Avis sur Scream 4

Wes Craven revient à ce qu'il sait faire de mieux et reprend avec brio sa saga avec toujours le génial Kevin Williamson au scénario qui est brillant à un détail près, truffés de références, de surprises et de mises en abyme (un début excellent et très drôle) avec une critique de ceux qui recherchent la célébrité et un message très beau : dans une saga, rien ne vaut le premier et original opus. On s'amuse toujours autant à tenter de deviner qui est le tueur et le film mêle toujours aussi habilement le rire et l'effroi. Neve Campbell est toujours aussi ravissante malgré les années qui passe. Le volet le plus sanglant de cette saga qui prouve qu'avec un bon scénario, on peut donner vie à de brillantes suites.

Après le décevant opus 3, Craven retrouve Kevin Williamson l'excellent scénariste des deux premiers opus. L'histoire est bien ficelée (à partir du moment où on en accepte le concept) et renferme son lot de fausses pistes et de bonnes surprises, l'intro et le final sont ainsi particulièrement réussis et on ne s'ennuie pas une seconde. Courteney Cox est toujours aussi rayonnante, la seule (relative) ombre au tableau étant Neve Campbell qui trouve le moyen d'être de loin le personnage le moins sexy de la distribution.

Ces dernières années, des franchises horrifiques principalement des années 80 ont perdu de leur saveur, si je puis dire, dans des remakes/reboot qui ont fait d'eux des versions plus modernes mais qui ont totalement dénaturalisé le "mythe". Vendredi 13 et Freddy ont perdu de leur superbe. On pouvait s'attendre au même traitement pour Ghostface, qui semble spécialement bien vieillir. On retrouve ici les survivants des films précédents et un nouveau tueur, qui s'inspire encore et toujours des crimes de Woodsboro. Oui, c'est répétitif, mais qu'est-ce que c'est bon! Après un épisode 3 largement inférieur aux deux films précédents, c'est une véritable bouffée d'air frai que de découvrir de nouvelles règles, bien que le scénario narratif soit toujours et encore le même. Je me répète. Passons. Wes Craven est toujours aussi efficace à la mise en scène et Kevin Anderson excelle toujours dans l'écriture de nouveaux scénarios. spoiler: Les héros commencent à lasser, tout de même. On voudrait bien suivre pendant d'autres films des personnages autres que Sidney, Dewey ou Gale. Ils sont à la limite de l'immortalité.
Espérons que pour un prochain film, tous les défauts de ce nouvel opus changeront en qualité...

Dernier film du regretté cinéaste Wes Craven, Scream 4 reprend les codes intelligemment de l'original qui a fait de lui, un classique du genre. En effet, ce quatrième opus est une sorte de parodie du remake du premier apparu en 1996 ! Par respect pour la franchise ou pour les fans, le créateur ressuscite la franchise après plusieurs années et il faut bien l'avouer qu'à côté de Scream 2 et de Scream 3, toutes les idées étaient bonnes. Avec Scream 4, c'est un film d'horreur au dessus de la moyenne ! Cela se passe 10 ans après les évènements de Scream 3 et le cinéaste surprend (une fois de plus) avec son introduction en mise en abîme franchement savoureuse spoiler: - deux adolescentes se préparent à regarder Saw 4 mais sont vite attaquées et tuées par deux Ghostfaces mais on comprend alors qu'il s'agit là de la scène d'introduction de Stab 6 regardée par deux autres adolescentes ! L'une d'elle sort un poignard et éventre à deux reprises son amie sous prétexte « qu'elle parle trop ». Encore une fois il s'agit de la scène d'introduction de Stab 7 qui est regardée par deux adolescentes, cette fois-ci réelles. Elles ne tardent pas toutes les deux à être harcelées puis tuées par le véritable Ghostface. -
ces tours de passe-passe sont imprévisibles ! Ensuite, il y a l'apparition des trois revenants (Sydney, Dewey, Gale), toujours fidèle depuis le premier Scream ! spoiler: On suit leur nouvelle vie...
Neve Campbell, une femme toujours aussi talentueuse et charmante qui ne perd pas sa crédibilité dans la peau de Sydney Prescott. Courteney Cox se révèle à nouveau compétente et très déterminée à trouver le coupable à Woodsboro. De même pour Dav Arquette spoiler: (devenu shérif de la ville)
qui s'avère comme à son habitude efficace ! Les personnages secondaires sont souvent des jeunes étudiants : Emma Roberts, Hayden Panettiere, Rory Culkin... Le plaisir est omniprésent grâce à son humour noir, efficace et rusé avec son lot de références de l'horreur. Le suspense nous garde en haleine, ce qui rend le film de Craven inattendu ! Et ces personnages sont toujours là spoiler: à répondre au téléphone, être seul(e) dans leur maison, à croire à une blague...
Une violence cohérente et non un festival gore de décapitations avec une musique fortement appuyée : ceci est nettement plus effrayant ! Mentionnons une finale vraiment excellente spoiler: - celle à l'hôpital -
avec de multiples rebondissements comme dans ses prédécesseurs. Enfin, Scream 4 est un film d'horreur très plaisant ! Chaque épisode de la série se sont améliorés depuis le second volet. Cette franchise marquante dans l'histoire du cinéma aura réussi plusieurs choses : celle de définir le film d'horreur et nous mettre dans le doute complet à savoir qui est le tueur... Le premier Scream reste indétrônable !!!

