2,0
Publiée le 9 août 2023
Il aura fallu attendre plus d'une décennie pour voir apparaître une suite à une trilogie qui semblait pourtant close avec ce Scream 4, toujours réalisé par Wes Craven, dans la lignée de ses prédécesseurs, voir même un peu trop, comme souvent dans la franchise. L'histoire se déroule dix ans après les derniers tragiques événements qu'a connus Sidney Prescott à Hollywood. Cette dernière revient dans sa ville natale de Woodsboro pour la promotion de son premier livre, retrouvant pour l'occasion ses amis Dewey et Gale. Seulement, les chaleureuses retrouvailles vont vites êtres perturbées par l'arrivées de Ghostface qui va s'en prendre a une bande de jeunes dont fait partie Jill, la cousine de Sidney. Ce scénario commence par une scène d'ouverture surprenante donnant le ton de son propos, avant de s'enfoncer dans une intrigue familiale tragique au fort goût de redite pendant une heure et quarante-cinq minutes peu originale. La formule n'évolue pas, n'apportant que quelques nouveautés au final sans intérêt à l'image de son aspect méta toujours plus tordu et une époque plus moderne avec les technologies actuelles ne bouleversant pas la recette moulte fois réchauffée. Aucune scène n'est marquante ou possède un meurtre iconique De surcroît, il faut attendre le dernier acte pour que le récit décolle et s'emballe réellement. Le ton oscille toujours entre horrifique et comédie noir et dénonce les nombreuses suites et remakes de films avec sarcasme puisque la franchise suit ce chemin. La recherche du tueur se fait parmi un panel de personnages peu intéressants, dont on retiendra comme nouveaux visages ceux d'Emma Roberts, Hayden Panettiere, Rory Culkin et Anthony Anderson. Mais comme toujours avec la saga, ce sont les retours des anciens noms de la première heure qui les éclipses, à savoir Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette. Une fois de plus l'alchimie entre tous ces rôles a du mal à prendre entre les deux générations différentes. La faute à un manque d'effet de groupe, ce qui nuit aux relations peu captivantes. Cela se ressent au niveau de leurs échanges ne provocants aucune émotion, mal aidés par des dialogues trop quelconques. Sur la forme, la réalisation de Wes Craven est moins inspirée qu'à l'accoutumée. La mise en scène manque d'idées permettant de nous gratifier de séquences mémorables. Cela est en parti dû à des décors également moins impactant. Ce visuel est accompagné par une b.o. une nouvelle fois signée Marco Beltami, dont les compositions sont qualitatives et renforcent l'atmosphère inquiétante. Cette dramatique série de meurtres s'achève sur une dernière partie rehaussant légèrement le niveau, avant une révélation livrant des motivations un peu grossières et une fin correcte, venant mettre un terme à Scream 4, qui, en conclusion, n'est qu'une nouvelle suite pas déplaisante mais sans intérêt tant elle ne renouvelle en rien la licence.
2,0
Publiée le 15 décembre 2022
"Scream 4" est le retour d'une saga plutôt intéressante, qui aura connu des hauts et des bas. Si j'aime bien le premier volet, les suites ne m'auront pas énormément enchanté. Et je dois dire que ce retour, après 10 ans sans volets, tombe finalement assez vite à plat. On se retrouve plus ou moins avec le même problème que le troisième épisode au final. Quand on est dans une saga aussi méta que celle-ci, on essaye de jouer avec des concepts scénaristiques bien spécifiques. Sauf que faire 4 films sur cela, on arrive forcément à un tout bien fade et vide au bout de quelques films. Il semble ne plus rien avoir à raconter ici, c'était déjà le cas dans le troisième volet, mais cela se ressens encore beaucoup au sein de ce projet. Principalement, car on essaye de traiter du cas des "remakes", sans vraiment l'assumer jusqu'au bout. On reste bien sur une histoire dans la droite lignée et dans la continuité du précédent. Pourtant, sur le papier, l'idée d'avoir laissé 10 ans entre ses deux films aurait pu aider. Le genre a beaucoup évolué entre-temps et j'avais donc hâte de voir comment ils allaient pouvoir analyser le genre actuellement. Mais le tout est traité d'une façon tellement basique que cela en devient vite laçant. C'était certes intéressant de voir ces jeunes adultes rirent des films d'horreur dans le premier film, mais cela devient vite laçant ici. On se retrouve un peu avec le même style, sauf que l'on va ici parler de l'impact des réseaux sociaux ou du torture porn, un genre clairement devenu très populaire entre-temps. Sauf que je ne comprends pas l'intérêt de cette thématique. La saga n'a jamais parlé d'autre chose que des films dit "slasheurs", alors pourquoi s'intéresser à d'autres genres ? On nous parle de la saga "Saw" dans le film, on l'évoque. Mais qu'elle est le rapport entre "Hallowen" et "Saw" par exemple ? Hormis le côté gore, et encore pas pour tous les slasheurs, je ne vois pas vraiment. Et en matière d'histoires, ce quatrième opus reste toujours aussi peu intéressant que le précédent, les personnages étant toujours sans développement depuis le deuxième film. Ils ont tous terminé leur arc narratif, leur histoire est terminée, il faudrait commencer à s'en rendre compte ! Donc c'est certes plutôt intéressant de les retrouver, et le film avait de bonnes idées. Mais l'exécution me laisse vraiment perplexe, je ne pense pas que cela puisse être vraiment intéressant à visionner au final. Cela plaira peut-être aux vrais fans de la saga, mais ce n'est clairement pas mon cas. J'ai donc été déçu, une nouvelle fois. Pour conclure, pas ma tasse de thé.
2,5
Publiée le 6 septembre 2021
Premier Scream que je vois, ce 4ème volet est exactement ce que j'attendais vu les extraits grapillés de ci, de là. Je ne suis pas fan des coups de couteaux gratuits et l'humour est très basique.
Ça m'a surtout agacé !
2,5/5
2,5
Publiée le 17 février 2021
La recette de Scream est éculée est ce quatrième opus le prouve , on ne ressent plus grand chose en regardant les exploits de Ghostface. Le film n'est pas mauvais en soit , et l'identité du ou des coupables fait son petit effet , mais on n'y croit plus trop , et cela est renforcé par le fait que Craven brise le quatrième mur un peu trop à mon goût. Je respecte ce parti pris , mais cela m'a parfois sorti de ce Scream 4 , que personnellement je trouve donc moyen.
2,5
Publiée le 27 décembre 2020
La trilogie Scream s'était conclue de manière décevante. Les crimes de Ghostface ont, depuis Scream 3, largement été dépassés par les exactions cinématographiques de multiples tueurs remakés façon brut de décoffrage ou bourreaux adeptes du torture porn, tout cela le temps d'une décade sensiblement plus jusqu'au-boutiste que les tranquilles années 90. Le néo-slasher n'ayant par survécu à la fin de la franchise qui l'aura vu naître, il était relativement inepte de proposer un quatrième Scream à l'aune du climat et du ton résolument plus viscéral du cinéma d'horreur des années 2000-2010.

