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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 août 2009
Un film pour le moins original et atypique, mais il est difficile de cerner à quel public il s'adresse. Néanmoins, aussi incongru soit-il, il offre une vision plausible d'une éventuelle fin du monde, où l'attitude des derniers habitants oscille entre épicurisme, folie et survie à tout prix.
film super, original, politiquement incorrect, chacun doit construire sa propre histoire avec les éléments fournis par les Larrieu; la fin du monde ne doit pas être prise au premier degré : chaque jour c'est la fin du monde pour plein de gens, mort naturelle ou violente. Et puis le sexe c'est la vie... alors quand il n'y a plus d'histoire possible, plus de désir c'est la mort que subissent ou se donnent les différents personnages. A voir et à revoir mais il est sur que ceux qui cherchent une histoire convenue, une épopée réaliste sur la fin du monde doivent passer leur chemin. Merci aux LARRIEU, merci aux acteurs qui ont parfois cassé leur image et continuez car y'en a marre des daubes américaines politiquement correctes qui envahissent nos écrans.
On traverse ce film, un peu à la manière de ce Robinson :
C'est le genre de films--made in france--dont je me pose la question de l'utilité. Si tout n'est pas complètement lamentable, la plupart des effets semblent ratés. Si on reste, c'est juste pour savoir jusqu'où les réalisateurs vont aller.
Du Kubrick, sans le souffle, c'est un peu du pipi de chat. D'ailleurs, ce serait plus du 'Lubrique', vu le nombre de scène de cul dégueulasses qu'on nous impose (certes, elles contribuent fortement à la bizarrerie de l'atmosphère du film, à l'étrangeté des rapports humains tout au long du film)
Je trouve que le côté anticipation est également raté, hormis une scène ou 2. A vouloir faire trop intello, on perd le point de vue du prosaïque.
02/20. Ce film est bel et bien un OVNI (Objet Visuel d'une Nullité Infinie). C'est long long loooonngggZZZZ... Sans interet et surtout totalement imvraisemblable.. Les scènes s'enchainent en s'emboitant avec autant de logique que d'emboiter des légos avec de la pate à modeler. Passer votre chemin.
Profitant de la semaine à 3,50 € la place, je suis allé voir ce film dans les avis ci-présent sont partagés. Je voulait mettre 1,5 étoile, j'en mets 2 pas trouvé la virgule. Le thème et bien, intéressant, mais l'adaptation un peu bizarre quand même. On ne sait rien oui quasiment de l'origine de cette fin du monde qui n'est qu'un prétexte à montré des gens tous nus (encore plus que dans mon curé chez les nudistes, je mets cela pour faire plaisir aux intellos du cinéma), sauf Catherine Frot (ils perdent là 1,5 étoile), et en particulier Omahyra Mota que l'on voit plus nue qu'habillée qui a quand même une drôle de tête (elle me ferait presque peur). Bizarrement je ne suis pas ennuyé et je n'ai pas eu envie de partir avant la fin. Quelques invraisemblance pour moi, notamment la position des autorités qui laisse tout faire dans ce climat qui aurait mérité un couvre feu. C'est un espèce d'OVNI assez intello, avec 1 seul effet spécial au tout début (quand Matihieu Amalric met sa fausse main), un tantinet prétentieux avec des dialogues moyens et une interprétation moyenne c'est pour cela que je lui donne une note moyenne. Vive le cinéma à 3,50 la place car si j'avais payé plus cher je n'aurai mis qu'une étoile. Autre bonne chose avec ce film : on est 8 par salle et les paysages filmés sont beaux.
Je suis parti confiant en me disant vu les excellents acteurs et actrices et vu le dernier film des protagonistes, bingo c'est sûrement un petit bijou. Ho mon dieu !!! qu'est-ce qui c'est passé ? Direction d'acteur déplorable (la pauvre catherine frot)scénario rocambolesque digne d'un épisode des Musclés, réalisation médiocre (on n'y croit pas une seconde ) et alors un malin plaisir à mettre tous le monde nu sous un prétexte psycho-philosophique sans queue (ou plutôt avec) ni tête. Je ne peux que penser à ces pauvres acteurs et actrices le jour de la première diffusion, comme ils ont dû souffrir, parcequ'en plus c'est d'une longueur !!!... Bref pour tous les fan d'AB Production courez-y, pour les autres allez plutôt à la plage .