Comme çà fait du bien de constater que ce n'est pas parce qu'il y a un chiffre après un titre de film d'horreur qu'il n'est pas forcément mauvais, voire même dans le cas de "Scream 4", très bon! En 1996, Wes Craven fait trembler les salles avec un slasher effrayant et innovant dans les règles du genre (sans cesse copiées ou répétées par la suite). Dans ce quatrième opus, Wes Craven innove à nouveau brillamment le propos de son film, après deux suites ayant connu plus de bas que de hauts, et plus répétitives qu'elles n'auraient du. En effet, la surprise et le frisson sont intacts, et on ne peut que se réjouir de retrouver les trois héros déboulés à Woodsboro parmi une nouvelle génération pleine de nouveaux intérêts, ce qui reconsidère aisément les règles du jeu. La réalisation de Craven est coriace et réussit à nous faire sursauter plus d'une fois tout en sauvegardant un humour décalé purement délicieux. Le scénario de Kévin Williamson est à la hauteur de l'exigence des fans car on est très loin d'être déçu, d'une rare intelligence, il détourne et ironise ses propres propos à travers de nombreux clins-d'oeil, plus ou moins repérable selon le degré de fan-attitude, aux anciens épisodes. La scène d'ouverture, à première vue totalement banale comme inspirant un manque d'inspiration de la part du scénariste se révèle être jouissive et excitante à souhait! Tout comme la scène clé, en deux parties distinctes, où Ghostface révèle son vrai visage, au combien surprenante, donnant un véritable coup de poing à la saga et à ce volet. C'est justement le gros point fort, le film ne se prend absolument pas au sérieux, si bien qu'on a l'impression d'assister à une parodie de film d'horreur à certains moment, alors que lorsque les noeuds se démêlent, on se rend compte que le con dans l'histoire, c'est pas Wes Craven qui a décidé de faire une autre suite, non, c'est nous, spectateur contemporain habitué à ces suites, aux règles du film d'horreur, on se fait totalement mené en bateau, et c'est tout simplement extra! Les meurtres s’enchainent, le rythme est soutenu et retrouver Neve Campbell, Courtney Cox et David Arquette est une vraie bouffée de nostalgie et d'énergie par la même occasion. C'est eux qui tiennent le film en haleine et participent totalement à la trame, ils ne sont en rien écrasés par les petits jeunes qui ont le mérite de leur tenir tête. Emma Roberts, Hayden Pannettiere, Rory Culkin et les autres moins connus font écho à des personnages décédés dans les autres opus et l'interprétation est globalement juste et étonnante. J'ai passé un super moment et je crois même que j'irais le revoir! L’auto-dérision du propos relance tout une mode de règles, et donne libre cours à toutes les interprétations et toutes les libertés. Je tire mon chapeau à Craven qui signe un retour remarquable!