C'est pourtant ce qu'a fait Craven, retrouvant pour l'occasion l'essentiel de l'équipe d'origine, Williamson compris. Ce dernier, appuyé par Ehren Kruger, propose de revenir à la ville de Woodsboro et de retrouver les survivants plus de dix ans après la mort du dernier Ghostface. Sydney ayant depuis acquis le statut d'écrivain à succès, elle revient dans sa ville natale et retrouve aux détours de la promotion de son dernier ouvrage ses anciens amis. Son retour provoquera aussi la résurgence d'un nouveau tueur au masque hurlant, lequel semble bel et bien décidé de faire de Sydney sa principale victime en commençant par zigouiller comme ses prédécesseurs, tout ceux qui gravitent autour d'elle.

Rien de nouveau sous le ciel de Woodsboro, si ce n'est l'ambition de traiter à nouveau du sempiternel décalage fiction/réalité annoncé par une ouverture qui, si elle ne se hisse pas au niveau de l'excellence de celles des deux premiers films, a le mérite de surprendre le spectateur en le perdant sur trois strates de réalités successives (Influence Inception ?). S'ensuit alors le traditionnel whodunit étalé sur tout un métrage, présentant une galerie de nouveaux personnages qui pour la plupart ont bien plus de substances que ceux du troisième film. Le traitement étant sensiblement le même que ses prédécesseurs, Williamson étaye son propos en dressant parallèlement à l'intrigue un bref état des lieux du cinéma d'horreur actuel. Le genre n'ayant pas chômé depuis le dernier balbutiement de Scream 3, il est intéressant de voir que les auteurs ne traitent que partiellement du genre dans sa globalité pour ne se pencher que sur les derniers slashers en date. Et là, force est de constater que la dernière décennie ne se résume qu'à une vague de remakes opportunistes plus ou moins bien emballés d'anciens slashers, et aux exactions cradingues de bourreaux sadiques. Craven ne cache pas son mépris pour l'évolution du genre au détour de quelques répliques plus ou moins bien senties.

