Avis sur Scream 4

Ces dernières années, des franchises horrifiques principalement des années 80 ont perdu de leur saveur, si je puis dire, dans des remakes/reboot qui ont fait d'eux des versions plus modernes mais qui ont totalement dénaturalisé le "mythe". Vendredi 13 et Freddy ont perdu de leur superbe. On pouvait s'attendre au même traitement pour Ghostface, qui semble spécialement bien vieillir. On retrouve ici les survivants des films précédents et un nouveau tueur, qui s'inspire encore et toujours des crimes de Woodsboro. Oui, c'est répétitif, mais qu'est-ce que c'est bon! Après un épisode 3 largement inférieur aux deux films précédents, c'est une véritable bouffée d'air frai que de découvrir de nouvelles règles, bien que le scénario narratif soit toujours et encore le même. Je me répète. Passons. Wes Craven est toujours aussi efficace à la mise en scène et Kevin Anderson excelle toujours dans l'écriture de nouveaux scénarios. spoiler: Les héros commencent à lasser, tout de même. On voudrait bien suivre pendant d'autres films des personnages autres que Sidney, Dewey ou Gale. Ils sont à la limite de l'immortalité.
Espérons que pour un prochain film, tous les défauts de ce nouvel opus changeront en qualité...

" Scream 4 " quatrième et dernier volet de la quadrilogie " Scream " .

10 ans après les meurtres sanglants de Woodsboro , Sidney Prescott ( Neve Campbell ) revient dans sa petite ville pour faire la promotion de son livre . Mais très vite les meurtres sauvages reprennent et un nouveau tueur terrorise la ville. Ses meurtres on ils un rapport avec le retour de Sidney et l'anniversaire des 10 ans du massacre de woodsboro ? Et qui se cache derrière le masque du tueur ? Le mystère est totale ...

10 ans après " Scream 3 " le réalisateur Wes Craven et le scénariste Kevin Williamson qui avait scénarisé les deux premiers films de la saga ont eu l’envie de relancer la franchise " Scream " avec un quatrième opus malgré le fait que le film précédent était censer être le chapitre finale d’une trilogie ( ils le disent carrément dans le film en plus ) . Donc j’avoue avoir été un peu sceptique sur l’intérêt de ce projet . Et puis bon on va pas se mentir les suites tardifs une dizaine d’année plus tard sa ne donne rarement quelque chose de bon sachant que les acteurs ont viellit , que l’époque a changer et qu’on ne retrouve plus le charme de cette époque . Bon alors que vaut ce quatrième film de la franchise ? Et ben javoue que c’est une très bonne surprise . Ce 4e volet est bien meilleur que le précédent . Sa se voit que Kevin Williamson ( brillant scénariste des deux premiers " Scream " ) est de retour à l'écriture du scénario de ce 4ème volet . La scène d'ouverture est excellente . Une scène d'ouverture très originale qui nous laisse perplexe . Le casting est bon . On retrouve avec plaisir nos trois héros préférer avec quelques années de plus a savoir les excellent David Arquette , Neve Campbell et Courtney Cox qui vont être confronter bien malgré eux à un nouveau tueur . Auquel viennent s'ajouter de nouvelles tête sympathique comme Hayden Panetière ou Emma Roberts excellente dans le rôle de Jill la cousine de Sidney confronté également au tueur .
L’intrigue se déroule comme pour le premier film dans la petite ville de Woodsboro . Sa fait plaisir de revenir à Woodsboro le lieu culte du premier film même si l'ambiance n'est plus tout à fait la même . On avait quitter Woodsboro dans les années 90 avec des ados des années 90 et on revient dans les années 2010 avec des ados des années 2010 ( en 2011 pour être plus précis ) . On a donc un " Scream " lifté avec une nouvelle génération d’ados ( la génération Facebook , internet et smartphone ) . Et c'est donc avec cette nouvelle technologie que le tueur va mettre en scène ses meurtres . Sa apporte un peu de nouveauté et de fraîcheur à la saga . Les meurtres sont d’ailleurs très sauvages et beaucoup plus violent que les précédents . Le film est beaucoup plus sombre et violent qu'à l'accoutumée grâce a quelques séquences bien horrifique comme on les aime . Mais on aurait aimer des meurtres un peu plus originaux sa reste quand même assez classique . Le film nous tient en haleine tout le long car comme les précédents opus on s’interroge tout le long du film sur l’identité du meurtrier grâce à un très bon suspense et l’identité du tueur est d’ailleurs une véritable surprise car on l’avait pas vu venir . Pour la première fois dans la saga on a la sensation que le tueur risque de réussir son coup et duper tout le monde grâce a un plan machiavélique tout bonnement génial qui nous laisse perplexe et nous tient en haleine jusqu'à la toute fin du film .