Je ne comprends réellement pas "toutes" ces critiques positives... Bien que je respecte ! J'ai rarement vu un film aussi long et ennuyeux, en bref NUL! Et encore c'est un bien gentil mot ! Je vais finir par me dire que même moi je suis capable de me mettre à la réalisation... Les situations me semblent tellement irréalistes au plus haut point ! Ca me faisait presque rire tellement c'était d'un ridicule... Si vous voulez voir des gens nus sans qu'il y ait une véritable histoire, alors allez-y sans hésiter ! Sinon evitez de gaspiller votre argent pour une m*rde comme celle là !
Vision dérangeante de la fin du monde, mais trop ennuyeuse. Certaines scènes érotique devraient rendre ce film interdit au moins de 12 ans. Je ne voulais pas voir le sexe de Sergi Lopez et de Mathieu Amalric
On attendait beaucoup d'une critique de notre devenir qui allie sensualité et catastrophisme mais c'est complètement raté. Les meilleures scènes sont la feria de Pampelune et la musique paso doble, en dehors de cela rien, pas de sexe attirant, pas de désir tentateur, des scènes sans subtilité. Et les images ne sont même pas belles ou sont simplement ratées: sur une scène où passent sur la mer des hélicoptères annonciateurs d'événements terribles, les vagues sont figées et la mer une nature morte peinte! Je pensais à Roy Andersson parfois ("Chansons du deuxième étage, "Nous les vivants"), j'aurais aimé retrouver son délire mais dans son délire il y un esthétisme qui ici est totalement absent. Je ne dirai rien des acteurs que j'aime beaucoup par ailleurs sauf que Mathieu Amalric joue d'une manière mécanique sans même croire à son personnage, Catherine Frot s'en tire mieux.
Il me semble que ce film, loin d’être parfait, offre des sensations et des envie de réfléchir que je n’ai jamais ressentis de cette façon auparavant. Pour moi ce film est étonnant car il agence des effets qui se contredisent sans arrêt. Ce film est maladroit, il aligne des clichés, les acteurs ne jouent pas leurs meilleurs jeux, ils sonnent faux à bien des moments, et cependant a côté de tout cela on trouve des instants d’une rare intensité. Il y a de la distance dans ce film. Il y a même énormément de distance, et cela dés le début du film. Cependant, cette distance n’est-elle pas inhérente au sujet ? La question de savoir comme tout cela va finir c’est ce que tout le monde cherche en permanence a savoir surtout aujourd’hui dans le climat d’inquiétude dans nous vivons, généralisés ; ainsi, la fin du monde c’est la question de la fin du film qui est posé des les premières minutes du film et qui reste latente, lente mais pas agonisante. Ainsi la distance sert à voir de manière plus objective comment le film se déroule, comment tous les artifices révèlent par connivences de petits instants d’une rare singularité. Il ne s’agit pas ici, de parler de moments, de sentiments teintés de romantisme qui pourrait être vite aussi clichés et racoleurs que ceux dont il est souvent question dans les fables burlesques et touchantes à la Amélie Poulain, par exemple. Non, il n’y a pas de romantisme dans ce film, et même si le scénario ou l’écriture peut y faire penser, tout les éléments trop ostensiblement réalistes, propres et crédibles, ne sont ici présents que pour laisser place a des zones de beauté esthétique fugitive et indirectement captivante. Au finale, une leçon de la création artistique : les choses se répètent et changent parce qu’elles se répètent. Autrement dit : c’est parce qu’on est conscient que des clichés ne sont que des clichés a un moment et un endroit donné, qu’on peut les user pour faire apparaître d'autres formes étonnantes.