" Scream 4 " quatrième et dernier volet de la quadrilogie " Scream " .

10 ans après les meurtres sanglants de Woodsboro , Sidney Prescott ( Neve Campbell ) revient dans sa petite ville pour faire la promotion de son livre . Mais très vite les meurtres sauvages reprennent et un nouveau tueur terrorise la ville. Ses meurtres on ils un rapport avec le retour de Sidney et l'anniversaire des 10 ans du massacre de woodsboro ? Et qui se cache derrière le masque du tueur ? Le mystère est totale ...

10 ans après " Scream 3 " le réalisateur Wes Craven et le scénariste Kevin Williamson qui avait scénarisé les deux premiers films de la saga ont eu l’envie de relancer la franchise " Scream " avec un quatrième opus malgré le fait que le film précédent était censer être le chapitre finale d’une trilogie ( ils le disent carrément dans le film en plus ) . Donc j’avoue avoir été un peu sceptique sur l’intérêt de ce projet . Et puis bon on va pas se mentir les suites tardifs une dizaine d’année plus tard sa ne donne rarement quelque chose de bon sachant que les acteurs ont viellit , que l’époque a changer et qu’on ne retrouve plus le charme de cette époque . Bon alors que vaut ce quatrième film de la franchise ? Et ben javoue que c’est une très bonne surprise . Ce 4e volet est bien meilleur que le précédent . Sa se voit que Kevin Williamson ( brillant scénariste des deux premiers " Scream " ) est de retour à l'écriture du scénario de ce 4ème volet . La scène d'ouverture est excellente . Une scène d'ouverture très originale qui nous laisse perplexe . Le casting est bon . On retrouve avec plaisir nos trois héros préférer avec quelques années de plus a savoir les excellent David Arquette , Neve Campbell et Courtney Cox qui vont être confronter bien malgré eux à un nouveau tueur . Auquel viennent s'ajouter de nouvelles tête sympathique comme Hayden Panetière ou Emma Roberts excellente dans le rôle de Jill la cousine de Sidney confronté également au tueur .
L’intrigue se déroule comme pour le premier film dans la petite ville de Woodsboro . Sa fait plaisir de revenir à Woodsboro le lieu culte du premier film même si l'ambiance n'est plus tout à fait la même . On avait quitter Woodsboro dans les années 90 avec des ados des années 90 et on revient dans les années 2010 avec des ados des années 2010 ( en 2011 pour être plus précis ) . On a donc un " Scream " lifté avec une nouvelle génération d’ados ( la génération Facebook , internet et smartphone ) . Et c'est donc avec cette nouvelle technologie que le tueur va mettre en scène ses meurtres . Sa apporte un peu de nouveauté et de fraîcheur à la saga . Les meurtres sont d’ailleurs très sauvages et beaucoup plus violent que les précédents . Le film est beaucoup plus sombre et violent qu'à l'accoutumée grâce a quelques séquences bien horrifique comme on les aime . Mais on aurait aimer des meurtres un peu plus originaux sa reste quand même assez classique . Le film nous tient en haleine tout le long car comme les précédents opus on s’interroge tout le long du film sur l’identité du meurtrier grâce à un très bon suspense et l’identité du tueur est d’ailleurs une véritable surprise car on l’avait pas vu venir . Pour la première fois dans la saga on a la sensation que le tueur risque de réussir son coup et duper tout le monde grâce a un plan machiavélique tout bonnement génial qui nous laisse perplexe et nous tient en haleine jusqu'à la toute fin du film .

spoiler: Le mobile du tueur peut paraître un peu surréaliste mais reflète tout de même bien notre société actuelle ou certains sont près a tout pour accéder a la célébrité aujourd'hui que ce soit en allant dans des émission de TV réalité débile ou on faisant l'abruti total sur internet pour se faire remarquer .