spoiler: Le mobile du tueur peut paraître un peu surréaliste mais reflète tout de même bien notre société actuelle ou certains sont près a tout pour accéder a la célébrité aujourd'hui que ce soit en allant dans des émission de TV réalité débile ou on faisant l'abruti total sur internet pour se faire remarquer .

Comme pour les précédents films le tueur va tenter de zigouiller ses victimes ce qui va donner lieu à son lot de frayeur et de sursaut et on va être tenu en haleine pour voir si ils arriveront à s’en sortir grâce à un bon suspense bien maîtrisé . Le film contient pas mal de clins d'oeuils sympathiques à la saga " Scream " et aux autres films d'horreur en général . Comme pour les précédents film ce quatrième volet s’amuse à détourner et tourner en dérision les codes et clichés des films d’horreur grâce à une bonne dose d’humour noir . Dans le premier film on détournait les codes du Slasher , dans le second film on détournait les codes des suites de Slasher et dans le troisième volet ont détournait les chapitre final de film d’horreur . Et dans ce quatrième film c’est les codes et clichés des remakes et reboot de films d’horreur culte très à la mode ses dernières années qui vont être tourné en dérision pour notre plus grand plaisir .
. Le film contient son lot de scènes mémorable ( la scène d'ouverture, la découverte de l'identité du tueur et la mise en plaçe de son plan , le final a l'hôpital ... ) .

Une très bonne surprise que ce quatrième opus après un troisième volet décevant .

Un 4ème opus tout simplement brillant. Wes Craven s'amuse comme un petit fou à réinventer les codes de la saga mais aussi en se moquant de sa première trilogie. Et comme tout "Scream" qui se respecte l'introduction est très réussie en jouant parfaitement avec les nouvelles technologie et les réseaux sociaux. Fun et jouissif, comme le reste de l'œuvre. Qui plus est j'ai trouvé le mobile du (ou des) tueur(s) est très original. Bref, un excellent cru qui venait redorer le blason de la franchise après un 3ème film vraiment en deçà. Le tout porté par de formidables acteurs. Un dernier film en apothéose pour l'un des maîtres de l'horreur au cinéma.

Un nouvel épisode de Scream qui joue la carte de la nostalgie des 2 premiers volets sans jamais tomber dans la redondance facile, le tout avec de sérieuses touches de modernité spoiler: (caméra à l'oreille, blogs, réseaux sociaux, direct live, fête clandestine)
et un mélange entre l'ancien casting spoiler: (la toujours excellente et calme Neve Campbell, la délicieusement odieuse Courteney Cox et le gentil benêt David Arquette)
et des nouvelles têtes spoiler: (Emma Roberts est bluffante, Hayden Panettiere m'a plu, Anna Paquin ou Kristen Bell font des petites apparitions amusantes)
. Sur le contenu, on trouvera toujours une mort moins originale que les autres spoiler: (le volet électrique)
et quelques petites choses prévisibles spoiler: (le coup de la penderie est attendu)
, mais dans l'ensemble le scénario se renouvelle pas mal spoiler: (la mort des flics notamment)
et les surprises s'enchaînent jusqu'à un dénouement savamment pensé dans son organisation rythmée et sanglante, sa justification et toutes les fausses pistes qui vont avec spoiler: (je croyais vraiment que ce serait soit l'ex petit-ami soit la flic)
. Néanmoins, la qualité de la saga Scream tient toujours plus de l'humour que de l'horreur pure, et à ce niveau-là, Scream 4 met le paquet. En effet, l'histoire s'amuse des codes des films du genre spoiler: (quelle minorité doit mourir?, laquelle est préservée?, les gays, les noirs, les blondes???; le tueur qui apparaît souvent derrière la victime; le tueur jamais mort du premier coup)
, se présente en faux remake des premiers volets spoiler: ("la règle du remake c'est de ne pas déconner avec l'original")
, critique certaines oeuvres décevantes spoiler: (Saw 4 en prend pour son grade)
, en évoque d'autres signées Wes Craven qui ont fait l'objet d'un remake spoiler: (la toujours excellente et calme Neve Campbell, la délicieusement odieuse Courteney Cox et le gentil benêt David Arquette) 0
, s'éclate avec le concept de film dans le film spoiler: (la toujours excellente et calme Neve Campbell, la délicieusement odieuse Courteney Cox et le gentil benêt David Arquette) 1
et fait quelques blagues sur des personnalités connus spoiler: (la toujours excellente et calme Neve Campbell, la délicieusement odieuse Courteney Cox et le gentil benêt David Arquette) 2
. Au final, Scream 4 est un habile semblant de remake moderne de Scream (lui-même parodie des films d'horreur d'avant), slasher jouissif qui cède rarement à la redondance et au prévisible.