Pour autant Scream 4 n'innove pas dans le genre. Tout au plus apporte-t-il matière à bouleverser certains codes établis ayant depuis évolués.
Ainsi, assiste-t-on à un film prenant plus pour référence ses premiers opus (dans la manière qu'à le tueur de reproduire et détourner les méfaits de Billy Loomis) que le genre qui l'a vu naître, Craven ayant d'ailleurs toujours eu cette propension à s'auto-citer. N'ayant pas assez d'exemples cinématographiques récents sur lesquels s'appuyer, Craven et Williamson choisissent d'étayer leur propos sur l'importance qu'à pris internet et youtube sur le quotidien actuel et s'en servent comme principal médium du tueur. Ainsi, ce dernier choisit-il de filmer et poster ses exactions en vue d'accéder au statut facile de star du web, le propos final du tueur étant que n'importe qui aujourd'hui sans une once de talent peut transcender son statut anonyme et sortir de l'ombre en se servant du web. L'argument est évidemment critiquable d'autant plus qu'il est tenu par l'assassin, mais il suffit de se remémorer certains faits divers pour lui trouver une pertinence toute relative.

Au-delà de ce propos à peine esquissé par le scénario, l'intrigue ne captive jamais vraiment. Ainsi, le scénariste ne fait-il qu'annoncer ses victimes sans pousser l'audace jusqu'à sacrifier des personnages de la trilogie initiale. A peine détourne-t-il les fameuses règles établies sans jamais surprendre le spectateur blasé par toute la décennie qui aura précédé. Dès lors, la révélation finale reste prévisible malgré la volonté farouche de Craven de confondre son public en privilégiant les fausses pistes convenues (voir comment Hayden Panettière réagit à la présence de Sydney ou l'attitude inquiétante de Marley Shelton lors de sa rencontre avec cette dernière).

Mais ce qui est dommageable au film tant il le rapproche plus du troisième opus que des deux premiers, c'est ce second degré rédhibitoire qu'a fini par impliquer le concept de mise en abîme. Il suffit de voir cette scène de meurtre, très drôle au demeurant, mais tout à fait hors de propos dans le contexte global où un jeune homme poignardé par le tueur, l'implore de l'épargner en avançant qu'il est gay (et donc intouchable si l'on en croit les règles énoncées auparavant), une réplique qui fige un instant le tueur dans une posture de confusion. Tout l'élément comique est là, l'attitude du meurtrier à cet instant le rapproche plus d'un Ghostface de Scary movie que de Scream. Il y a aussi le flic qui avant de mourir insulte Bruce Willis dans le statut de flic héroïque et increvable qu'il a toujours incarné. C'est drôle mais ça flingue la crédibilité.

Reste au final un film appréciable pour le cheminement balisé de son intrigue et la nostalgie que son titre peut encore provoquer, relativement meilleur que le troisième opus mais bien en-deçà de la qualité des deux premiers films. Ghostface a-t-il passé là son dernier coup de fil ?
2,0
Publiée le 1 décembre 2020
Entre cynisme et autodérision, le quatrième volet est qualitativement plus faible. Sans réelle surprise dans le scénario, il enchantera
uniquement les fans de slasher.
2,0
Publiée le 30 janvier 2020
Quelques efforts notables sont à signaler, il n'en reste pas moins dans la lignée des 2 précédents volets à savoir très médiocre.
2,0
Publiée le 9 novembre 2018
Le début est déstabilisant. Cela tourne en eau de boudin avec ces mises en abyme forcées.
Les jumpscares fonctionnent toujours autant mais on est clairement dans le réchauffé. Une suite qui s'avère inutile et n'apporte aucun plus à la saga. Des incohérences en nombre. La fin est grotesque, notamment concernant l'identité spoiler: des tueurs
qui, une nouvelle fois, est saugrenue, sans parler de la salade indigeste qui nous est contée pour le justifier. Cela ne tient pas la route !
Il est temps pour Ghostface de tirer sa révérence et de laisser la tourmentée Sid, la botoxée Gale et le simplet Dewey tranquilles !
2,5
Publiée le 19 novembre 2017
Passant d’une trilogie à une tétralogie et toujours sous la direction de Wes Craven, la franchise ne se renouvèle guère avec cet acte final. On retourne à Woodsboro sur les pas du trio de base - Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette - confronté à un nouveau Ghostface. Le film commence plutôt bien spoiler: avec une double fausse intro
avant de plonger assez vite. En effet, « Scream 4 » n’est en quelque sorte qu’une redite de ce que l’on connaît déjà. Par contre, l’identité et les motivations de l’instigateur de ces nouveaux meurtres m’ont pris par surprise.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 1 octobre 2017
Le film est bien, mais maintenant arrivé au 4 la Sidney m’énerve vraiment avec son j'ai tout vu, tout connu, rien ne m'atteint...

