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    Visage
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    20 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2009
    Ce n'est pas un film mais de la pélicule. Une longue série de plans abjects sur une interminable pélicule agrémenté de quelques dialogues prononcés par des acteurs pourtant renommés (exception faite de Laëticia Casta). C'est un caprice de producteurs, un délire de réalisateur, un affront pour le public. Ce genre de bobines devrait rester dans les collections privées de ceux qui les ont commanditées !
    jfharo
    jfharo

    56 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2009
    Déplorable !, et en plus mal joué .De L.Casta on comprend !!, mais pas de F.Ardant .
    Un fiasco ou j'ai tenu 1 heure avant de fuir comme bon nombre de spectacteurs .
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2009
    Tsai Ming-liang semble se parodier lui-même avec ce non récit chichiteux interminable , sommet de nombrilisme et de poésie bradée. Espérons que ce ne soit qu’un accident de parcours chez ce cinéaste talentueux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2009
    Là où ça rate, là où le manque agit, là où le pulsionnel touche à nos fantasmes : fantômes devenant visages plutôt que symptômes devenus vissages.
    Impossibilité du rapport sexuel (ou non). Rencontres avortées, phrases esquissées, désirs en souffrance. Interruptions.
    Pourtant, des présences se font jour, s'intensifient, s'envisagent. Apparitions furtives ou explosives, lorsque ça déborde (comme l'eau, comme la neige, comme le feu aussi) ou lorsque ça se dérobe (comme le regard, comme le reflet, comme le rendez-vous aussi).
    La mort de la Mère. La transmission du Père. La quête -masquée- de la figure -dévisagée- de la vie. Mises en abyme abîmées, failles à l'aune de la quatrième dimension. La dimension sauvage, celle du cerf, volant.
    L'attente. Le noir. S'en libérer. Salomé. Danse malgré la solitude. Danse malgré les habitudes. Le roi, mystique en diable (Léaud, au sommet, comme toujours), comme fusionné avec Jean-Baptiste, sortant du trou, pour tourner autour du cadran. Dans l'axe du levant, jusqu'à ce que l'animal, insaisissable, soit hors champ. Hors chants.
    Titi meurt, Zizou vit. Le don du père échoue là où sa métaphore résout. Perdu, Kang (Lee, sensationnel, encore une fois) trouvera alors sa voie. Via les expérimentations des voiles et des matières, des formes et des contenus, dans l'espacement, le discontinu.
    Elle (Casta, enfin consacrée) irradie : si elle s'applique à s'empêcher de voir, à combler la clarté, c'est -aussi, surtout- pour enfin lier corps -si épanoui, si troublant- et visage -si expressif mais si évanouissant-, ce que les coupes et les embrasures des cadres géniaux, des trouvailles de plans et de pleins, des transitions insoupçonnées, mettent en exergue.
    Tsaï Ming-Liang, tout en enrichissant son film des apports des deux précédents, fait ici pendant à "Et là-bas quelle heure est-il ?", comme complément et dépassement, des parents. Toutes les scènes ont leur nécessité, autant dans les lieux souterrains que dans ceux communs pour dénouer la
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Cannes n'aime pas que la pellicule soit chimiquement impressionnée, perturbée, bouleversée par un des acteurs les plus radioactifs en activité : Jean-Pierre LéAUD - réservant son accueil à un Brad Pitt fadasse et inoffensif. Cannes n'aime pas que Laetitia danse pour nous légèrement vétue de voiles, sirène dangereusement sensuelle, sexuelle. Cannes a tout simplement et bêtement rejeté ce cadeau, ce théâtre magique, cet hommage vivant. Le maître mot de "Visages" est "cadre". Extension idéale de "Et là bas quelle heure est-il ?" on retrouve JP LéAUD, on reprend (presque) là où on l'avait laissé, et vogue la galère ! Fanny ARDANT est le pivot du film, assurant la réussite du système de vases communicants entre Taipei et Paris, ou plutôt cette zone fantasmatique, anamorphosée, qui s'étend des bassins du Jardin des Tuileries aux salles du Louvre et certaines de ses coursives. C'est elle qui sert de go between, semble tenir à bout de bras, sur un fil, tente de rassembler un tournage qui fuit à vau l'eau, la production, la technique, les décors et surtout les acteurs, aussi sauvages et mystérieux que des animaux en liberté, qui partent en vrille et vivent leur scènes chacun, à droite à gauche, que Tsai Ming Liang abandonne et observe se débattre dans des Histoires sans Paroles avec beaucoup d'amusement, de malice. Après, que vous dire ? ça se passe de mot. C'est du temps qui passe, au travers d'un tamis de poésie, de couleurs, de reflets, d'images de toute beauté (séquences du tunnel), de drôlerie burlesque, de fantaisie "musical", aquatique ; apparition nocturne et végétale, sexuelle avec Mathieu AMALRIC ; scène captée sur le tournage entre JP LéAUD, LEE KANG SHENG et titi ; monologues au mirroir "Saalomééé ! Danseuh pourrr moouaah !" ; obstination de Laetitia CASTA soudain très sombre, à obturer le cadre à grands coups de chatertone ; monochrome, écran noir. Ceux qui auront quitté la salle avant la fin auront raté la scène de la chambre froide à réveiller les morts
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