Dix ans après le troisième épisode, Wes Craven refait enfin parler de lui en retrouvant Ghostface. Et c'est tant mieux car ce quatrième volet s'avère bien meilleur que les deux précédents. L'évolution du cinéma d'horreur a permis à la saga de trouver un nouveau souffle.

Qu'on adhère au genre ou pas, il faut bien le reconnaitre, la saga Scream et son "Ghostface" sont des icônes du genre qui ont marqué à jamais toute une génération d'adeptes. Il y a quinze ans de cela, on pouvait assister aux premiers déboires de Sidney Prescott, confrontée à un dangereux psychopathe visiblement amateur d'Edvard Munch. Le film fut un succès total, une référence immédiate, débarquant en salles alors que le film d'horreur et en particulier le slasher étaient en état comateux (pour ne pas dire six pieds sous terre), et de ce fait redorant fièrement le blason de l'épouvante. On ne peut pas dire que le parcours fut aussi glorieux pour les séquelles, mais la tétralogie de Wes Craven a toujours su faire preuve d'un parcours ultra-référentiel délectable et une critique acerbe et jouissive de l'industrie hollywoodienne.

Dix ans après les évènements du troisième opus, la belle Sidney se retrouve une fois de plus aux prises avec un allumé de la lame, pas de chance, à croire qu'elle ne fréquente que des psychopathes. Si dans la forme, ce quatrième épisode n'apporte pas grand chose de plus à une saga qui n'a fait que s’essouffler scénaristiquement au fil des films, c'est dans le fond que Scream 4 frappe fort. On pouvait s'inquiéter à son annonce, l'héritage de Ghostface et ses codes paraissant quelque peu dépassés et ringards aux yeux d'une nouvelle génération dopée au gore à outrance et à l’ultra-violence. Craven a su jouer de cet handicap et en faire une force pour sa nouvelle histoire. Scream 4 est un film très drôle, encore plus grinçant qu'auparavant et toujours un véritable témoignage d'amour aux références du cinéma de genre. Nouvelle génération, nouvelles règles, et un aspect parodique omniprésent tant dans la mise en abime que dans les mœurs de cette relève adolescente. Le géant Hollywood s'en prend encore plus dans la gueule que jamais, et il faut bien avouer qu'aujourd'hui plus qu'à l'époque, il y a matière à se moquer là-dessus...

Dès la première séquence (magistrale, comme toujours dans la saga), le ton est donné. Un rythme explosif, des ficelles du suspense et de l'angoisse éculées mais judicieusement exploitées, des figures familières sur le retour et de nouvelles têtes fort sympathiques et bien connues pour la plupart, des dialogues délectables, des mises à mort pas toujours très inspirées mais empreintes d'une bonne dose de tripailles -au sens propre comme au figuré- et surtout, je le redis, un humour noir acéré qui rend à la franchise ses lettres de noblesse. Scream 4 pourra de ce fait toucher tous les publics (à partir d'un certain âge, bien sûr), pour peu que l'on baigne un minimum dans le cinéma d'horreur.