J’avais envie de voir le film des frères Larrieu tout simplement parce que le concept de fin du monde m’a toujours attiré. J’aime les films catastrophes et cette grande question qu’on retrouve souvent : Et vous, que feriez-vous s’il vous restait quelques jours-semaines-mois à vivre ? Robinson, lui, commence par se raconter dans des flashbacks trop nombreux : Son nouvel amour fuyant, énervant jusqu’à sa disparition en même temps que la main droite du héros. La précision est importante puisque ça explique peut être le nombre de flashbacks. Ben oui, il écrit tout de la main gauche alors qu’il est droitier. Bref… Et puis, à Biarritz, ça craque un peu plus. La fin du monde se rapproche. Robinson décide de partir à la recherche de son amour perdu et par la même occasion, rejoindre sa fille qui s’enfuit sur un bateau. Et là, le road-movie commence et il la rencontre l’amour sous différentes formes : La maitresse de son défunt père, son ex femme, son meilleur ami, et puis dans un château l’amour libre et orgiaque qui n’est pas sans rappeler le château d’Eyes Wide Shut. Mais n’est pas Stanley Kubrick qui veut ! Dans le film, Tom Cruise suis un lien logique dans la découverte de différentes formes d’amour. Robinson se laisse porter par les événements dans ce monde en déliquescence. Alors, du coup, ben on s’ennuie. C’est guère intéressant ces histoires de coucheries. Et pendant ce temps, la fin du monde approche : « Comment, pourquoi, qui, quoi ». Des questions, 0 réponse. Sauf quelques bribes genre : « ça pète de partout, l’armée ne contrôle plus rien ». Et la fin est à l’image du film, surréaliste et toujours aussi ennuyeuse. En fait, la seule réponse que j’ai obtenue après ce film, c’est : Si la fin du monde était demain, je ne ferais pas ça…
Un film qui s'annonçait comme un OVNI... et qui au final est un navet. Bizarre... Les frères Larrieu sont toujours dans le même registre, sensuel et délirant, mais on les a connus le faisant avec plus de retenue, de finesse, comme dans Peindre ou faire l'amour, un autre OVNI, autrement plus plaisant. Ici, on tombe rapidement dans le trop plein de n'importe quoi, on a du mal à rentrer dedans, et donc on regarde, extérieur à la vie du film. Dommage, car cela gâche le film en entier. Le début est étonnant, intriguant, et on veut vite savoir la suite, mais quand celle-ci arrive (20 minutes après le début du film), le charme ne fonctionne plus et le film s'enfonce peu à peu dans son non-sens total. On s'énerve parfois par les prestations des comédiens, pourtant excellents à l'accoutumée. En particulier, Catherine frot, qui pour la première fois m'a déçu de par son incrédibilité, de par sa fausseté de jeu. Karin Viard n'est pas crédible, Clothilde Hesme surjoue, Sergi Lopez est complètement faux. Reste à sauver Mathieu Amalric, le seul à porter quelque peu le film, même si son jeu, au bout de trois quarts d'heure, devient monotone. De même, l'histoire d'amour, si improbable qu'elle soit, ne marche pas une seconde, dès la manière dont elle est avancée. Aussi, de nombreuses longueurs interminables. Une fin qui laisse pensif, qui donne du fil à retordre, mais une fois assimilée, on se demande vraiment pourquoi tout ça... pour ça. Dommage, j'attendais vraiment mieux de ce film. Une autre qualité, tout de même: la vision de la fin du monde et le questionnement des deux réalisateurs, qu'est-ce qu'on fait quand on sait que la fin du monde est proche... Mais la réponse n'y est presque pas, puisque les réalisateurs ne s'interessent à la fin qu'à l'histoire d'amour... qui ne fonctionne pas!!!
Pour moi, les frères Larrieu, c'est un film sur 2 - "Peindre ou faire l'amour" et ce "Derniers jours du monde" vraiment, je n'adhère pas, en revanche, le déjanté et revigorant "Voyage aux Pyrénées" m'avait ravie. Au rebours, sauf erreur, de la critique bobo bien-pensante et impérialiste ! "Les Derniers jours du monde" est un récit apocalyptique avec la forme et le fond d'une fable, donc on excusera bien volontiers le côté très épuré de la première (encore que ce soit vraiment un peu trop "cheap" dans l'ensemble), mais que penser du second ? La poursuite par Robinson (Amalric - moyen, comme le reste du casting d'ailleurs ; seule Catherine Frot sort du lot avec son personnage d'"Ombeline") de sa fantomatique passion, Lae, qui tient lieu de fil rouge, ne vient pas rendre plus lisible le propos des scénaristes-cinéastes - que veulent-ils démontrer ? Auraient-ils par hasard eu du mal avec le matériau de base : ce n'est pas un scénario original, mais, pour la première fois pour le tandem, l'adaptation de 2 oeuvres littéraires ? Même le "style Larrieu" semble s'être ici égaré : c'est redondant et ampoulé, et les habituelles polissonneries réjouissantes tournent aux afféteries graveleuses et sexuelles plutôt gratuites et souvent hideuses à l'image.