Comme pour les précédents films le tueur va tenter de zigouiller ses victimes ce qui va donner lieu à son lot de frayeur et de sursaut et on va être tenu en haleine pour voir si ils arriveront à s’en sortir grâce à un bon suspense bien maîtrisé . Le film contient pas mal de clins d'oeuils sympathiques à la saga " Scream " et aux autres films d'horreur en général . Comme pour les précédents film ce quatrième volet s’amuse à détourner et tourner en dérision les codes et clichés des films d’horreur grâce à une bonne dose d’humour noir . Dans le premier film on détournait les codes du Slasher , dans le second film on détournait les codes des suites de Slasher et dans le troisième volet ont détournait les chapitre final de film d’horreur . Et dans ce quatrième film c’est les codes et clichés des remakes et reboot de films d’horreur culte très à la mode ses dernières années qui vont être tourné en dérision pour notre plus grand plaisir .
. Le film contient son lot de scènes mémorable ( la scène d'ouverture, la découverte de l'identité du tueur et la mise en plaçe de son plan , le final a l'hôpital ... ) .

Une très bonne surprise que ce quatrième opus après un troisième volet décevant .

Scream 4, remonte sans hésitation le niveau! La reprise de séquence (enfin revu) des épisodes précédents, me laisser perplexe au début (car c'est souvent le cas dans les suites et cela donne n'importe quoi). Mais en fin de compte, ici ; cela arbore complètement avec l'histoire (qui même s'il reste quelques incohérences... Pour le coté film type slasher movie, c'est cohérent^^) et cela nous offre un opus qui ne nous laisse pas de répit. On présage les moments "frissons" (sursauts), mais cela fonctionne quand même^^. Tout comme pour l'identité du tueur... Comme dans les précédents épisodes, le film nous met sur une piste que l'histoire, va nous faire plus ou moins suivre... (tout en sachant, que pour les autres c'était la même. D'autant qu'ici on reprend le 1...) divers pistes. Et le twist final arrive, à la fois surprenant par ses perso et l'ajout perso^^ (sans pouvoir spoiler... nous en remet une dernière couche!) ; et en même temps bien connu. On aurait donc pu, comprendre qui se cache dèrrière tout cela, car des indices plânent par ci par là ; tout au long du film... Mais, chacun restant ; sur ses idées. On n'y prête guère attention. Et du coup, le twist final ; nous surprend ; à la hauteur que cela le fut pour le 1er. Scream a donc repris du style, avec une bonne touche d'humour noir (même si parfois, coté dialogue ; un effort aurait pu être fait) et des meurtres à gogo. LE scénario est bien ficelé, notamment sur l'exploitation des nouveaux médias comme internet, twitter... Ce qui apporte un renouveau dans la saga (sans cette touche d'humour, cette violence (certes accrue, mais bien vue^^) et cet ensemble qui nous prend en haleine dés le début. On reste scotché et l'on ne voit pas le temps passer. Il manque un petit effet de surprise, c'est sur. Mais quant on a apprécié la saga, celui-ci ; redonne un coup de punch à une trilogie qui commencer à se faire vieille... LEs acteurs, toujours au top de leurs formes (très bon choix pour la cousine!). Cet opus surpasse, le deuxième et le troisième épisode. Egalant, voir surpassant (si l'on passe l'effet de surprise ; mais qui s'avère quand même plus ou moins là...^^) le 1er. C'est du pur bonheur et du pur pop corn movie, pour les fans et les amateurs du genre! (loin des autres slachers movies ou règnent sexe, drogue et vulgarité... Ici, pas de sexe, un language correct (même si pas très très élevé^^) ; mais un film qui nous prend dés la scène d'ouverture! A voir, sans aucun doute ; sur grand écran! Brillant!

Pas aussi bon que les deux premiers mais mieux que le troisième. Les nouveaux acteurs sont très bons, les tueurs sont originaux mais le dénouement un peu exagéré. A voir quand même pour les fans de la saga!

Dix ans après le troisième épisode, Wes Craven refait enfin parler de lui en retrouvant Ghostface. Et c'est tant mieux car ce quatrième volet s'avère bien meilleur que les deux précédents. L'évolution du cinéma d'horreur a permis à la saga de trouver un nouveau souffle.