Critique de "Scream 4".
Un bel hommage à toute la saga. Un opus plus adapté à la nouvelle génération avec l'arrivée des nouvelles technologies Facebook, iPhone etc. Plus d'action, plus de suspens, les fausses pistes nous embrouillent la tête. Ce quatrième opus rassemble tous les ingrédients de la saga. Il ressemble un peu plus au premier volet au niveau de la scène final (scène où le spectateur découvre l'identité du tueur). C'est un véritable régal. Les critiques ont été un peu dures avec ce film le qualifiant de "produit commercial ". Perso je l'ai trouvé plutôt agréable dans l'ensemble.
4/5

Pas convaincu au départ, j'avoue que ce quatrième volet de Scream a la patate!! Le style visuel et scenaristique imposé par Wes Craven depuis le 1er épisode fait toujours mouche
et la bonne pointe d'autodérision qu'il insère durant le film est plus qu'appréciable! Je suis partant pour une suite!

Le gros problème dans les séries horrifiques, c'est que les épisodes s'enchainent et qu'on termine souvent avec une dizaine d'épisodes (Freddy, Halloween, Vendredi 13). Après un décevant "Scream 3" et au vu d'un quatrième épisode qui se voudrait un remake du premier, on faisait un peu la moue. Mais le début sait nous satisfaire et le film traite avec humour ce nouveau n°1 ("on ne déconne jamais avec l'original). Plus sanglant, plus drôle, plus référencé aux films horrifiques, justement, et ce malgré un scénario pas folichon. Cet opus sait nous faire oublier les lacunes rencontrés sur l'opus n°3 mais on a du mal à imaginer un énième suite fait pour exploiter le filon.

La franchise revient avec un bon quatrième épisode, un retour au sources très efficace. Si, on reproche toujours à la franchise que le film original suffisait, les fans devrait retrouver tous les ingrédients qui ont fait son succès dans celui-ci. Le scènario est original, bien écrit et les dialogues font mouches. Sydney Prescott, l'unique survivante du premier film est de nouveau confronté au macabre tueur en série, le "GhostFace", dans un jeu de massacre sans pitié, où les règles ont changés, qui est traité avec humour. La réalisation est entre les mains de Wes Craven, le cinéaste du film original, un retour salvateur qui donne un coup de fraicheur à la franchise. Les acteurs sont charismatiques et sont très convaincants. Le jeu de Neve Campbell est intact."Scream 4" est un très bon film, rehausse le niveau d'efficacité de la saga et donne un bon cocktail de sueurs froides et d'horreurs.

Pas aussi bon que les deux premiers mais mieux que le troisième. Les nouveaux acteurs sont très bons, les tueurs sont originaux mais le dénouement un peu exagéré. A voir quand même pour les fans de la saga!

Après Scream premier du nom, le 4 est assurément le meilleur car il revient au bases de ce qui faisait Scream. Oubliez les studios Hollywoodiens et autres confréries d'étudiants, l'action se passe à Woodsboro avec des lycéens qui pour une fois, ne sont pas joués par des acteurs de 25 ans. Le scénario est prévisible, normal c'est un Scream, mais cependant la mise en scène est efficace et la mise en abyme est EXCELLENTE : le tueur souhaite faire le remake du film déjà inspiré d'un film... Dans le film ! Et cet aspect ci est très bien exploité surtout dans le troisième acte ! Le côté "nouvelle génération, nouvelles règles" est en revanche à oublier. Une petite déception pour le mobile du tueur, bien que son identité soit une surprise et que son mobile renforce la mise en abyme, on a du mal à avaler la pilule. Mais une question se pose : Y a t'il déjà eu un mobile crédible dans un épisode de Scream ? A voir pour les fans, les autres, regardez le premier épisode.

