Derniers Avis : Les derniers jours du monde - Page 15

J'ai été voir ce film car les critiques de presse étaient bonnes. Pour une fois le public a raison.
C'est un film baclé, les décors en carton pâte (les rochers)font penser aux films de science fiction des années 50. La course nue dans les rues de Paris au milieu des camions de livraison du petit matin, dans une ville qui est censée être ravagée est ridicule. La prostituée anorexique est tout sauf belle. A aucun moment on ne peut y croire... c'est une nullité à éviter à tout prix.

J'ai parfois du mal à comprendre le consensus critique (positif ou négatif) entourant certains films. Malheureusement "les derniers jours.." en fait partie. Tant au niveau de la réalisation, de la direction d'acteur ou du scénario rien, absolument rien, ne fonctionne. Pourtant je comprends la démarche des frères Larieu : l'apocalipse vue non pas à travers le prisme de la science fiction mais au traves de celui, plus intéressant, de nos choix intimes face à cette fin du monde. Que ferions-nous ? Où irions-nous ? Questions intriguantes qui auraient pu faire un grand film... alors qu'ici les scènes s'enchainent sans cohérences (l'utilité des flash-backs ?), on ne s'attache pas un instant à l'érance de Robinson (voire on s'en fiche, ce qui est ennuyeux quand il s'agit du personnage principal...), les personnages secondaires n'ont aucune epaisseur et pire, les comédiens surjouent allègrement ! Il m'est même arrivé d'être génée par certaines scènes (cf "prend moi au grand jour")... Un comble ! Alors que dans leurs précédents films les frères jouaient avec subtilité sur la sexualité, ils ont enfilé ici leurs gros souliers pour bien nous faire comprendre que la fin du monde est aussi celle des inhibitions sexuelles... bref, érotisme 0. Quand à l'histoire d'amour censée être le fil rouge du film, on n'y croit pas un instant. Laé, selon les frères, a été choisie précisement pour son physique androgine, futuriste. et c'est prédisement ce qui ne fonctionne pas. Même Amalric avouait ne pas avoir su comment la "prendre" pendant le tournage. Symptome révélateur de l'ensembe du film...

Comment certains acteurs de talent ont pu se laisser convaincre et embarquer dans ce film ???
Vraiment nul, manque de réalisme sur les soit disant catastrophes, personnages non convainquants.
Je ne suis pas prude, mais était il vraiment nécessaire que tous ces acteurs soient à poil?
Un bon mauvais film comme les français savent en faire, à oublier pour ceux qu'ils l'ont vu et à éviter pour les autres !!!

Etonnant, troublant,provocant, déroutant... pourvu que la grippe H1N1 qui nous attend nous installe dans d'intenses et délicieuses situations. Une suggestion sur ce qu'il reste de la vie quand il n'y a plus de vie ou quand la passion reste intacte même si tout s'ébranle autour de vous. Ce film ne peut que diviser le public mais pour en parler : il faut aller le voir.

Moi j'ai bien aimé. J'ai bien aimé les images superbes, de Biarritz, des villes d'Espagne. J'ai bien aimé la psychologie des personnages, qui continuent à vivre alors que tout s'effondre et qui cherchent parfois à se prouver des choses en faisant n'importe quoi. J'ai bien aimé le sexe comme échappatoire à la mort. J'ai trouvé ces scènes très belles, troublantes certes, mais belles (le cunilingus et la langue de Sergi Lopez étaient d'un érotisme fort). J'ai bien aimé les rôles de chacun, complémentaires. J'ai regretté certaines longueurs. J'ai bien aimé enfin ce film que seul les français sont capables de faire : une fin du monde sans catastrophisme à l'américaine, mais tellement tournée vers les gens, ce qu'ils sont au fond d'eux.Bref, j'ai bien aimé. On l'avait compris, non? :)

A part la fin assez belle, ce film c'est surtout n'importe quoi...
Au secours Frot et Viard en pleine libération sexuelle avec un sens du ridicule très achevé.
Au secours la longue séquence de course à la vachette qu'on prend pour une sorte d'interlude. On aimerait louer toutes ces audaces narratives, mais malheureusement elles tombent à plat, la différence entre originalité et foutraque est très fine parfois, ce film en est la preuve.
Mon conseil, les frères Larrieu devraient essayer de tourner chacun leur film de leur côté, pour tenter d'échapper à leur plus grand défaut : la complaisance.

Dérangeant, ce film l'est mais pas dans le sens traditionnel du terme. Il ne s'agit pas là d'un film satirique, politiquement incorrect. Les frères Larrieu multiplient juste les gros plans sur leurs acteurs nus, à la veille de la fin du monde. Le film peut se résumer de la sorte : c'est la fin du monde, alors faisons l'amour à n'importe qui. Ces successions de plans, voulu érotiques, ne m'ont procuré que du dégoût. Rien n'est beau, rien n'est existant et je n'ai toujours pas compris le message du film... Passez votre chemin.

Voulant nous offrir une petite séance de cinéma entre amis et ne sachant trop quoi aller voir, nous optâmes donc pour "Les derniers jours du monde" qui, hier encore, portait deux étoiles pour la critique spectateurs. Las! Nous ignorions alors que les frères Larrieu, sans doute jaloux des films-catastrophe américains, s'étaient juré de produire leur propre bouse à la française à grand renforts de scènes de nu ne servant à rien, sur fond de chaos mondial.
Piégés, nous n'eûmes d'autres choix que de regarder jusqu'au bout cette catastrophe cinématographique narrant les périgrinations sexuelles d'un bonhomme complètement paumé pendant plus de deux heures pour au final applaudir, non pas un chef-d'oeuvre qui n'était pas au rendez-vous, mais la fin d'un calvaire qui se faisait péniblement long.
On ressort cependant de la séance en ayant saisi parfaitement la morale qui se veut relativement simple : pour regarder un film de fesses, pas besoin de claquer 5€ ou plus ni 2 heures de son temps au cinéma, internet s'en charge pour bien moins.

