Les derniers jours du cinéma français ou les sous doués à Hiroshima
Un film apocalyptique, doublé d'une réflexion sur le nihilisme et la façon dont tout les codes de la société s'effondre car "tout est fini", doublé d'une métaphore sur l'amour inexpliqué et explosif, servi par un casting féminin adepte du second degré, voilà qui est très alléchant. Seulement voilà, le film à l'écran pourrait s'intituler " les bronzés à Hiroshima" avec l'humour féroce en moins. La tension n'est pas présente, on ne croit pas une seconde à l'apocalypse des frère Larrieu, on ne ressent de l'empathie pour aucun personnage, ce qui est assez gênants lorsqu'un film se veut philosophique et subversif. On passe deux heures devant un mauvais boulevard, qui se prends au sérieux et qui se voudrait dérangeant. Le point est assez réussi de manière involontaires.
Ce monde qui s'écroule m'a beaucoup touché et troublé. On ne sait pas vraiment de quoi il retourne, et d'ailleurs Robinson, le héros, s'en contrefiche, happé par sa quête amoureuse. Mais cet apocalypse fait référence à beaucoup de nos phobies contemporaines et d'images d'actualité : de l'Océan Atlantique infecté qui rappelle les marées noires, au centre-ville de Toulouse dévasté qui nous replonge à la fois dans les récentes émeutes urbaines et dans l'explosion de l'usine AZF... en passant par l'exil d'un gouvernement, évidente référence à la défaite de 1940, et symbole d'une civilisation qui s'écroule.
Face à cela s'oppose une libération sexuelle des protagonistes qui pourrait déboucher sur une morale épicurienne, si la plupart ne finissait pas par se suicider. Peut être de langueurs de cette fin que l'on ne cesse d'annoncer ?
Ces derniers jours du monde sont d'un réalisme saisissant. Et pourtant, d'une certaine manière, ils ne sont que la matérialisation du dépit amoureux de Robinson, happé par sa passion pour un personnage androgyne qui hante ses souvenirs. Ce film n'est en tout cas pas fait pour laisser indifférent !
Merci, merci les frangins, j'ai ri en regardant ces images de fin du monde! c'est un excellent louis de funès...vous pensez que je me moque de vous lecteurs..et bien c'est exactement ce qu'ont fait les frêres Larrieu avec nous spectateurs..ils se sont moqués de moi et je crois sincèrement qu'ils feraient bien de se mettre à la peinture ..ça fait moins de bruit.Si vous avez 2h 10 devant vous, allez plûtot faire l'amour...c'est ce que préconisent les réalisateurs..si j'ai bien tout compris de leur film.
Les quatres étoiles sont une évidence. Enfin on sort des sentiers batus et Amalric prouve une fois encore qu'il est le meilleur acteur francais. Ce film pose une réelle réflexion sur l'amour, un amour qui se transforme et qui évolue et c'est bien ça la fin du monde.
pour une fois je me sens moins seul. une étoile car ça a le mérite d'être original. séduisant au début, cela devient vite lassant, pour ne pas dire ennuyeux, pour finir en vraiment très chiant. c'est long, long comme un jour sans pain. et la fin est tellement niaise qu'on a l'impression d'être dans un film d'anticipation des années 50. Encore un sujet de discorde avec les critiques, il faudrait vraiment que nous, pauvres ignares qui ne comprenons décidément rien à rien, on nous donne des cours pour décripter le génie...parce que je l'ai encore cherché, sans le trouver...
La fin du monde est à la mode. C'est un sujet inépuisable. Les frères Larrieu ne pouvaient déroger à la règle et c'est un plaisir de voir ce qu'ils en font: une réflexion sur notre propre fin; que ferions-nous si la fin du monde était imminente...? Nous sommes à Biarritz au bord de l'Atlantique, il fait beau, mais les bruits médiatiques en tous genres laissent entendre que l'apocalypse nucléaire et bactériologique est pour demain. Nous suivons les derniers errements de Robinson à travers la France et l'Espagne. Mathieu Amalric campe ce personnage un peu inconsistant, prof de géo à côté de ses pompes, presque indifférent à l'évènement, mal dirigé à mon sens, se perdant dans les jupons de ses conquêtes féminines passées, présentes et à venir, comme on s'enivre une dernière fois. Cette histoire ne vaudrait pas grand chose si elle n'était portée par de grands acteurs comme Sergi Lopez, Catherine Frot et Karine Viard... Jean-Hugues Anglage eût été bien meilleur Robinson que Mathieu Amalric! Il nous aurait transportés dans un "Nocturne indien" version terminale plutôt qu'initiatique...J'ai passé un moment agréable, témoins d'une vision peu galvaudée des derniers jours de la "civilisation", dont la poésie nihiliste s'efforce de nous rappeler que la vie est brève, tout en évitant le drame larmoyant. Cependant, la superficialité des dialogues trahit un manque de réflexion sur la psychologie des personnages. On ne sait pas ce qu'ils pensent. Tout cela manque de corps, de nerf et d'imagination. Dommage. PhilD
Un film raté. Une intrigue et un scénario qui tiennent sur la moitié d'une feuille de vigne. Des acteurs caricaturaux qui ne croient pas à leur rôle : Viard fait du Viard, Frot singe Frot et Lopez se caricature. Alamaric a deux expressions : impassible durant plus de deux heures et les yeux légèrement arrondi de temps en temps pour nous indiquer son étonnement. Mais lui au moins, il fait dans la sobriété. Aucun rebondissement, pas d'intrigue, un développement du récit prévisible dès le départ et tout cela pour nous dire : mon Dieu, comme on oublie tous repères lorsque la fin approche et comme la réalité de notre vie, et surtout tout ce que nous n'avons pas voulu réaliser, nous saute à la figure ! Le problème est que l'on a affaire à des personnages qui ont plus ou moins le même comportement face à la mort et le même profil psychologique. Redondant et situation peu exploitée. Pas terrible. Pourtant j'avais bien aimé "peindre ou faire l'amour".
