épidémique, non épidermique, en nous pas tout autour de nous, et pourquoi les sacrifices ne servent à rien du tout. Pessimiste ? Un peu, mais il garde tout le temps sa dimension de fiction, et de conte pour adultes avertis. A regarder la nuit de la Toussaint pour un effet maximum, si possible à côté d’un cimetière toutes portes grandes ouvertes.
    Jean G.
    Jean G.

    30 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    D'une rare beauté. Werner Herzog, ce grand cinéaste, nous offre une oeuvre plus subtil, plus douce et envoûtante que les autres adaptations de Dracula, en mêlant musique de rêve, images somptueuses, mise en scène superbe et un esthétisme fabuleux.
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