Ce film ressemble fort à une totale imposture. "Les derniers jours du monde" semble être une vision de l'apocalypse et de l'extinction du genre humain onirique et absurde, parfois morale mais pas complètement... On a vraiment du mal à s'y retrouver et très vite, le film ne ressemble plus qu'à une succession de scènes un peu longues et à la signification (si signification, il y a) mystérieuse. L'apocalypse selon les frères Larrieu est une sorte de liberté hagarde qui ressemble fort à une orgie pas très ragoûtante. Très vite découragé par le non-sens relatif du propos, on se laisse bercer sans déplaisir mais avec un ennui grandissant par les gesticulations plutôt vaines de ces êtres humains pas très attachants.

"Les derniers jours du monde" film catastrophe (la dernière, la finale) et catastrophique (l'un des films les plus ratés que j'aie vus depuis belle lurette) est à lui seul un désaveux de la très française politique des auteurs : que les Frères Larrieu aient réalisé voici quelques années un vrai chef d'oeuvre ("Un homme un vrai") ne saurait justifier l'indulgence, voire la complaisance critique envers un tel pensum. Si la première heure intrigue par son parfait décallage avec tous les codes et usages en matière de "film de fin du monde" comme de "polar métaphysico-érotique", le déprimant fatras de banalités que les Larrieu accumulent sur nous a vite raison de notre patience, et la seconde heure du film, aussi insignifiante que littéralement grotesque nous plonge dans l'impatience, et rapidement la rage. Sans la moindre idée de ce qu'ils veulent raconter, ni comment le faire, les Larrieu livre un non-film, interminable pensum d'une bêtise crasse, tout en devenant peu à peu franchement désagréable.

Le nanard de l'année !
Amalric ressemble un peu à Polanski (je parle du haut). Sinon je m'étonne qu'un film comme ça ait été autant encensé par la critique française. En fait ça ne m'étonne pas tellement (voir "Entre les murs")

apres avoir vu "peindre ou faire l'amour", film que j'avais VRAIMENT aimé..j'attendais la suite ." voyage aux pyrénées"m'avait ennuyé.

APrés avoir lu seulement des critiques elogieuses sur "les derniers...", avec un casting français comme je les aime et une bande-annoce qui me donnait envie, j'attendais sérieusement de voir ce film.

alors..j'arrive ds la salle, ns sommes au ciné des HALLES, pas de clim, il fait 40 degrés ds Paris.. peut être pour nous mettre ds l'ambiance du film.

le film commence et me plaît...

et pus tt devient lent, plat sans aucun romantisme sur rien, la rencontre entre Robinson et Léa est d'une platitude affigeante.

Catherine Frot , apres m'avoir amusé , au début , ds ses films .. se révéle , en fait trés mauvaise actrice, jouant tjrs sur le même principe, même lorsqu'elle essaie d'être tragique , elle est ridicule et joue trés mal ces répliques..

elle jouait ds ce film aussi mal, que ds ce petit film "Les soeurs fachées".

La seule a être , elle même ( peut être n'est ce pas le propre d'un acteur) est Karin viard, mais , elle aussi semble un peu perdue ds ce film.

alors, je n'ai pas eu envie de me taper la tête en regardant ce film


mais j'ai eu l'impression d'un docummentaire sur DES GENS QUI ONT RATé LEUR TRAIN !!!!

Je suis sorti de la salle en sueur et le visage poisseux ( a cause du film ou des 45 degrés ds la salle ?)


un conseil : Messieurs les critiques : faites attention à ce que vous ecrivez ou voyez !!!

un peu de bon sens .

Ayant une carte illimitée et ne l'ayant toujours pas utilisé ce mois-ci pour cause de vacances, je décidais d'aller voir un film au pied levé.
Je choisi tout à fait par hasard "les derniers jours du monde" pour Catherine Frot et Karine Viard que j'adore.
Je pensais sincèrement, sans connaitre l'existence du roman, qu'il y aurait de l'humour, de l'émotion... Bref, j'en suis habitué avec ces actrices.
Je suis interloqué...
C'était quoi ? Une série B ???
Je n'avais pas besoin de voir tous ces sexes sous mes yeux !!!
J'ai eu la sensation d'une moquerie, mal scénarisé, mais ça ne m'étonne pas, si on avait eu le fric comme aux USA, c'eut été nettement plus impressionnant...
Ne connaissant pas le résumé, j'ai mis du temps à comprendre en quoi consistait ce film...
Très bien joué, les acteurs sauvent l'ensemble sur le fil...
En gros : aucun intérêt, vous avez forcément bien mieux à voir !

Sensuel, drolatique et dérangeant. Ce film nous met en face de notre fin en révélant les limites de notre humanité (de l'humanité que nous avons en nous) et en rappelant que finalement All we need is love. Tout cela avec un second degré en filigrane qui rend finalement notre extinction presque supportable.

Film pas mauvais en soi mais d'une platitude qui force l'admiration, avec au final 2h10 d'ennui abyssal. Le thème de la fin du monde vue par l'homme de la rue, qui se retrouve livré à ses errements, aurait réellement dû être plus inspirant. Déçu donc, un semi-navet à la française (avec tout ce que ce mot à de péjoratif au cinéma). Mention spéciale tout de même à Sabine Azéma qui nous livre ici un grand moment de cinéma.