Le tueur mythique au masque hurlant revient, pour nous terrifier autant que pour nous amuser ! Le dernier film de la saga Scream rend bien hommage au premier opus, dont il reprend ouvertement les codes, légèrement au-dessus du deuxième et troisième opus pour ce qui est de la terreur. Les nouvelles têtes sont cependant négligeables dans leur charisme comparées aux premiers rôles que l'on a adoré depuis 15 ans... Mais le problème était déjà récurrent dans le troisième opus, dans lequel ils ne servaient que de chair à canon pour préserver les rôles fétiches. spoiler: Et là encore ! Bien que l'on ai une frayeur atroce à l'idée de perdre nos héros favoris à la fin de Scream 4, heureusement le dénouement nous rassure...
Il n'empêche que Dewey n'en aura jamais pris autant dans la tête...running gag de tous les opus ! On hésite entre dire que cela se termine par un film assez plaisant à regarder, surtout que le masque cache une fois de plus un beau coup de théâtre à la fin, et l'envie que cela s'arrête avant de tout gâcher comme certaines autres sagas devenues poussives avec le temps, et dont on ne retient que les pires opus malheureusement... Ici, on finit en beauté avec une nostalgie évidente, le pincement au cœur des fans qui voient venir le générique de fin en témoigne. La BO reste excellente (musique de The Sound en tête, et le thème de Nick Cave qui suit la saga depuis ses débuts est bien là !), les acteurs nous rappelle à notre jeunesse, le tueur est toujours source de sursauts, l'ambiance oscille toujours entre cinéphilie, peurs et sursauts. Avec une grande nostalgie, le film conclut une saga qui m'aura faite rêver pendant 15 ans. Une fin qui rend hommage au chef-d’œuvre Scream.

Quel est ton film d'horreur préféré, blablabla, dit-il avec une voix trafiquée au téléphone. Sans vouloir paraitre médisant, il faudrait songer à se recycler monsieur Craven. Quatre volets pour systématiquement en arriver au même dénouement, c'est plus qu'oser, c'est prendre le spectateur pour un pigeon. Toujours la même rengaine du tueur lambda qui massacre à la volée le premier pékin qui s'éloigne du troupeau. Sauf qu'on le démasque dès le début le tueur. Cependant, je m'égare en critique acerbe, là où Craven revient sur quelques fondamentaux. En effet, cette énième suite est certes loin d'être indispensable, mais fait l’effort de renouer avec un semblant de suspens et de bonnes surprises. Il y a une certaine logique quant à ce retour en force près de 11 ans après Scream 3. L’engouement actuel pour les remakes de films d'horreur est au centre des débats, ainsi que l’incidence des réseaux sociaux sur les nouvelles générations. Sujet à creuser. Une lame vengeresse qui s'abat comme un glaive rédempteur sur une jeunesse vaniteuse et blasée, fait forcément beaucoup de bruit. La réalisation dans son ensemble est plus soignée, plus dynamique, preuve qu'un projet déjà surexploité peut encore murir. Mais je le dis et je le répète, il est grand temps que cela se termine. Paradoxalement, le plaisir est tout de même au rendez-vous. Un hommage aux ados des années 90, devenus quasi trentenaires; un peu de nostalgie n'a jamais fait de mal. 4/5

Un 4ème opus tout simplement brillant. Wes Craven s'amuse comme un petit fou à réinventer les codes de la saga mais aussi en se moquant de sa première trilogie. Et comme tout "Scream" qui se respecte l'introduction est très réussie en jouant parfaitement avec les nouvelles technologie et les réseaux sociaux. Fun et jouissif, comme le reste de l'œuvre. Qui plus est j'ai trouvé le mobile du (ou des) tueur(s) est très original. Bref, un excellent cru qui venait redorer le blason de la franchise après un 3ème film vraiment en deçà. Le tout porté par de formidables acteurs. Un dernier film en apothéose pour l'un des maîtres de l'horreur au cinéma.