Elle s'en sort à chaque fois, alors que bon ... hein
J'espère ne plus l'a voir dans le 5.
2,0
Publiée le 27 mai 2017
Wes Craven nous livre donc une resucée de sa mythique saga... Non content d'en profiter pour dézinguer en douceur tous les copistes qui auront pullulé dans la foulée du premier Scream (ça ne coûte rien mais ça fait plaisir), il tente ici une réactualisation du canon "officiel", mais avec assez peu d'imagination et beaucoup de grosses ficelles. Clins d’œil appuyés, voire relecture de scènes cultes. La référence à Internet n'est que peu exploitée au final, le scénario n'arrive pas à surprendre, les acteurs ont rempilé parce qu'il le fallait, et la fatigue commence à se faire sentir. C'en est même tellement flagrant que l'on nous rajoute des litres d'hémoglobine pour faire passer le message, à savoir qu'il ne faut pas se prendre au sérieux. Gardons-nous d'un Scream 5, et passons à autre chose.
2,0
Publiée le 14 mai 2015
Une fois de plus, il y aura encore des personnalités dérangées dans l’entourage de notre bonne vieille héroïne Sidney... Et sachant que c'est tellement des tueurs improbables dans cette saga, on continuera toujours de douter sur l’identité de ces derniers... Rapide pour s’enfuir, à défaut de l’être pour tuer, Ghostface ne rigole plus et continue de recouvrir les murs de sang...hum, si, en fait il est toujours marrant. Il n'y a pas vraiment de nouveautés, si ce n'est la scène d'introduction. Le film est tout de même bourré de facilités, sous cette direction de Wes Craven qui n’a rien de remarquable. Cela changera-t-il au prochain volet ? Suspens...ou pas !
2,5
Publiée le 21 mars 2015
La saga aurait mérité de s'arrêter au 3ème volet. Là ce n'est pas du tout crédible, impossible d'avoir peur. C'est même loufoque, par moment j'avais plutôt l'impression de voir une parodie Scary movie et non un film d'horreur
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 11 décembre 2014
Film de trop pour le quatrième volet de la série qui ne se différencie pas de ces précédents. Je pense que ce film était en trop et qu'il n'aurait jamais du exister. On ne compte plus le nombre de couteaux que Sydney a reçue et le nombre de policiers incompétents qui se succèdent au cours des quatre films. Le film nous fait passer un bon moment pour les amateurs du genre mais cela s'arrête là!
2,5
Publiée le 6 décembre 2014
15 ans après les meurtres du premier "Scream" à Woodsboro, un nouveau Ghostface fait surface, et assassine des lycéens, tout en pourchassant les rescapés des films précédents. On ne va pas se mentir, la corde semble ici usée jusqu'au bout. Hormis le trio principal habituel, les personnages ne sont guère passionnants, et les séquences de meurtres ne font plus beaucoup d'effet, même si les rebondissements demeurent sympathiques. En revanche, Wes Craven semble aller encore plus loin dans l'auto-dérision, si bien que "Scream 4" fait presque figure de parodie. Entre une séquence d'intro complètement délirante, des piques régulières aux reboots de films d'horreurs, des dialogues volontairement improbables, et des passages qui se moquent des clichés de la franchise, on est largement plus dans la comédie noire que dans le film d'horreur. Par ailleurs, l'ensemble a le mérite de s'intéresser à l'évolution des adolescents, désormais rivés à leurs smartphones, et en quête de gloire éphémère sur les réseaux sociaux. Une suite correcte.
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