Une mise en bouche pour l’intrigue certes réussi, mais un développement par la suite bourré de clichés ma fois très parisien vu de ma province. La Phrase qui tue « Qu’est-ce qu’on baise quand tout va mal. » résume assez bien ce film qui semblait très prometteur au vue de la critique mais remis à sa place par celle des spectateurs. C’est tout
Diantre ! Le cinéma d’auteur français se risque à l’anticipation ? On aimerait féliciter cette audace si encore elle se voyait à l’écran ! Car en effet, concrètement, les frères Larrieu ne font que nous repomper une énième histoire de mal-être de quadras bourgeois pour le moins banale et évidée, l’apocalypse annoncée ne faisant office que de tapisserie (…apocalypse d’ailleurs bien piteusement mise en scène : c’est dur de le reconnaître, mais c’est bien plus un manque de talent que de moyen qui rend cette fin du monde minablement ridicule). D’ailleurs, pourquoi une fin du monde ? Le film n’en tire même pas partie tant il peine ne serait-ce qu’à tirer une ébauche – à force de situations stéréotypées et de symboles grossiers – de ce qui était pourtant présenté comme la démarche centrale de ces "Derniers jours du monde". Finalement, au lieu de parvenir à créer un amalgame détonnant, les Larrieu ne tirent de leur film qu’une bancale juxtaposition entre d’une part une apocalypse gadget à laquelle personne ne croit – même pas les acteurs – et d’autre part une comédie de mœurs écrite à la truelle et filmée comme un clip pour personnes âgées (Consigne probable des Larrieu pendant le tournage : « Articule bien Catherine ! N’y met pas trop d’émotion sinon les gens ne vont pas suivre ! Et surtout attendez tous au moins trois secondes après que votre partenaire ait fini son texte pour enchaîner le vôtre !! »). Peut-être qu’en maths, l’addition de deux négatifs amène automatiquement du positif, mais en cinéma, cela ne fait qu’alourdir un spectacle aussi ennuyeux que pathétique. Bref, voilà bien un essai navrant, à n’en pas douter…
Mais qu'est-ce qu'il a pris aux frères Larrieu d'écrire un tel scénario? Et qu'arrive-t-il à la critique qui crie au chef-d'oeuvre? Humour au second degré ou pas, ce film est indigeste au possible, accumulant tous les clichés qui font frémir notre monde (attentats, séismes, menace nucléaire...). Certaines scènes sont franchement grotesques (ah! le duo López-Amalric et la fin dudit López!), offrant à des acteurs de talent une bonne occasion de se ridiculiser. Heureusement que Catherine Frot est là pour donner de l'intelligence à un film qui en manque beaucoup...
Je m'en allais voir le dernier Larrieu avec beaucoup d'à prioris...ce qui, généralement, n'est pas la meilleure chose à faire pour aborder un film... Je m'attendais à ne pas aimer, à ce que ce soit un peu fade, un peu confus, que ça manque de profondeur et de cohérence, bref, je m'attendais à une suite de la catastrophe qu'était LE VOYAGE AUX PYRENEES, moi qui aime tant UN HOMME UN VRAI... Et bien, le film n'est pas complètement réussi...mais il n'est pas non plus complètement raté ! La métaphore de l'abandon, dès les premières images : plus de main, plus de femmes, plus d'espoir, tout fait aborder l'apocalypse avec sérénité, et la quête de Robinson, l'aspect road-movie fonctionne à merveille. Les réalisateurs maîtrisent parfaitement le genre "film de catastrophes", tout en s'en affranchissant...le second degré est omniprésent, les dialogues sont savoureux, et le montage ingénieux. Les flash-back n'ont rien de maniéré, ils sont une suite logique du récit. De nombreux moments sont beaux, touchants. MATHIEU AMALRIC EST EXTRAORDINAIRE, évidemment... Néanmoins, il subsiste quelques petites maladresses, qui nous feraient croire que les Larrieu sont, eux aussi, un peu gauchers... Il y a beaucoup de scènes d'amour, et toutes n'apportent strictement rien au récit. Ainsi, le film est parfois un peu long...il aurait peut-être pu être raccourci d'une quinzaine de minutes... Pourtant, les dernières minutes du monde passées devant l'écran sont un peu difficiles à vivre...car après avoir été plongé entier dans cet univers, le film nous suit encore un peu...
Je n'ai jamais vue de navé pareil. ce film est d'une nulité extrème. L'histoire est sans fondement elle ne tient pas debout. Comment Catherine Frot et Karin Viard ont-elle acceptés ce rôle là. Ce film m'a été insupportable a regarder. J'ai dû partir avant la fin. Elle est où la fin du monde? Plus nul on meurt.