Surprenante idée que le retour de Scream, dix ans après le 3e opus, plutôt moins bon que les deux premiers. Mais qui dit retour de Scream, dit retour de Kevin Williamson après avoir été incroyablement évincé. N'importe quel fan de la saga était heureux.

Les premières bandes-annonces nous montraient un casting de folie, avec des acteurs très prometteurs, entre Emma Roberts, Rory Culkin, Hayden Panettiere ou encore Alison Brie sans oublier le retour des trois héros, Neve Campbell, Courtney Cox et David Arquette. On attendait tous évidemment la scène d'ouverture, on en a trois pour le prix d'une, et donc quatre meurtres à l'écran et surtout Kristen Bell, absolument jubilatoire. Le scénario de cette première séquence est sensationnel, avec des piques envoyées à tous les réalisateurs de films d'horreur d'aujourd'hui, tout ça pour nous dire de nous reconcentrer sur Scream.

Le film en lui-même est vraiment très sympathique, très drôle, à l'enquête assez passionnante et à la fin très inattendue et plutôt culottée. Erik Knudsen est excellentissime, mais le film semble coupé et j'attends avec impatience une version longue, les personnages d’Adam Brody et Anthony Anderson étant sous-utilisés. Nico Tortorella que je n'avais pas du tout apprécié dans Twelve m'a plutôt fait bonne impression dans ce film. Au final, ce Scream 4 est le meilleur Scream après le 2 évidemment surpassant le premier grâce à un humour excellent et des mises en abyme réellement vertigineuses.

On regrettera des répliques un peu pourries et des invraisemblances vraiment trop grosses...

Quand une saga cinématographique est terminée, Hollywood sort généralement la technique du remake pour pouvoir profiter encore et toujours de celle-ci. Scream ayant toujours joué sur les codes du cinéma d'horreur, le quatrième volet (orthographié Scre4m) va traiter cette fois la thématique du remake en jouant sur le changement de génération. Celui-ci se remarque par les évolutions technologiques (omniprésence des téléphones portables, des webcams et d'internet) et par la mentalité des nouveaux personnages spoiler: (Jill cherchant la notoriété à tout prix est le symbole d'une jeunesse façonnée par la télé-réalité)
. Ceux-ci revivent le même genre d'événements que leurs aînés mais avec des différences notables notamment sur l'identité du (ou des) tueur(s). Kevin Williamson, de retour au scénario après son absence pour Scream 3, suivra donc, dès les premières minutes spoiler: (avec l'excellente et très surprenante triple ouverture jouant sur la mise en abîme)
, les règles du remake énoncées pendant le film en continuant à enchaîner les références au genre. Wes Craven (dont c'est l'ultime film) fait preuve une fois de plus d'une belle maîtrise de l'espace et du suspense en signant quelques beaux moments de cinéma spoiler: comme le massacre de l'officier de Police Anthony Perkins (référence claire à l'ancêtre du slasher qu'est Psychose) et de son collègue
. Ce redémarrage de la franchise est peut-être même le plus efficace depuis le premier épisode. En outre, le trio de héros des originaux formé par Neve Campbell, Courtney Cox et David Arquette est intégralement de retour tout en ayant évolué avec les années spoiler: (Sidney a enfin fait la paix avec son passé et le couple Gale-Dewey est désormais marié)
. Enfin, le film possède sa propre originalité avec une moindre présence de l'humour, une fin assez originale, une nouvelle génération de personnages et surtout la motivation la plus intéressante du (ou d'un des) tueur(s) qui permet de conclure le film de manière très ironique (voire assez glaçante quand on y pense). Ainsi, alors qu'on aurait pu penser que le film allait être un calque inutile de la franchise, Scre4m se révèle être le meilleur épisode de la saga après le premier et une conclusion tout à fait honorable de la carrière de son réalisateur.

Ce quatrième volet de Scream est un excellent film d'horreur où on retrouve la frayeur et les éblouissements de sang , tous les ingrédients de l'épouvante pimenté d'un humour corrosif .