Un peu plus de dix ans après "Scream 3", Wes Craven fait son grand retour avec sa saga mythique au cinéma et cette fois à nouveau accompagné de Kevin Williamson au scénario, ce qui est une très bonne nouvelle ! Effectivement, ce dernier ayant céder sa place dans le troisième opus, il revient ici avec un épisode encore plus méta et encore plus truffé de références. Un quatrième opus toujours aussi réussi donc, ce qui est rare dans une franchise, surtout de films d'horreur, d'arriver à tenir la longueur sur autant de films (même si certains sont évidemment plus réussis que d'autres, le troisième opus étant notamment plutôt bancal). Mais bref, on retrouve donc, fort heureusement, nos trois personnages phares de la franchise, à savoir, Dewey, Gale et Sidney dont cette dernière retourne à Woodsboro pour faire la promotion de son nouveau livre dans lequel elle raconte comment elle a réussit à surmonter tous ces évènements et traumatismes (elle a finalement su donc, comme Gale, exploiter le filon). Mais le repos est de courte durée puisque les meurtres perpétrés par Ghostface reprennent dès son arrivée dans la petite ville américaine. Ce qui est intéressant dans cet épisode, c'est que nous avons, pour la première fois dans la saga, réellement deux générations, les anciens ados des années 90 donc et les ados des années 2010. Cela permet évidemment de multiplier les références, afin de rester à la page (autant sur le cinéma que sur la culture en général), de plaire à une nouvelle génération de spectateurs, mais également de créer un nouvel univers méta dans lequel on n'aurait plus affaire à une suite mais à un remake. On retrouve alors, dans la nouvelle génération, de nouveaux personnages caricaturaux et deux ersatz de Randy qui font partie du ciné-club de leur lycée et qui nous explique, comme Randy l'aurait fait, les règles du remake. Et si le projet peut faire peur, surtout concernant les fans, il est en réalité original et bien mené, multipliant également les références, à la fois visuelles et narratives, aux précédents volets de la franchise, sans tomber dans le fan service pour autant ! Nous retiendrons également la scène d'ouverture qui, tout en restant dans la même veine que les précédents volets, a également un regard critique envers elle-même. Concernant les acteurs, ils sont toujours aussi bons et nous retrouvons cette fois, entre autres, Emma Roberts, Hayden Panettiere et Rory Culkin qui sont également très bons. "Scream 4" est donc une très bonne suite, tout simplement !

Une très bonne suite voir même meilleur que le 2 et le 3. Avec de très bons effets de surprise (car scream ça n'a jamais était la peur mais bien la surprise) les 20 premières minutes sont éblouissantes quand au final sure qu'on s'y attend pas. L'humour est présent dans tout le film sans que cela soit gênant. Puis ya un plaisir évident de retrouver toute l'équipe originale aussi bien devant que derrière la caméra d'ailleurs.

Quand une saga cinématographique est terminée, Hollywood sort généralement la technique du remake pour pouvoir profiter encore et toujours de celle-ci. Scream ayant toujours joué sur les codes du cinéma d'horreur, le quatrième volet (orthographié Scre4m) va traiter cette fois la thématique du remake en jouant sur le changement de génération. Celui-ci se remarque par les évolutions technologiques (omniprésence des téléphones portables, des webcams et d'internet) et par la mentalité des nouveaux personnages spoiler: (Jill cherchant la notoriété à tout prix est le symbole d'une jeunesse façonnée par la télé-réalité)
. Ceux-ci revivent le même genre d'événements que leurs aînés mais avec des différences notables notamment sur l'identité du (ou des) tueur(s). Kevin Williamson, de retour au scénario après son absence pour Scream 3, suivra donc, dès les premières minutes spoiler: (avec l'excellente et très surprenante triple ouverture jouant sur la mise en abîme)
, les règles du remake énoncées pendant le film en continuant à enchaîner les références au genre. Wes Craven (dont c'est l'ultime film) fait preuve une fois de plus d'une belle maîtrise de l'espace et du suspense en signant quelques beaux moments de cinéma spoiler: comme le massacre de l'officier de Police Anthony Perkins (référence claire à l'ancêtre du slasher qu'est Psychose) et de son collègue
. Ce redémarrage de la franchise est peut-être même le plus efficace depuis le premier épisode. En outre, le trio de héros des originaux formé par Neve Campbell, Courtney Cox et David Arquette est intégralement de retour tout en ayant évolué avec les années spoiler: (Sidney a enfin fait la paix avec son passé et le couple Gale-Dewey est désormais marié)
. Enfin, le film possède sa propre originalité avec une moindre présence de l'humour, une fin assez originale, une nouvelle génération de personnages et surtout la motivation la plus intéressante du (ou d'un des) tueur(s) qui permet de conclure le film de manière très ironique (voire assez glaçante quand on y pense). Ainsi, alors qu'on aurait pu penser que le film allait être un calque inutile de la franchise, Scre4m se révèle être le meilleur épisode de la saga après le premier et une conclusion tout à fait honorable de la carrière de son réalisateur.